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| Titre québécois | Crise à Deepwater Horizon |
|---|---|
| Titre original | Deepwater Horizon |
| Réalisation | Peter Berg |
| Scénario | Matthew Michael Carnahan Matthew Sand |
| Musique | Steve Jablonsky |
| Acteurs principaux | Mark Wahlberg Kurt Russell John Malkovich Kate Hudson Gina Rodriguez |
| Sociétés de production | Di Bonaventura Pictures Participant Media |
| Pays de production | |
| Genre | catastrophe |
| Durée | 107 minutes |
| Sortie | 2016 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
Deepwater ouCrise à Deepwater Horizon auQuébec (Deepwater Horizon) est unfilm catastropheaméricain réalisé parPeter Berg et sorti en2016. Il revient sur l'explosion de laplate-forme pétrolièreDeepwater Horizon, survenue le.
Le film reçoit une nomination auxOscars en 2017, pour lesmeilleurs effets visuels.
Mike Williams (Mark Wahlberg) travaille comme électricien sur la plate-forme Deepwater Horizon située dans le golfe du Mexique. Entre Mike Williams et son patron Jimmy Harrell (Kurt Russell), l'entente est parfaite car le premier connaît le professionnalisme du second. Les deux hommes ne font pas confiance en revanche à la société locataire dirigée par Donald Vidrine (John Malkovich), qui ne pense qu'au profit au détriment de la sécurité de toute l'équipe.
Vidrine met la pression sur l'équipe car il veut rattraper le retard pris sur le forage en raison de problèmes d'intégrité du sol. Une mauvaise manœuvre technique, motivée par l'argent, provoque un effroyable accident. Alors qu'une éruption de pétrole se produit et que le puits s'enflamme, Mike et ses collègues vont tenter de sauver la plate-forme et leur vie.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données cinématographiquesIMDb, présente dans la section« Liens externes ».
En, il est révélé queSummit Entertainment,Participant Media etImage Nation ont acquis les droits de l'articleDeepwater Horizon's Final Hours duNew York Times écrit parDavid Barstow,David S. Rohde et Stephanie Saul, publié le et revenant sur l'explosion de Deepwater Horizon et ses conséquences[4]. Matthew Sand est engagé comme scénariste avecLorenzo di Bonaventura à la production[4].
En,Ric Roman Waugh entre en négociation pour réaliser le film[5]. Quelques jours plus tard,J. C. Chandor est finalement engagé comme réalisateur, alors queMatthew Michael Carnahan a écrit une seconde version du script[6]. En,Peter Berg remplace finalement J. C. Chandor qui quitte le projet pour des divergences artistiques[7].

En,Mark Wahlberg décroche le rôle principal[8]. Il avait déjà tourné sous la direction de Peter Berg dansDu sang et des larmes (2013).
En,Gina Rodriguez obtient le rôle féminin principal, celui d'Andrea Fleytas[9].Dylan O'Brien décroche ensuite le rôle de Caleb Holloway, le plus jeune membre de l'équipage de la plateforme[10].Kurt Russell rejoint ensuite la distribution du film[11].John Malkovich est quant à lui confirmé dans le rôle d'un représentant de BP[12]. En,Kate Hudson est choisie pour interpréter la femme du personnage de Mark Wahlberg. C'est la première fois qu'elle joue au cinéma avec Kurt Russell, qui l'a élevée avecGoldie Hawn[13].
Letournage débute le[14], àLa Nouvelle-Orléans. Les scènes des bureaux de BP sont tournées àLiverpool en septembre 2015[15].
La production a négocié avec la sociétéBP pour tourner sur l'une de ses plate-formes. Après le refus de la compagnie pétrolière, il a fallu en construire une pour les besoins du film. Une portion importante de Deepwater a donc été reconstituée à 85 % de la taille réelle[16] et a nécessité le travail de 85 soudeurs. Le décor principal pesait 1 315 tonnes et contenait même un véritable héliport[17].
Mike Williams, qui est incarné à l'écran parMark Wahlberg, a été engagé comme consultant durant le tournage[17].
| Sortie | [18] |
|---|---|
| Genre | musique de film |
| Compositeur | Steve Jablonsky |
| Label | Warner Bros. Records |
Lamusique du film est composée parSteve Jablonsky, fidèle collaborateur de Peter Berg.
| Site | Note |
|---|---|
| Metacritic | 68/100[19] |
| Rotten Tomatoes | 83 %[20] |
| Allociné |
| Périodique | Note |
|---|
Aux États-Unis, le film reçoit des critiques globalement positives. Sur l'agrégateur américainRotten Tomatoes,Deepwater obtient 83 % d'opinions favorables, pour 252 avis compilés[20]. SurMetacritic, il décroche une moyenne de68⁄100 pour 52 critiques[19].
En France, le siteAllociné propose une note moyenne de3,3⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 19 titres de presse[21].
L'avis deOuest-France est plutôt positif et décrit le film comme« pas très fin, mais vraiment très impressionnant ». Caroline Vié de20 minutes le voit quant à elle comme« un divertissement haletant tout autant qu’un avertissement ». DansLe Figaro, Étienne Sorin écrit notamment« On croyait le film catastrophe un genre usé jusqu'à la corde, voire surtout bon à produire des films catastrophiques. Peter Berg lui redonne un peu d'âme ; il en connaît les rouages et les limites. Avant tout, il respecte un principe fondamental : retarder au maximum le début des hostilités, tendre comme un arc la partie qui précède le cataclysme ». Jean Serroy duDauphiné libéré pense que c'est un film qui« a le mérite de dénoncer sans détours la politique industrielle de la compagnie pétrolière responsable ». DansL'Obs, Nicolas Schaller écrit quant à lui« Mark Wahlberg joue le chef électricien et bon père de famille, Kurt Russell porte une grosse moustache. Ils sont les héros ordinaires de ce drame d'action, efficacement mené, à la gloire des prolos qui bossent et se tuent littéralement à la tâche à cause de l'incompétence des patrons et du cynisme de leurs actionnaires ».Olivier Lamm deLibération voit dansDeepwater plus qu'un film catastrophe :« De l’archive audio en introduction à la longue scène de conclusion qui ausculte la naissance du traumatisme,Deepwater est finalement moins un film catastrophe qu’un plaidoyer pour la classe ouvrière, au premier rang du désastre capitaliste en cours ». Nicolas Didier deTélérama pense de son côté que« Le film se veut le contrepoint absolu des blockbusters avec superhéros. Ce qui intéresse le cinéaste n'est pas la destruction à tout-va, mais ses impacts sur l'Homme : sa conscience sociale héritée du cinéma des années 1970 force l'admiration »[21].
Stéphanie Belpêche duJDD est quant à elle moins positive à l'égard du film :« Effets pyrotechniques et caméra en mouvement permanent n’empêchent pas l’action de mettre un peu de temps à démarrer »[21]. La critique parue dansLe Parisien est plutôt partagée :« Un blockbuster pyrotechnique ? Pas vraiment. Puisque la fameuse explosion ne survient qu'après trois quarts d'heure d'explications barbantes sur le fonctionnement d'une plate-forme... Trop tard. Dommage, parce que la seconde partie est haletante ».Thierry Chèze écrit quant à lui dansL'Express« Les quarante premières minutes sont interminables. Survient la catastrophe. Et un délire pyrotechnique qui désintègre toute ambition de cinéma au nom de l'efficacité reine »[21].
| Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
|---|---|---|---|
| 61 433 527 $[1] | [22] | 11[22] | |
| 314 957 entrées[23] | 3 | ||
| 119 463 870 $[1] | 18 |
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