| Fondation | 1966 |
|---|---|
| Statut | Fermé |
| Maison de disques | Decca Records |
| Genre | Rock,pop |
| Pays d'origine | |
| Siège | Londres |
Deram Records est unefiliale dulabel discographiquebritanniqueDecca Records, basé àLondres. Deram est actif jusqu'en1979, date à laquelle il continue comme label de réédition[1].
Dans lesannées 1960, les ingénieurs du son deDecca ont expérimenté des moyens d'améliorer les enregistrements stéréo. Ils ont créé une technique qu'ils ont appelée Decca Panoramic Sound. Le termeDeramic est créé comme abréviation de cette technique. Le nouveau concept« permettait d'avoir plus d'espace entre les instruments, ce qui rendait ces sons plus doux à l'oreille ». Les premiers enregistrements stéréo de musique populaire étaient généralement mixés avec des sons à gauche, au centre ou à droite. Cela s'explique par les limites techniques de l'enregistrement multi-piste professionnel 4 pistes, considérées comme étant à la pointe de la technologie jusqu'en1967.
Pour lancer le concept du Deramic Sound, Deram publie une série de sixeasy listening albums pop orchestraux en. Les albums comportaient tous le motNight dans leur titre, c'est-à-direStrings in the Night (cordes dans la nuit),Brass in the Night (cuivres dans la nuit), etc. Parmi les artistes de cette série figurent Gordon Franks,Peter Knight et Tony Osborne. Le label est rapidement réinventé en tant que rival des premières maisons de disques« indie » pré-punk commeIsland Records[2] et se transforme en un repère pour les artistes« progressif » ou« psychédéliques ». Parmi les premiers enregistrements de cette série figure l'album sorti enDays of Future Passed desMoody Blues, tandis que Crocheted Doughnut Ring et Beverley Martyn sont également signés par le label à cette époque.
Des enregistreurs professionnels à huit pistes ont fait leur apparition dans de nombreux studios britanniques, à commencer par les studios Advision et lesstudios Trident, au début de l'année1968. Les machines à huit pistes étaient beaucoup plus flexibles que les enregistreurs à quatre pistes. En1969, Decca obtient son propre enregistreur huit pistes. Comme les ingénieurs de Decca ne disposaient plus de plus de pistes que les autres grands studios, le concept duDeramic Sound devient rapidement obsolète et est abandonné.
La liste inclut ensuite dujazz et dufolkbritanniques. Certains des musiciens de jazz les plus progressifs de la fin desannées 1960 sont publiés sous la marque Deram, notammentMike Gibbs,John Surman, et Mike Westbrook. Les albums Deram portaient le préfixe DML pour les sorties mono et le préfixe SML pour les sorties stéréo. Comme pour les autres labels britanniques de Decca, la contrepartie américaine de Deram était distribuée sousLondon Records. Decca l'a positionné contreIsland Records,Harvest Records (lancé parEMI), etVertigo Records (lancé parPhilips Records), mais il n'a pas réussi à rivaliser[3]. Une série progressive« bonus » avec des préfixes SDL n'améliore pas la situation.
Dès le début, Decca place des disquespop à côté d'artistes progressifs sur Deram.Cat Stevens y connait un succès précoce avant de passer àIsland Records, et le premier album deDavid Bowie apparait sur le label[3]. Trois des premiers succès de Deram,A Whiter Shade of Pale deProcol Harum etNight of Fear etI Can Hear the Grass Grow deMove, sont produits en dehors de la société par des artistes qui n'étaient pas directement signés par Deram[3]. Ils faisaient partie d'un accord avec Straight Ahead Productions, qui a plus tard transféré leurs numéros à EMI et les a fait sortir sur l'emprunte Regal Zonophone réintroduit.