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Actuellement, le système dedates en japonais est fortement lié aucalendrier grégorien, même si la numération des années peut différer de celle en vigueur en Occident. On écrit d'abord l'année, ensuite le mois et enfin le jour (sens de la normeISO 8601). Par exemple le peut s'écrire 2003年2月16日.年 se litnen et signifie « année »,月 se litgatsu et signifie « mois » et enfin日 se litnichi (sa prononciation dépend en fait du chiffre qui le précède, voir plus bas) et signifie « jour ».
Préalablement à l'introduction du calendrier grégorien, en 1873, le calendrier de référence était basé sur lecalendrier chinois.
Même si lesJaponais utilisent couramment les dates ducalendrier grégorien, il subsiste quand même une petite originalité. Ils utilisent bien les semaines de sept jours et les douze mois du calendrier grégorien, mais pour le décompte des années il existe en plus des années ducalendrier grégorien un autre décompte en fonction des dates de règne desempereurs. Ces dates sont utilisées dans tous les documents officiels. Dans ce cas, l'année est précédée du nom de l'ère (règne). Par exemple l'année 2002 du calendrier grégorien correspond à l'année 14 de l'ère Heisei (平成14年). Les nombres s'écrivent principalement enchiffres arabes, même dans le cas du décompte des années japonaises. Les nombres enkanjis (caractères d'origine chinoise) étant plutôt réservés aux documentscalligraphiés, et parfois dans les menus des restaurants au Japon.
Les décennies se disentnendai (年代) en suffixe à l'année. Par exemple, les années 1930 s'écrivent 1930年代.
On indique le jour du mois par lenuméro du jour (généralement en chiffres arabes) suivi du compteur de jour日 (nichi). Attention toutefois aux exceptions suivantes :
Il était fondé sur lecalendrier chinois, jusqu'à l'adoption en 1873 du calendrier grégorien. À compter de 1876, le mois de janvier a été officiellement considéré comme étant le premier mois de l'année. Toutefois, ce calendrier posait des problèmes de cohérence temporelle pour certainesfêtes traditionnelles, puisque les avançant de 3 à 7 semaines par rapport à leur date initiale. Pour diminuer ce décalage, le Japon a inventé des mesures de compromis, en fixant de nouveaux moyens pour déterminer les dates de fête :tsuki-okure (« délai d'un mois ») etchūreki (« calendrier éclectique »), permettant de décaler les fêtes d'un mois plein par rapport à leur date transposée en calendrier grégorien. Le Nouvel An est le seul qui a échappé à ce décalage, et il se fête le1er janvier.