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Internationale ouvrière

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Pour les articles homonymes, voirInternationale (politique).

Internationale socialiste
(Deuxième Internationale)
Présentation
Fondation
Disparition1923
IdéologieSocialisme
Marxisme
Social-démocratie
Anticolonialisme
Antimilitarisme(1889–1914)
CouleursRouge
PrécédentAssociation internationale des travailleurs(prédécesseur non légal)Internationale ouvrière socialiste
Union des partis socialistes pour l'action internationale
Internationale communiste
Suivant

L'Internationale socialiste fut fondée, à l'initiative notamment deFriedrich Engels, par les partissocialistes et ouvriers d'Europe lors du congrès de Paris en ; elle est aussi connue sous le nom deDeuxième Internationale, ouInternationale ouvrière.

Regroupant les délégations participantes de vingt pays, elle s'inscrivait dans la continuité de laPremière Internationale, dissoute dans les années 1870. Son unité prit fin avec laPremière Guerre mondiale.

Histoire

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Pré-fondation (1881-1889)

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Article détaillé :Internationalisme.

Après la dissolution de laPremière Internationale et de l'Association internationale des travailleurs en 1876, l'idée d'une nouvelle Internationale se concrétise en lors d'une conférence àCoire enSuisse. Elle réunit des délégués duParti socialiste ouvrier d'Allemagne (SAPD), des membres dupremier Parti socialiste belge – qui sont à l'origine de cette rencontre –, des représentants de laFédération des travailleurs socialistes de France (FTSF), des représentants francophones et germanophones de l'Union syndicale suisse, deux délégués polonais en exil àGenève, un représentant russe et un représentant hongrois. Le fruit de cette conférence est la rédaction d'un nouveau manifeste dont le texte doit être approuvé lors d'une prochaine réunion[1].

Mais, du côté français, le congrès du FTSF àSaint-Étienne en 1882, entérine une scission entre, d'un côté, lespossibilistes qui sont dans la ligne dePaul Brousse, et, de l'autre côté, les proches deJules Guesde etPaul Lafargue dont le programme politique avait l'aval deKarl Marx etFriedrich Engels, qui s'en vont fonder leParti ouvrier français[2].

En 1884, 1885 et 1886, le FTSF possibiliste organise une série de conférences internationales : la dernière année, le SAPD allemand, considéré comme illégal en son pays, entre en désaccord avec le FTSF et organise en son propre meeting àSaint-Gall (Suisse). En 1888, àLondres, se tient la réunion internationale duTrades Union Congress ; c'est à ce moment-là que la majorité des représentants s'entend pour fonder uneIIe Internationale à Paris l'année suivante, cependant qu'une scission demeure entre les différents courants.

Le congrès de Paris, 14 juillet 1889

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L'ancienthéâtre des Fantaisies-Parisiennes, 25boulevard Beaumarchais, siège du congrès de Paris en 1889.

Se fondant sur le constat de lalutte des classes, la Deuxième Internationale milite jusqu'au début duXXe siècle sur les bases dumarxisme. Mais certains courants se développent à la droite de l'Internationale, prêchant l'abandon du principe selon lequel« l'émancipation des travailleurs doit être l'œuvre des travailleurs eux-mêmes » (principe révolutionnaire qui était celui de laPremière Internationale) et recommandant de privilégier leparlementarisme et leréformisme. En 1904, le congrès donne cependant raison au révolutionnaireJules Guesde contre le « réformiste »Jean Jaurès, choix inverse de celui des élections qui donnent 31 députés à Jaurès et 12 à Guesde.


Certainsanarchistes furent présents à ce congrès, réclamant le groupement des travailleurs en lutte essentiellement sur le terrain économique, et rejetant la division politique, mais ils en furent exclus pour les raisons de divergence tactique claires.

Congrès internationaux

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Walter Crane :Solidarity of Labour (1889).
Délégués auCongrès international socialiste de 1907 àStuttgart, en Allemagne.Jean Jaurès etRosa Luxemburg sont côte à côte.

Dissolution

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Rejet de la guerre

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Article détaillé :Tentatives de paix pendant la Première Guerre mondiale.

Après le déclenchement de laPremière Guerre mondiale, les dirigeants socialistes (à l'exception notamment des Russes et des Serbes), votèrent les crédits militaires demandés par les gouvernements. Les militants fidèles à l'internationalisme et aupacifisme dénoncent ce reniement de la majorité, et militent contre la guerre - ce qui leur vaut souvent d'être exclus des partis de la Deuxième Internationale (c'est le cas par exemple deRosa Luxemburg et deKarl Liebknecht enAllemagne). Certains de ces militants hostiles à la guerre seront plus tard appelés « communistes », par opposition à leurs ex-camarades socialistes ; d'autres opposants à la guerre formeront l'aile gauche des partis socialistes (socialistes révolutionnaires).

Durant le conflit, deux conférences, celle deZimmerwald en 1915 et surtout celle deKiental en 1916, ont réuni les militants de la gauche de l'Internationale, parfois exclus, pour s'opposer à la guerre et aux dirigeants socialistes la soutenant.

La troisième Internationale

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À la suite de laRévolution russe, de nombreux socialistes rallient l'Internationale communiste fondée par lesbolcheviks en1919, et comportant déjà diverses organisations communistes (notamment lesspartakistes allemands exclus duSPD) pendant la guerre.

D'autres ont pris leurs distances, comme lasection française de l'Internationale ouvrière - Scission entre communistes et socialistes.[À attribuer]

Les tentatives de reconstitution après la guerre

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D'autres membres vont former l'Union des partis socialistes pour l'action internationale, connue sous le nom d'Union de Vienne ou Internationale Deux et demie.

En1923, les derniers partis membres de l'Internationale socialiste se rassemblent avec ceux de l'Union de Vienne pour former l'Internationale ouvrière socialiste.

Notes et références

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  1. (en) G. M. Stekloff [Yuri Steklov] (1928),History of The First International, Chap. 13. « International Socialist Congress at Chur (Coire) » —surMarxists Internet Archive.
  2. « Le Parti ouvrier français », brochure de présentation, site Pandor, université de Bourgogne, consulté le1er août 2024.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Internationales

Liens externes

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Socialisme régional
Socialisme religieux
Organisations
Personnes
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