Cohen naît àTel Aviv dans une familleyéménite etroumaine deTransylvanie. Ses grands-parents vivent àPetah Tikva. Troisième enfant de sa fratrie, elle tient son nom de son oncle mort dans un attentat.
C'est en1992 que Yaron Cohen fait son apparition dans le paysage musical israélien. Lancée par Offer Nissim, unDJ en vogue, leur collaboration est pavée de succès. Leur premier single,Sa'ida Sultana, est une reprise quelque peu arrangée deMy name is not Susan deWhitney Houston. Ce titre remporte un succès immédiat enIsraël ainsi qu'auxÉtats-Unis où il se classera même dans les charts des clubs.
Le deuxième single baptiséDana International, collera tellement à la peau de Sharon qu'elle en fera son pseudo définitif (on trouvait seulement "Danna" sur les premiers disques). Quelques succès plus tard, un premier album sort enIsraël sobrement intituléDanna International et est rapidement certifié disque d'or (plus de 20 000 ventes).
Le deuxième album de Dana,Umpatampa, sort en 1994. Ce sera son plus grand succès et elle remportera le titre de l'artiste féminine de l'année enIsraël. L'année suivante Dana tente la présélection israélienne pour leConcours Eurovision de la chanson, elle terminera seulement deuxième avec la chansonLayla tov, Eropa. Qu'importe, le dernier album est réédité avec la chanson en bonus.
Depuis le début de sa carrière, Dana chante en hébreu, mais également en arabe. Ainsi Dana utilise un mot arabe en tant que titre de son troisième album qui sort en1996 :Maganona. EnÉgypte sa musique est censurée, mais près de 5 millions de copies pirates de l'album s'échangeront sous le manteau[1].
C'est en1998 que le rêve de Dana devient réalité. Elle remporte cette année-là leConcours Eurovision de la chanson àBirmingham avec le titreDiva. En plus d'un succès personnel, cette victoire est également un symbole. Le single est distribué dans toute l'Europe où il connaît un vif succès (400 000 ventes). La maison de disques en profite pour sortir une compilation enIsraël,Diva: Ha Osef, ainsi qu'un autre enEurope,The Album.
Dana profite de ce succès pour enregistrer son premier album en anglais :Free qui sort en Europe en juin1999 précédé des singlesWoman in love etFree. L'album sort enIsraël l'année suivante dans une version différente plus adaptée au marché local.
En2000, Dana s'occupe de promouvoir son album enRussie et auJapon avant de reprendre le chemin des studios d'enregistrement. En2001 sortYoter ve yoter, composé cette fois-ci sans la complicité d'Offer Nissim qui la suit depuis ses débuts. Une page est tournée et Dana prend une nouvelle direction musicale. En 2002 sort l'albumHa'chalom ha'efshari.
Les premiers titres de l'album de 2007 sont disponibles sur le site officiel et s'intitulentHakol zé létova (Tout est pour le mieux) etLove Boy enhébreu. Ils connaissent dès leur sortie un vif succès enIsraël. L'album devient l'un des albums les plus joués de tous les temps sur les radios israéliennes.
Dana International lors d'un concert célébrant les 100 ans deTel Aviv, en2009.Dana International, aux côtés deBoaz Mauda.
En 2011, Dana se représente à nouveau auConcours Eurovision de la chanson, mais est éliminée lors de la seconde demi-finale, le, à Düsseldorf.
Le, Dana dévoile son nouveau single premier extrait de son prochain album[2], מה לעשות (ma laassot,que faire ?), très électro-pop et entièrement en hébreu (une première depuis son album de 2007)