| Surnom | Il piccolo principe Le Petit Prince |
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1 classement mondial Calendrier mondial UCI2004 1 grand tour 1 classement annexe de grand tour Classement du meilleur jeune 6 étapes dans les grands tours Tour d'Italie (4 étapes) Tour d'Espagne (2 étapes) 4 classiques Tour de Lombardie2004,2007,2008 Amstel Gold Race 2008 |
Damiano Cunego est uncoureur cyclisteitalien né le àCerro Veronese enVénétie,professionnel de2002 à2018. Considéré comme un spécialiste desclassiques mais également desgrands tours, il a notamment remporté l'Amstel Gold Race et trois fois leTour de Lombardie, ainsi que leTour d'Italie. Il termine premier duclassement UCI en2004.
Damiano Cunego naît le àCerro Veronese, une commune comportant alors mille deux-cents habitants à vingt-cinq kilomètres à l'est deVérone, enVénétie, dans une famille modeste. Il est entouré dans son enfance par son père Enzo, sa mère Anna Maria et son frère de sept ans son cadet nommé Donato, qui vont le pousser à pratiquer régulièrement plusieurs sports collectifs, Cunego étant naturellement doué sportivement. Les deux parents de Cunego vivent toujours àCerro Veronese.
Après avoir étudié dans des écoles de son village natal, il fréquente, à partir de1995, les écoles supérieures deVérone mais y fait une scolarité discrète, préférant participer à des rencontres sportives. Il commence le sport par lehockey sur glace et lefootball très tôt à l'âge de quatre ans, en y démontrant des aptitudes physiques et athlétiques. Dix ans après avoir commencé ces sports, il les abandonne pour se consacrer à la course à pied, avec l'accord de sa mère, conformément à sa préférence pour les sports individuels par rapport aux sports collectifs. Il se distingue dans cette épreuve puisqu'il est notamment médaillé de bronze aux championnats d'Italie en1997 après seulement trois ans d'entraînement dans ce sport. Après plusieurs avis favorables, il décide d'arrêter la course à pied pour se tourner vers le cyclisme, d'abord en tant qu'amateur.
Ses parents n'oublient néanmoins pas ses études, et lui demandent de d'abord passer son baccalauréat avant de penser au cyclisme[1], Cunego préparait encore son diplôme de mécanique industrielle à l'université pendant qu'il courait en catégorie amateur, il obtiendra le diplôme avec aisance[1].
Damiano Cunego commence sa carrière amateur en1997 et remporte jusqu'à son premier contrat professionnel en2001 vingt succès en l'espace de cinq saisons.
Cunego commence le cyclisme tardivement en 1997, repéré parGiuseppe Martinelli qui a auparavant travaillé avecMarco Pantani et qui propose aux parents de Cunego de leur faire signer un contrat professionnel étant donné la minorité de ce dernier. Ce contrat stipule qu'après une année passée en équipe amateur, Cunego doit signer en tant que professionnel dans l'équipe de Martinelli. Il impressionne dès ses débuts en remportant quatorze succès qui deviendront seize dans la catégorie junior avec l'équipe Gaiga-Gore Tex, dont leGiro della Lunigiana en 1998. Il est notamment deuxième duchampionnat d'Italie sur route juniors en terminant juste derrièreDaniele Colli et quatrième duGrand Prix Rüebliland enAllemagne.Timide et réservé, il gagne au fur et à mesure la place de leader dans son équipe, et devientchampion du monde junior en1999 chez lui, àVérone, s'imposant en solitaire devant Rouslan Kaioumov etChristophe Kern, deux ans seulement après avoir commencé le cyclisme. À la fin de l'année1999, il change d'équipe en entrant dans la catégorie des moins de vingt-trois ans.
Cunego passe deux ans dans la catégorie des moins de vingt-trois ans entre2000 et2001, les deux dans l'équipeZalf Euromobil Fior dans laquelle il passe ses deux années malgré le fait qu'il ait signé un pré-contrat avec l'équipeMercatone Uno-Stream TV pour 2001[2] la saison cycliste suivante. Il remporte quatre succès, dont la classiqueBassano-Monte Grappa en 2000 devançant Ramon-Manuel Bianchi etEmanuele Sella. Cunego réalise également quelques places d'honneur. Ainsi, il est deuxième duTour de la Vallée d'Aoste en 2001 derrièreYaroslav Popovych puis troisième lors de deux courses, leTour des régions italiennes 2001 que remporte Popovych devantMichele Scarponi, et leGiro del Canavese 2001 oùAlexandr Kolobnev etManuele Mori le précèdent.
Cunego signe son premier contrat professionnel avec laSaeco-Longoni Sport en2002, il passe deux années en tant qu'équipier avant de devenir leader de l'équipe en2004, à la fin de cette année, l'équipe s'arrête pour fusionner avec laLampre qui devient Lampre-Caffita que Cunego rejoint.
Au début de l'année2002, Claudio Corti le convainc de signer un contrat dans l'équipeLampre (future Lampre-Caffita), Damiano Cunego quitte alors l'équipeZalf Euromobil Fior. Il y retrouve de ce faitGiuseppe Martinelli qui l'avait repéré cinq ans plus tôt et devient équipier deGilberto Simoni etDanilo Di Luca.
Pour sa première année, il remporte plusieurs victoires dites « open », regroupant professionnels et amateurs, dont leGiro d'Oro en battant l'AllemandPatrik Sinkewitz et le NéerlandaisRemmert Wielinga ainsi que le Giro del Medio Brenta devant son coéquipierLeonardo Bertagnolli. Il réalise également quelques performances auTour de Bavière, se classant deuxième de la première étape derrièreRolf Aldag et quatrième de la troisième. Il se classe dix-neuvième place auGrand Prix de Chiasso, sa première course professionnelle, et réalise une bonne performance lors duTour du Trentin, finissant dix-huitième du classement général.
Il participe cette année-là à ses premières classiques ardennaises en tant qu'équipier dans l'équipe, il ne s'y fait pas remarquer, terminant cent-vingt-deuxième de laFlèche wallonne en accusant un retard de huit minutes et onze secondes sur le lauréat belgeMario Aerts, puis cent-vingt-quatrième deLiège-Bastogne-Liège et avant-dernier classé quatre jours plus tard le à vingt minutes et trois secondes du vainqueur italienPaolo Bettini.
Équipier àSaeco-Longoni Sport, il participe à sa premièreSemaine internationale Coppi et Bartali, se plaçant vingt-sixième au général, puis soixante-dixième de sa première course à étapes figurant dans la calendrier mondialUCI, à savoir leTour de Romandie. Il termine sa saison2002 en juillet après une trentième place au Trofeo Matteotti et une vingt-cinquième lors de l'UNIQA Classic, course se déroulant en Autriche.
Cunego termine l'année avec deux succès et une817e place auclassement UCI.

En2003, Cunego réalise de meilleurs résultats dans l'équipeSaeco-Longoni Sport qui devient en cours d'année Saeco, en remportant deux victoires : le classement général et la septième étape duTour du lac Qinghai, finissant aussi deuxième de l'avant-dernière étape devancé seulement parDenis Lunghi. Il bat lors de la dernière étapeElio Aggiano etGhader Mizbani après 170 km de course, remportant grâce à ce succès le classement final devant ce dernier et le Chinois Guozhang Wang.
Il commence sa saison par une vingt-deuxième place au Giro della Provincia di Reggio Calabria, il est ensuite vingtième de laSemaine catalane et seizième duTour du Pays basque, sa meilleure performance dans une course du calendrier UCI cette année.
Il termine quatrième duTour des Apennins derrière son coéquipierGilberto Simoni sacré vainqueur,Giuliano Figueras etRinaldo Nocentini. Il est également quatrième duBrixia Tour devancé parMartin Derganc avec notamment une quatrième place lors de la troisième étape et une cinquième place le jour suivant. Il se fait remarquer sur leTour du Trentin avec une treizième place au classement général et une huitième place de la première étape se terminant àMoena. Il part ensuite s'entraîner enEspagne avant de prendre part au Giro. Il participe à son premier grand tour, leTour d'Italie, finissant trente-quatrième. Cunego réalise une bonne performance en fin d'année en se classant à la sixième place de laJapan Cup derrièreSergio Barbero, et vingt-huitième duTour d'Émilie.
Il termine l'année sur par une vingt-septième place lors de deux courses, le Trofeo Melinda et le Giro del Friuli, vingt-neuvième de la course américaine T-Mobile International / San Francisco GP, Cunego termine l'année par leGP Beghelli se classant vingt-neuvième.L'année2003 se finit avec deux victoires, toutes dans la même course à savoir leTour du lac Qinghai, qui est la première course à étapes remportée dans sa carrière professionnelle débutée un an plus tôt, se classant227e duclassement UCI.
| Date | Course | Lieu | Catégorie | Résultat |
|---|---|---|---|---|
| 03/03-07/03 | Tour de Murcie | Espagne | 2.3 | 24e |
| 05/04-09/04 | Tour du Pays basque | Espagne | 2.HC | 16e |
| 11/04 | Klasika Primavera | Espagne | 1.3 | 6e |
| 20/04-23/04 | Tour du Trentin | Italie | 2.2 | Victoire Deux étapes |
| 25/04 | Tour des Apennins | Italie | 1.2 | Victoire |
| 01/05 | Grand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano | Italie | 1.2 | Victoire |
| 02/05 | Tour de Toscane | Italie | 1.3 | 9e |
| 08/05-30/05 | Tour d'Italie | Italie | GT | Victoire Quatre étapes |
| 23/07-25/07 | Brixia Tour | Italie | 2.3 | 14e |
| 04/08 | Grand Prix de la ville de Camaiore | Italie | 1.2 | 25e |
| 07/08 | Classique de Saint-Sébastien | Espagne | CDM | 21e |
| 10/08 | Grand Prix Fred Mengoni | Italie | 1.3 | Victoire |
| 11/08 | Trophée de la ville de Castelfidardo | Italie | 1.3 | 27e |
| 18/08 | Coppa Agostoni | Italie | 1.2 | 24e |
| 21/08 | Tour de Vénétie | Italie | 1.1 | 4e |
| 25/08 | Grand Prix Nobili Rubinetterie | Italie | 1.3 | Victoire |
| 04/09-26/09 | Tour d'Espagne | Espagne | GT | 16e |
| 03/10 | Championnats du monde | Italie | WCRR | 9e |
| 13/10 | Milan-Turin | Italie | 1.1 | 32e |
| 16/10 | Tour de Lombardie | Italie | CDM | Victoire |
| 24/10 | Japan Cup | Japon | 1.3 | 2e |
En2004, Damiano Cunego se révèle au plus haut niveau. Il remporte en début d'année cinq courses : leGrand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano, leTour des Apennins devantGiuliano Figueras et leTour du Trentin avec deux étapes remportées, la première à Marcena di Rumo val di Non, puis la seconde àRoncone devantGilberto Simoni son coéquipier deSaeco, qu'il devancera de deux places au général.

