Pour les articles homonymes, voirFarhi.
| Rabbin Union libérale israélite de France | |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Sépulture | Cimetière parisien de Bagneux |
| Nom de naissance | |
| Nationalité | |
| Période d'activité | 1967-2009 |
| Enfant |
| Distinctions |
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Daniel Farhi est unrabbinlibéralfrançais né le àParis et mort le àNice.
Ses parents Samuel et Estréa Farhi sont originaires d’Izmir (Smyrne) enTurquie[1].
Pendant la guerre, il est caché avec sa jeune sœur Françoise par une familleprotestante deBesançon, Georges et Juliette Allenbach, qui ont été nommésJustes parmi les nations par l’État d’Israël[1].
Il reçoit sasemikha (ordination rabbinique) enfévrier1966, au séminaire rabbinique (réformé) de larue Servandoni à Paris des mains du rabbinSolomon B. Freehof.
Il est rabbin de l’Union libérale israélite de France de1967 à1977[1], succédant ainsi au rabbinAndré Zaoui dont il est le disciple.
Le 2 juin 1977, il fonde leMouvement juif libéral de France (MJLF), avec le président Roger Benarosh etColette Kessler directrice de l'enseignement, puis en février 1981, il crée la revueTenou'a, qui est tout à la fois une revue communautaire et une revue de pensée juive libérale[1].
Daniel Farhi défend l’idée qu'il y a des points où la loi juive (Halakha) doit continuer à être modifiée, en attendant le retour éventuel dusanhédrin (tribunal de rabbins), pour pouvoir être applicable dans le monde moderne et ainsi perdurer.
Il est actif dans le dialogue avecchrétiens etmusulmans.
Il œuvre pour la défense de lamémoire de la Shoah. Ami deSerge Klarsfeld et de sa femme Beate, il milite avec eux depuis1975 au sein de l’Association desfils et filles de déportés juifs de France (FFDJF). Ils furent arrêtés et emprisonnés en Allemagne pour avoir tenté d’obtenir le jugement des criminelsnazis. Il a organisé huit pèlerinages àAuschwitz.
Il a initié et instauré depuis1990, une lecture publique de 24 heures des noms desdéportés juifs de France, à partir du mémorial de la déportation des juifs de France de Serge Klarsfeld[1].
Il est membre du comité de parrainage de l’associationLa paix maintenant.
Depuis janvier 2010, il crée et anime le Centre Culturel Judéo-Espagnol/Al Syete (CCJE), association fédérant différentes associations judéo-espagnoles existantes, et dont l'objet est la sauvegarde et la transmission de la culture et des traditions des judéo-espagnols à Paris[1].
En 2012, à la suite d'une plainte, Daniel Farhi est mis en examen pour uneagression sexuelle sur une mineure commise en 1990[2],[3]. En 2015, l'affaire judiciaire se termine par unnon-lieu[4],[5].
Marié et père de trois enfants, dont le rabbinGabriel Farhi[1], le rabbin Daniel Farhi meurt à Nice à l'âge de 79 ans le 23 août 2021[1],[6].
Daniel Farhi est chevalier dans l’ordre national du Mérite depuis1988, distinction remise parElie Wiesel, ancien déporté et prix Nobel de la paix[1].
Il est égalementchevalier de la Légion d’honneur depuis1993 distinction remise parSimone Veil, ancienne déportée et ministre[1].
Le1er janvier 2012, il est promuofficier de la Légion d'honneur, sur la réserve particulière duprésident de la République. Le 6 mai 2015, les insignes d'officier de la Légion d'honneur lui sont remis parSerge Klarsfeld au cours d'une cérémonie tenue au Mémorial de la Shoah[7].
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