Cet article est uneébauche concernant unemusiciennefrançaise.
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| Conjoint | Jules Boucherit(à partir de) |
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Denise Soriano-Boucherit, née le auCaire (Égypte) et morte àParis le, est unevioloniste française.
À 16 ans, elle reçoit le1er prix de violon duConservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et leGrand prix du disque, deux ans plus tard. Mais elle est dénoncée comme juive en 1942, ce qui l'oblige à se cacher et à interrompre sa carrière sous l'Occupation[1].
Son professeur de violon au conservatoire,Jules Boucherit, la cache et la protège, avec d'autres jeunes musiciens juifs[1]. Elle l'épousera, en 1956, plusieurs années après la fin de la guerre. En décembre 1994, elle recevra, au nom de son époux décédé en 1962, la médaille desJustes que l'État d'Israël (Comité Yad Vachem de Jérusalem) lui a accordée à titre posthume[2].
Elle a joué et enregistré avec de nombreux virtuoses dontAlfred Cortot,Marcel Chailley etJacques Thibaud, qui voyait en elle « la seule magnifique violoniste qui peut prétendre à la succession de la regrettéeGinette Neveu ». Elle a aussi consacré de nombreuses années (1962-1985) à enseigner dans divers établissements scolaires.
Elle est apparue pour la dernière fois en public en2004, avec le « Quatuor Soriano » qui se produisait chaque année, depuis les années 1990, durant le mois de mai, dans la salle Marie-Antoinette de l'hôtel Saint-James & Albany,rue de Rivoli à Paris.
Elle était la sœur du philosopheMarc Soriano.