Cunego prend part auTour d'Italie du 8 au en tant qu'équipier du leaderGilberto Simoni, vainqueur de la dernière édition et favori au général. Cunego se montre dès les premiers jours de course en empochant sa première victoire sur un Grand Tour, remportant la deuxième étape en réglant au sprint un peloton réduit. Le lendemain, lors de la première arrivée au sommet, il se classe deuxième derrière son leader Simoni. Il confirme cette belle forme en s'imposant de nouveau dans un sprint entre costauds lors de la septième étape au sommet de Montevergine. Ce succès lui permet de devenir leader au général et de porter le maillot rose durant six étapes, avant de le perdre lors de l'étape contre-la-montre au profit deYaroslav Popovych. À l'occasion de la seizième étape, l'équipe Saeco décide de dynamiter la course de loin avec son collectif. Après une première attaque de Simoni pour tester Popovych etSerhiy Honchar, Cunego place un contre dans le Passo Furcia à plus de 60km de l'arrivée. Il creuse seul dans l'ascension puis profite dans la longue vallée des relais de ses équipiersAndrea Tonti etEddy Mazzoleni qui se sont relevés de l'échappée. Cunego poursuit seul dans la montée finale du Terento, reprend les derniers hommes de l'échappée et remporte la victoire d'étape avec plus de 2 minutes 30 sur les premiers favoris et près de 4 minutes sur Popovych. Cunego récupère alors le maillot rose avant les grandes étapes de montagne et compte 1 minute 14 d'avance sur son dauphin[3]. Il se montre solide lors du premier test àBormio en suivant ses adversaires avant de les régler au sprint pour une quatrième victoire d'étape. Le lendemain, il est mis en difficulté par une attaque de son propre coéquipierGilberto Simoni, ce dernier ayant mal pris le dernier succès de Cunego, l'insultant dans la presse en déclarant après la ligne :« Tu es un bâtard, tu es vraiment stupide »[4]. Malgré cette attaque surprenante, Cunego parvient à bien gérer la situation en profitant du travail des autres leaders pour conserver son maillot. Il remporte ainsi son premier Grand Tour à 22 ans avec quatre victoires d'étapes et un grand avenir lui est promis.
Il continue la saison 2004 par un beauTour d'Espagne avec une seizième place au général, se classant dans le top vingt à onze reprises avec une neuvième place àSoria et un podium à l'arrivée de la dernière étape de montagne àCollado Villalba. Cunego poursuit sa saison par une neuvième place auchampionnat du monde organisé chez lui à Vérone et une victoire prestigieuse auTour de Lombardie devantMichael Boogerd etIvan Basso. Il est le dernier coureur à remporter leclassement UCI, en, avant l´instauration duProTour.
Il récolte dix-huit victoires durant la saison (treize recensées par l'UCI), dont les Grands PrixNobili Rubinetterie etFred Mengoni, il remporte le Trophée Menegalli, leMemorial Marco Pantani et le Grand Prix Formaggi Guffanti devantYaroslav Popovych.Cunego se distingue en épreuve scratch avec deux victoires lors du Criterium degli Assi et du Memorial Casartelli, il obtient également quelques places d'honneur : deuxième de laJapan Cup, du Critérium de Broni (et troisième du contre-la-montre), du GP SBS-Miasino-Mottarone et du Memorial Zanette, quatrième duTour de Vénétie, sixième de laKlasika Primavera et neuvième duTour de Toscane, cela restera sa meilleure saison cycliste, il est nommé deuxième auVélo d'or, le plus prestigieux prix cycliste de l'année.
Cunego rejoint laLampre-Caffita en2005 en tant que leader de l'équipe.

L'année2005 ne verra pas confirmer les espoirs placés en Cunego, désormais dans l'équipeLampre-Caffita, née de l'union entre laLampre de Mario Galbusera etSaeco de Sergio Zappella. Il remporte quatre victoires : leTrophée Melinda, leGrand Prix Nobili Rubinetterie pour la deuxième année consécutive, laJapan Cup et une étape (la troisième) duTour de Romandie, course d'une semaine qu'il terminera à la deuxième place derrièreSantiago Botero mais devantDenis Menchov après avoir porté le maillot jaune durant deux jours, il doit le céder à la dernière étape à la défaveur d'un mauvais contre-la-montre, à noter qu'il termine troisième de la quatrième et cinquième étape ainsi que du classement par points.
Il échoue cependant auTour d'Italie. Handicapé par unemononucléose, Cunego est décroché en montagne dès la première étape haute, accusant six minutes de retard à l'arrivée, et se classe seulement dix-huitième àMilan. Il frôle néanmoins de peu la victoire d'étape à plusieurs reprises, finissant deuxième àGiffoni Valle Piana et àPistoia ainsi que sixième àL'Aquila (présent à neuf reprises dans le top vingt), pendant queGilberto Simoni, qui devait être son équipier, termine sur le podium.Il renonce ensuite à prendre part auTour de France. Il obtient néanmoins quelques belles places d'honneur, deuxième de laKlasika Primavera, troisième duTour de Murcie, desTrois vallées varésines et de laSemaine internationale Coppi et Bartali. Il obtient une cinquième place auBrixia Tour, une septième place auTour de Vénétie ainsi qu'une neuvième place lors duLiège-Bastogne-Liège, auTour du Pays basque et auTour d'Émilie.
Il termine l'année à la trente-neuvième place duclassement ProTour.

En2006, dans l'équipe renomméeLampre-Fondital, après un bon début de saison marqué par des victoires dans leTour du Trentin en décrochant également une étape, auGiro d'Oro, auGrand Prix de l'industrie et de l'artisanat de Larciano et à laSemaine internationale Coppi et Bartali avec une étape et le classement général, Cunego prend part à une seule classique ardennaise,Liège-Bastogne-Liège où il termine à la troisième place. Il rate de peu la victoire d'étape lors duTour de Murcie en échouant à la deuxième place de la quatrième étape seulement devancé parCarlos García Quesada.Cet excellent début de saison avec six victoires amène Cunego à courir leTour d'Italie et leTour de France pour la première fois.
Cunego échoue à nouveau auTour d'Italie alors qu'il venait pour s'imposer, prenant néanmoins la quatrième place mais très loin derrière le vainqueurIvan Basso (dix-huit minutes et seize secondes), pendant queGilberto Simoni prend la troisième place. Cunego se classe néanmoins cinq fois dans les dix premiers de l'étape, et neuf fois dans les vingt premiers, avec une deuxième place dans la huitième étape se terminant à Maielletta/Passa Lanciano et une troisième place à Aprica, ville-arrivée de la vingtième étape.
Il réalise dans la foulée un bonTour de France, terminant maillot blanc de meilleur jeune et onzième du classement général, il obtient une deuxième place en haut de l'Alpe d'Huez lors de l'étape reine de cette grande boucle (quinzième étape), juste derrièreFränk Schleck, et également une troisième place lors de la dix-septième étape se terminant àMorzine (également dixième du dernier contre-la-montre), c'est à cette occasion qu'il porte pour la première fois le maillot blanc, remplaçantMarkus Fothen. Il le garde jusqu'à l'arrivée auxChamps-Élysées, il est néanmoins à noter que Cunego avait réalisé un très mauvais départ lors du Tour, puisqu'avant la dernière semaine il n'avait jamais atteint les trente premières places du classement de l'étape.
Il termine l'année sans autres victoires, restant sur six succès, mais en réalisant quelques podiums, dont une deuxième place auTour du Latium, auCarate Brianza, au Grand Prix SBS-Miasino-Mottarone et à laKlasika Primavera, ainsi qu'un podium à l'occasion du Grand Prix Formaggi Guffanti, et des places d'honneur à laClásica de Almería et auTour de Murcie, terminant huitième.
Ces résultats lui permettent de se classer dix-huitième duclassement ProTour à la fin de l'année.
En2007 et toujours dans l'équipeLampre-Fondital, il commence la saison par leTour de Murcie finissant neuvième puis par leCritérium international se plaçant septième du classement final, Cunego prend ensuite part auTour du Pays basque qu'il termine à la quatrième place grâce notamment à une cinquième place à l'arrivée àLekunberri et à une quatrième place lors du contre-la-montre de la sixième étape.Il participe ensuite aux classiques ardennaises, n'étant pas dans la sélection de la Lampre pour courir à l'Amstel Gold Race, il est également absent de laFlèche wallonne préférant finalement prendre part auTour du Trentin, il remporte les deux premières étapes, et gagne le classement final devantMichele Scarponi, il signe là trois succès en l'espace de cinq jours et est d'ailleurs le premier cycliste à s'adjuger leTour du Trentin pour la troisième fois, juste avant d'aller courir la classiqueliégeoise. Il termine à cette occasion septième à neuf secondes du lauréatDanilo Di Luca. Il part ensuite s'entraîner pour courir leTour d'Italie.
Il participe au Giro en faisant à nouveau partie des favoris du classement général, il termine cinquième à près de quatre minutes du vainqueurDanilo Di Luca, avec six places dans les dix premiers de l'étape lors de six étapes, il démontre une certaine régularité, atteignant même un podium à l'arrivée à Montevergine di Mercogliano.
Au sortir duTour d’Italie, Cunego termine trente-et-unième desChampionnats d'Italie et cinquième duTour de Suisse grâce notamment à sa performance auCrans-Montana, finissant cinquième. Cinquante-deuxième de laClassique de Saint-Sébastien, il remporte la quatrième étape duTour d'Allemagne àSonthofen en devançantDavide Rebellin. Quatrième de l'étape le lendemain, il finit la course à la vingtième place du classement général.
