Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Daours

49° 54′ 09″ nord, 2° 27′ 00″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Daours
Daours
La mairie.
Blason de Daours
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementSomme
ArrondissementAmiens
IntercommunalitéCommunauté de communes du Val de Somme
Maire
Mandat
Didier Bardet
2020-2026
Code postal80800
Code commune80234
Démographie
GentiléDaoursiens
Population
municipale
755 hab.(2022en évolution de −7,25 % par rapport à 2016)
Densité87 hab./km2
Géographie
Coordonnées49° 54′ 09″ nord, 2° 27′ 00″ est
AltitudeMin. 22 m
Max. 96 
m
Superficie8,65 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionAmiens
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton d'Amiens-3
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Daours
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Daours
Géolocalisation sur la carte :Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Daours
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Daours
Liens
Site webwww.commune-daours.frVoir et modifier les données sur Wikidata
modifier 

Daours[duʁ] est unecommune française située dans ledépartement de laSomme enrégionHauts-de-France.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

La commune de Daours est située au confluent de laSomme et de l'Hallue, à une dizaine de kilomètres à l'est d'Amiens

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Communes limitrophes deDaours
Pont-NoyellesPont-NoyellesCorbie
Bussy-lès-DaoursDaoursAubigny
Lamotte-BrebièreVecquemont et
Blangy-Tronville

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

La superficie de la commune est de865 hectares, l'altitude varie entre 22 et96 mètres[1].

Nature du sol et du sous-sol

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de Daours se divise en deux grands ensembles :

  • les vallées de la Somme et de l'Hallue au sol tourbeux de formation quaternaire ;
  • les plateaux avoisinants de formation secondaire ont une assise de calcaire argileux renfermant des sables marneux qui affleurent le long de la falaise bordant la Somme. La partie supérieure du sous-sol est constituée par un lit de silex. Immédiatement au-dessus, se trouvent un lœss jaunâtre et le limon des plateaux appelé aussi terre à brique, de formation quaternaire ancienne. Cette couche de limon est plus épaisse au nord et au sud-ouest de la commune qu'au sud et à l'est[2].

Relief, paysage, végétation

[modifier |modifier le code]

Le relief de la commune se compose de deux vallées, celle de l'Hallue et celle de la Somme dans lesquelles l'altitude atteint une vingtaine de mètres et de deux plateaux :

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Réseau hydrographique

[modifier |modifier le code]

La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la rivière d'Hallue, la Noelle, le Grand Marais[3], le ruisseau de La Cressonnière[4], le bras de décharge aval rd ecl 15 Daours de vanne bras de décharge au canal de la Somme[5], le bras de décharge rd ecl 15 Daours du confluent du canal de la Somme à la vanne du bras de décharge[6], le Château de Tronville[7] et divers autres petits cours d'eau[Carte 1].

Le canal de la Somme, qui porte dans cette section le nom de canal d'Angoulême, construit entre1770 et1827, mis augabarit Freycinet en 1880, est long de 170 km. Il débute àSaint-Simon où il touche aucanal de Saint-Quentin et débouche dans labaie de Somme[8]. Une écluse a été construite à Daours.

L'Hallue, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune deVadencourt et se jette dans laSomme canalisée en limite des communes de sur la commune et deVecquemont, après avoir traverséonze communes[9]. Les caractéristiqueshydrologiques de l'Hallue sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,08 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 4,33 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 4,45 m3/s, atteint le[10].

Le bassin qui s'étend sur220 km² est l'un des plus aquifères du nord de la France[11].

Nés de l'extraction de la tourbe, des marais se trouvent dans la commune comme celui des Hallettes. La nappe phréatique est située à quelques mètres de la surface du sol[2].

  • Confluence à Daours de l'Hallue et de la Somme en 1757.
    Confluence à Daours de l'Hallue et de la Somme en 1757.
  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Daours.

Gestion et qualité des eaux

[modifier |modifier le code]

Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[12].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de la Somme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[15] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[16]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec11,2 jours de précipitations en janvier et8,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deGlisy à4 km àvol d'oiseau[19], est de11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 646,6 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14,6 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Daours est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[23]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (67,3 %), zones humides intérieures (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (3,4 %), eaux continentales[Note 4] (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[26]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat

[modifier |modifier le code]

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

Le village de Daours et celui de Vecquemont ne forment qu'une seule agglomération, le bâti étant continu. Cependant les deux communes gardent leur autonomie.

