Dammarie est composé du bourg principal et de cinq hameaux : Vovelles, Ormoy, Villemain, Concrez et Bois de Mivoye, ce dernier étant également pour une petite partie sur la commune deMignières.
Au, Dammarie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (96,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), zones urbanisées (1,5 %), forêts (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1999 et 2001[17],[15].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Dammarie.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[18]. L'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 25,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 635 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 380 sont en aléa moyen ou fort, soit 60 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Entre le 29 janvier et le 8 février 1939, plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de larépublique espagnole devant les troupes deFranco, arrivent enEure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp deLucé et la prison deChâteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[23], dont Dammarie[24]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le sud de la France), sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[25]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés àDreux et Lucé[26].
Une bulle du papeEugène IV (1431-1447) en faveur de l'église de Dammarie, détruite par les guerres, mentionne en latin « cum parochialis ecclesia de Dampna Maria, causantibus sevis guerris que in illis partibus viguerunt, hostili incendio destructa existat»[32].
De 1836 à 1842, afin de faire passer l'ancienneroute nationale 835 de Chartres àOrléans parPatay[Note 3] au milieu du bourg principal, lechevet qui prolongeait la grande nef est détruit, ainsi que la sacristie, reconstruite dans l'ancien cimetière côté sud[33].
L'église est également dédiée àsainte Anne, seconde patronne. Un vitrail du maître verrierLorin de Chartres représente d'ailleurs, chacune dans unelancette, les deux patronnes dans la même verrière[33].
Tranché ; au premier d’azur à la chemise de Marie d’or, au séquoia de sinople, aux trois filets accolés de gueules brochant sur la partition ; le tout sommé d’un chef de gueules chargé d’une couronne mariale de six étoiles d’or accostée de six épis de blé du même trois à dextre et trois à senestre. Adopté en janvier 1986
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris,1963.
↑Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre »,Matériaux pour l'histoire de notre temps,no 44,, p.43(lire en ligne).