Présent auTour d'Espagne, il abandonne la course à moins d'une semaine de l'arrivée à cause d'une lourde chute, il se classe tout de même sixième lors de la quinzième étape, mais était mal parti pour obtenir une bonne place lors du classement final.
Il échoue une semaine plus tard auxChampionnats du monde, terminant seulement cinquantième, il remporte début octobre le cinquième succès de sa saison auGrand Prix Bruno Beghelli devantFabian Wegmann, Cunego se classe quelques jours après cinquième duTour d'Émilie.
Même s'il tarde à confirmer la carrière qu'on lui prédisait, il sauve sa saison avec une victoire de prestige le dans leTour de Lombardie, trois ans après son premier succès en dominantRiccardo Riccò etSamuel Sánchez, il gagne là le deuxième "Monument" de sa carrière, ce succès lui permet de terminer huitième duClassement ProTour.
Il conclut l'année avec six victoires en quatre-vingt-treize jours de course pour un total de 14 479,60 kilomètres parcourus[5].
À laLampre, sa saison2008 commence par leCritérium international qu'il termine en dixième position puis avec leTour du Pays basque où il termine quatrième et remporte le maillot du classement par points ainsi que la cinquième étape devantAlberto Contador. Il commence sa campagne des classiques ardennaises par une victoire pour sa première participation à l'Amstel Gold Race en devançantFränk Schleck au sprint[6]. Il prend ensuite la troisième place de laFlèche wallonne en remontant plusieurs places dans les derniers mètres, et termine trentième de la dernière classique ardennaiseLiège-Bastogne-Liège. Il s'impose également lors de laKlasika Primavera.

Il arrive sur les routes duTour de France en favori mais s'avère décevant. Il abandonne à l'issue de la18e étape, durant laquelle il est victime d'une lourde chute[7]. Il terminera néanmoins l'étape avec plus de onze minutes de retard mais accompagné de son équipe. Il est transporté à l'hôpital juste après l'arrivée. Il était alors quatorzième au classement général et avait abandonné ses espoirs de podium, réalisant seulement une neuvième place àBagnères-de-Bigorre.
Souffrant de problèmes respiratoires, il ne s'aligne pas auxJeux olympiques de Pékin, jugés trop risqués pour sa santé. Il court ensuite laVuelta mais abandonne lors de la seizième étape, avec tout de même une cinquième place àSabiñánigo, un podium àSuances et une neuvième place à la treizième étape. Il y est uniquement venu se préparer pour leschampionnats du monde qui ont lieu àVarèse, enItalie. Il y anime avecPaolo Bettini etAlessandro Ballan la majorité de la course. C'est finalement Ballan, son coéquipier à la Lampre, qui est sacré champion du monde[8]. Cunego finit deuxième en réglant au sprint un groupe d'échappés devantMatti Breschel et son compatrioteDavide Rebellin.
Quelques semaines plus tard, il remporte pour la troisième fois leTour de Lombardie le en solitaire après quinze kilomètres seul en tête devantJanez Brajkovič, et démontre quelques jours plus tard qu'il est l'homme fort de cette fin de saison en remportant laJapan Cup, signant sa cinquième victoire de sa saison, après plusieurs podiums auMémorial Marco Pantani et auxTrois vallées varésines. Il se classe quatrième duTour de Suisse (troisième de la deuxième étape), cinquième du contre-la-montre en duo avecAlessandro Ballan lors de la Coppa Lella Mentasti ainsi que sixième duTour du Latium.
Cunego termine l'année au deuxième rang du classementUCI ProTour remporté parAlejandro Valverde et avec cinq succès en quatre-vingt-un jours de course pour un total de 13 099,30 kilomètres parcourus[5].
En2009, Damiano Cunego décide de ne pas participer àParis-Nice, préférant s'entraîner en altitude àTenerife afin de préparer les classiques d'avril et leTour d'Italie[9]. Lors de son retour à la compétition à la fin du mois de mars, il termine deuxième de laCoppa Placci dans le même temps queFilippo Pozzato et neuvième duTour de l'Algarve, Cunego remporte ensuite laSemaine internationale Coppi et Bartali en gagnant les deuxième et troisième étapes et en terminant deuxième de la dernière derrière l'AustralienCadel Evans qu'il devance au général d'une place.
Lors des classiques ardennaises, il se classe cinquième de l'Amstel Gold Race, troisième à laFlèche wallonne et septième deLiège-Bastogne-Liège. Lors duTour du Pays basque, il prend la cinquième place à une minute 53 secondes du vainqueurAlberto Contador[n 3], avec notamment une cinquième place àEibar. Également sixième de laKlasika Primavera àAmorebieta battu parAlejandro Valverde il prend part auGiro.
Il déçoit lors duTour d'Italie se classant seulement dix-neuvième, et finit derrière son coéquipierMarzio Bruseghin dixième.N'arrivant pas à suivre le rythme imprimé par laLiquigas et laRabobank, il accumule énormément de retard dans les étapes de haute-montagnes pour finir à vingt-huit minutes deDenis Menchov sacré vainqueur, Cunego aura tout de même réalisé une bonne première semaine en animant la course, se classant notamment cinquième lors de la troisième étape arrivée àValdobbiadene puis septième àBergame.

Il ne prend pas part auTour de France qui verra consacrer l'EspagnolAlberto Contador, mais est présent lors des Championnats d'Italie sur route où il échoue à la deuxième place derrièreFilippo Pozzato, l'italien est ensuite sixième duTour de Suisse avec une deuxième place lors de la huitième étape seulement battu parTony Martin et un podium àSerfaus, il participe auBrixia Tour mais ne sera pas brillant, ne remportant qu'une place de dixième lors de la quatrième étape. Vingt-deuxième de la Clásica San Sebastián, il part auPortugal pour leTour national où il enlève la cinquième place lors de la deuxième étape, puis se classe neuvième et dixième les jours suivants.
Il participe auTour d'Espagne, il parvient à s'imposer au sommet de l'Alto de Aitana, lors de lapremière étape de montagne en décrochant à deux kilomètres le groupe de tête composé de tous les leadersRobert Gesink,Cadel Evans,Alejandro Valverde,Ivan Basso ou encoreSamuel Sánchez, devançant de plus de trente secondes le françaisDavid Moncoutié parti en échappée[réf. nécessaire]. Il s'agit alors de sa première victoire d'étape sur un grand tour depuis2004 et ses quatre victoires sur leTour d'Italie. Onzième de l'étape le jour suivant et cinquième à l'Alto de Velefique, il récidive après une très longue échappée terminée en solitaire lors de laquatorzième étape avec arrivée au sommet de laSierra de la Pandera[réf. nécessaire].Il abandonne lors de la dix-septième étape pour se consacrer aux Championnats du Monde de Mendrisio.
Grand favori lors desChampionnats du monde deMendrisio, Cunego échoue dans le deuxième groupe de poursuivants du vainqueurCadel Evans qu'il ne parvient pas à rejoindre malgré plusieurs contres, il finit à la huitième place juste devantAlejandro Valverde.Quatorzième duTour d'Émilie remporté parRobert Gesink et neuvième duGrand Prix Bruno Beghelli, Cunego termine ensuite en décevant quatorzième duTour de Lombardie, pourtant parti grand favori de l'épreuve.Il recule alors de dix places auclassement mondial UCI de fin d'année par rapport à2008, finissant douzième.
Cunego s'impose à cinq reprises cette saison en quatre-vingt-dix jours de course pour un total de 14 694,10 kilomètres parcourus[5].
Il a décidé de prolonger son contrat chez la Lampre d'un an, le portant jusqu'à 2011, son équipe ayant reçu une licenceWorld Tour de quatre ans.

En2010 et dans l'équipeLampre-Farnese Vini, son programme tourne essentiellement autour desclassiques ardennaises[11].Cunego y réalise ses meilleures performances, terminant sixième de l'Amstel Gold Race devancé parPhilippe Gilbert, cinquième de laFlèche wallonne à neuf secondes deCadel Evans sacré vainqueur, et vingtième deLiège-Bastogne-Liège qui consacreAlexandre Vinokourov. Cunego se classe également trente-quatrième de la classique dite "Monument"Milan-San Remo.
En début de saison, lors de la course françaiseParis-Nice, il se classe dans les dix premiers lors d'une seule étape puisqu'il est sixième de la quatrième étape à vingt-et-une secondes du vainqueurAlberto Contador. Il prend ensuite part aux courses d'une semaine sans excellent résultat puisqu'il termine troisième de la première étape duTour d'Andalousie derrièreSergio Pardilla, neuvième de la deuxième étape puis septième de la quatrième étape duTour du Pays basque mais ne termine pas bien classé au général.
Ses résultats lors des grands tours ne sont pas à la hauteur des années2004,2006 ou2007. Il termine onzième duTour d'Italie en mai avec une deuxième place lors de la septième étape àMontalcino glanée par l'AustralienCadel Evans[12],[13], se plaçant à quatre reprises dans les dix premiers de l'étape dont une quatrième place lors de l'étape reine se terminant auMonte Zoncolan et neuf fois dans les vingt premiers.Il est ensuite vingt-neuvième duTour de France et meilleur italien au classement final, terminant troisième de la neuvième étape remportée parSandy Casar[14],[15] et échouant à la quatrième place lors de son échappée à la seizième étape glanée par un autre Français,Pierrick Fédrigo[16]. Cunego finit sans victoire d'étape mais avec une cinquième place au classement du maillot à pois du meilleur grimpeur remporté par le FrançaisAnthony Charteau.
Seizième des championnats d'Italie, vingt-cinquième de la Clasica San Sebastian et dix-neuvième duTour de Vénétie, Cunego ne parvient pas à s'imposer. Cela se poursuit avec une cinquième place lors desTrois vallées varésines et une dixième place lors de la nouvelle course duGrand Prix cycliste de Québec, suivie d'une vingt-septième place auGrand Prix cycliste de Montréal remporté par le NéerlandaisRobert Gesink. Cunego termine la saison sans victoire, une première depuis le début de sa carrière professionnelle, et décide de ne pas participer à la dernière course cycliste de l'année dont il est pourtant le spécialiste, leTour de Lombardie.