Daours s'est développée à la confluence de la Somme et de l'Hallue et la présence d'un bac ou d'un pont a favorisé le développement de la commune au Moyen Âge et aux Temps modernes. L'habitat est groupé autour de l'église et de lamairie-école. Il se prolonge le long de la route de Corbie à Amiens et de celle de Pont-Noyelles.

Logement

[modifier |modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 325, alors qu'il était de 307 en 1999[27].

Parmi ces logements, 94,5 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 3,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,3 % des appartements[28].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,6 %, stable par rapport à 1999[29].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
Gare de Daours.
  • Transport ferroviaire : La gare de Daours (commune d'Aubigny) est située sur la voie ferrée reliantAmiens àLille. Elle est desservie par des T.E.R. Hauts-de-France.
  • Transports en commun routiers : la localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbainTrans'80 Hauts-de-France (ligneno 37)[30].

Daours est situé sur la R D 1 qui va d'Amiens àPéronne. Un projet de déviation routière contournant le village est en discussion depuis plusieurs décennies. Il est actuellement au point mort.

  • Daours est également située sur lecanal de la Somme qui n'est plus fréquenté que pour le tourisme fluvial.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Plusieurs formes désignent Daours dans les textes anciens :Dors en 704 ;Durdis en 843 ;Dorzs en 1140 ;Dursi en 1140 ;Durs en 1144 ;Dorr en 1153 ;Dours en 1159 ;Daours en 1348 ;Dur auXVe siècle ;Dourscha en 1607 ;Doure en 1638 ;D'aours en 1750[31].
Daours viendrait du celteda-our c'est-à-direde l'eau, le « village de l'eau » commeDour-lens (Doullens), en breton :Doualas. La commune de Daours est située au confluent le laSomme et de l'Hallue.

Histoire

[modifier |modifier le code]

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

On a retrouvé des hachettes polies datant de lapréhistoire au lieu-ditle Bois des Cailloux sur le plateau dominant la rive droite de la Somme.

Protohistoire

[modifier |modifier le code]

Sur le contrefort des falaises entre laSomme et l'Hallue, des hachettes gauloises en bronze et des monnaies ont été mises au jour.

Antiquité

[modifier |modifier le code]

Dans lestourbières, ont été retrouvés des vestiges gallo-romains : vases et monnaies. L'église de Daours serait construite sur l'emplacement d'un temple romain[2].

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

AuMoyen Âge, Daours fut partiellement sous la tutelle de l'abbaye de Corbie. Unemaladrerie existait dans le village au Moyen Âge.

En825, l'empereurLouis le Pieux céda à l'abbaye de Corbie les droits de péage du pont de Daours puis du bac après sa destruction. En832, le village fut pillé par les Vikings.

Sur les falaises, existait le village disparu de Wagny avec le prieuréSaint-Martin de Wagny (cure fondée en1135)[2].

La famillede Daours exerçait la seigneurie auMoyen Âge central. En1214, Baudouin de Daours participa aux côtés duroi de France à labataille de Bouvines. Le sire Jean de Daours,chevalier, donna aux habitants unecharte, laloi de Daours, en juillet 1239[32],[33].

Le, Gautierde Châtillon (-Porcien), sire de D(a)ours(† 1380 ; fils cadet duGrand-queux etGrand-maîtreJean de Châtillon, † 1363, et d'Eléonorede Roye[34], † 1333, dame de Daours et de la Ferté-lès-Saint-Riquier ; un des fils d'Eléonore et Gautier, Jean de Châtillon, † 1397, est aussi seigneur de Daours, comme son propre fils Charles de Châtillon aux alentours de 1400)[35], exempta l'abbaye de Corbie du droit de péage du bac de Daours.

En1470,Charles le Téméraire,duc de Bourgogne,comte d'Artois et maître desVilles de la Somme (traités d'Arras-1435, deConflans-1465 et dePéronne-1468), occupa Daours.

