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Diabète sucré

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Diabète sucré
Description de cette image, également commentée ci-après
Lecerclebleu,symbole universel du diabète.
Données clés
SymptômesPolyurie,polydipsie etpolyphagieVoir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
MédicamentChromium picolinate(en),Voglibose,insuline lispro etMetformineVoir et modifier les données sur Wikidata
SpécialitéDiabétologie etendocrinologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10E10E14
CIM-9250
MedlinePlus001214
eMedicine117739
emerg/134
MeSHD003920
MeSHC18.452.394.750
Patient UKManagement-of-type-1-diabetes

Wikipédia ne donne pas de conseils médicauxMise en garde médicale

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Lediabète sucré (oudiabète par abus de langage) est unemaladie liée à une défaillance des mécanismes biologiques derégulation de la glycémie (concentration deglucose dans lesang) menant à unehyperglycémie chronique.

Cette maladie se manifeste par des symptômes propres au diabète (syndrome polyuropolydipsique) et par des lésions d'organes tels larétine, lesreins ou lesartères coronaires, lésions dues à la toxicité de l'acétone produite lors d'une dégradation rapide des graisses arrivant en cas de défaillance de l'insuline menant à une hyperglycémie majeure.

Il y a trois types principaux de diabète sucré :

Étymologie

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Le terme latindiabetes mellitus est utilisé par laclassification internationale des maladies[1], et dans divers pays. L'adjectif latinmellitus signifie « sucré comme le miel »[2].

Le motdiabète vient dugrec ancienδιαβήτης /diabḗtēs, « diabète », lui-même tiré du verbe grecδιαβαίνω /diabaínō, « traverser, franchir »[3]. Les médecins grecs anciens, telsArétée de Cappadoce[4] etOribase, avaient observé cesyndrome diabétique : les malades semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir. Puis ils maigrissaient, malgré une nourriture abondante, et mouraient en quelques semaines ou moins.

Histoire

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Les médecinségyptiens avaient déjà découvert cette maladie à l'époque d'Amenhotep III entre leXVe siècle et leXVIe siècle avant notre ère (date variable selon les égyptologues)[5],[6]. La maladie est décrite à la sectionVases d'eau du corps, dans lePapyrus Ebers conservé àLeipzig, rédigé sous le règne d'Amenhotep III (ou Aménophis III engrec), où se trouvent toutes les sources de la médecine égyptienne[7]. Les médecins grecs de l'école d'Hippocrate de Cos ont donné son nom au diabète (nom tiré du grec ancienδιαβαίνω /diabaínō, « traverser, franchir »), et ont ensuite observé vers leIIIe siècle av. J.-C. ou leIIe siècle av. J.-C. (selon les sources),« que les malades étaient frappés d'une soif continuelle, et qu'ils semblaient uriner aussitôt ce qu'ils venaient de boire, comme s'ils étaient « traversés par l'eau » sans pouvoir la retenir[8]. » C'estPraxagoras de Cos (384-322av. J.-C.) disciple d'Hippocrate, qui évoqua pour la première fois la nocivité deshumeurs sucrées[9]. Dans certains cas les urines n'avaient pas de goût (diabète insipide), dans d'autres, les urines étaient sucrées (diabète sucré ouhyperglycémie)[10],[11]. AuVIIe siècleapr. J.-C., lesChinois faisaient part de leurs observations et de leurs interprétations concernant les urines sucrées et proposaient un traitement proche des méthodes modernes qui recommandent aux diabétiques de s'abstenir de consommer de l'alcool et de l'amidon[12].

De nombreux timbres ont célébré certaines étapes majeures de l’histoire du diabète et de la diabétologie, qu'il s'agisse de l'Antiquité, de l'ère pré-insulinique ou de la découverte de l’insuline par le groupe de chercheurs deToronto (Canada). L'histoire du diabète sous l’angle de la philatélie a notamment mis l'honneurArétée de CappadoceAvicenne,Maïmonide,Paracelse,Claude Bernard,Oskar Minkowski,Nicolae Constantin Paulescu,Frederick Banting,Charles Best[13].

Physiopathologie

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Article détaillé :Régulation de la glycémie.
Graphique montrant l'évolution des taux sanguins de glucose et d'insuline durant la journée.