Il termine à sa plus mauvaise place auclassement mondial UCI depuis2003, se classant cinquantième en[17], et n'obtient aucun succès en soixante-douze jours de course pour 12 563,80 kilomètres parcourus[5].

Après une saison 2010 vierge de victoire, Cunego aborde l'année2011, pourtant approché en fin d'année2010 par plusieurs formations professionnelles, dans l'équipe fusionnéeLampre-ISD. Il court en 2011 dans le but de gagner des courses d'un jour, des classiques dont les ardennaises, et vise des victoires d'étapes lors des grands tours. Il ne participe pas auTour d'Italie cette année-là,Michele Scarponi y est le leader de la Lampre-ISD.
Cunego commence sa saison 2011 fin janvier par une dix-neuvième place lors duTour de la province de Reggio de Calabre, une course de trois étapes que remporte son coéquipierDaniele Pietropolli. Il enchaîne en février par une vingt-sixième place auTrofeo Laigueglia puis est ensuite présent auTour de Sardaigne, du 22 au, une course de cinq étapes. Il y déclare« Nous verrons en cours de route s'il y a possibilité de gagner le Tour de Sardaigne ». Il n'est pas leader de son équipe puisqueMichele Scarponi prend aussi part à la course. La deuxième étape, la plus longue de ce Tour et considérée comme l'étape reine, compte presque vingt kilomètres d'ascension finale. Cunego y règle au sprint un groupe de onze coureurs pour s'imposer pour la première fois de sa carrière avant le mois de mars. Il met ainsi fin à dix-sept mois sans victoires (la dernière datant de à l'occasion de la quatorzième étape duTour d'Espagne). Il devanceJosé Serpa etEmanuele Sella. Cette quarante-cinquième victoire de sa carrière au sommet du Monte Ortobene (col de première catégorie) lui permet de prendre la tête du classement général avec deux secondes d'avance surPeter Sagan et dix-huit secondes d'avance sur Michele Scarponi, septième. Il perd sa première place le lendemain au profit dePeter Sagan, vainqueur d'étape, puis passe à la troisième place du classement général final le dernier jour, devancé par José Serpa. Damiano Cunego termine ensuite onzième de laClassica Sarda Sassari-Cagliari.
Au Strade Bianche le, il se retrouve dans le groupe de tête dans les derniers kilomètres, pourtant idéalement placé lors d'une arrivée au sprint, il cède face àPhilippe Gilbert qui remporte la course, Cunego terminant troisième derrière son ex-coéquipierAlessandro Ballan.Présent du 9 au auTirreno-Adriatico, il termine le contre-la-montre par équipe de la première étape à la dixième place avec la Lampre-ISD, à trente-sept secondes du vainqueurRabobank. Après deux étapes de sprint massif, lors de la quatrième étape, Cunego attaque avec Scarponi à moins de deux kilomètres de l'arrivée. Ce dernier s'impose alors que Cunego prend la deuxième place de l'étape, et la cinquième au général, à dix-neuf secondes du leaderRobert Gesink. Le jour suivant, il termine troisième de l'étape, et prend la troisième place au général à trois secondes du leaderCadel Evans. Il est distancé à l'arrivée de l'avant-dernière étape par le vainqueurCadel Evans, et recule au général avec une sixième place, terminant huitième au classement général final au contre-la-montre du. Cunego renonce à la Semaine Coppi et Bartali qu'il avait remportée en 2009 devantCadel Evans à cause d'une otite, il prend ensuite part auTour du Pays basque où il finit sixième à la première étape mais perd tout espoir de victoire finale à la quatrième étape, terminant trentième ; il ne prend pas part à la cinquième étape.
Il signe la deuxième victoire de sa saison le auTour des Apennins en devançant au sprint final six coureurs, dontEmanuele Sella. Il prend ensuite part aux trois classiques ardennaises. Il est quinzième de l'Amstel Gold Race, pourtant au départ favori de l'épreuve avecPhilippe Gilbert. Trois jours plus tard, il termine laFlèche wallonne à la soixante-et-unième place, puis finit seizième deLiège-Bastogne-Liège.

Il est ensuite présent auTour de Romandie. Il termine cinquième de la première étape, et remporte la deuxième étape au sprint final devantCadel Evans etAlexandre Vinokourov, signant sa troisième victoire cette saison. Il est alors en deuxième position au classement général. Il termine seizième après le contre-la-montre de l'avant-dernière étape.
Comme prévu dans son programme, il ne prend pas part auTour d'Italie. Il dispute leTour de Suisse où il termine dix-septième de la première étape (contre-la-montre). Il finit ensuite deuxième des deux étapes suivantes, ce qui lui permet de revêtir le maillot jaune de leader (en grande partie grâce à son attaque dans la montée Grande-Scheidegg). Troisième de la sixième étape, il continue à prendre de l'avance sur ses principaux concurrents. Leader du classement général pendant six étapes, Cunego perd le maillot jaune lors du contre-la-montre de la neuvième étape. Il termine l'épreuve à la deuxième place, à seulement quatre secondes de l'AméricainLevi Leipheimer.

Il est présent auTour de France dans le but de gagner des étapes, et est un des favoris à la conquête du maillot à pois de meilleur grimpeur[18],[19], visant également une place dans les dix ou vingt premiers du classement final. Lors du premier jour de course il termine quinzième à six secondes du vainqueurPhilippe Gilbert[20],[21],[22],[23]. Le jour suivant, son équipe franchit la ligne d'arrivée à la dix-septième place[24], de ce fait Cunego retombe à la cinquante-deuxième place[25]. Après une étape qui n'apporte pas de changement dans le classement général, la quatrième étape se terminant en montée àMûr-de-Bretagne[26] ne voit pas consacrer Cunego, pourtant dans les favoris du jour. Il se classe quatorzième et se positionne à la vingt-sixième place du classement général[27], à désormais une minute et douze secondes deThor Hushovd[28]. Il explique ce résultat par une chute lors du départ fictif de l'étape[29]. Après la première semaine de course, il est, grâce à un positionnement lui ayant permis de terminer dans le même temps que le vainqueur à chaque étape de sprint massif, dix-neuvième du classement général[30],[31],[32]. Le lendemain, Cunego se retrouve dans le groupe de tête réduit à vingt coureurs dans le dernier kilomètre, il déclenche alors une attaque à quatre-cent mètres de l'arrivée sans pour autant décrocher les leaders, il termine l'étape à la septième place à quinze secondes du vainqueurRui Costa[33] et se positionne à la quinzième place du classement général toujours dominé par le norvégien[34]. Dixième de laneuvième étape[35], il prend la douzième place du général désormais dirigé par le FrançaisThomas Voeckler[36], déclarant :« Je suis satisfait parce que je n’ai pas perdu de temps et, avant tout, nous avons échappé aux chutes, moi et mes équipiers[37]. »Il est présent dans le groupe des favoris lors de ladouzième étape et termine à la septième place du classement de l'étape devantAlberto Contador[38], il se positionne de ce fait sixième du classement général[39], c'est sa meilleure place acquise au général dans leTour de France en quatre participations. Il cède cette place lors de laquatorzième étape en reculant de deux rangs[40],[41], déclarant à l'issue de l'arrivée :« J’ai essayé de tenir le choc, sans aller chercher moi-même les coureurs qui avaient accéléré. Mais à cinq bornes du sommet, j’ai senti que je devais plutôt finir l’ascension à mon propre rythme. Ça m’a permis de gérer mon effort et de limiter l’écart avec les autres »[42].Après laquinzième étape où les favoris se neutralisent[43], Cunego prend la vingt-troisième place à l'arrivée dans la ville deGap[44] et reste huitième au général[45].Il devient septième du classement général à l'issue de l'arrivée àPignerol[46] en prenant la place jusqu'alors occupée par un autre italien,Ivan Basso[47], puis améliore son meilleur classement au général en atteignant la cinquième place[48] à l'issue de l'étape suivante se terminant auGalibier[49],[50]. Il conserve son classement le lendemain en terminant septième en haut de l'Alpe d'Huez[51], comptant trois minutes et trente-et-une secondes de retard sur le maillot jauneAndy Schleck à deux jours de l'arrivée finale[52]. Néanmoins, il perd sa cinquième place[53] lors du contre-la-montre de l'avant-dernière étape en ralliant l'arrivée à la trente-et-unième place, terminant leTour de France à la septième place du classement général[54], ce qui reste son meilleur résultat sur la grande boucle. Il déclare après l'arrivée auxChamps-Élysées :« Nous venons de terminer un Tour de France qui m'a apporté une pleine satisfaction. Je veux partager avec mes coéquipiers la sensation du devoir accompli et du travail bien fait. Nous nous sommes efforcés chaque jour de faire de notre mieux pour concurrencer les meilleurs coureurs du Tour de France »[55]. Il termine meilleur Italien classé duTour de France, en devançantIvan Basso d'une place. Il est reclassé sixième après le déclassement d'Alberto Contador en[56].
Six jours après la fin duTour de France, Cunego participe à laClassique de Saint-Sébastien, en tant que leader de l'équipeLampre-ISD[57], et termine à la quarante-cinquième place.Après cette course, il décide de renoncer auxChampionnats du monde se tenant àCopenhague[58] :« Le prochain mondial n'est pas pour moi qui suis un grimpeur. Il est davantage fait pour les sprinteurs »[59].
Son programme de fin d'année est axé sur les courses d'un jour enItalie ainsi que sur lesGrand Prix cycliste de Québec et deMontréal. Il ne participe pas de ce fait auTour d'Espagne[59]. En août, il prend part auxTrois vallées varésines qu'il termine à la cinquante-deuxième place, puis arrive à la quarante-et-unième place duGrand Prix de l'industrie, du commerce et de l'artisanat de Carnago, et conclut sa tournée aoutienne par une soixante-et-unième place lors duGrand Prix de Plouay. Alors qu'il devait partir auCanada disputer des courses, il renonce à cause d'une infection d'origine bactérienne[60]. Il reprend la compétition en octobre lors duTour de Pékin[61] qu'il termine à la quarante-quatrième place, puis prend part auTour de Lombardie qu'il a remporté à trois reprises. Pris dans un groupe de poursuivants, il ne parvient pas à revenir sur la tête de la course et termine à la vingt-septième place. Il conclut sa saison par une dernière place d'honneur à laJapan Cup où il se classe quatrième.