Époque moderne

[modifier |modifier le code]

Daours faisait partie de laprévôtéde Fouilloy, de l'électionde Doullens, dudoyennéde Mailly.

AuXVe siècle, Pierrede La Trémoïlle (vers 1348-1426), frère cadet deGuy VI et mari en 1402 de Jeanne, fille de Lancelot deLongvilliersd'Engoudsent, acquiert Daours en 1413[36].

AuXVIe siècle, la châtellenie de Daours appartenait à Charlesd'Ailly,sire de Picquigny,vidame d'Amiens († 1522), du chef de sa femme Philippe de Crèvecœur (prénom alorsépicène ; aliasPhilippa, Philipotte ; mariée en 1486), dame de Daours,Allonville etGlimont, fille d'Antoine seigneur deCrèvecœur etGrand-louvetier († av. 1493)[37], et de Marguerite de La Trémoïlle († ap. 1496), dame de Daours, arrière-petite-fille de Pierre de La Trémoille et Jeanne de Longvilliers ci-dessus(de 1553 à 1559, ladite Philippe de Crèvecœur serait encore dame de Daours ?).

Les d'Ailly[38] conservent Daours jusqu'à Charlotte-Claire-Eugénie d'Ailly (vers 1600-1681), dame de Picquigny, de Dours, deRaineval et deChaulnes, vidamesse d'Amiens, épouse en 1620 dumaréchalHonoré d'Albert,duc de Chaulnes (1581-1649 ; frère cadet duconnétableCharles d'Albert,duc de Luynes ; Postérité éteinte en 1708).

Jean-Baptiste Vaysse/Vaïsse deLonguevald'Allonville (1687-1754 ; père de Louis-Alexandre Vaysse d'Allonville deRainneville), puis Adrien Va(c)quette deFréchencourt (1668-1749), devinrent seigneurs de Daours dans la1re moitié duXVIIIe siècle. Adrien Vacquette de Fréchencourt fut père d'Adrien-Pierre,Jean-Baptiste de Gribeauval et Marie-Madeleine Vacquette de Fréchencourt (dame de Daours en 1772 ; mariée en 1741 à Jacques-François-Joseph Lequieu/Le Quieu de Moyenneville, 1710-1780 ; mère de Jacques-François-Joseph-Firmin Lequieu de Moyenneville, et de Marie-Thérèse-Victoire Le Quieu de Moyenneville, 1755-1814, dame deSt-Leu, femme en 1775 de Louis-François du Bos deFlers, 1746-1823[39]).

Le 18 août1597,Henri IVbattit les Espagnols devant Daours et les poursuivit jusqu'à Encre (aujourd'huiAlbert, du nom de son seigneur, le connétable-duc Charles de Luynes évoqué ci-dessus). Des fouilles archéologiques entreprises lors de la construction de l'écluse ont mis au jour des armes et des casques. En1615, Daours fut fortifiée par leMaréchal d'Ancre. Jean Hanique, écuyer en était le capitaine en1623.

Du 16 au 19 août1636, les Espagnols pillèrent le bourg et l'incendièrent le4 septembre de la même année.

De1680 à1789, huit maîtres d'école furent élus et rémunérés par les habitants[2].

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

XIXe siècle

[modifier |modifier le code]

Le 8 brumairean VII, un instituteur communal fut recruté par la commune. En1806, la commune se dota d'une école primaire. De1821 à1827, se déroula la construction du canal d'Angoulême (canal de la Somme) avec une écluse, par la compagnie Urbain Satoris. En1831-1832, on construisit un pont de bois sur la Somme (coût : 8 613 francs).

LeXIXe siècle marqua le début de l'industrialisation à Daours avec la création de filatures, scieries, moulins à farine, usine à papier et même fabricant de bicyclettes.

En1832, une épidémie à Daours toucha245 malades,15 hommes et13 femmes en moururent. En1843, le chemin de fer arriva dans la commune. La halte de Daours (située sur le territoire de la commune d'Aubigny ne fut en service qu'en1875. En1849,25 habitants moururent à la suite d'une épidémie[2].

