L'étude deDeinonychus par lepaléontologueJohn Ostrom à la fin desannées 1960 a révolutionné la façon de penser des scientifiques sur les dinosaures, conduisant à la« renaissance des dinosaures » et rallumant le débat pour savoir si les dinosaures étaient des animaux àsang chaud ou àsang froid. Avant cette étude, la conception populaire faisait des dinosaures des sortes de reptiles géants peinant à se déplacer. Ostrom a remarqué queDeinonychus avait un corps petit et harmonieux, à la posture horizontale, à lacolonne vertébrale ressemblant à celle desratites et surtout ayant aux pattes arrière de grandes griffes comme les rapaces, ce qui suggère qu'il s'agissait d'un prédateur actif et agile.
Le nom du genre, dugrec ancienδεινός,deinós,« terrible », etὄνυξ,ónyx,« griffe », qui signifie littéralement« griffe terrible », fait référence à l'inhabituellement longue griffe en forme de faucille trouvée sur le deuxième orteil de chaque patte arrière. Le fossile catalogué YPM 5205 possède cette grande griffe fortement courbée. Lesarchosauriens actuels ont un étui corné qui s'étend sur toute la longueur de l'os. Ostrom a étudié les griffes de crocodiles et d'oiseaux et reconstruit de là les griffes de YPM 5205 qui devaient mesurer plus de 12 cm de long. L'épithète spécifiqueantirrhopus, qui signifie « contrepoids », renvoie à l'idée que se faisait Ostrom du rôle de laqueue. Comme chez d'autres droméosauridés, les vertèbres de la queue ont une série de tendons ossifiés et deprocessus osseux très allongés. Ces caractéristiques semblaient faire jouer à la queue un rôle de contrepoids raide, mais un fossile deVelociraptor mongoliensis (IGM 100/986) très étroitement apparenté auDeinonychus avait une queue courbée latéralement en forme de « S ». Ceci suggère que sa queue pouvait se plier latéralement avec un grand degré de flexibilité.
Dans les formations de Cloverly et d'Antlers, les restes deDeinonychus ont été retrouvés étroitement liés à ceux de l'ornithopodeTenontosaurus. Par ailleurs, des dents deDeinonychus ont été découvertes avec des fossiles deTenontosaurus, ce qui signifie que ce dernier était, soitchassé, soitcharogné parDeinonychus.
Des restes fossilisés deDeinonychus ont été retrouvés dans laformation de Cloverly au Montana et au Wyoming[1] et dans la formation à peu près contemporaine d'Antlers dans l'Oklahoma[2], enAmérique du Nord. La formation de Cloverly s'étend sur une période allant de l'Aptien supérieur au début de l'Albien, auCrétacé inférieur, il y a environ 115 à 108 Ma[3],[4]. En outre, des dents trouvées dans laformation d'Arundel (mi-Aptien) et dans laformation de Potomac dans les plaines côtières atlantiques du Maryland peuvent être considérées comme appartenant au genreDeinonychus[5].
Les premiers restes ont été découverts en 1931 dans le sud du Montana, près de la ville deBridger. Le responsable de l'équipe, le paléontologueBarnum Brown, avait principalement pour consigne de dégager et de préparer la dépouille d'un dinosaureornithopodeTenontosaurus mais, dans son rapport sur le site de fouilles fait auMuséum américain d'histoire naturelle, il signale la découverte d'un petit dinosaure carnivore à proximité du squelette duTenontosaurus, malheureusement pris dans le calcaire et difficile à préparer[6]. Il appelle l'animal de manière informelle « Daptosaurus » et se prépare à le décrire lorsqu'il aura le squelette à disposition, mais ne termine jamais ce travail[7]. Brown ramène de la formation de Cloverly le squelette d'un petit théropode aux dents apparemment surdimensionnées qu'il appelle officieusementMegadontosaurus. Le paléontologueJohn Ostrom examine les pièces rapportées des décennies plus tard, et se rend compte que les dents venaient d'unDeinonychus mais que le reste du squelette venait d'un animal complètement différent. Il appelle ce squeletteMicrovenator[7].
Un peu plus de trente ans plus tard, en août 1964, John Ostrom mène une expédition pour lePeabody Museum de l'université Yale qui découvre de nouveaux morceaux de squelettes. Des expéditions au cours des deux étés suivants ont découvert plus de 1 000 nouveaux os, provenant d'au moins trois individus. Comme les possibilités d'association entre les divers os récupérés sont faibles, et qu'il est donc impossible de déterminer avec certitude de quel animal les pièces proviennent, le spécimen type (YPM 5205) deDeinonychus n'est composé que d'un pied gauche complet et d'une partie de pied droit qui ont certainement appartenu au même individu[8]. Les autres échantillons sont catalogués dans cinquante entrées distinctes auPeabody Museum.