Il finit classé à la dix-neuvième place duclassement UCI World Tour[62] après soixante-quatorze jours de course[5].
Damiano Cunego entame sa onzième année professionnelle au sein de laLampre-ISD, équipe où il est coureur depuis huit ans. Son programme principal diffère de celui de2011, il participe surtout aux classiques ardennaises et auTour d'Italie. Damiano Cunego a également décidé de ne pas prendre part auxJeux olympiques de Londres mais court lesChampionnats du monde.
Il reprend la saison en février lors duTour de la province de Reggio de Calabre, et termine deuxième duGrand Prix de Lugano quelques jours plus tard, devancé par l'ItalienEros Capecchi, avant de se classer quarante-troisième de la classiqueMilan-San Remo.En mars il termine treizième deParis-Nice, puis prend part auTour de Catalogne pour la première fois de sa carrière quelques jours plus tard ; troisième de la dernière étape, il se classe sixième au général.Cunego entame ensuite sa troisième course par étapes en l'espace d'un mois et termine quatrième duTour du Pays basque à quarante-sept secondes du vainqueurSamuel Sánchez, il démontre des qualités au contre-la-montre bien supérieures à son habitude en se classant cinquième de la dernière étape, un contre-la-montre de 18,9 kilomètres. Cette performance lui permet de prendre la onzième place du classementUCI World Tour.
Il commence sa campagne des classiques ardennaises par l'Amstel Gold Race, présent dans les premiers avant la dernière difficulté, il démarre une attaque mais chute peu après avec le coureur Nordhaug, il terminera trente-et-unième. Privilégiant ensuite leTour du Trentin à laFlèche wallonne, il remporte la deuxième étape et empoche sa première victoire de l'année en devançantCarlos Betancur etRoman Kreuziger. Le jour suivant voit Cunego prendre la troisième place de l'étape, ce qui lui permet de se placer en deuxième position au classement général, deuxième place qu'il conservera à l'issue de la dernière étape où il se classera cinquième.Il ne brillera pas à la dernière classique ardennaise, trente-cinquième deLiège-Bastogne-Liège.
En mai, il est présent lors duTour d'Italie où il épaule son coéquipier et tenant du titreMichele Scarponi. En retrait sur les deux premières semaines où il perd du temps sur les contre-la-montre et n'est pas acteur sur les finals difficiles, il aborde la haute montagne à 1 minute 37 du maillot roseJoaquim Rodríguez. Lors de la première étape de montagne qui mène àBreuil-Cervinia, Cunego passe à l'attaque dans le Col de Joux en compagnie deJosé Rujano. S'il peine à suivre le Vénézuélien dans la montée, il réalise une belle descente sous la pluie et prend une minute au peloton avant d'être repris et distancé lors de la longue ascension finale. Le lendemain, l'Italien repart à l'attaque dans la descente du Valico di Valcava à 80 kilomètres de l'arrivée. Dans un groupe composé notamment de son équipierDiego Ulissi, il parvient à faire un écart et est virtuel maillot rose au sommet de l'avant dernière difficulté du jour. Cependant, l'entente n'est pas optimale dans la vallée, Cunego ne trouvant que peu de soutien, et l'avance de 3 minutes fond à 1 minute au pied de la montée finale vers Pian dei Resinelli. Pas assez fort, il est distancé par ses compagnons avant d'être repris par les leaders du général à 2 kilomètres de l'arrivée et perd encore du temps au classement. Plus gestionnaire dans les étapes suivantes, il parvient à remonter à la 10eme place du classement au matin de la 20e étape. Dans celle-ci, Cunego repart à l'attaque dans la descente duCol du Mortirolo en compagnie deThomas De Gendt, 8eme du classement général, etMikel Nieve. Avec l'aide d'équipiers et en profitant d'une tergiversation du groupe des favoris, le trio aborde la montée finale ducol du Stelvio avec 3 minutes 45 sur le peloton, ce qui replace Cunego à 50 secondes du podium virtuel. Bien qu'il n'ait pas roulé dans la vallée, il ne peut suivre De Gendt lorsque le Belge attaque à 13 kilomètres de l'arrivée. Il parvient tout de même à faire une belle ascension pour terminer deuxième de l'étape et se replacer à la 6eme place du classement général, place qu'il conserve lors du contre-la-montre final. Cunego retrouve ainsi le top 10 sur son tour national, place qu'il n'avait plus connu depuis leTour d'Italie 2007. Il atteint de ce fait la neuvième place de l'UCI World Tour.
Le mois suivant il court pour la cinquième fois en six années leTour de Suisse, il se classe cinquante-deuxième.Après n'avoir couru que deux jours de course (Grand Prix Nobili Rubinetterie etClassique de Saint-Sébastien) lors des deux derniers mois, il se lance dans leTour d'Espagne, qui se solde par une trente-troisième place au classement final. Il conclut ensuite sa saison par des classiques italiennes, finissant notamment treizième duTour de Lombardie et quinzième duTour d'Émilie.
Il se classe vingt-et-unième duclassement UCI et n'obtient qu'une seule victoire pour quatre-vingt-quinze jours de course.
Damiano Cunego reprend la saison début février par des classiques espagnoles puis italiennes où il finit notamment seizième desStrade Bianche.En mars il prend part auTirreno-Adriatico, se classe trente-deuxième et remporte le classement de la montagne.
Il court ensuite laSemaine internationale Coppi et Bartali, où il remporte la troisième étape en réglant au sprint ses adversaires lors d'une arrivée au sommet. Il renoue avec le succès puisqu'il n'avait plus gagné depuis le mois d' et leTour du Trentin. Il termine à la deuxième place du classement final derrière son coéquipierDiego Ulissi.
Malgré des objectifs dans les classiques ardennaises, il ne parvient pas à terminer parmi les vingt premiers de chacune des trois courses, il prend part en juillet auTour de France et se classe cinquante-cinquième. Il conclut l'année cycliste par des classiques mais ne se classe jamais dans les quinze premiers, mis à part sa dernière course, laJapan Cup où il finit deuxième[n 4].
Cunego s'engage pour2015 dans l'équipeNippo-Vini Fantini, qui n'est pas membre duWorld Tour. En parallèle de cet engagement, l'Italien commence une formation au métier dedirecteur sportif[65]. Avec son équipe, il participe auTour d'Italie. Alors21e du classement général, il subit une chute lors de ladix-huitième étape. Atteint d'unefracture de la clavicule droite et de contusions du même côté, il doit abandonner[66].
Cunego termine 3e de la deuxième étape duTour du Trentin. Attaquant dans leTour d'Italie, il porte pendant 13 jours le maillot de leader du classement de la montagne avant d'en être dépossédé parMikel Nieve à l'occasion de la 20e étape où il ne parvient pas à prendre l'échappée.
En janvier, lors duTour de San Juan, une chute lui entraîne unefracture de la clavicule gauche[67]. Au mois de juillet, il s'aligne sur leTour du lac Qinghai, épreuve sur laquelle il s'était révélé en 2003, et remporte l'étape reine, qui s'achevait à 4 120 mètres d'altitude[68].

Cunego est un "grimpeur-puncheur" doté d'un petit gabarit (1,69 m pour 58 kilos[69]) au tempérament offensif, à son aise dans les forts pourcentages et doté d'une grande force explosive qui lui permet de placer de violentes accélérations en montée mais aussi de s'imposer au sprint lors d'arrivées en petit groupe, il est capable de lâcher irrémédiablement ses adversaires, comme lors de la huitième étape duTour d'Espagne 2009[réf. nécessaire].
Ce profil explosif en fait, au fil des années, un coureur finalement plus à son aise dans les grandes classiques au relief difficile, dans les courses par étapes courtes et les courses en circuit que dans les courses de trois semaines. Cependant il reste capable de performances ponctuelles sur les grands tours, comme en témoignent ses deux victoires d'étapes en montagne sur leTour d'Espagne 2009[réf. nécessaire], ainsi que sa sixième place auTour de France 2011.
Cunego possède des défauts majeurs en tant que rouleur, comme son petit gabarit qui le rend moins résistant face au vent, faisant de lui un coureur médiocre au contre-la-montre[70], même s'il s'est depuis amélioré dans ce domaine, on peut noter des pertes de place dans ce compartiment, Cunego perdant plus de deux minutes face àLevi Leipheimer auTour de Suisse 2011 dans la dernière étape et de ce fait le maillot jaune, ainsi qu'auTour de France 2011 où, cinquième du classement général, il recule d'un rang après le contre-la-montre dans la ville deGrenoble, c'est d'ailleurs également pour cette raison qu'il ne gagne plus de courses de trois semaines, malgré une bonne qualité de récupération puisqu'il est souvent présent dans la dernière semaine des grands tours où il participe.Néanmoins, si ses performances lors des courses de trois semaines sont moins bonnes, Cunego a acquis une qualité de "baroudeur", assez résistant et endurant, lui permettant de s'imposer après de longues échappées, comme sa victoire lors de la quatorzième étape duTour d'Espagne 2009[réf. nécessaire].
Damiano Cunego n'est pas à son aise sur les pavés, il ne participe d'ailleurs quasiment jamais aux courses pavées, on ne relève aucune apparition auTour des Flandres, ni aucune dans les autres classiques flandriennes àParis-Roubaix, et àGand-Wevelgem. Dès que les courses empruntent les secteurs pavés, Cunego a du mal à s'en sortir, en témoigne la troisième étape duTour de France 2010, où il termine à la cent quatre-vingt-sixième place, dix-sept minutes derrière le vainqueurThor Hushovd.
Il se distingue également par son esprit offensif et son sens tactique, dans la continuité d'unPaolo Bettini, plusieurs médias font d'ailleurs de Cunego son digne successeur sur les classiques[71], Ses victoires sont bâties sur sa capacité à être à la fois parmi les meilleurs puncheurs[72] et parmi les meilleurs sprinteurs, ce qui lui permet de devancer à l'arrivée les adversaires qu'il n'a pas distancés pendant la course[73].
