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Naissance | (65 ans) Lons-le-Saunier,Jura (France) | |
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Origine | ![]() | |
Arme | Gendarmerie nationale | |
Grade | Général d'armée | |
Années de service | 1979 – 2016 | |
Commandement | GIGN (1992-1997) puis (2007-2011) Directeur général de la Gendarmerie nationale (-) | |
Conflits | Vol AF 8969 Acte de piraterie contre le Ponant Assaut de Dammartin-en-Goële | |
Faits d'armes | Prise d'otages du vol 8969 Air France | |
Distinctions | Grand officier de l'ordre national de laLégion d'honneur Croix de la Valeur militaire avec citation à l'ordre de l'Armée et du régiment Médaille de la Gendarmerie nationale Médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement or et argent de1re classe | |
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Denis Favier, né le àLons-le-Saunier, est ungénéralfrançais de laGendarmerie nationale. Il s'est illustré une première fois en 1994 à la tête duGIGN lors du règlement de laprise d'otages de Marignane puis comme commandant duGIGN de 2007 à 2011 et enfin à la tête de laGendarmerie Nationale de 2013 à 2016, en dirigeant les opérations anti-terroristes après lesattentats contre la rédaction deCharlie Hebdo et aprèsceux du 13 novembre 2015.
Il quitte ses fonctions le pour occuper le poste de chef de la sûreté deTotalEnergies[1],[2] et est remplacé par legénéral d'arméeRichard Lizurey.
Élève aucollège militaire d'Autun de 1975 à 1978, puis aulycée militaire d'Aix-en-Provence de 1978 à 1981, il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1981, promotion de laGrande Armée. À sa sortie en 1983, il choisit la Gendarmerie et intègre l'École des officiers de la Gendarmerie nationale.
Il est ensuite affecté comme lieutenant à l'escadron degendarmerie mobile 8/17 deBaccarat[3]. Il retourne ensuite àCoëtquidan comme instructeur, puis prend en 1990 le commandement de la compagnie degendarmerie départementale deSaint-Gaudens. En 1992, il prend le commandement duGIGN. Le26 décembre 1994, il conduit lalibération des otages du vol AF 8969 sur l'aéroport de Marseille-Marignane.
En 1997, il suit les cours duCollège interarmées de Défense[4]. Àl'été 2000, après deux affectations en administration centrale, devenulieutenant-colonel, il prend le commandement dugroupement de gendarmerie départementale de laHaute-Savoie jusqu'en. Durant cette période, de 2002 à 2003, il contribue notamment, dans le ressort de la zone de compétence de la Gendarmerie, à la sécurité dusommet du G8 à Évian-les-Bains.
Enaoût 2007, après deux affectations au service des ressources humaines de la direction générale, il prend le commandement duGroupement de sécurité et d'intervention de la Gendarmerie nationale (GSIGN) et conduit la restructuration de l'unité pour la transformer en une force mieux intégrée, capable notamment de contrer les menaces issues du terrorisme de masse. Cette importante réforme conduit en fait à créer − en substitution au GSIGN − un nouveau GIGN le1er septembre 2007. La nouvelle unité − renforcée dans son commandement, dans sa formation et dans son support − incorpore les effectifs de l'ancien GIGN, ceux de l’EPIGN, ceux duGISA ainsi que le détachement gendarmerie duGSPR.
Ces unités perdent elles aussi leurs appellations d'origine pour devenir des « forces » - ou des composantes de forces - du nouveau GIGN.
Enavril 2008, il participe à l'opération Thalathine, qui vise à libérer les otages du voilierLe Ponant, retenus par des pirates somaliens. Au cours de cette mission, il est« tarponné » (parachuté en pleine mer) afin de rejoindre les navires de la Marine nationale.
Le, il est nommégénéral de brigade, devenant ainsi le plus haut gradé ayant commandé cette unité[5].
Promugénéral de division à compter du[6], il est élevé aux rang et appellation de général de corps d’armée le.
Il commande larégion de gendarmerie d'Île-de-France et la gendarmerie pour lazone de défense et de sécurité de Paris du au[7], date à laquelle il est nommé « conseiller gendarmerie » auprès du ministre de l'IntérieurManuel Valls[8].
Le10 avril 2013, enconseil des ministres, il fait l'objet d'une promotion, confirmée par un décret du l'élevant au rang et à l'appellation degénéral d'armée. Simultanément, il est nommé directeur général de la Gendarmerie nationale[9].
En octobre 2014, c'est lui qui est chargé de dirigerl'opération de rétablissement de l'ordre à Sivens. Il poursuivra en diffamation un internaute ayant gravement insulté sa personne et l'exercice de ses fonctions[10]. Le, il prend personnellement la tête de l'opération qui conduit à la neutralisation des frères Kouachi, auteurs présumés de l'attentat contre Charlie Hebdo deux jours plus tôt, à la suite d’une prise d'otages dans une entreprise deDammartin-en-Goële, près deRoissy-en-France.
Il annonce en juin 2016 qu'il quitte son poste de directeur général de la Gendarmerie nationale au pour rejoindre la sociétéTotal en tant que directeur de la sûreté du groupe[1].
Il est marié et père de quatre enfants.
Le, son fils, le capitaine Jérôme Favier, âgé de 33 ans et officier duGroupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN), est victime d'un accident mortel enparamoteur[11] àGoussainville au cours d'un vol d'entraînement.
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L'Assaut retraçant l'assaut du GIGN lors de laprise d'otages du vol 8969 d'Air France sur l'aéroport Marseille-Provence, avecGrégori Derangère qui y interprète le rôle du chef-d'escadron Favier.
Denis Favier | ||||||
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