Plus tard, Ostrom etGrant E. Meyer étudient leur propre matériel ainsi que leDaptosaurus de Brown en détail et découvrent qu'ils appartiennent à la même espèce. Ostrom publie ses conclusions en 1969, donnant aux pièces trouvées le nouveau nom deDeinonychus antirrhopus[8], « antirrhopus » signifiant « contrepoids » et faisant probablement référence à la queue raide de l'animal[9].
Bien qu'une myriade d'os soit disponible en 1969, de nombreux os parmi les plus importants sont manquants ou difficiles à interpréter. Il y a peu d'éléments du crâne post orbitaire, pas defémur, pas desacrum, pas defurcula ou desternum, il manque des vertèbres et Ostrom croit ne disposer que d'un petit fragment d'unecoracoïde. La reconstruction du squelette deDeinonychus par Ostrom inclut un os du pubis très rare, de forme trapézoïdale et plat, contrairement à celui des autres théropodes, mais qui a la même longueur que l'ischion trouvé juste à côté.
En 1974, Ostrom publie une monographie sur l'épaule deDeinonychus où il explique s'être rendu compte que ce qu'il avait décrit comme le pubis était en fait uncoracoïde — un os de l'épaule[10]. La même année, un autre spécimen deDeinonychus est dégagé dans le Montana par une expédition de l'université Harvard dirigée parFarish Jenkins. Cette découverte apporte plusieurs éléments nouveaux : des fémurs bien préservés, des pubis, un sacrum et desilions en meilleur état ainsi que des éléments des pieds et du métatarse. Ostrom décrit le spécimen et révise sa conception du squelette deDeinonychus. Cette fois, il montre un pubis très long, et Ostrom commence à soupçonner qu'il pouvait même avoir été un peu rétroversé comme celui des oiseaux[11].
Un squelette deDeinonychus avec des os véritables constituant le plus complet des spécimens peut être vu auMuséum américain d'histoire naturelle[12], et un autre spécimen est exposé auMuseum of Comparative Zoology de l'université Harvard. Les spécimens de l'American Museum et de l'université Harvard n'ont pas la même origine que les spécimens de Yale. Cependant il manque à ces deux reconstitutions des éléments comme les sternums, des côtes thoraciques, desfurcula et desgastralia. Toutefois, après les divers travaux d'Ostrom, plusieurs petits blocs de matériau engainés de calcaire sont restés stockés à l’American Museum. Il s'agissait principalement d'os isolés et de fragments d'os pris dans la matrice rocheuse ainsi que des fragments rocheux avoisinants. L'examen de ces blocs préparés par Gerald Grellet-Tinner et Peter Makovicky en 2000 a révélé des détails intéressants qui avaient été négligés. Plusieurs os longs et minces identifiés sur les blocs comme des tendons ossifiés (structures qui contribuaient à raidir la queue deDeinonychus) se sont révélés être des gastralia (côtes abdominales). Plus important encore, un grand nombre de coquilles d'œufs fossilisés qui étaient auparavant imperceptibles ont été découvertes dans la matrice rocheuse qui entourait l'échantillon original deDeinonychus[13].
Dans un rapport plus détaillé paru par la suite sur les coquilles d'œufs, Grellet-Tinner et Makovicky ont conclu que les œufs étaient sûrement ceux deDeinonychus, en faisant les premiers œufs de Dromaeosauridés à être identifiés[6]. En outre, la surface externe d'un œuf a été trouvée en étroit contact avec des gastralia, suggérant queDeinonychus pourrait avoir couvé ses œufs. Cela implique qu'il utilisait le transfert de chaleur de son corps comme mécanisme d'incubation, un système analogue à celui des oiseaux actuels[14]. Une étude plus approfondie menée par Gregory Erickson et son équipe constate que cet individu avait 13 ou 14 ans au moment de son décès et que sa croissance était terminée. Contrairement à ce qui a été observé chez d'autres théropodes, dans des études de spécimens trouvés avec des œufs ou des nids, celui-ci avait fini de grandir au moment de sa mort, et était donc mature et potentiellement l'animal qui avait pondu ces œufs[15].
La similitude des membres antérieurs deDeinonychus (à gauche) avec ceux de l'Archaeopteryx (à droite) a conduitJohn Ostrom à relancer le lien entre les dinosaures et les oiseaux.
La description deDeinonychus faite en 1969 par Ostrom est souvent considérée comme la découverte la plus importante de la paléontologie des dinosaures du milieu duXXe siècle[16]. La découverte de ce prédateur manifestement actif et agile a contribué à changer la conception que les scientifiques (et le grand public) se faisaient des dinosaures et a ouvert la porte à l'hypothèse selon laquelle les dinosaures auraient pu être des animaux à sang chaud. Cette évolution des mentalités est appelée larenaissance des dinosaures. Plusieurs années plus tard, Ostrom a noté des similitudes entre les pattes antérieures deDeinonychus et celles des oiseaux, une observation qui l'a amené à relancer l'hypothèse suivant laquelle les oiseaux descendent des dinosaures[17],[9]. Quarante ans plus tard, cette idée est presque universellement acceptée[18].