Durant les années1860-1865, l'église fut reconstruite en brique pour un coût de 75 000 francs.

Le 23 décembre1870, un épisode des plus ardents de labataille de Pont-Noyelles se déroula à Daours. Le cimetière communal comprend36 sépultures de militaires.

En1879, l'école des filles fut laïcisée. En1882, la mairie et l'école des garçons furent construites pour un coût de 36 000 francs. LeXIXe siècle vit la fin de l'extraction de la tourbe à Daours[2].

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Pendant laGrande Guerre, village de l'arrière, Daours ne connut pas l'âpreté des combats. En1916, un hôpital militaire britannique de campagneClearing Station était installé à Daours. Il fut déplacé vers l'est après le recul allemand de1917. En avril-août1918, pendant l'offensive allemande, un hôpital militaire britannique fut de nouveau installé à Daours.

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Enmai 1940, au cours de laBataille de France, l'armée française fit sauter le pont de chemin de fer de Daours. Les soldats de la4e division d'infanterie coloniale opposèrent une farouche résistance aux troupes allemandes mais durent se replier début juin. Les Allemands reconstruisirent le pont en bois et les résistants empêchèrent sa destruction en août1944.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

De 1790 à 1801, la commune relève de l'administration et de la justice de paix du canton deQuerrieux.

En l'an VII et jusqu'au 10 germinal de l'an VIII (30 mars 1800), tous les mariages civils du canton sont prononcés au chef-lieu, conformément à l'article IV de la Loy du 13 fructidor de l'an VI (30 août 1798).

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499 au dernier recensement, lenombre de membres du conseil municipal est de 15[40].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires de Daours.

Depuis 1935, six maires se sont succédé :

Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19351963Charles Deruy  
19631966Fernand Bauchet  
19661980Guy Buffet  
mars 1981[41]2014Gérard HollevillePRGAntiquaire
Expert auprès des tribunaux
2014[42]2020Philippe Dine  
2020[43]en cours
(au 5 août 2020)
Didier Bardet  

Politique environnementale

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Jumelages

[modifier |modifier le code]

Au1er mars 2013, Daours n'estjumelée avec aucune commune[44].

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

En 2022, la commune comptait 755 habitants[Note 5], en évolution de −7,25 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
519537502576627712688739716
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
748746707657686684691705649
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
560567547596617565590556555
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
709718788762789768776778836
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
780755-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puisInsee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier |modifier le code]

L'école de Daours est située dans l'académie d'Amiens, en zone B pour les vacances scolaires.

Pour l'année scolaire 2017 - 2018, elle scolarise52 élèves danstrois classes[49].

En 2024, la commune administre une école primaire à deux classes (maternelle etélémentaire) qui comportent chacune quatre niveaux[50],[51].

L'accueil périscolaire et la cantine sont assurés localement[51].

Le collège du secteur se situe à Corbie.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

À la mi-septembre, chaque année, se déroule, dans le village de Daours, la foire de Saint-Adhélard, devenue au fil des ans une attraction aux diverses activités. Une exposition sur la Grande Guerre est mise en place en 2019 dans la salle de la Cerisaie[52].

Santé

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Sports

[modifier |modifier le code]

Le football et le judo peuvent se pratiquer dans la commune[51].

Cultes

[modifier |modifier le code]
  • L'église Saint-Jacques constitue le lieu d'accueil du culte catholique.

Économie

[modifier |modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]

En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 30 597 €, ce qui plaçait Daours au 12 970e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[53].

Emploi, entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à64 ans s'élevait à512 personnes, parmi lesquelles on comptait 69,8 % d'actifs dont 64,2 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs[54].

On comptait157 emplois dans la commune, contre 147 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 334, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 47,0 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour deux habitants actifs[55].

Au 31 décembre 2010, Daours comptait51 établissements : trois dans l'agriculture-sylviculture-pêche, cinq dans l'industrie, huit dans la construction, trente dans le commerce-transports-services divers et cinq étaient relatifs au secteur administratif[56].

En 2011, cinq entreprises ont été créées à Daours, dont quatre par des auto-entrepreneurs dans le domaine commerce-transports-services divers[57].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Église Saint-Jacques

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Église Saint-Jacques de Daours.

