| Danièle Hoffman-Rispal | |
Danièle Hoffman-Rispal en 2010. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Députée française | |
| – (1 an, 9 mois et 10 jours) | |
| Réélection | 17 juin 2012(suppléante) |
| Circonscription | 6e de Paris |
| Législature | XIVe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SRC |
| Prédécesseur | Cécile Duflot |
| Successeur | Cécile Duflot |
| – (10 ans et 1 jour) | |
| Élection | 16 juin 2002 |
| Réélection | 17 juin 2007 |
| Circonscription | 6e de Paris |
| Législature | XIIe etXIIIe(Cinquième République) |
| Groupe politique | SOC(2002-2007) SRC(2007-2012) |
| Prédécesseur | Georges Sarre |
| Successeur | Cécile Duflot |
| Conseillère deParis | |
| – (16 ans, 11 mois et 26 jours) | |
| Élection | 18 juin 1995 |
| Maire | Bertrand Delanoë |
| Vice-présidente de l'Assemblée nationale | |
| – (1 an et 5 jours) | |
| Élection | |
| Président | Bernard Accoyer |
| Législature | XIIe(Cinquième République) |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Danièle Rose Hoffman |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Paris 10e (France) |
| Date de décès | (à 68 ans) |
| Lieu de décès | Paris 12e (France) |
| Nature du décès | Cancer |
| Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise |
| Nationalité | Française |
| Parti politique | PS |
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Danièle Hoffman-Rispal, née le àParis et morte le[1],[2], est unefemme politiquefrançaise membre duParti socialiste, députée et conseillère de Paris.
Née à Paris dans lequartier du Sentier dans le2e arrondissement, de parents ayant quitté laPologne, Danièle Hoffman-Rispal devient vendeuse puis comptable dans un atelier de fabrication de chapeaux du quartierBeaubourg[2].
À partir de 1974, elle milite au parti socialiste[2].
Élue conseillère de Paris en 1995, elle devient en 2001 adjointe deBertrand Delanoë pour les personnes âgées[2].
Elle est élue députée le, pour laXIIe législature (2002-2007), dans la6e circonscription deParis après l'élimination dès le premier tour du député sortantGeorges Sarre (MRC)[3].
Elle fait partie du groupesocialiste. Elle est réélue en 2007 avec 69 % des voix, le meilleur score des députés socialistes[4].
À la suite de l’accord PS-EELV de 2011, le parti socialiste lui demande de céder la place àCécile Duflot pour lesélections législatives de juin 2012, ce qu'elle conteste. Après avoir envisagé de maintenir sa candidature, elle cède aux pressions de son parti, non sans ressentiment à l'égard de« ceux qui [...] ont donné la circonscription de la femme la mieux élue de France aux écologistes »[5]. Elle accepte d'être la suppléante deCécile Duflot[6], ce qui lui permet de retrouver son siège de député du au, Cécile Duflot étant alors ministre au sein dugouvernement Ayrault.
Le, l’Assemblée nationale, dont elle avait été vice-présidente en 2008-2009, lui rend hommage en applaudissant sa dernière question d’actualité au ministre de la Défense sur les violences sexuelles et le harcèlement des femmes dans l’armée[7].
À partir de, elle est conseillère au sein de laDélégation interministérielle de lutte contre le racisme et l'antisémitisme (DILCRA).
La même année, elle reçoit des mains deManuel Valls, alors premier ministre, laLégion d’honneur[8].
Pour lesélections sénatoriales de 2017, elle est n°8 de la liste PS à Paris[9].

Elle meurt des suites d'uncancer dans la nuit du 15 au[8], à l'âge de 68 ans. Elle est inhumée aucimetière du Père-Lachaise (division 3).
En 2004, Danielle Hoffman-Rispal, alors adjointe au maire de Paris et chargée des personnes âgées, s'élève contre l'instauration de la journée de travail supplémentaire non payée (dite de « solidarité ») en faveur des personnes âgées et handicapées. Ce projet, qui introduit« la notion de travail supplémentaire non rémunéré », est un« « leurre qui ne trompe personne », estime-t-elle. Et de préciser :« Quels sont les syndicats qui accepteront d'entamer des négociations pour fixer les modalités du rétablissement de lacorvée ? »[10].
En, au moment où laFrance doit se prononcer sur l'admission de laPalestine à l'ONU, Danièle Hoffman-Rispal cosigne avec 110 parlementaires, une « lettre à Nicolas Sarkozy »[11], dans laquelle ce groupe s'oppose à la reconnaissance unilatérale d'un État palestinien à l'ONU. Avec treize autres parlementaires socialistes, Danièle Hoffman-Rispal se démarque ainsi de la position officielle du PS[12],[13] qui appelle « la France à reconnaître l’État palestinien et à faire tous les efforts possibles pour que l’Union européenne défende cette reconnaissance (à) l'Assemblée générale des Nations unies »[14]. L'argumentaire des 110 parlementaires repose sur l'opposition à ce qui, selon eux, est une « stratégie de contournement des négociations visant à imposer la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien lors de la session de septembre [2011] de l’Assemblée générale des Nations unies ».