La régulation de la glycémie par l'organisme est en grande partie liée à la capacité des cellules à absorber le glucose, faisant ainsi baisser sa concentration dans le sang. L'insuline est unehormone sécrétée par lepancréas, dont la fonction est d'augmenter l'entrée de glucose dans les cellules en cas d'hyperglycémie (d'où son action hypoglycémiante).

Lapolyurie-polydipsie (littéralement, « beaucoup uriner et soif intense ») est une conséquence de l'hyperglycémie (augmentation du taux de sucre sanguin). Les reins ne peuvent récupérer tout le glucose filtré, qui passe dans les urines et par osmose appelle l'eau de l'urine primaire et provoque une perte d'eau importante dans les urines, ce qui entraîne unedéshydratation et une soif permanente. Les malades boivent donc parce qu'ils urinent trop et non l'inverse.

Diabète et hérédité

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Le risque de transmission du diabète n'est pas le même dans letype 1 ou letype 2. Il est généralement considéré comme un risque assez important : il est de 5 % dans lediabète insulino-dépendant (type 1). Dans le diabète insulino-résistant (type 2), ce risque s'élève à 30 % si un seul parent est atteint, et à 50 % si les deux parents sont diabétiques.

Présentation commune

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Le diabète se caractérise par :

D'autres symptômes peuvent apparaître, tels qu'une perte de poids, unefatigue et des troubles de la vision, ou encore une irritabilité.

Les analyses de sang et d'urine montrent :

Classification

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Plusieurs défaillances existent et caractérisent des formes de diabète différentes. Les symptômes et les complications peuvent être variables selon le ou les mécanismes défaillants (Tima et Aissal, A).

Diabète de type 1

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Article détaillé :Diabète de type 1.

En France, cette forme de diabète représente près de 6 % des cas de diabète[14]. Autrefois appelé diabète insulino-dépendant (ou encore diabète juvénile), ce diabète apparaît le plus souvent de manière brutale. C'est la cause la plus fréquente de diabète chez l'enfant, mais il peut survenir à tous les âges.

Sa forme la plus fréquente est la conséquence d'unemaladie auto-immune, c'est-à-dire la destruction decellules bêta desîlots de Langerhans dupancréas (qui synthétisent l'insuline) par lesystème immunitaire, ce dont témoigne la présence d'anticorps dans le sang. Leur destruction a pour conséquence une absence d'insuline dans le sang. Le diabète detype 1 est le plus souvent un diabète insulinodépendant.

Les diabétiques detype 1 doivent s'injecter de l'insuline plusieurs fois par jour tout au long de leur vie et manger de manière équilibrée. Cet équilibre glycémique étant précaire, traitement et alimentation varient au jour le jour en fonction des circonstances : activités, émotions, horaires,maladies intercurrentesetc. Le diabétique se doit donc d'être autonome dans la gestion de sa maladie.

Diabète de type 2

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Article détaillé :Diabète de type 2.
Dessin représentant une personne atteinte de diabète en train de s'habiller. Une pompe à insuline et un moniteur de glucose sont visibles sur son ventre. Des pompes à insulines utilisées sont visibles dans sa poubelle.

Cette forme de diabète représente 90 % des cas de diabète[15]. Autrefois appelé diabète non insulinodépendant (ou diabète de l'âge mûr), ce diabète survient classiquement chez l'adulte de plus de quarante ans présentant, dans 80 % des cas, uneobésité ou du moins un excès pondéral, et avec souvent des antécédents familiaux de diabète detype 2. Chez la femme, cela a parfois été précédé de diabètegestationnel (diabète transitoire pendant les grossesses), ou plus souvent de gros bébés.

Au début de lamaladie, la production d'insuline par lepancréas est normale (voire excessive). Mais, les cellules de l'organisme chargées de capter et d'utiliser le glucose deviennent insensibles à l'insuline, d'où une augmentation de la glycémie. Le diabète detype 2 est le plus souvent non insulinodépendant, mais un traitement par insuline peut être nécessaire pour la maîtrise de l'équilibre glycémique.

Le diabète detype 2 s'associe souvent à d'autres facteurs derisque cardiovasculaire, comme l'hypertension artérielle, larépartition androïde des graisses, l'hypertriglycéridémie et la baisse du taux ducholestérol-HDL, lesyndrome métabolique. Son incidence augmente, en conséquence des modifications du mode de vie (sédentarité, alimentation hypercalorique, hyperlipidique). Jusqu'à récemment, ce diabète touchait essentiellement des adultes, à partir de la trentaine, mais en raison de l'augmentation du taux d'obésité juvénile, il touche maintenant de plus en plus d'adolescents, voire d'enfants.

