LeDeutsches Afrikakorps (enabrégéAfrikakorps,Afrika Korps, ouDAK) était le quartier général commandant les divisionsallemandes depanzers dans lesdéserts deLibye et d'Égypte occidentale, puis enTunisie, pendant laSeconde Guerre mondiale. Peu à peu, le nom Afrikakorps engloba le QG et les unités militaires qui lui étaient rattachées.
Ceci donnait un total de 45 000 hommes et de250 chars.
En, ces divisions sont commandées par legénéral Cruewell. Le, alors que les Allemands lancent leur dernière grande offensive, le DAK compte320 chars allemands et240 chars italiens contre plus de900 chars alliés de la8e armée britannique.
Le, les Britanniques ne disposent plus que de70 chars, alors queRommel dispose toujours de150 blindés.
Lors de l'offensive alliée d'El-Alamein du, les Alliés renforcés peuvent compter sur 1 200 chars, alors que les forces de l'Axe ne disposent plus que d'environ500 chars allemands et italiens. Les renforts arrivant difficilement, le manque de matériel s'accompagne d'un manque de carburant, de soutien aérien et d'artillerie.
Le, le DAK ne dispose plus que de20 chars, cela sera alors la traversée du désert jusqu'à sa capitulation enTunisie[2].
Quand le DAK arriva en Libye, le maréchal italienRodolfo Graziani venait de perdre laCyrénaïque après une tentative d'invasion de l'Égypte qui a rapidement tourné à la déroute. Rommel réussit à reconquérir le terrain perdu jusqu'àMarsah Matrouh, qui se situe à 200 km d'Alexandrie, etassiègeTobrouk à partir du. Il repousse l'opérationBattleaxe dugénéral Wavell, mais est vaincu en novembre 1941 lors de l'opérationCrusader d'Auchinleck etCunningham. Repoussé à son point de départ, il attaque à nouveau début1942 après avoir reçu des renforts. Stoppé sur laligne Gazala, il la contourne en,capture Tobrouk et force les Britanniques à refluer jusqu'àEl-Alamein. Il tente vainement de percer en ce lieu en puis, mais doit finalement s'installer sur la défensive.
Du au, Rommel et l'Afrikakorps sont arrêtés par les Français Libres dirigés par le généralMarie Pierre Koenig àBir Hakeim. C'est le, que labataille d'El Alamein met un terme définitif aux victoires de l'Axe en Afrique.
En, le maréchal britanniqueBernard Montgomery s'empare définitivement deTobrouk,assiégé depuis avril. En, des troupes et de l'aviation françaises font mouvement vers laTunisie précédant les troupes américaines. Rommel remporte néanmoins labataille de Kasserine face aux Américains du généralLloyd Fredendall. Mais les troupes américaines changèrent de chef. Le généralPatton les concentra en un fer de lance qui commença à enfoncer l'Afrikakorps. Kasserine fut le dernier succès de Rommel, rappelé enEurope parHitler, officiellement pour raisons médicales ; Rommel savait que le motif inavoué était de préserver sa réputation militaire auprès de l'opinion publique allemande[3].
Les troupes de l'Afrikakorps, sous le commandement devon Arnim, capitulèrent le. Selon les sources, entre 130 000 et 275 000 soldats allemands furent capturés en tout, 18 594 sont enterrés en Égypte, Libye et Tunisie, 3 400 sont portés disparus[4],[5]. Une partie est rassemblée dans lecimetière militaire allemand de Tobrouk.
Les Alliés retirèrent du théâtre européen les hommes de l'Afrikakorps, devenusprisonniers de guerre. Ils furent embarqués, sous bonne garde, le aucap Bon dans des navires de transport de troupes à destination desÉtats-Unis et duCanada[3].
L'auteur mentionne un épisode de sa vie où en décembre 1942 (pp. 28-30), il combat en janvier 1943 sur le front de Tunisie (Tebessa et Telept) contre des « chasseurs nazis ».