En raison de son anatomie très ressemblante à celle des oiseaux et de ses relations étroites avec d'autres dromæosauridés, les paléontologues ont émis l'hypothèse queDeinonychus était probablement couvert de plumes[19],[20],[21]. Alors que l'on a des preuves que plusieurs dromæosauridés commeVelociraptor etMicroraptor avaient des plumes analogues à celles des oiseaux actuels, il n'existe à ce jour aucune preuve directe pour affirmer queDeinonychus en possédait lui-même[22],[23]. Quand les paléontologues comme Phil Senter ont étudié l'amplitude des mouvements au niveau des membres antérieurs, ils ont pris en compte la présence probable de plumes au niveau des membres[24].
Sa taille comparée à celle d'un humain de taille moyenne.
En se basant sur les plus grands spécimens connus, on peut estimer queDeinonychus devait mesurer au moins 3,40 mètres de long, avoir une tête longue de 41 cm, une taille à la hanche de 87 cm et peser aux environs de 75 kg[25]. Il avait de puissantes mâchoires munies d'une soixantaine de dents courbes, en forme de lame. Les études de son crâne ont débouché sur des descriptions qui ont beaucoup évolué au fil des décennies. Ostrom avait reconstruit partiellement un crâne, imparfaitement conservé, qu'il décrivait comme triangulaire, large et assez semblable à celui d'Allosaurus. Plus tard la découverte de crânes deDeinonychus et d'espèces étroitement apparentées où l'aspect tridimensionnel du crâne était mieux conservé[26] a montré que lepalais était plus voûté et la face beaucoup plus étroite que ce qu'Ostrom pensait, tandis que lesos jugaux étaient plus évasés, lui permettant d'une meilleure vision stéréoscopique. Le crâne deDeinonychus était toutefois différent de celui duVelociraptor car le sommet de son crâne était plus solide, comparable à celui deDromaeosaurus et il n'avait pas lesos nasaux déprimés deVelociraptor[27]. Le crâne, y compris lamandibule, présentait desfosses temporales qui en réduisaient le poids. ChezDeinonychus la fosse antéorbitaire, une ouverture du crâne située entre l'œil et la narine, était particulièrement importante[26].
Deinonychus possédait de grandes mains avec une griffe sur chacun des trois doigts des pattes avant. Le premier doigt était le plus court et le deuxième le plus long. Chaque patte arrière portait une griffe en forme de faucille sur le deuxième doigt, qui était probablement utilisée au cours de la prédation[8].
Aucune plume n'a été retrouvée en présence des fossiles deDeinonychus. Néanmoins, certains indices suggèrent que les Dromaeosauridae, dontDeinonychus fait partie, avaient des plumes[22]. Le genreMicroraptor est à la fois plus ancien géologiquement et plus primitif phylogénétiquement queDeinonychus et est placé dans la même famille[28]. De multiples fossiles deMicroraptors ont gardé des plumes pennées comme celles retrouvées chez les oiseaux actuels, au niveau des pattes avant, des pattes arrière et de la queue[22].Velociraptor est géologiquement plus jeune queDeinonychus, mais y est plus étroitement apparenté (tous deux appartiennent au clade desEudromaeosauria, comme l'indiquent les classifications ci-dessous). Sur un spécimen deVelociraptor ont été trouvées des excroissances osseuses le long du cubitus, qui pourraient être le reliquat de plumes d'aspect moderne[23].
Deinonychus est l'un des dromæosauridés les mieux connus[29] et est un proche parent duVelociraptor, plus petit, que l'on trouve dans les terrains plus jeunes de la fin du Crétacé enAsie centrale[30],[31].Phil Currie placeDeinonychus, comme les autres dromæosauridés, avecVelociraptor dans le clade des Velociraptorinae[32]. Ceclade, inventé parRinchen Barsbold en 1983[33] ne contenait à l'origine que le genreVelociraptor. Deux genres datant duCrétacé supérieur,Tsaagan découvert enMongolie[30] etSaurornitholestes en Amérique du Nord[25], semblent également proches, même si ce dernier est mal connu et difficile à classer précisément[30].Velociraptor et ses apparentés sont considérés comme utilisant plus leurs griffes que leurs dents pour tuer, contrairement à d'autres dromæosauridés commeDromaeosaurus, qui utilisent plus leurs têtes trapues[34].
Taille duDeinonychus (6) comparée à d'autresDromaeosauridae.
