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Repères historiques | ||
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Création | 1845 | |
Dates clés | immatriculation société actuelle : | |
Fondée par | Désiré Dalloz | |
Fiche d’identité | ||
Forme juridique | SASU | |
Dirigée par | président : Stéphane Duret (depuis le[1]) directeur général : Caroline Sordet (depuis le[1]) | |
Langues de publication | français | |
Société mère | Éditions Lefebvre Sarrut | |
Effectif | 180 (2021[1]) | |
Site web | editions-dalloz.fr | |
Préfixe ISBN | 978-2-247 978-2-248 ![]() | |
Données financières | ||
Chiffre d'affaires | 62 513 700 € (2021[1]) | |
Résultat net | 9 340 600 € (2021[1],[2]) | |
Environnement sectoriel | ||
Principaux concurrents | Lamy Liaisons[3],LexisNexis[4] (GroupeReed Elsevier),Groupe Revue Fiduciaire[5],Thomson Reuters[6],Lextenso éditions[7], Lexbase[8], legalnews[9] | |
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Éditions Dalloz[1] est unemaison d'éditionfrançaise fondée parDésiré Dalloz en 1845 et spécialisée dans ledroit et l'actualité juridique. La marque fait partie du groupeLefebvre Sarrut depuis 2005.
Fondée parDésiré Dalloz en 1845, la maison d'édition Dalloz est directement issue duRecueil de Jurisprudence générale du Royaume, dont le premier volume sort en 1824, signé par Désiré et son jeune frère, Armand (1797-1857)[10], et dont le titre complet estJournal des audiences de la Cour de cassation et des cours royales, ou Jurisprudence générale du Royaume en matière civile, commerciale et criminelle.
Avocat de formation, Désiré avait, en 1819, épousé Caroline Peyre, petite-fille de l'éditeurCharles-Joseph Panckoucke, et était devenu entre-temps rédacteur, puis directeur (1824), duJournal des audiences. L'alliance entre les familles Peyre-Panckoucke et Dalloz allait permettre à cette dernière de mettre un pied plus rapidement encore dans le monde de l'édition juridique.
Les débuts de Dalloz commencent donc avec le développement duRecueil de Jurisprudence générale, qui constitue encore aujourd'hui l'un des titres essentiels de son catalogue. Cependant, Désiré, très pris par son métier et ses ambitions politiques (il fut député sous lamonarchie de Juillet), délègue le travail d'édition à son frère Armand. Ce dernier lance en 1832 leRépertoire méthodique et alphabétique de tous les codes publiés sous Napoléon : en tout, 47 volumes et 19 suppléments seront publiés étalés sur soixante-cinq années. Dès lors, le marché de l'imprimé juridique français compte deux concurrents : Dalloz etJean-Baptiste Sirey.
D'autres titres permettent de populariser laJurisprudence générale Dalloz entre 1838 et 1847, par exemple leCours de droit civil français deCharles Aubry etCharles-Frédéric Rau, d'abord traduction puis adaptation (1837-1847) d'un ouvrage du juriste allemandKarl Salomo Zachariä et qui fut refondue sans interruption jusque dans les années 1970.
Au début dusecond Empire, Désiré, malade, passe le flambeau à ses deux fils Édouard (1826-1886) et Paul (1829-1887). Le premier, avocat et député, s'associe à Charles Vergé, son parent, et développe encore la marque en inventant dans les années 1870 lesCodes annotés puis unPetit Dictionnaire de droit dont le slogan est « Les lois à la portée de tous ».
De son côté, Paul rachète les parts duMoniteur universel à Ernest Panckoucke et en devient le patron[11]. D'autre part,Mame, principal imprimeur français auXIXe siècle et basé àTours, entre dans l'activité presse de la maison par le biais de la fille d'Armand Dalloz qui épousePaul-Jules-Armand Mame (1833-1903).
La direction passe ensuite aux enfants de Charles Vergé, Charles-Laurent et Henry, qui s’associent à Roger de Rigny, petit-fils d'Armand Dalloz. En 1910, ils forment laSociété anonyme Dalloz, première du genre en France, bientôt imité par Hachette (1919). Lancés avec succès,Le Dictionnaire des communes et leBulletin Dalloz permettent de dégager un chiffre d'affaires en 1913 de plus de 14 millions de francs : l'entreprise est largement rentable (15 % de marge nette).
Dans les années 1920, la concurrence avec Sirey, lescodes Rousseau et du Juris-Classeur pousse Dalloz à innover : ce seront lesPetits codes annotés, destinés aux étudiants.
En 1936, Emmanuel Vergé prend les commandes de l'entreprise mais la destruction en 1940 dusite Mame par les bombardements allemands ampute Dalloz de sa filière imprimerie ; en 1945, Dalloz reçoit des indemnités pour dommages de guerre.
Au milieu des années 1950, Dalloz et Sirey concertent leurs activités, jusqu'à fusionner en 1965. Dalloz rachète aussi l'imprimeur Jouve[réf. nécessaire], puis en 1956 les éditions Rousseau.
Dans les années 1960-1970, son activité s'est développée, avec l'acquisition de plusieurs marques telles Lebon, Delmas et lesActualités Juridiques (AJDA, AJ Famille, AJ Pénal, AJDI, AJFP).
Après avoir été un temps propriété duGroupe de la Cité, les Éditions Dalloz ont été revendues parHachette Livre auxÉditions Lefebvre Sarrut en 2006, ce dernier devenant le premier groupe français d'édition juridique[12].
Dalloz publie plus de 350 titres par an sous les marques Dalloz, Sirey, Delmas et Juris associations, dont les petits « Codes rouges ».
Le nom « Dalloz » est devenu dès l'entre-deux-guerres un terme de référence en droit pour désigner à la fois les codes publiés, mais également les actualités jurisprudentielles.
La série des « Grands Arrêts », dont les 16 éditions des GAJA (« Grands arrêts de la jurisprudence administrative »), constitue également des ouvrages de référence juridique, tout comme la collection des « Précis » :
Depuis 2006, tous les fonds documentaires en droit administratif, droit des affaires, droit civil, droit européen et international, droit immobilier, droit pénal et droit social, sont intégrés dans le site Dalloz.fr. L'accès à ces documents fait l'objet d'un abonnement payant.
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