Lediabète de type 2, ou diabète de la maturité, s'observe le plus souvent chez des individus en surpoids ou obèses, aussi appelé « syndrome dysmétabolique » avec risque destéatose hépatique (surcharge graisseuse du foie). On dit plus souvent que ce diabète est un diabète âgé.

Diabète gestationnel

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Article détaillé :Diabète gestationnel.

Lediabète gestationnel est un diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes au cours de la grossesse. Il est caractérisé par une intolérance au glucose due à la production d'hormones placentaires, provoquant une insulinorésistance qui entraîne une hyperglycémie. Le diabète gestationnel peut être isolé (il ne survient que pendant les grossesses) ; celui-ci disparaît généralement après l'accouchement, cependant il augmente les risques pour la mère de développer durant les années qui suivent un diabète detype 2[16] ou peut être la première manifestation d'un diabète detype 1.

Autres types spécifiques

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Il existe de nombreuses autres causes de diabète sucré, relativement rares. On peut citer[17] :

D'autres causes sont parfois citées : lesantipsychotiques[réf. nécessaire] et lesimmunosuppresseurs de la famille des inhibiteurs de la calcineurine[réf. nécessaire], lacirrhose[réf. nécessaire] (quelle qu'en soit la cause, mais plus particulièrement dans le contexte de l'infection par le virus de l'hépatite C).

Complications

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Le diabète peut être responsable de complications métaboliques aigües caractérisées par un taux de sucre sanguin (glycémie) élevé, et uncoma de typeacidocétosique ouhyperosmolaire.

Les atteintes des gros vaisseaux (macroangiopathie) sont dues à l'athérosclérose. Chez les patients atteints de diabète, on retrouve souvent de l'angine de poitrine, voire desinfarctus du myocarde passant parfois inaperçus, desaccidents vasculaires cérébraux comme des accidents ischémiques et de l'artériopathie oblitérante des membres inférieurs. Il est conseillé aux diabétiques de faire unélectrocardiogrammeune fois par an.

Les complications des petits vaisseaux (microangiopathie) touchent :

  • les yeux : par larétinopathie diabétique ischémique (sans formation de néovaisseaux) ou hémorragique (avec formation de néovaisseaux) pouvant entraîner cécité, microanévrisme, œdème maculaire. Il est conseillé aux diabétiques de faire unfond d'œilune fois par an ;
  • le réseau nerveux : la neuropathie diabétique est un trouble de la sensibilité épicritique et profonde parfois accompagné de douleurs neuropathiques principalement au niveau des membres inférieurs, ces troubles de la sensibilité peuvent entraîner un retard de prise en charge de plaies du pied. L'ostéoarthropathie diabétique nerveuse (OD) des chevilles et des pieds a pris le nom de « pied deCharcot »[19]. Le diabétique ne se rend pas compte qu'il a une blessure par l'absence destimuli douloureux, il laisse évoluer une blessure pouvant entraîner uneescarre, voire un authentiquemal perforant plantaire. Les diabétiques testent annuellement leur sensibilitédistale avec un monofilament[20] ;
  • les reins : lanéphropathie diabétique pouvant évoluer jusqu'à l'insuffisance rénale. Différentes lésions peuvent atteindre le rein diabétique, surtout les néphropathies glomérulaires et les néphropathies vasculaires ;
  • le plan cutanéomuqueux : des difficultés decicatrisation des plaies sous forme d'ulcères sont perçues, ces derniers sont courants chez les diabétiques atteints d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (mal perforantplantaire).

Sur le plan immunitaire, le milieu sucré profite à beaucoup d'agents infectieux telles lescandidoses par une atteinte de l'immunité cellulaire. Il est associé à lamaladie parodontale[21],[22].

Enfin, lagrossesse d'une femme diabétique doit faire l'objet d'un suivi médical particulier, de façon à limiter les risques demalformations fœtales.

