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Ne doit pas être confondu avecDe Gaulle (film, 2025).
Cet article est uneébauche concernant unfilm français.
Réalisation | Gabriel Le Bomin |
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Scénario | Valérie Ranson Enguiale Gabriel Le Bomin |
Musique | Romain Trouillet |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Vertigo Productions |
Pays de production | ![]() |
Genre | Dramebiographique ethistorique |
Durée | 109 minutes |
Sortie | 2020 |
Pour plus de détails, voirFiche technique etDistribution.
De Gaulle est unfilm français réalisé parGabriel Le Bomin, sorti en2020.
En,Charles de Gaulle, fraîchement nommégénéral de brigade, est confronté à l’effondrement militaire et politique de la France. Il s'oppose alors audéfaitisme du gouvernement en place, en partie incarné parPhilippe Pétain. Après avoir fui àBordeaux avec certains membres du gouvernement, Charles de Gaulle rejointLondres pour demander l'aide deWinston Churchill et tenter de maintenir la lutte. De son côté, sa femmeYvonne doit quitter la propriété deColombey les Deux Églises. Elle se retrouve avec ses trois enfants en plein exil et doit échapper à l’arrivée des Allemands. Elle part d'abord pour leLoiret, puis àCarantec enBretagne, avant de fuir le pays en bateau. La vie est dure notamment pour la benjamine de la famille,Anne, atteinte detrisomie 21. Depuis Londres, le général va tout tenter pour remotiver les troupes. Le, il lance unappel radio sur les ondes de laBBC[1],[2]. Le lendemain, il retrouve sa famille.
Sauf indication contraire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données cinématographiquesIMDb et Allociné, présentes dans la section« Liens externes ».
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Le projet est initialement développé sous le titreLibres[2]. Letournage a lieu dans le château Maillard deBeautheil-Saints et àChevru (Seine-et-Marne) ainsi qu'àBrest (Finistère), àDunkerque (Nord),Paris :Hôtel de la Païva[4],Palais de la Légion d'honneur[5],Dunkerque, dans leFinistère, àParis,Sissonne,Londres,Auderville et auxstudios de Bry-sur-Marne (appartement londonien de De Gaulle, discours du à la BBC)[6].
Les chars présents dans le film sont issus duMusée des Blindés de Saumur[7].
EnFrance, le film obtient une note moyenne de3⁄5 sur le siteAlloCiné, qui recense 27 titres de presse[8].
Site | Note |
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Allociné | ![]() |
Périodique | Note |
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Les Fiches du Cinéma | ![]() |
La Voix du Nord | ![]() |
Du côté des avis positifs, Christian Berger desFiches du cinéma écrit notamment« aux antipodes du biopic attendu et formaté [...] un beau film, intelligent, historiquement rigoureux, à la réalisation subtile et sensible, et remarquablement interprété »[11]. DansLa Croix,Jean-Claude Raspiengeas écrit quant à lui« L’intelligence de ce film repose sur l’équilibre entre la pertinence et l’acuité de ce stratège, la force de sa volonté, et la fragilité de cet homme inflexible ». DansLe Figaro, on peut lire« il faut en passer par quelques conventions, mais c’est du bon romanesque historique, à la fois solidement documenté et vivant, humain, mouvementé ». Jean-Luc Wachthausen duPoint écrit notamment« le réalisateur trouve la bonne distance pour nous faire découvrir un couple fusionnel, qui trouve dans les épreuves, privées et publiques, la force, la foi et la volonté de faire front »[8]. On peut lire dansLa Voix du Nord :« Le récit navigue ainsi entre les missions du colonel fraîchement promu général, entre Paris, Bordeaux et Londres (Lambert Wilson, parfaitement métamorphosé), et l’exode d’Yvonne dans le Loiret puis la Bretagne (Isabelle Carré, toujours très juste), avec ses enfants, Élisabeth, Philippe… et surtout la fragile Anne, handicapée. Celle que Charles va bercer sur ses genoux lors de flash-back intimes dévoilant une zone totalement méconnue de celui qui deviendra le chef de la France libre. C’est d’ailleurs le grand atout de cette reconstitution par ailleurs très sage à laquelle il manque sans doute un souffle épique plus affirmé »[12].
Certains journalistes émettent des critiques moins positives. Christophe Narbonne dePremière écrit notamment« la droiture du personnage, sa pudeur, son lyrisme un peu obsolète en font finalement quelqu’un d’assez peu romanesque, inadapté à la fiction ». DansTélérama, Louis Guichard écrit« la silhouette si caractéristique du Général est susceptible de caricatures, même involontaires.De Gaulle, de Gabriel Le Bomin, film grandiloquent centré sur l’année 1940, illustre parfaitement l’écueil ».Sophie Avon deSud Ouest remarque que« le film a malgré tout bien du mal à tisser autre chose qu’une intrigue très attendue et dépourvue d’ampleur », alors queOuest-France souligne des« approximations dans sa mise en scène » et une« interprétation scolaire et souvent surjouée de Lambert Wilson »[8].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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![]() | 859 981 entrées[13] | [a] | 17 |
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Réalisateur |
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