Une étude phylogénétique des paléontologues Nicholas Longrich etPhilip J. Currie menée en 2009 modifie la place deDeinonychus, qui n'est plus dans cette étude considéré comme faisant partie des Velociraptorinae, mais du clade desEudromaeosauria, dans la famille des dromæosauridés[35]. Cela donne le cladogramme ci-dessous :
Des études postérieures, telle celle menée en 2015 par Robert DePalma et ses collègues lors de la description deDakotaraptor[36], placentDeinonychus parmi lesDromaeosaurinae, proche des genresAtrociprator,Achillobator etUtahraptor :
Les données géologiques indiquent queDeinonychus habitait des plaines inondables ou des zones de marais[29]. Lepaléoenvironnement des formations de Cloverly et d'Antlers où ont été trouvés les restes deDeinonychus était constitué de forêts tropicales ou subtropicales, de deltas et de lagunes, et n'était pas sans rappeler laLouisiane d'aujourd'hui[37],[38]. LesDeinonychus partageaient notamment leur milieu avec les dinosaures herbivores tels que lesSauropelta et leur carapace et lesornithopodesZephyrosaurus etTenontosaurus. Dans l'Oklahoma, l'écosystème deDeinonychus incluait également le grand théropodeAcrocanthosaurus, l'énormesauropodeSauroposeidon, lecrocodilienGoniopholis et lesémionotiformeLepisosteus[38]. Si les dents trouvées dans le Maryland sont celles deDeinonychus, alors ses voisins comprenaient égalementAstrodon et unnodosaure (appeléPriconodon) connu seulement à partir de ses dents. La partie centrale de la Formation de Cloverly peut être datée de 115 ± 10 Ma près de la base[3] à 108,5 ± 0,2 Ma près du sommet[4].
Tenontosaurus, certainement une proie chassée parDeinonychus.
Des dents deDeinonychus ont souvent été trouvées associées à des fossiles du dinosaureornithopodeTenontosaurus dans la formation de Cloverly. Deux sites ont été découverts présentant des fossiles assez complets deDeinonychus près de fossiles deTenontosaurus. Le premier, la carrière de Yale dans la formation de Cloverly au Montana, comprend de nombreuses dents, quatre squelettes d'adultes et un de juvénile. L'association de plusieurs squelettes deDeinonychus dans un même lieu à proximité d'unTenontosaurus donne à penser que les premiers ont pu se nourrir du second et l'ont même peut-être chassé. Ostrom et Maxwell ont même utilisé cette information pour spéculer queDeinonychus aurait pu vivre et chasser en meute[39]. La seconde carrière est située dans la formation d'Antlers en Oklahoma. Le site contient six squelettes partiels deTenontosaurus de différentes tailles, avec un squelette partiel et de nombreuses dents deDeinonychus. Unhumérus deTenontosaurus porte même ce qui pourrait être des marques de dents deDeinonychus. Brinkmanet al. (1998) soulignent qu'unDeinonychus adulte pesait entre 70 et 100 kg tandis que lesTenontosaurus adultes pesaient entre 1 et 4 tonnes. UnDeinonychus solitaire ne pouvait pas tuer unTenontosaurus adulte, ce qui suggère que lesDeinonychus savaient chasser en groupe[2].
Une étude récente de Roach et Brinkman a remis en question le comportement de chasse en groupe desDeinonychus, en se basant sur ce qui est connu des méthodes de chasse des carnivores modernes et de lataphonomie des fossiles deTenontosaurus. Les archosauriens actuels (les oiseaux et les crocodiles) et leDragon de Komodo ont peu tendance à chasser en groupe ; au contraire, ce sont généralement soit des chasseurs solitaires, soit des animaux attirés par des carcasses, ce qui engendre beaucoup de conflits entre individus de la même espèce. Par exemple, dans des situations où des groupes de dragons de Komodo mangent ensemble, les plus gros individus mangent en premier et attaquent les petits dragons qui tentent de se nourrir et, si le petit animal est tué, il est cannibalisé. Lorsque cette observation est appliquée aux sites où l'on a retrouvé des fossiles deTenontosaurus, on se rend compte qu'il est possible que lesDeinonychus présentent une stratégie alimentaire analogue à celle des dragons de Komodo ou des crocodiles. En effet, les squelettes deDeinonychus découverts sur ces sites sont de jeunes adultes, auxquels il manque des pièces osseuses, situation compatible avec le fait qu'ils ont pu être mangés par d'autresDeinonychus[40]. Par contre, un article de Liet al. décrit des sites présentant desempreintes de pas aux enjambées régulières et avec des voies de cheminement parallèles, ce qui correspondrait plus à un comportement de chasse en groupe qu'à des arrivées non coordonnées d'animaux venant s'alimenter sur une carcasse[41].
Vue d'artiste d'unDeinonychus mangeant unZephyrosaurus de la manière suggérée par Fowleret al. (2011).
