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Danielle Bousquet, née le àPlœuc-sur-Lié (Côtes-du-Nord), est unemilitanteféministe etpolitique française, anciennedéputéesocialiste de 1997 à 2012, etvice-présidente del'Assemblée nationale entre 2009 et 2010. De 2013 à 2019, elle préside leHaut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes.
Danielle Bousquet naît àPlœuc-sur-Lié le de parentsenseignants[1]. Après desétudes secondaires au lycée Renan àSaint-Brieuc, elle poursuit ses études àHEC Jeunes Filles àParis[1] dont elle est diplômée[2].
D’aborddirectrice commerciale dans unePME de 500 personnes àParis, elle revient vivre et travailler enBretagne où elle exerce le métier deprofesseur desciences économiques et sociales[1].
Devenuecheffe d’établissement en 1987, elle est d’abord nommée principale au collègedeMoncontour dans lesCôtes-d'Armor[réf. souhaitée], puisproviseure adjointe au lycée Ernest Renan de Saint-Brieuc jusqu’en 1997[1], date à laquelle elle est élue députée[2].
Elle est présidente de l’association « l’Ecloserie d’Armor » dont l’objectif était de favoriser la mise en place de projets de jeunes créateurs d’entreprises.[réf. nécessaire]
Danielle Bousquet commence à militer auMouvement français pour le planning familial desCôtes-d'Armor, dont elle assure la présidence jusqu’en1980[1].
Elle préside ensuite leCentre d’information des droits des femmes de ce même département[1].
À partir de1982, elle est chargée de mission départementale aux droits des femmes auprès dupréfet des Côtes-d'Armor[1].
Danielle Bousquet a été vice-présidente de l'Assemblée des femmes, association féministe fondée parYvette Roudy en 1992 et née du combat pour laparité[1]. Elle en est la présidente depuis 2011[1].
Danielle Bousquet adhère auParti socialiste en1978[1].
Élue en1983 au conseil municipal de Saint-Brieuc[1], elle y devient adjointe[1] dans les secteurs successifs des services publics en régie, de l’éducation et des finances, aux côtés deClaude Saunier, alorsmaire. Elle quittera cette fonction en1996[1], mais reste conseillère municipale.
À partir de 2001, elle est conseillère municipale d’opposition de la ville deSaint-Brieuc, et conseillère d’agglomération de laCommunauté d’agglomération de Saint-Brieuc, membre du bureau du Pays de Saint-Brieuc[1].
Elle mène la liste socialiste auxmunicipales de 2008 pour la ville de Saint-Brieuc. Elle perd au second tour face au candidatcentriste et maire sortantBruno Joncour[1]. Elle décide alors de quitter le conseil municipal et de se retirer de la vie politique locale[1].
Danielle Bousquet est députée de lapremière circonscription des Côtes-d'Armor, qui comprend notamment la ville de Saint Brieuc, entre 1997 et 2012, élue pour la première fois le, puis réélue le et le[1].
Elle fait partie du groupesocialiste, radical et citoyen.Du au, Danielle Bousquet estvice-présidente de l'Assemblée nationale[1], ce qui lui permet de siéger dans les organes stratégiques de l’institution que sont lebureau et laconférence des présidents, ainsi que de diriger des séances depuis le « perchoir » (le siège du président). Son collègueJean-Pierre Balligand lui succède[3].
Sous latreizième législature, Danielle Bousquet est secrétaire de l’Assemblée nationale du 1er octobre 2008 au 6 octobre 2009 et du 5 octobre 2010 au 20 juin 2012.
Elle est également vice-présidente du groupe d’études sur la démographie et la population.
Danielle Bousquet est membre de la délégation parlementaire de l’Assemblée nationale auxdroits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes depuis sa création en 1998[1]. Elle en devient vice-présidente en 2002 et le reste jusqu'en 2012[1].
Elle est rapporteure de laloi du 13 décembre 2000 relative à la contraception d'urgence, qui a permis à lacontraception d'urgence[1] (pilule du lendemain) d'être délivrée gratuitement aux mineures dans les pharmacies et dans les infirmeries scolaires.
Elle est également rapporteure de laloi du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception[1], qui, notamment, supprime l'autorisation parentale pour les mineures qui souhaitent avorter (être accompagnée par une personne majeure suffit), supprime l'entretien préalable à l'IVG, autorise la délivrance de la pilule du lendemain par les médecins de ville et impose 3 séances annuelles d'information et d'éducation sexuelle dans les collèges et les lycées.
Danielle Bousquet préside en 2008-2009 laMission d'évaluation de la politique de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes[1]. Cette mission a débouché sur laloi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spécifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces dernières sur les enfants, qui a notamment créé l'ordonnance de protection pour les victimes de violences et le délit deharcèlement moral[1] au sein du couple.
Danielle Bousquet a également présidé en 2010-2011 laMission d'information sur la prostitution en France[1]. Cette mission a débouché sur le vote, le, d'unerésolution réaffirmant la position abolitionniste de la France en matière de prostitution. Cette résolution a été adoptée à l'unanimité et rappelle que l'objectif de la France, à terme, est une société sans prostitution[1], que la prostitution est une violence et ne peut, en aucun cas, être assimilée à une activité professionnelle. Elle insiste également sur le nécessaire changement des mentalités et la responsabilisation des clients pour faire reculer la prostitution. Cette résolution se situe dans la droite ligne du courantabolitionniste en matière de prostitution.
Danielle Bousquet a été membre de la Commission des affaires étrangères.
Très attachée à la lutte contre le sous développement et la pauvreté[1], elle a été membre du forum parlementaire inter-européen sur la Population et le Développement associé la Conférence internationale des parlementaires sur la mise en œuvre du Programme duCaire (travail international qui mise à promouvoir l’autonomie et les droits de la femme comme facteur de développement) et membre de l’Union internationale des parlementaires.
En tant que parlementaire, elle a été membre de plusieurs groupes d’amitiés avec des pays étrangers :
Elle a été membre dugroupe d'études sur le problème du Tibet deAssemblée nationale[4].
En2004, elle a été membre de la Mission d’information de l’Assemblée nationale sur l’accompagnement de la fin de vie[1].
Danielle Bousquet s’est engagée aux côtés deSégolène Royal[1] depuis fin 2005. Elle avait été celle qui avait défendu la loi sur la pilule du lendemain pour les jeunes filles voulue par Ségolène Royal, alorsministre de l’enseignement scolaire dans leGouvernement de Lionel Jospin.
En, Ségolène Royal est investie par les socialistes comme candidate à l’élection présidentielle de 2007. Elle demande à Danielle Bousquet d’entrer dans son comité de campagne national et la nomme directrice adjointe de sa campagne. Parallèlement elle est coprésidente du comité de soutien départemental de Ségolène Royal dans les Côtes-d'Armor.

Du au, elle préside leHaut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes[5], créé par laministre des Droits des femmes,Najat Vallaud-Belkacem.Brigitte Grésy lui succède à ce poste[6].