L'église Saint-Jacques a été construite en1860, enstyle néo-gothique sur les plans de l'architecteVictor Delefortrie.

La longueur de la nef est de23 mètres, la largeur de la partie centrale est de7 mètres et celle des bas-côtés de 3,5 mètres. Le chœur a une longueur de7 mètres et le porche une profondeur de3 mètres. Incluse dans la façade, la tour du clocher dont les contreforts d'angle montent jusqu'au sommet, a une hauteur de25 mètres ; elle est surmontée d'une flèche dont la hauteur est de15 mètres ; la croix et le coq la rehaussent encore de 2,5 mètres.

La pierre de Vergelet (pierre de Saint-Leu) a été utilisée pour l'encadrement des portails, des roses, des baies et des meneaux. Solidement contrefortés, les murs de chacun des bas-côtés sont percées de six baies ogivales d'1,8 m de largeur et 4,2 m de hauteur. Les murs de la nef centrale sont percés en partie haute de six roses quadrilobées de 1,7 m de diamètre.

Monument aux morts de la Guerre de 1870

[modifier |modifier le code]

À l'entrée du cimetière communal, la commune de Daours a fait ériger un monument à la mémoire de36 soldats français morts pendant laguerre franco-allemande de 1870. L'inscription presque effacée est encore lisible difficilement.

Cimetière militaire britannique

[modifier |modifier le code]

LeCommunal Cemetery Extension est situé sur la route de Pont-Noyelles (D 115) et rassemble 1 231 corps dont760 Britanniques,459 Australiens, huit Indiens, deux Canadiens, un Néo-Zélandais et un Sud-Africain. Auxquels s'ajoutent deux travailleurs chinois (Chinese Labour Corps) décédés les 22 et 29 novembre 1918 et les stèles de quatre autres travailleurs chinois décédés le 10 août 1918 et dont les corps inhumés auWhite chateau Cimetery n'ont pas été retrouvés.

Véloroute de la Mémoire

[modifier |modifier le code]

LaVéloroute de la Mémoire qui relieAmiens àArras parCorbie etAlbert, passe par Daours sur le chemin de halage ducanal de la Somme[58].

  • Monument aux morts de la guerre de 1870
    Monument aux morts de la guerre de 1870
  • Cimetière militaire britannique de Daours.
    Cimetière militaire britannique de Daours.
  • Véloroute de la Mémoire à Daours.
    Véloroute de la Mémoire à Daours.

Étangs et larris

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Marais et tourbières des vallées de la Somme et de l'Avre etListe des ZNIEFF de la Somme.

La commune de Daours possède des étangs et des marais Ce qui a permis le développement de la pêche de loisirs. Ces étangs et marais sont répertoriés en tant queZone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) continentale de type 1 (Identifiant national : 220 320 028) : marais de Daours, du Dur, des Haillettes sur une superficie de83 ha. Cette zone humide protégée au titre de laConvention de Ramsar, depuis 2017.

La falaise de Daours est un coteau calcaire, unlarris, on y rencontre différentes espèces d'orchidées ainsi que de nombreux insectes.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
  • Sylviane Carpentier, épouse Warembourg, née le 31 mars 1934 à Dreuil-lès-Amiens, Miss-France 1953, inhumée à Daours.

Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de DaoursBlason
D'azur au chef d'or, au lion de gueules brochant.
Détails
La commune a repris le blason de la famille De Daours, seigneurs du lieu[59].

Utilisé par la commune, non entériné par le conseil municipal.