En 2011, Denver Fowler et ses collègues ont proposé une nouvelle méthode selon laquelleDeinonychus et d'autres dromaeosaures peuvent avoir capturé et maîtrisé leurs proies[42]. Ce modèle de prédation propose queDeinonychus tuait sa proie d'une manière très semblable aux oiseaux de proie modernes de la famille desAccipitridés, en sautant sur sa victime, en l'immobilisant sous son poids, et la saisissant fermement avec ses grandes griffes en forme de faucille. Comme les Accipitridés, le dromaeosaure pourrait alors commencer à manger sa proie encore vivante, jusqu'à ce que celle-ci finisse par succomber par hémorragie ou perte d'un organe. Cette proposition se fonde principalement sur des comparaisons entre la morphologie et les proportions des pieds et des jambes de dromaeosaures et celles de plusieurs groupes d'oiseaux de proie existants ayant des comportements prédateurs connus. Fowler a constaté que les pieds et les jambes des dromaeosaures ressemblent le plus à celles desaigles et desfaucons, en particulier pour avoir une deuxième griffe élargie et une amplitude similaire dans le mouvement de saisie. Toutefois, lemétatarse court et la solidité du pied ressembleraient plus à ceux deshiboux. La méthode proposée de prédation serait compatible avec d'autres aspects de l'anatomie deDeinonychus, comme leur mâchoire inhabituelle et la morphologie des bras. Ces derniers étaient probablement couverts de longues plumes, et ont peut-être été utilisés comme stabilisateurs, en effectuant un battement pour conserver l'équilibre au-dessus d'une proie se débattant, avec la queue raidie pour faire contrepoids. Ces adaptations dans le mode de prédation pourraient également avoir des implications dans l'origine du vol battu chez lesparaviens[42].
La première estimation de la puissance de la mâchoire d'unDeinonychus a été réalisée en 2005, en se basant sur la musculature d'une mâchoire reconstruite. Cette étude a conclu queDeinonychus possédait probablement une force maximale de morsure égale à 15 % de celle d'unalligator moderne[43]. Une étude menée en 2010 par Paul Gignac et son équipe a tenté d'estimer la puissance de la mâchoire en se basant directement sur les marques de dents deDeinonychus nouvellement découvertes dans les os d'unTenontosaurus. Les marques de morsures provenaient d'un adulte de grande taille et ont fourni les premières preuves queDeinonychus pouvait perforer un os. En utilisant ces empreintes, l'équipe de Gignac a été en mesure de déterminer que la puissance de la mâchoire deDeinonychus était significativement plus élevée que ce que les études antérieures basées uniquement sur la biomécanique avaient estimé. Ils ont trouvé une force se situant entre 4 100 et 8 200 newtons, plus que les mammifères carnivores actuels, y compris lahyène, et équivalente à celle d'un alligator de taille similaire.
Cependant, Gignac et son équipe ont également noté que les marques de perforation d'os parDeinonychus sont relativement rares, contrairement aux nombreuses marques de perforation connues dues à de grands théropodes commeTyrannosaurus.Deinonychus ne devait probablement pas souvent briser ou manger des os. Au lieu de cela, il a probablement utilisé sa force de morsure pour se défendre ou attaquer ses proies mais pas pour se nourrir[44].
Moulage des os du pied montrant la griffe en faucille du deuxième orteil.
Alors qu'elle est l'élément le plus caractéristique deDeinonychus, la forme et la courbure de la griffe du deuxième orteil varie selon les spécimens. Le spécimen type décrit par Ostrom en 1969 a des griffes fortement courbées tandis qu'un individu décrit en 1976 avait des griffes à la courbure beaucoup moins marquée, plus proche de celle des griffes « normales » des autres orteils[11]. Ostrom pensait que cette différence de taille et de forme pouvait être liée au sexe ou à l'âge, mais sans pouvoir l'affirmer avec certitude.
Des études portant sur l'anatomie de ces animaux[1] et leurs empreintes[41] laissent à penser que cette griffe n'entrait pas en contact avec le sol, les animaux se déplaçant sur les troisième et quatrième orteils. Ostrom a émis l'hypothèse suivant laquelleDeinonychus utilisait ses grandes griffes pour couper et lacérer ses proies[1]. Certains chercheurs pensent même qu'il les utilisait pour éventrer les grands dinosaurescératopsiens[45]. D'autres études ont conclu que ces griffes n'étaient pas utilisées pour lacérer mais plutôt pour porter de petits coups à la victime[46]. Manninget al. (2005) ont effectué des essais avec une réplique robotique imitant précisément l'anatomie deDeinonychus et deVelociraptor. Ils ont utilisé ce robot muni de vérins pour attaquer une carcasse de porc. Au cours de ces essais, les serres n'ont fait que des perforations peu profondes et il semble donc qu'elles ne pouvaient pas couper ou dilacérer la carcasse. Les auteurs pensent ainsi que les griffes servaient plus à grimper sur les proies qu'à les tuer[47].
Squelette deDeinonychus installé en train de monter dans un arbre.
Ostrom a comparéDeinonychus à l'autruche et aucasoar. Il a noté que ces deux espèces d'oiseaux pouvaient infliger de graves blessures grâce à la grande griffe de leur deuxième orteil[1]. Le casoar a des griffes pouvant atteindre jusqu'à 125 millimètres de long[48]. Ostrom a cité Gilliard (1958) qui avait observé qu'elles peuvent couper un bras ou éventrer un homme[49]. Kofron (1999 et 2003) a étudié 241 attaques documentées de casoar, au cours desquelles un homme et deux chiens ont été tués, mais sans prouver que les casoars pouvaient éventrer ou démembrer les autres animaux[50],[51]. Les casoars utilisent leurs griffes pour se défendre, attaquer des animaux qui les menacent et dans les combats entre mâles en période de reproduction[48]. Lescariamas ont aussi une grande griffe au deuxième orteil. Ils l'utilisent pour déchirer leurs proies en petits morceaux avant de les avaler[52].