Au fil des innovations thérapeutiques et des progrès réalisés en termes d’espérance de vie des patients vivant avec un diabète de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2), la nature des complications associées à la maladie diabétique est en train de changer. Au cours du siècle dernier, les hospitalisations associées au diabète étaient principalement en rapport avec les urgences hyperglycémiques, non-hyperglycémiques et vasculaires. Un nouveau profil de complications a émergé depuis. Non traditionnellement associées à la maladie diabétique, ces nouvelles complications concernent notamment le foie (stéatose métabolique non alcoolique), le cerveau (dépression et trouble anxieux, risque de démence et troubles cognitifs) ainsi que d’autres organes (surrisque de plusieurs types de cancer, complications infectieuses, syndrome d’apnée du sommeil, handicap fonctionnel touchant les membres inférieurs). Ces complications sont autant de défis à relever en matière de santé publique[23].

Épidémiologie

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Prévalence (mesure de l'état de santé d'une population à un moment donné)

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Le diabète, sans être véritablement classé dans lesmaladies émergentes, est unemaladie chronique et invalidante qui se développe de manière épidémique depuis quelques décennies, et dont laprévalence augmente fortement et rapidement dans tous les pays, surtout avec le mode de vie, l'urbanisation et ses conséquences[24], laissant supposer qu'outre une composante génétique, cette maladie a un ou plusieurs facteurs environnementaux.

La maladie s'est d'abord développée dans les pays riches ou dits « développés en rapport avec la sédentarité et l'alimentation », mais de nombreux indices indiquent qu'elle se développe rapidement dans les pays pauvres (la malnutrition, l'ignorance, les infections).

Laprévalence était en2003 la plus élevée enAmérique du Nord (7,9 % de la population nord-américaine) et enEurope (7,8 % de la région Europe), auMaroc environ 5 %. La prévalence est croissante enAsie du Sud-Est, elle pourrait d'ici vingt ans devenir la zone où le risque de diabète serait le plus élevé (13,2 % de la population y est déjà victime d'intolérance au glucose (IGT)).

L'Organisation mondiale de la santé évoque une véritableépidémie avec un nombre de cas estimés passé de 30 millions en1985 à 135 millions en1995, dix ans plus tard et 177 millions en2000, puis 194 millions en2003[25]. L'OMS s'attend à un nombre de diabétiques d'environ 300 millions d'ici à 2025 (330 selon la fédération mondiale du diabète qui estime qu'en2003, il y a 194 millions de diabétiques dans le monde, c'est-à-dire 5,1 % des adultes en moyenne, et qu'ils seront 6,3 %, d’ici 2025).

Chine

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En2012, le taux de diabète estimé chez les jeunesChinois de 7 à 18 ans est 4 fois supérieur à celui observé chez les jeunesAméricains.Ainsi, 1/3 des enfants chinois de moins de 17 ans présente au moins un facteur derisque cardiovasculaire.

Ceci s'explique par les changements nutritionnels qui ont accompagné l’essor économique du pays et ont entraîné une véritable épidémie d’obésité. À signaler que la quasi-totalité des cas sont des diabètes detype 2, letype 1 étant une forme de diabète quasiment inexistante en Chine[26],[27].

Europe

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En Europe, le diabète représente en moyenne 2 % de la mortalité. Il peut dépasser le taux de 50 morts par 100 000 habitants, ou être inférieur à 10 morts pour 100 000 habitants.

Parmi les régions européennes les plus touchées, on compte desrégions ultrapériphériques du Portugal, Chypre, des régions tchèques et des régions ultrapériphériques françaises. Inversement les régions les moins touchées par le diabète se trouvent en Roumanie, au Royaume-Uni et en Finlande[28].

France

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EnFrance, la prévalence du diabète est mieux suivie depuis1998 grâce à des enquêtes spécifiques : 2,5 millions de personnes en2008 y seraient atteintes dediabète de type 2 (prévalence de 3,5 %). La prévalence est passée de 2,7 à 3,6 % de2000 à2005 (augmentation moyenne annuelle de 5,7 %). 500 000 à 800 000 Français vivraient sans savoir encore qu'ils sont diabétiques.