Pour approfondir

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • François Ansart,Histoire des églises de la vallée de l'Hallue
  • G. Hector Quignon,Daours en Amiénois, 1902, 450 p. - nouvelle édition : Paris, Le Livre d'histoire Lorisse, 2009(ISBN 978-2-7586-0288-0)
  • Daniel Pillon et Catherine Roussel,Mémoire de pierre, mémoire des hommes du canton de Corbie, Villers-Bretonneux, Association « Villers-Bretonneux Mémoire »,(ISBN 2-9525-411-6-7)
  • Document utilisé pour la rédaction de l’article Jules Magnier, instituteur,Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 262 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/2002 au 01/06/2024.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. « Réseau hydrographique de Daours » surGéoportail(consulté le 25 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  2. abcdefg ethJules Magnier, instituteur,Notice géographique et historique sur la commune de Daours, 1899, Archives départementales de la Somme.
  3. Sandre, « le Grand Marais »
  4. Sandre, « le ruisseau de La Cressonnière »
  5. Sandre, « le bras de décharge aval rd ecl 15 Daours de vanne bras de décharge au canal de la Somme »
  6. Sandre, « le bras de décharge rd ecl 15 Daours du conf du canal de la Somme à la vanne du bras de décharge »
  7. Sandre, « le Château de Tronville »
  8. Sandre, « le canal de la Somme »
  9. Sandre, « l'Hallue »
  10. « Station hydrométrique L'Hallue à Querrieu », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le)
  11. Cédric Merlo, « Le bassin versant de l'Hallue scruté par des étudiants : Un groupe de seize étudiants en master 1 hydrologie et hydrogéologie de l'université de Paris-Saclay s'est intéressé au bassin versant de la rivière l'Hallue au cours d'un stage »,Courrier picard,‎,p. 10(lire en ligne).
  12. « SAGE Somme aval et Cours d'eau côtiers », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  13. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  14. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  15. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  17. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  18. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  19. « Orthodromie entre Daours et Glisy », surfr.distance.to(consulté le).
  20. « Station Météo-France « Amiens-Glisy », sur la commune de Glisy - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  21. « Station Météo-France « Amiens-Glisy », sur la commune de Glisy - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  22. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  23. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Daours ».
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », surle site de l'Insee(consulté le).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  27. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  28. LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  29. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  30. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  31. Jacques Garnier,Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878,p. 285 (lire en ligne surDicoTopo)[1].
  32. « La loi de Daours, 1239, par Marguerite Boulet », surRevue du Nord, 1949, p. 69-91 : mise en ligne par Persée.
  33. « Daours », surArmoiries samariennes, par Remus80.
  34. « Seigneurs de Roye, p. 12, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 », surRacines & Histoire.
  35. « Maison de Châtillon, p. 16, 20 et 29, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 », surRacines & Histoire.
  36. « Maison de La Trémoïlle, p. 3 et 14, par Etienne Pattou, 2005 et 2020 », surRacines & Histoire.
  37. « Seigneurs de Crèvecœur, p. 6, par Etienne Pattou, 2012 et 2019 », surRacines & Histoire.
  38. « Famille d'Ailly, p. 9 et 10, par Etienne Pattou, 2006 et 2020 », surRacines & Histoire.
  39. « Famille du Bos, p. 14, par Etienne Pattou, », surRacines & Histoire.
  40. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  41. Le maire sortant a été réélu au terme desélections municipales de 2008, il s'agit de son sixième mandat, in le quotidiennLe Courrier picard, édition Région d'Amiens, 29 mars 2008
  42. « Liste des maires de la Somme »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)[PDF],Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme,(consulté le).
  43. « Le conseil municipal sur le site de la commune »(consulté le).
  44. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surle site du ministère des Affaires étrangères(consulté le).
  45. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  46. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  48. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  49. Courrier picard, « Daours contre une classe à quatre niveaux », édition Picardie maritime,p. 2,.
  50. « Somme (80) > Daours > École »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surle site du ministère de l'Éducation nationale(consulté le).
  51. ab etc« Site de la mairie »(consulté le).
  52. « La foire de la Saint-Adhélard, une fête du Moyen Âge qui s'inscrit ans la modernité »,Courrier picard,‎,p. 13.
  53. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », surle site de l'Insee(consulté le).
  54. EMP T1 - Population de 15 à64 ans par type d'activité sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  55. EMP T5 - Emploi et activité sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  56. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010 sur la fiche Insee de la commune,[lire en ligne].
  57. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011[lire en ligne].
  58. https://fr.valdesomme-tourisme.com/pages/decouvrir-val-de-somme/histoire-et-memoire/la-veloroute-de-la-memoire-n-32.html
  59. Armorial de France, p. 10506
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Daours&oldid=230336542 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp