Pour les articles homonymes, voirDarwin.
| Organisation | Agence spatiale européenne |
|---|---|
| Domaine | Exoplanètes |
| Lancement | Vers 2020 |
| Lanceur | Ariane V |
| Site | ESA |
| Masse au lancement | 4 240 kg |
|---|
| Orbite | Héliocentrique |
|---|---|
| Localisation | Point de Lagrange L2 |
Le projet detélescope spatialDarwin de l'Agence spatiale européenne devait permettre, vers 2020, d'étudier de nouvellesexoplanètes et d'y découvrir d'éventuellestraces de vies primitives. Il s'agit d'un ensemble de cinqtélescopes d'un nouveau type placé dans l'espace. L'étude du projet est annulée en2007[1].
Les méthodes utilisées aujourd'hui, pour trouver les exoplanètes, sont des méthodes indirectes. Ces planètes sont actuellement détectées par le mouvement qu'elles induisent sur leur étoile (astrométrie,méthode des vitesses radiales), ou par l'observation des effets qu'elles produisent sur l'astre lui-même (transit,microlentille gravitationnelle).
PourDarwin, l'observation est directe. Il s'agit de séparer leflux lumineux d'une planète et de son étoile centrale afin de procéder à unespectroscopie de l'atmosphère d'une planète de l'ordre de quelques masses terrestres.
Avec cette spectroscopie, il est ainsi possible de détecter la présence dedioxyde de carbone (CO2), d'eau (H2O), d'ozone (O3) et donc d'oxygène (O2). Or la présence de CO2, dedioxygène en grande quantité et d'eau serait un bon indicateur de la vie, en particulier l'activité de photosynthèse. Toutes ces espèces chimiques sont détectées dans unebande spectrale allant de 6 à 18 micromètres (infrarouge) observable que de l'espace.
Analyser une telle planète, un objet 10 millions de fois moins lumineux que son étoile centrale mais situé angulairement à 0,1 seconde d'angle (5 × 10−7radian) de celle-ci, revient à observer depuis Paris un verluisant à 30 cm d’un phare situé à Marseille. Actuellement, il n'est pas possible d'observer directement la lumière d’une planète tournant autour de son étoile car il faudrait un télescope d’au moins 15 m de diamètre, ce qui est inconcevable avec les moyens spatiaux actuels. En revanche, une technique que l'on appelle lecoronographe interférométrique permet de masquer la lumière de l'étoile par unsystème optique qui met en opposition de phase plusieurs rayons lumineux corrélés arrivant sur plusieurs télescopes. Uninterféromètre est un instrument qui fonctionne sur la théorie ondulatoire de la lumière. Composé ici de plusieurs télescopes combinés, cet instrument permet d'obtenir une haute résolution angulaire qui dépend de la distance entre les télescopes. L'extinction se fait via un déphasage achromatique de π. La lumière de la planète est déphasée par rapport à celle de l'étoile centrale, c'est pourquoi elle n'est pas éteinte.
Pour pouvoir observer les planètes extrasolaires dans de bonnes conditions, la petite flottille de télescopes doit se mettre juste derrière laTerre, pour se cacher duSoleil, sur lepoint de Lagrange L2 du systèmeSoleil-Terre.
| Rayonnement gamma |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Rayonnement X |
| ||||
| Ultraviolet |
| ||||
| Lumière visible | |||||
| Infrarouge | |||||
| Ondes millimétriques et submillimétriques | |||||
| Ondes radio (radiotélescopes) | |||||
| Autres types |
| ||||
| Projets |
| ||||
| Articles liés | |||||
| La première date est celle du lancement, la deuxième celle de la fin de la mission. ¹ Programme international. ² Projet. | |||||
| Lanceurs | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Programme spatial habité | |||||||||||||
| Satellites scientifiques |
| ||||||||||||
| Satellites d'application |
| ||||||||||||
| Principales participations |
| ||||||||||||
| À l'étude | |||||||||||||
| Projets abandonnés | |||||||||||||
| Établissements | |||||||||||||
| Programmes | |||||||||||||
| Historique |
| ||||||||||||
| Articles liés | |||||||||||||
| Les dates indiquées sont celles de lancement de la mission. | |||||||||||||