Les disparités d'âge et disparités géographiques sont fortes : la maladie est diagnostiquée à l'âge moyen de 64,8 ans. Les 75 ans et plus sont les plus touchés (13,4 %) juste devant les 65-74 ans (13,3 %). Un cinquième de la population âgée de plus de 75 ans est diabétique. Les régions d'outre-mer sont les plus touchées avec 7,8 % desRéunionnais, 7,3 % desGuadeloupéens, 6,8 % desMartiniquais. En métropole, les diabétiques sont plus nombreux dans le quart nord-est du pays et notamment enSeine-Saint-Denis (5,1 % de la population), l'ouest étant moins touché [14]. C'est enAlsace, peut-être à cause de l'alimentation, que le nombre de diabétiques est le plus élevé (avec une prévalence de 6,5 %[29]).

L’étude Entred (Échantillon national témoin représentatif des personnes diabétiques), publiée en novembre 2022, décrit les caractéristiques et l’état de santé des personnes recevant un traitement médicamenteux pour un diabète en France métropolitaine. Parmi les 3 166 répondants, 2 714 (environ 94 % ont été classées comme souffrant d’un diabète de type 2 (DT2), 412 (environ 5 %) comme ayant un diabète de type 1 (DT1). Les personnes avec un DT2 étaient principalement des hommes (environ 55 %), d’âge moyen 67 ans, nées en France dans environ 76 % des cas et nées dans un pays du Maghreb dans 11,1% des cas. Il ressort que 57 % des personnes vivant avec un DT1 étaient des hommes, âgés en moyenne de 47 ans et nés en France dans plus de 82 % des cas[30]. Il apparaît que les adultes DT1 ont un niveau socioéconomique plus élevé que les DT2[30].

Belgique

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La Fédération internationale du diabète estime que, en Belgique, une personne sur douze est atteinte de diabète (7,8 %) (statistiques de 2007). Dans vingt ans, ce chiffre devrait atteindre1 sur 10.

Incidence

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Le diabète est devenu la quatrième ou cinquième cause de mortalité dans la plupart des pays développés. Il a d'abord touché essentiellement des pays riches ou développés, mais s'étend maintenant dans les pays pauvres ou nouvellement industrialisés. Sonincidence est difficile à mesurer, notamment dans les pays pauvres et ce, par manque d'études spécifiques. L'OMS estime[24] que vers l'an 2000, quatre millions de personnes en mourraient par an dans le monde, ce qui correspond à untaux de létalité de 9 % environ.

Les complications oculaires etcardiovasculaires de cette maladie qui surviennent souvent chez des gens jeunes ou encore en activité poussent les services de santé et organismes desécurité sociale à dépenser de plus en plus pour lutter contre le diabète dont les causes restent incomprises. Le nombre de cas continue néanmoins d'augmenter.

Prévention et traitement

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Articles détaillés :Antidiabétique,Hémoglobine glyquée,Insuline,Insulinothérapie conventionnelle,Insulinothérapie fonctionnelle etPrévention du diabète.
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Chez les patients ayant déjà développé un diabète, divers moyens existent pour en diminuer les impacts :
  • le traitement précoce de l’hypertension artérielle et de l’hyperlipémie, le contrôle de laglycémie, par la prise d'antidiabétiques oraux pour le diabète de type II et d'insuline pour le diabète de type I, réduisent les complications et freinent l'évolution vers les formes graves de diabète. La détection et le traitement précoces de laprotéinurie limitent ou freinent l'évolution vers l'insuffisance rénale ;
  • la prévention de l'ulcération des pieds par une éducation et des soins appropriés divise par deux l’incidence des amputations (source OMS) ;
  • le dépistage et le traitement précoces desrétinopathies évitent nombre de cécités et diminuent les coûts globaux (dont indirects et immatériels) du diabète ;
  • une lutte plus efficace contre le tabagisme et l'alcoolisme, facteurs d'aggravation du diabète (hypertension et cardiopathie) est également recommandée par l'OMS.

De nouvelles expériences sont menées à travers les jeux vidéo (tel quel'Affaire Birman etTime-out) pour aider les diabétiques à gérer leur maladie et à développer de bons réflexes.

[réf. nécessaire]

Des moyens de détection simplifiés voire automatiques de la glycémie sont régulièrement à l'étude. La sociétéGoogle a par exemple pendant un temps soutenu un projet pour développer deslentilles de contact permettant de mesurer le taux de glucose dans les larmes et d'alerter leur porteur si nécessaire[31]. Ce projet a été abandonné, faute de fiabilité[32].