Des études biomécaniques menées parKen Carpenter en 2002 ont confirmé que la fonction la plus probable des membres antérieurs était de saisir les proies, leur grande longueur leur permettant d'avoir une plus grande portée que la plupart des autres théropodes. La présence d'uncoracoïde assez large et allongé, permettant l'insertion de muscles puissants pour les membres antérieurs, vient encore renforcer cette interprétation[53]. Des études biomécaniques menées par Carpenter à l'aide de moulages d'os ont également montré queDeinonychus ne pouvait pas replier ses membres antérieurs contre son corps comme un oiseau (« pliage aviaire »), contrairement à ce qui avait été déduit des descriptions précédentes réalisées en 1985 parJacques Gauthier[54] et en 1988 parGregory S. Paul[25].
Des études menées parPhil Senter en 2006 montrent queDeinonychus pouvait utiliser ses membres antérieurs non seulement pour saisir ses proies, mais aussi pour ramener ses œufs ou ses petits vers sa poitrine. SiDeinonychus avait des plumes aux membres antérieurs, celles-ci devaient limiter l'amplitude de mouvement de ces membres jusqu'à un certain point. Par exemple, lorsqueDeinonychus étendait son bras vers l'avant, la « paume » de sa main devait s'orienter automatiquement vers le haut. Cette situation provoquait vraisemblablement un blocage mutuel des deux membres antérieurs s'ils étaient étendus en même temps, ce qui a conduit Senter à conclure queDeinonychus n'utilisait qu'un bras à la fois pour ramener sa couvée vers sa poitrine. Le rôle des doigts était également limité par de possibles plumes alors que, par exemple, le troisième doigt était peut-être employé pour explorer l'intérieur de petites proies, ce seulement dans une position sensiblement perpendiculaire à l'aile[24].Alan Gishlick, dans une étude de 2001 sur la mécanique des membres antérieurs deDeinonychus, a constaté que, même s'il avait eu de grandes plumes aux ailes, ses capacités de préhension n'auraient pas été significativement entravées, mais qu'il aurait dû saisir les objets entre ses deux ailes dans une sorte debear hug, faits qui ont été confirmés dans des études ultérieures de Carpenter et Senter[55].
Parsons et Parsons ont montré que les juvéniles et les spécimens subadultes deDeinonychus présentaient quelques différences morphologiques avec les adultes. Par exemple, les bras des spécimens les plus jeunes sont proportionnellement plus longs que ceux des adultes, indiquant peut-être une différence de comportement entre jeunes et adultes[56]. Un autre exemple pourrait être le rôle des griffes des pattes arrière. Parsons et Parsons ont suggéré que la courbure des griffes (pour laquelle Ostrom, en 1976, avait montré l'existence d'une différence entre spécimens[11]) pourrait avoir été plus forte chez les jeunesDeinonychus, ce qui aurait pu les aider à grimper dans les arbres, et que les griffes devenaient plus droites lorsque l'animal devenait plus âgé et commençait à vivre uniquement sur le sol[57]. Cela est basé sur l'hypothèse que certains petits dromæosauridés utilisaient leurs griffes pour escalader[47].
Les dromæosauridés, en particulierDeinonychus, sont souvent dépeints dans les médias comme des animaux exceptionnellement rapides, et Ostrom a émis lui-même l'hypothèse dans sa description originale queDeinonychus était un animal véloce[8]. Cependant, lors de la première description, on ne disposait pas d'une jambe complète deDeinonychus, et les spéculations d'Ostrom sur la longueur dufémur (os de la cuisse) s'avérèrent par la suite surestimées. Dans une étude ultérieure, Ostrom a noté que le rapport de longueur du fémur par rapport au tibia (os de la jambe) n'est pas aussi important pour la détermination de la vitesse que la longueur relative du pied par rapport à la jambe. Chez les oiseaux coureurs actuels comme l'autruche, le rapport longueur du pied/longueur du tibia est de 0,95. Chez les rares dinosaures véloces commeStruthiomimus, ce ratio est de 0,68, mais chezDeinonychus, le ratio n'est que de 0,48. Ostrom en a déduit que « la seule conclusion raisonnable » était queDeinonychus n'était pas particulièrement plus rapide que d'autres dinosaures, et certainement pas aussi rapide que les oiseaux coureurs modernes[11].