Cunego n'est néanmoins pas un coureur de début d'année comme l'étaitPaolo Bettini, il prend part à ses premières courses professionnelles dans l'année en février à l'occasion des semi-classiques italiennes ou des courses à étapes commeParis-Nice ou leTirreno-Adriatico.Il reste tout de même l'un des meilleurs coureurs cyclistes de fin de saison voire le meilleur avecPhilippe Gilbert, il s'est imposé à trois reprises en cinq participations à la dernière course dite classique de l'année à savoir leTour de Lombardie, s'est également classé deuxième auxChampionnats du monde et a remporté dix de ses succès dans le dernier mois de la saison.
Il a aussi montré à plusieurs reprises son sens de la tactique, d'abord au début de sa carrière cantonné à un rôle d'équipier il se révèle auTour d'Italie 2004 où, alors qu'il ne devait qu'aiderGilberto Simoni à la victoire, il s'en va seul en haute-montagne pour lâcher son leader et prendre la première place du classement général[74].Après2004 et sa victoire finale au Giro, Cunego devenu leader, a su gérer son statut face à ses adversaires, vainqueur duTour de Lombardie 2004, il a remporté les éditions2007[75] et2008[76], en maitrisant la course, après avoir placé un coureur en échappée, la formationLampre roule jusqu'à l'attaque de Cunego suivi parSamuel Sánchez, ce premier s'imposera grâce à son sens de la tactique et de la surprise, en attaquant sur du plat dans les derniers kilomètres[77].
Dans l'Amstel Gold Race 2008, après s'être retrouvé dans un groupe de dix coureurs dans la dernière ascension, Cunego contre tout d'abordFränk Schleck avant de le devancer après une attaque pour s'imposer en haut duCauberg[6], il démontre des capacités lui permettant de contrer ses concurrents puis de les attaquer.
Lors de laFlèche wallonne 2008, n'ayant plus de coéquipiers, il suit les favoris du groupe de tête dans la montée finale, alors qu'il est lâché à deux cents mètres de l'arrivée, il parvient à remonter ses adversaires pour terminer troisième de la course[78].
Il réagira face aux propos faisant de lui un chasseur de classiques :« Je sais, contrairement à ce que certains ont pu dire, que je suis un coureur de courses à étapes et pas seulement de classiques »[79].
Alors qu'il n'avait plus été classé parmi les dix premiers du classement final lors d'un grand tour depuis2007, Cunego réalise une sixième place finale lors duTour de France 2011, démontrant des qualités de coureur de courses de trois semaines, ainsi qu'une qualité de récupération, puisque huitième avant la dernière semaine de course, Cunego atteindra jusqu'à la cinquième place du Tour avant de reculer à la suite du contre-la-montre deGrenoble, terminant sixième du grand tour réputé le plus difficile au niveau de la concurrence. Cette performance étant suivie par une sixième place auTour d'Italie l'année suivante. Son manager dit de lui :« Il semble avoir retrouvé les sensations propres aux grands tours. Des caractéristiques montrant qu’il est un coureur complet, pouvant être compétitif sur une course aussi dure que le Tour de France »[80].
Au niveau physique, Damiano Cunego est décrit comme très différent deMarco Pantani ou deGilberto Simoni, ses jambes musculeuses le font souvent passer pour un sprinteur[1]. Pour Claudio Corti, sa physiologie diffère de la plupart des coureurs de course à étapes italiens, sur le vélo, Cunego possède un pédalage énergique et souple, commeLance Armstrong ou Pantani[1]. Cunego est physiquement doué pour le cyclisme, il possède un taux d’hématocrite de cinquante-deux pour cent (52 %) pour des raisons génétiques, et est capable de produire en course quatre-cent-vingt (420) watts de puissance maximale[81]. Il pédale à fréquence de cent-dix (110) tours par minute contre quatre-vingt-dix (90) avant2007[82].
Il est surnommé « Il piccolo principe » signifiant le Petit prince, par ses supporters en raison de sa petite taille, et de ses cheveux blonds en référence au livreLe petit prince écrit parAntoine de Saint-Exupéry[70].
Damiano Cunego, plus intéressé par le cyclisme sur route, a néanmoins pris part à quelques courses sur piste, sans grands résultats, en2004 il fait ses premiers pas sur piste et remporte le Criterium degli Assi ainsi que le Memorial Casartelli, deux épreuves dites de scratch. Il n'a depuis ces victoires plus remporté de course sur piste.
Damiano Cunego est reconnu comme un sportif naturellement doué, après seulement trois ans de pratique de course à pied il est médaillé lors desChampionnats d'Italie. C'est ensuite qu'il se mettra aucyclisme en1997 très tardivement, pourtant il va vite obtenir de nombreux succès, vingt en tout en catégorie amateur en l'espace de seulement cinq ans, avant de signer son premier contrat professionnel.Devenu cycliste professionnel, il montre là aussi un apprentissage très rapide, il gagne ses premières victoires seulement quelques semaines après avoir obtenu son contrat, et, alors que la plupart des coureurs passés professionnels depuis peu ont un but d'équipier, Cunego va devenir leader de son équipe en2004 en remportant un grand tour très jeune, fait très rare en cyclisme.Il démontre ensuite une certaine régularité, puisque depuis 2004 il est toujours considéré comme le leader de son équipe, à partir de2004 dans l'équipeSaeco et l'année d'avant àLampre-Caffita, en changeant de profil, se tournant au fil des saisons plus vers les courses d'un jour dites classiques que les grands tours.
Timide, réservé et introverti[83], Cunego se fait plus remarquer par ses résultats en course qu'en dehors.Cunego est un coureur cycliste qui a pris sa carrière professionnelle très au sérieux dès son entrée à laSaeco-Longoni Sport,« Il est préparé pour progresser tranquillement, il a une mentalité sérieuse, ne sort pas le soir. Il est passionné par le cyclisme »[1]. dit de lui Claudio Corti qui l'a connu très jeune[1].Damiano Cunego vivait encore chez ses parents lorsqu'il a remporté le Giro 2004[84].

Resté durant toute sa carrière à la Lampre (issue de la fusion avec Saeco), il n'entretient pas de relation particulière avec les autres coureurs au sein de peloton, mais en a pour certaines personnes de son équipe qui l'ont suivi durant sa carrière, parmi eux Claudio Corti qui lui a fait signer son contrat professionnel en2002,Giuseppe Saronni qui fut son mentor à laLampre pendant sept années etGiuseppe Martinelli qui l'a découvert durant des courses cyclistes amateurs dès1997 et qui l'a dirigé dans l'équipe Saeco pendant trois ans.Le premier voit en lui son grand potentiel mais également sa simplicité de comportement dans la vie« Un petit village, un garçon simple, une famille très simple »[1], famille que Corti a rencontré à plusieurs reprises[1].Giuseppe Saronni, le deuxième, a été le manager de l'équipe Lampre jusqu'en2011[85] et a bien connu Cunego, les deux personnes, devenues amis, s'entendent bien, c'est d'ailleurs Saronni qui convainc après une saison vierge en2010 Cunego de rester à la Lampre-Farnese Vini[1], famille que Corti a rencontré à plusieurs reprises[86], ce dernier écoutera ses conseils et signera un contrat de deux années supplémentaires.Le dernier des trois hommes,Giuseppe Martinelli, est celui qui le connaît depuis le plus longtemps, à savoir 1997. Mentor durant trois ans de Cunego, il lui apprendra à gérer son calendrier[87].Sous la direction de Martinelli pendant trois ans, Cunego n'obtiendra néanmoins pas sa confiance lors duTour d'Italie 2005, Martinelli faisant du rival de CunegoGilberto Simoni le leader de Saeco durant le Giro[87], Cunego déclarant à son tour :« Nous sommes censés être sur un pied d’égalité dans l’équipe. Mais on peut dire qu’ils croient plus en lui qu’en moi »[88].Les deux hommes se quittent en2005 à l'occasion de la signature de Cunego à la Lampre-Caffita, après sept ans de collaboration, Martinelli et Cunego restent proches.
Modeste dans la victoire, Cunego a réussi dans le cyclisme professionnel grâce à son sérieux et à son travail au sein des deux équipes Saeco et Lampre où il a couru[89], des qualités qu'il a apprises au sein de l'équipe Saeco avec Claudio Corti[89], une autre de ses particularités fut sa maturité acquise au début de sa carrière, après ses premières victoires dès sa première année professionnelle, il remporte leTour d'Italie en2004 et décide de ne pas prendre part auTour de France la même année pour continuer sur son entraînement prévu depuis le début d'année par son manager.
Au sein du peloton, Cunego, au tempérament simple, ne s'est pas fait d'ennemi dans les autres coureurs cyclistes, mais c'est dans sa propre équipe de 2002 à 2004 qu'il va connaître sa plus grande rivalité sportive et humaine, en s'opposant àGilberto Simoni auTour d'Italie 2004, ce premier, équipier au début de la course du leader déclaré Simoni, va remporter le Giro en devançant de deux places Simoni, ce dernier le qualifiant de« traitre »[90] et déclarant à propos de Cunego après la dix-huitième étape :« Tu es un bâtard, tu es vraiment stupide »[4]. Cunego, lui, ne voit qu'une rivalité sportive :« Nous n'avons pas parlé particulièrement, je pense que nous avons de bonnes relations et j'espère que cela durera encore »[91].Les deux coureurs partent à la fin d'une année 2005 compliquée (encore ensemble lors du Giro, Simoni termine cette fois-ci deuxième pendant que Cunego, handicapé, finit dix-huitième) chacun de leur côté, Cunego reste à la Lampre-Fondital et Simoni la quitte pour l'équipeSaunier Duval-Prodir. Les deux coureurs se retrouvent néanmoins en2010, Gilberto Simoni revient à la Lampre-Farnese Vini l'espace de quelques mois pour y effectuer son dernier Giro, Cunego prend lui aussi part auTour d'Italie.Une très forte rivalité entre les deux hommes existe encore, les médias rapprochent même cette rivalité entre les coureurs des duels italiens entre Coppi-Bartali, Adorni-Gimondi, Moser-Saronni ou encore Bugno-Chiappucci[88] et appellent ces deux coureurs les« frères ennemis »[88].