Notes et références

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  1. ICD-10 Version 2010 Diabetes mellitus (E10-E14).
  2. Voir l'article sur le sitecatholic.archives.nd.edu.
  3. Anatole Bailly ; 2020 : Hugo Chávez, Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs, « Le Bailly »,(consulté le).
  4. Arétée, 52 a.
  5. Entre1600 av. J.-C. et1500 av. J.-C. selon Claire Lalouette,Thèbes ou la naissance d'un empire, Champs Flammarion, 1995(ISBN 2080813285),p. 419.
  6. 1390 selon Nicolas Grimal,Histoire de l'Égypte ancienne, Le Livre de poche Références-Arthème Fayard, 1988(ISBN 2253065471),p. 265.
  7. Claire Lalouette,Thèbes ou la naissance d'un empire,p. 419-20.
  8. Jean-Charles Sournia,Histoire de la médecine et des médecins, Larousse, 1997(ISBN 2035232007),p. 78.
  9. Jean-Charles Sournia,p. 65.
  10. Jean-Louis Portos,Encyclopédie médicale de la famille, Paris, Larousse,, 1152 p.(ISBN 2-03-510129-8,OCLC 935309198),p. 315.
  11. Sabatino Moscati,La Médecine grecque dans l'antiquité, Fernand Nathan, 1975,p. 71.
  12. Temple 2007,p. 146-147.
  13. Marc Gozlan, « L’histoire du diabète à travers la philatélie »Accès libre, surLe diabète dans tous ses états,(consulté le)
  14. Anne Fagot-Campagna, Isabelle Romon, Sandrine Fosse, Candice Roudier, « Prévalence et incidence du diabète, et mortalité liée au diabète en France : Synthèse épidémiologique »,Maladies chroniques et traumatismes, InVS,‎(lire en ligne[PDF]).
  15. Diabète - Aide-mémoire N°312 - Janvier 2015, sur le site who.int.
  16. Diabète : Quels sont les symptômes et traitements ?, Centre de Gastro-entérologie DDG
  17. (en) American Diabetes Association, « Diagnosis and classification of diabetes mellitus »,Diabetes Care,vol. 36,no supplément 1,‎, S67–74.(DOI 10.2337/dc13-S067)
  18. (en) « Latent autoimmune diabetes in adults (LADA): What is it? », surMayo Clinic(consulté le)
  19. Gastaldi G, Ruiz J, Borens O, « “Pied de Charcot” : un diagnostic à ne pas manquer ! [Charcotosteoarthropathy: don't miss it!] »,Rev Med Suisse,vol. 9,no 389,‎,p. 1212, 1214-20.(PMID 23798192,lire en ligne[html]) modifier.
  20. Informationslexicographiques etétymologiques de « monofilament » dans leTrésor de la langue française informatisé, sur le site duCentre national de ressources textuelles et lexicales.
  21. « Diabète et état parodontal (1re partie) »Le courrier du dentiste, décembre 2001.
  22. « Diabète et état parodontal (2e partie) »Le courrier du dentiste, janvier 2002.
  23. Marc Gozlan, « Le nouveau visage des complications du diabète », surLe diabète dans tous ses états,(consulté le)
  24. a etbFiche OMS.
  25. Atlas mondial 2003,page 8/58.
  26. Le diabète, supplice chinois, magazine Bien Sûr Santé du 10 juillet 2012
  27. (en) S Yan, J. Li, S. Li, B. Zhang, S. Du, P. Gordon-Larsen, L. Adair, B. Popkin, « The expanding burden of cardiometabolic risk in China : the China Health and Nutrition Survey »,Obesity reviews : an official journal of the International Association for the Study of Obesity,‎(ISSN 1467-789X,PMID 22738663,DOI 10.1111/j.1467-789X.2012.01016.x,lire en ligne, consulté le).
  28. (en) « Deaths from diabetes in EU regions », sureuropa.eu(consulté le).
  29. Source Alfediam et Atlas mondial.
  30. a etbMarc Gozlan, « Le profil actuel des diabétiques de type 1 et 2 en France métropolitaine », surLe diabète dans tous ses états,(consulté le)
  31. L'Expansion.com avecAFP, « Google teste des lentilles de contact pour diabétiques »,L'Express,.
  32. « Arrêt du développement d'une lentille de contact capable de mesurer la glycémie », surFédération française des diabétiques,(consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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v ·m
Types de diabète
Signes et symptômes
Traitement médicamenteux
ComplicationsComplications de la grossesse
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