Ce faible rapport chezDeinonychus est dû en partie à unmétatarse (partie supérieure des os du pied) inhabituellement court. Ce rapport est en fait plus grand chez les petits individus que chez les grands. Pour Ostrom, le métatarse court pouvait être lié au rôle de la griffe en faucille, et le fait qu'il raccourcisse avec le temps est cohérent avec cette hypothèse, puisque la courbure de la griffe semble également moins importante chez les individus âgés. Toutes ces caractéristiques - un deuxième orteil court avec une longue griffe, un métatarse court, etc. - sont pour lui autant d'indices pouvant montrer queDeinonychus utilisait ses membres arrières comme arme offensive, avec une griffe orientée vers le bas et en arrière pour mieux entailler et lacérer sa proie. Ostrom estime qu'un métatarse court réduisait les contraintes exercées sur l'os de la jambe lors d'une telle attaque, et la disposition inhabituelle des attaches musculaires sur la jambe deDeinonychus confirme son idée que des groupes de muscles différents étaient utilisés pour courir et pour attraper les proies. Ostrom en a conclu que les jambes deDeinonychus représentaient un juste équilibre entre les adaptations nécessaires à en faire un prédateur rapide, et une réduction des contraintes pour utiliser son pied comme seule arme[11].
Dans une étude de 1981 sur des traces de dinosaures canadiens,Richard Kool en est arrivé à estimer approximativement la vitesse de marche en étudiant les empreintes laissées par différentes espèces dans laformation de Gething(en) en Colombie-Britannique. Kool a estimé que sur l'une des séries d'empreintes, l'ichnoespèceIrenichnites gracilis (qui pourrait être en faitDeinonychus), avait une vitesse de marche de10km/h[58].
Représentation d'artiste d'un individu en train de couver.
L'identification en 2000 d'unœuf appartenant probablement à unDeinonychus, à côté d'un des individus du genre, a permis de comparer sa structure avec celle d’œufs d'autres dinosaures théropodes. Lors de l'examen de leur échantillon en 2006, Grellet-Tinner et Makovicky ont envisagé la possibilité que l’œuf était en fait destiné à être mangé par le dromaeosauridé ou que les fragments d'œufs aient été associés par hasard avec le squelette de Deinonychus. La première hypothèse a été rapidement écartée car aucun fragment n'était placé entre les plaques dermiques et les os des membres antérieurs, et il est donc impossible qu'ils aient pu être contenus dans l'estomac de l'animal. En outre, la manière dont l'œuf avait été brisé indiquait qu'il était intact au moment de son enfouissement, et avait été brisé par un processus de fossilisation. L'idée que l'œuf ait été associé par hasard au dinosaure a été également considérée comme peu probable, les os entourant l'œuf n'ayant pas été dispersés ou désarticulés, mais demeurant dans la position qu'ils occupent chez un animal vivant, ce qui indique que la zone autour de l'œuf et l'œuf lui-même n'avaient pas été déplacés lors de leur conservation. Le fait que parmi ces os se trouvaient des plaques dermiques (gastralia), qui sont très rarement retrouvées, vient à l'appui de cette interprétation. Tous les indices, selon Grellet-Tinner et Makovicky, indiquent que l'œuf était probablement intact sous le corps deDeinonychus quand il a été enseveli. Il est possible que cela corresponde à une couvaison ou à un comportement de nidification deDeinonychus similaire à celui rencontré chez d'autrestroodontidés etoviraptoridés, ou que l'œuf était en fait à l'intérieur de l'oviducte au moment où l'animal est mort[6].
UnVelociraptor représenté ici dans une banlieue deTel Aviv selon l'apparence que lui a donné la franchiseJurassic Park, apparence en réalité inspirée parDeinonychus.
Pendant les vingt ans qui ont suivi la découverte deDeinonychus, au cours des années 1970 et 1980, cet animal a progressivement pénétré dans l'imaginaire populaire par le biais de nombreux livres de vulgarisation scientifique aussi bien destinés à la jeunesse[59],[60],[61] qu'à un public plus adulte[62],[63].