En2004, son manager Corti mise pour Cunego un avenir dans les classiques :« Il se fatigue peu sur la longueur, et peut battre ses adversaires à l'arrivée comme à Larciano : il pourrait réussir dans les classiques »[92], en ajoutant« Pour l'instant les classiques ne l'intéressent pas. Mais l'an prochain, on commencera à lui faire découvrir »[1]. Il ne se trompera pas, puisque Damiano Cunego s'est depuis 2004 concentré sur les classiques et a obtenu ses meilleurs succès dans les courses d'un jour en remportant par trois fois leTour de Lombardie ainsi que l'Amstel Gold Race. Cunego déclare en2013 qu'il rêve de s'imposer surLiège-Bastogne-Liège[93].
Face au dopage, jamais contrôlé positif, il s'est plaint des mesures prises par l'UCI dans les contrôles anti-dopages :« J'ai simplement dit que ce n'était pas une bonne chose de faire des contrôles si tard alors que nous sommes disponibles tout l'après-midi »[94].EnItalie, Damiano Cunego est très populaire dès ses premiers pas professionnels, la plupart des médias voyant en lui le digne successeur d'unMarco Pantani[84]Paolo Bettini ou encore deGiuseppe Saronni[84] , il refusera néanmoins d'être comparé à ce premier :« C'était pesant à la longue. Pantani c'est Pantani. Sincèrement, je ne me suis jamais considéré comme quelqu'un devant marcher dans ses traces. Mon but était de faire ma propre carrière »[95].Néanmoins après un début de carrière marqué par sa victoire auTour d'Italie 2004, Cunego a, au fil des années, perdu ces comparaisons hyperboliques[84] dû à un manque de résultats en grands tours.
Jamais contrôlé positif, Damiano Cunego a, comme certains des coureurs cyclistes professionnels, été suspecté de dopage dans sa carrière.
En2008, alors qu'il n'avait connu aucun problème face au dopage jusqu’à cette année, Cunego a risqué de trois à douze mois de suspension mais n'a finalement pas été interdit de course après être arrivé en retard de quinze minutes à son hôtel. Dans la soirée du, des membres du comité olympique italien s'étaient présentés lors d'un stage de laLampre, Cunego lui avait quitté l'hôtel en début de soirée et n'y était revenu que quinze minutes après l'arrivée des contrôleurs, l'italien y déclarant :« Concernant cette suspension, je pense que c'est complètement absurde car j'ai correctement communiqué à l'UCI et à l'AMA mes déplacements »[96].

En2010, son nom est associé à une affaire de dopage, surnommée "l'affaire de Mantoue" ou encore Via Col Doping (« autant en emporte le dopage ») commencée en2008 sur les révélations du coureurEmanuele Sella dans La Gazzetta dello Sport, impliquant principalement un pharmacien d'un petit village de six cents habitants nommé Guido Nigrelli agissant également dans le milieu équestre, ami depuis trente ans deGiuseppe Saronni qui était à l'époque manager général de laLampre, ce dernier serait soupçonné d'avoir acheté des produits dopants à Nigrelli, le pharmacien, dans une interview accordée à la Gazzetta dello Sport, confirme« avoir accueilli des coureurs de la Lampre afin d’effectuer des tests, tout ce qu’il y a de plus classique, comme les tests de seuil. Et toujours bénévolement. Dans un rapport d’amitié »[97]. Nigrelli affirme néanmoins« ne pas connaître Cunego »[97].
La liste des individus suspectés comprend trente-cinq personnes ramenées à trente-deux en avril2011 dont vingt-et-un coureurs, quasiment tous ayant couru à laLampre dans leur carrière, dontAlessandro Ballan,Mirco Lorenzetto,Pietro Caucchioli, les frèresManuele etMassimiliano Mori,Emanuele Bindi,Francesco Gavazzi,Daniele Pietropolli,Mauro Santambrogio,Simone Ponzi,Lorenzo Bernucci et sa sœur Valentina Borgioli coureuse féminine,Marzio Bruseghin, l'ancien cyclisteStefano Cavallari retraité depuis2008, Sebastian Gilmozi, Paolo Pezzini, Mariano Piccoli (également retraité chez qui on a retrouvé après une perquisition en2010 des hormones féminines, des hormones de croissance et de l'actovegin), ou encoreMauro Da Dalto. Le seul cycliste suspect n'ayant pas couru à laLampre est le danoisMichael Rasmussen (aussi suspecté en2007 puis évincé par son équipe alors qu'il était maillot jaune duTour de France). Des membres du staff de l'équipe, dont l'ex-manager général de laLampreGiuseppe Saronni qui a démissionné à la suite de ces accusations, les directeurs sportifs Maurizio Piovani etFabrizio Bontempi et même les médecins Carlo Guardascione et Andrea Andreazzoli, sont également sur cette liste.
Après quatre ans d'enquête, plusieurs perquisitions dans les domiciles de coureurs chezAlessandro Petacchi etLorenzo Bernucci, les policiers ont notamment trouvé dans le domicile du dernier de l'albumine (utilisé pour abaisser le taux d'hématocrite) et de la sibutramine (stimulant), une suspension de cinq ans a été prononcé à son encontre, l'affaire de Mantoue se termine en, les résultats et l'annonce du Procureur de la République Antonino Condorelli sont attendus.Cunego a réagi à propos de cette affaire de dopage :« J'ai appelé chez moi, je n'ai rien reçu. Personnellement, je n'ai jamais vu Guido Nigrelli. Je le connais seulement par ouï-dire. L'équipe va régulièrement dans sa pharmacie pour acheter des médicaments régulièrement déclarés. Gelati, au contraire, m'a suivi durant une brève période comme préparateur, il me donnait mon tableau de marche et me faisait passer des tests chez moi, à Cerro. Puis j'ai préféré me gérer seul. Je sais comment m'entraîner et les programmes sont plus ou moins toujours les mêmes »[98].
Il est convoqué ainsi que les autres personnes suspectées dans l'affaire de Mantoue devant le Comité national olympique italien le[99].
En2011, le journalLe Monde publie un article le d'après les expériences d'Antoine Vayer, ancien entraîneur de l'équipeFestina, et expert de l'étude de la performance. Cet article relate les observations de Vayer sur les temps de passage des coureurs professionnels dans les courses préparant leTour de France. Antoine Vayer met en place trois seuils de performance :« L'entraînement et la diététique ont des limites. J'ai témoigné, expertisé et fixé dans des articles trois seuils. Le premier est celui du dopage avéré de la performance. Il est situé à 410 watts de puissance pour un coureur "étalon" de 70 kilos lors du col terminal d'une étape de montagne d'un grand tour. Le seuil n° 2, c'est le dopage miraculeux à partir de 430 watts. Le seuil n° 3 s'applique aux "mutants" »[100].Damiano Cunego est classé dans la catégorie des coureurs atteignant le seuil numéro trois, élément fondé à partir de la troisième étape duTour de Suisse :« Cunego, sur le Tour de Suisse, a monté le col Grosse Scheidegg en 48 min 33 s en développant 390 watts de moyenne et a accéléré sur sa fin pendant 17 min 20 s (en pente de 5,5 km à 9,2 %) tout en développant 421 watts »[100],[101].Pour l'expert, la performance de Cunego est considérée comme "inhumaine" et nécessiterait un "dopage miraculeux"[100].
Malgré ces accusations, Damiano Cunego a toujours nié s'être dopé et a même voulu promouvoir un cyclisme propre, déclarant :« Je n’ai jamais été tenté de me doper. Mon sens de la famille est trop fort. Adolescent, je n’ai jamais eu d’argent de poche comme un garçon ordinaire. Si j’avais besoin d’un peu d’argent, je devais le gagner. Quand tu grandis comme ça, tu ne penses vraiment pas à chercher une autre forme d’aide »[102].Cunego défend le cyclisme sans dopage par le projet "I'm doping free" consistant à promouvoir un sport propre, à cette occasion il arbore un tatouage autocollant où est marqué ce propos[103].À propos du dopage, il s'est opposé à cette pratique et est pour la radiation à vie d'un coureur contrôlé positif, dans sa déclaration du :« Donner une seconde chance pouvait être juste il y a quelques années. Aujourd'hui nous aurions besoin de tracer une ligne claire et être moins tolérant. Qui faute est exclu. C'est seulement ainsi que l'on pourra faire le ménage dans ce sport, sinon il y en aura toujours qui tomberont »[104].
Il a été critiqué pour cette position face au dopage :« Depuis qu’il arbore un tatouage « I'm doping free », il n’est plus le Petit Prince autrefois préparé par le docteur Cecchini et il inspire la pitié »[79].
Un procès pour l'affaire de Mantoue commence en. 28 personnes dont Cunego sont concernées. Le procureur demande un acquittement pour plusieurs d'entre elles dont Cunego et une sanction pour d'autres[105]. Le verdict est annoncé le et conclut à l'acquittement pour tous les membres de l'équipe Lampre accusés dont Cunego[106].
De ses débuts en amateur en1997 à son passage professionnel en2002, Damiano Cunego ne touchait de l'argent que sur des primes de course et n'avait pas de salaire mensuel ni annuel, ses gains variant en fonction de ses résultats cyclistes.En signant un pré-contrat en2001 avec Claudio Corti obligeant Cunego à faire une année en amateur avant de passer professionnel chez Saeco, ce dernier se voyait toucher de ses débuts professionnels à mai2004 un salaire annuel de cinquante-mille (50 000) euros[107].Après leTour d'Italie 2004 et sa victoire au classement final, Cunego renégocie son salaire à Saeco, atteignant le seuil de huit-cent-mille (800 000) euros par an à partir de l'année2005, s'ajoutant aux quatre-cent mille (400 000) euros de prime que remporte la vainqueur du classement général[107].Son salaire augmentant avec ses résultats année après année, Damiano Cunego fait en2007 partie des dix meilleurs coureurs cyclistes les mieux payés[108], il pointe au sixième rang avec un million et trois-cent mille (1 300 000) euros gagnés en 2007[108], son coéquipierAlessandro Petacchi le devance de deux places au classement avec un million et six-cent mille (1 600 000) euros, le cycliste le mieux payé en 2007 étant l'EspagnolAlejandro Valverde avec deux millions et cinq-cent mille (2 500 000) euros[108].