C'est pourtant en 1993 queDeinonychus devient mondialement célèbre, quoique sous le nom deVelociraptor, grâce au film deSteven SpielbergJurassic Park, basé sur leroman de même titre que l'écrivain de science-fictionMichael Crichton avait écrit et publié en 1990. Ainsi, l'espèce est maintenant connue comme étant celle qui « a inspiré leVelociraptor deJurassic Park »[9]. D'ailleurs, au moment de la publication du roman,Deinonychus était nomméeVelociraptor antirrhopus parGregory S. Paul, et donc considérée comme une espèce de vélociraptor, au moins dès 1988[34], avant d’être reclassée à sa classe actuelle peu avant le début du tournage. Aussi, dans le roman comme dans le film, les paléontologues découvrent un squelette dans leMontana, loin de l'aire de répartition duVelociraptor qui vivait en Asie centrale, mais en plein cœur de celle deDeinonychus. Un personnage du roman deMichael Crichton dit d'ailleurs que « …Deinonychus est maintenant considéré comme l'un desVelociraptor » (bien que les deux dinosaures aient appartenu à deux genres différents), même si les raptors du livre sont plus loin nommésVelociraptor mongoliensis[64]. Quoi qu'il en soit, aussi bien Crichton que Spielberg avaient tous les deux choisi d'employer le nomVelociraptor pour ces dinosaures, plutôt queDeinonychus ; d’ailleurs Spielberg préféra choisirVelociraptor antirrhopus/deinonychus parce que c'était une espèce plus grande queVelociraptor mongoliensis et donc plus dangereuse pour l’homme. Déjà auparavant, dans les années 1980, Crichton avait rencontréJohn Ostrom à plusieurs reprises au cours du processus d'écriture de son roman, pour avoir un avis d'expert sur le comportement et l'apparence queDeinonychus aurait pu avoir du temps où l'espèce était encore en vie. Au cours de ses échanges avec Ostrom, Crichton finit par lui dire qu'il avait décidé d'utiliser le nom deVelociraptor à la place deDeinonychus pour son livre, parce qu'il pensait queVelociraptor est « plus dramatique ». En dépit de cela, selon Ostrom, Crichton a indiqué que leVelociraptor du roman était basé surDeinonychus dans presque chaque détail le concernant, et que seul le nom avait été changé[65]. Le personnel responsable de la production du filmJurassic Park avait ainsi suivi cette prérogative du roman, en modélisant pour le film desanimatroniques et desanimations 3D basées quasiment à 100% surDeinonychus et pas vraiment surVelociraptor. Pendant les étapes préalables à la réalisation du film, ces mêmes équipes de production cinématographique avaient demandé tous les articles d'Ostrom publiés surDeinonychus[65]. En conséquence, ils ont dépeint les dinosaures du film avec la taille, les proportions et la forme du museau deDeinonychus[66],[67].
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Deinonychus a été annoncé pour le jeuArk: Survival Evolved le 07/06/2019. Il est représenté dans le jeu comme territorial et extrêmement demandant en nourriture, capable d'attaquer des dinosaures bien plus gros que lui pour se nourrir,cependant il peut être élevé et apprivoisé en faisant éclore un de ses œuf préalablement volé.
Dans le premier film de la franchiseCarnosaur, l'un des deux dinosaures antagonistes est unDeinonychus, qui massacre la majorité des victimes du film, tandis que le second, untyrannosaure, en tue une seule. Un deuxième naît au cours du film en sortant du ventre d'une femme.
Dans la saison 1 de la sérieLe DinoTrain, desDeinonychus apparaissent dans un épisode : l'un d'eux s'appelle Derek.
Dans le premier épisode de la saison 2 deNick Cutter et les Portes du temps, troisDeinonychus, un mâle et une femelle accompagnés de leur petit, traversent une anomalie et se retrouvent dans un centre commercial. Des trois individus, seule la femelle rentre en vie à son époque, car le petit est tué par le mâle, qui sera tué par décapitation lorsque l'anomalie de refermera. Le mâle et la femelle sont montrés avec undimorphisme sexuel, le mâle ayant des plumes bleues.
Dans le jeuJurassic World : Evolution, il est possible de créer desDeinonychus, ils sont cependant représentés avec une crête sur la tête de la même manière que pour legenreMonolophosaurus.
Dans le jeuTokyo Jungle (2012), il est possible de débloquer et d'incarner unDeinonychus, l'un des deux seuls dinosaures jouables, l'autre étant ledilophosaure, que l'on débloque en jouant leDeinonychus.
Dans la série de comicsLes Fugitifs de l'universMarvel Comics, ainsi que dans l'adaptation en série télévisée, l'une des héroïnes partage un lien empathique avec unDeinonychus créé artificiellement appelé Dentelle (Old Lace en version originale).
↑David Bischoff,Search for Dinosaurs, Bantam Books & Byron Preiss Visual Publications, 1984, illustrations de Doug Henderson et Alex Nino ;(ISBN0-553-23602-4) ; traduit en français en 1986 par Frédéric Illouz sous le titreÀ la recherche des dinosaures, Éditions Carrère, Issy-les-Moulineaux,livre-jeu n° 2 de la collection « Le livre qui fera de vous le voyageur du temps », oùDeinonychus est mentionné dans l'introduction.
↑David B. Norman & Angela Milner,Dinosaur,Dorling Kindersley Eyewitness Books, 1989 ; traduit en français la même année, par Jean-Guy Michard, sous le titreLe Temps des dinosaures, Gallimard, collection « Les yeux de la découverte » ;(ISBN2-07-056465-7) ;Deinonychus est mentionné sur les pages 19, 42 et 43.
↑Peter Wood, Louis Waczec, Dora Jane Hamblin & Jonathan Norton Leonard:Life Before Man, 1st ofEmergence of Man series of Time-Life Books, New York, 1972 ;Deinonychus est mentionné sur les pages 69, 78, 79, 89, 90 et 91.
↑David B. Norman,The Illustrated Encyclopedia of Dinosaurs, Salamander Books, illustrations de John Sibbick, 1985 ; traduit en français par Jean-Guy Michard en 1991 sous le titreLa Grande Encyclopédie des dinosaures, Gallimard ;(ISBN2-07-050417-4) ;Deinonychus est mentionné sur les pages 54, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 108 et 189.
La version du 2 septembre 2013 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.