En2010, plusieurs équipes commeAstana[109],Footon-Servetto[110],Liquigas[110] ou encoreVacansoleil[110] sollicitent Cunego, il signera finalement un contrat de deux années supplémentaires à la Lampre-Farnese Vini[109], Cunego déclarant à propos de ce contrat :« Pour moi ça a été des jours de réflexions très importants. Ce n'est pas exagéré de dire que ce choix était le plus important de ma carrière, face à un carrefour où je ne savais pas quelle voie prendre. J'ai songé à quitter la Lampre car je suis arrivé à un point où je sens que j'ai besoin d'autres motivations, de quelque chose de nouveau, de différent »[109].
Gagnant également de l'argent grâce à ses sponsors, Cunego comme la plupart des coureurs cyclistes professionnels tire une partie de ses revenus des primes de course, les victoires sur les grands tours et les courses dites classiques rapportant le plus d'argent au vainqueur.
En2011, Damiano Cunego touche un salaire annuel équivalent à un million vingt-cinq mille (1 025 000) euros.
Damiano Cunego possède plusieurs sponsors, qui sont les mêmes que ceux de l'équipe où il appartient, à savoir laLampre depuis2005 et l'équipeSaeco de2002 à2004.
De ses débuts professionnels à son départ de Saeco en 2004, Cunego fut sponsorisé par la marqueSaeco[111], marque spécialisée dans la fabrication de machines à café automatiques. Il fut aussi sponsorisé par Longoni Sport lors de sa première année professionnelle[112], deuxième sponsor de l'équipe avec Saeco, spécialisé dans la fabrication et la vente de matériel sportif.
À partir de2005, il change d'équipe pour entrer à laLampre-Caffita, autre équipe italienne, sponsorisée principalement par le fabricant italien d'acier laminé Lampre[113], cette année-là le deuxième sponsor de l'équipe et de Cunego était Caffita, une autre marque de café italienne[114].De2006 à2007, Cunego est sponsorisé en plus de Lampre par la marque Fondital[115], travaillant principalement dans l'électroménager et les radiateurs.
En2008, Lampre devient le seul sponsor principal de l'équipe[116], l'année suivante c'est l'entreprise NGC qui s'associe à Lampre le temps d'une saison[117].En2010, la marque Farnese Vini devient le deuxième sponsor de l'équipe[118] où Cunego court, avant que l'entreprise ukrainienne ISD ne devienne le deuxième sponsor principal de l'équipe en2011[119],[120] pour un projet de trois ans[121].
Damiano Cunego est en2011 sponsorisée par Lampre, Farnese, Wilier pour les vélos, San marco, Lamital, Lamfer, Sector, Novacel, Specialized, Santini, All 1 sport, Imar et Geox. Ses sponsors techniques sont Marville, Gaerne, Tecar, Khumo Tyres, Hibros, TWS et Garmin. Son fournisseur officiel est quant à lui Enervit[122].
Il a eu une petite fille, nommée Ludovica, née le, et se marie l'année suivante avec Margherita, la mère de l'enfant, qui deviendra Margherita Cunego le. Quatre ans après cette union, Damiano Cunego apprend la naissance de son deuxième enfant, un garçon nommé Cristian né le, la veille de prendre part à laClassique de Saint-Sébastien.Il parle couramment italien et anglais.
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Damiano Cunego a remporté quarante-sept victoires dans sa carrière, dont vingt dans des courses d'un jour, dix-neuf dans des courses par étapes et huit victoires finales dans ces dernières.Dans les courses à étapes, il a porté à trente-six reprises le maillot de leader du classement général, quatre fois dans leTour du Trentin en2004, onze jours durant leTour d'Italie lamême année, un jour auTour de Romandie 2005, à trois reprises à chaque fois dans laSemaine internationale Coppi et Bartali et auTour du Trentin en2006, il a également porté quatre fois le maillot de leader de cette dernière course l'année suivante. En2009, il est durant trois jours le leader de laSemaine internationale Coppi et Bartali, en2011 il est en tête duTour de Sardaigne pendant une étape et duTour de Suisse pendant six étapes.
Damiano Cunego a participé à plusieurs courses d'un jour, dites classiques, et a réalisé de bonnes performances, d'abord à l'Amstel Gold Race puisque lors de sa première participation il remporte la classique ardennaise en2008, puis se classant cinquième et sixième lors des deux suivantes éditions.Peu présent lors deMilan-San Remo, il fait au mieux une trente-quatrième place en2010.Cunego atteint deux troisièmes places à laFlèche wallonne en2008 et2009, également cinquième en2010, et est arrivé sur le podium deLiège-Bastogne-Liège en2006.Atteignant par quatre fois les vingt-cinq premières places de laClassique de Saint-Sébastien mais une seule fois les vingt premières, Cunego, en trois participations, ne s'est jamais bien classé auGrand Prix de Plouay, meilleur lors de sa seule participation auChampionnat de Zurich puisqu'il atteint la quatorzième place en2005, il prend part auxGrand Prix cycliste de Québec etde Montréal en2010, il prend respectivement la dixième et la vingt-septième place.Onzième puis deuxième desChampionnats d'Italie, Cunego gagne la médaille d'argent desChampionnats du monde en2008, finissant également huitième et neuvième.C'est néanmoins lors duTour de Lombardie, dernière classique de l'année, qu'il réussit le mieux, en six participations il s'impose à trois reprises en2004,2007 et2008, il termine en2009 quatorzième de la classique des feuilles mortes.Il compte à son actif quatre victoires en classiques.
Ce tableau présente les principales courses d'un jour, dites classiques, auxquelles Cunego a participé tout au long de sa carrière professionnelle commencée en2002, à l'exception des trois classiques flandriennes : leTour des Flandres,Paris-Roubaix etGand-Wevelgem puisque Damiano Cunego ne les a jamais couru. Il est également à noter qu'il n'a pas pris part auxJeux olympiques, ni aux classiquesParis-Tours etVattenfall Cyclassics.
Damiano Cunego a participé à plusieurs courses par étapes, huit en tout en2012, il compte à son actif trois participations àParis-Nice avec une treizième place acquise en2012, présent deux fois auTirreno-Adriatico il se classe huitième en2011. Cunego a été présent lors de neuf éditions duTour du Pays basque, mais a abandonné a deux reprises, on trouve néanmoins trois quatrièmes places en2007,2008 et2012, une sixième place l'année d'après et une neuvième place en2005. Il a réalisé une de ses meilleures courses à étapes auTour de Romandie puisqu'en trois participations, il a terminé deuxième en2005 et seizième en2011, il est à noter que son premierTour de Romandie a eu lieu en2002 et qu'il reste marqué par la première course à étapes de Cunego. Il s'est également classé quatre fois dans les six premiers duTour de Suisse, cinquième en2007, quatrième l'an suivant puis sixième l'année d'après, Cunego échoue à la deuxième place en2011.Pour sa seule participation auTour d'Allemagne en2007, il termine vingtième.Il prend également part au premierTour de Pékin en2011, et court son premierTour de Catalogne en2012, terminant sixième.Il ne compte à son actif aucune victoire dans des courses à étapes, mais deux places de dauphin.
Ce tableau présente les principales courses par étapes, auxquelles Cunego a participé tout au long de sa carrière professionnelle commencé en2002, à l'exception duTour d'Australie, duCritérium du Dauphiné, de l'Eneco Tour et duTour de Pologne, puisque Damiano Cunego ne les a jamais couru.
| Année | Paris- Nice | Tirreno- Adriatico | Tour du Pays basque | Tour de Romandie | Tour de Suisse | Tour de Pékin | Tour d'Allemagne (entre 2002 et 2008) | Tour de Catalogne |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2002 | - | - | - | 70e | - | - | - | |
| 2003 | - | - | 71e | - | - | - | - | |
| 2004 | - | - | 16e | - | - | - | - | |
| 2005 | - | - | 9e | 2e | - | - | - | |
| 2006 | - | - | - | - | - | - | - | |
| 2007 | - | - | 4e | - | 5e | 20e | - | |
| 2008 | 17e | - | 4e | - | 4e | - | - | |
| 2009 | - | - | 5e[n 3] | - | 6e | - | ||
| 2010 | 47e | - | Abandon | - | - | - | ||
| 2011 | - | 8e | Abandon | 16e | 2e | 44e | - | |
| 2012 | 13e | - | 4e | - | 52e | 6e | ||
| 2013 | - | 32e | 16e | 27e |

5 participations
11 participations
6 participations
Jusqu'en 2004, le classement UCI concerne tous les coureurs ayant obtenu des points lors de courses du calendrier international de l'Union cycliste internationale (trois-cent-vingt-quatre courses en 2004). En 2005, l'UCI ProTour et lescircuits continentaux sont créés, ayant chacun leur classement. De 2005 à 2008, le classement de l'UCI ProTour classe les coureurs membres d'équipes ProTour en fonction des points qu'ils ont obtenus lors des courses du calendrier UCI ProTour, soit vingt-huit courses en2005, vingt-sept en2006, 26 en2007. En2008, le calendrier du ProTour est réduit à quinze courses en raison du conflit entre l'UCI et les organisateurs de plusieurs courses majeures. Les trois grands tours, Paris-Roubaix, la Flèche wallonne, Liège-Bastogne-Liège, le Tour de Lombardie, Tirreno-Adriatico et Paris-Nice ne sont donc pas pris en compte dans le classement ProTour 2008. En 2009 et 2010, un « classement mondial UCI » remplace le classement ProTour. Il prend en compte les points inscrits lors des courses ProTour et des courses qui n'en font plus partie, regroupées dans un « calendrier historique », soit au total vingt-quatre courses en2009 et vingt-six en2010. Ce nouveau classement prend en compte les coureurs deséquipes continentales professionnelles. En 2011, l'UCI ProTour devient l'UCI World Tour et reprend dans son calendrier les courses qui l'avaient quitté en 2008. Il comprend vingt-sept courses en2011.
Damiano Cunego apparaît pour la première fois au classement UCI en 2002. Il en occupe la première place à la fin de l'année 2004.
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