Pays d'origine | ![]() |
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Genre musical | Hip-hop sénégalais,rap politique |
Années actives | Depuis1993 |
Labels | Wrasse Records |
Membres | Faada Freddy N'Dongo D |
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Anciens membres | Lord Alajiiman |
Daara J est ungroupe dehip-hopsénégalais. Il se compose deNdongo D. (D=daara qui signifie école donc le nom Ndongo D veut dire élève ou étudiant) (rap), deFaada Freddy (rap et soul) et d'El hadj Man. Le trio s'est formé durant la première moitié desannées 1990.
Formé en1994 par Faada Freddy Lord Alajiman et N'Dongo D, alors qu'ils ne sont encore qu'au lycée[1],[2]. Les rappeurs sont influencés par groupes commeGrandmaster Flash and the Furious Five etAfrika Bambaataa[3], mais écoutent aussi la musique de leurs parents, qui inclut notammentSly and the Family Stone etAretha Franklin[4], et des styles musicaux comme lamusique cubaine[2]. Faada Freddy cite en grande partie s'inspirer deDas EFX[3]. À l'origine, les membres reprenaient des morceaux instrumentaux issus desÉtats-Unis et de laFrance pourrapper dessus. Plus tard, ils acquièrent uneboîte à rythmes, mais même avec cet instrument, un membre du groupe imitera tous les autres instruments de la chanson avec sa voix[5].Positive Black Soul, un autre groupe de hip-hop sénégalais, encourage Daara J à enregistrer et jouer sur scène[6].
Daara J etXalima sont publiés au label Déclic[5]. Leur premier album, éponyme, est produit par le musicien reggaeMad Professor et est un succès local[7] avec 15 000 exemplaires vendus. Leur autre album est publié en 1999 sous le titreXalima. L'album est orienté politique[7] et fait participer d'autres musiciens jouant d'instruments variés comme lekora et lebalafon[8].
Le groupe signe chezWrasse Records pour sortirBoomerang en2003[5]. Il fait participerRokia Traoré. Le titre se base sur une idée selon laquelle lehip-hop serait né enAfrique, et s'est étendue dans le monde avant de revenir sur le continent[4]. Daara J note des similitudes entre lerap et letassou — une technique verbale africaine traditionnelle utilisée pour parler de thèmes sociaux, politique, du quotidien, et d'aspirations futures[7]. Ils sont persuadés que cela s'est transmis durant la traite des noirs aux États-Unis[4]. Un an après la sortie de l'album, Daara J remporte le Best African Act Award parBBC Radio 3[7].
L'album est lui-même décrit comme l'« l'un des albums hip-hop du siècle par le journal britanniqueThe Observer[9] », et atteint les classements européens[7]. D'autres accueils sont positifs ; Matthew Pollesel deSplendid Magazine félicite l'album pour son contenu lyrique :« ...alors que Daara J se montre surBoomerang, il est possible de comprendre ce que veulent dire ces mot juste en écoutant ce qui les entourent — l'intensité vocale des rappeurs, la qualité des beats, et comment tous ces facteurs s'harmonisent avec les mots. Sur l'album, le message de Daara J est fort et clair[10]. » Cependant, Katharina Lobeck de BBC Music note que l'un des morceaux, celui influencéRnB et intituléHip Hop Civilization est« beaucoup trop génériquementsoppy même pour le plus grand fan de RnB[11] », mais dira quand même qu'il« est une aventure sonique marquante [...][11]. »
Le groupe fait quelques apparitions aux festivalsWOMAD dans le monde comme le Live 8 concert in Eden Project, et l'Africa Calling. En2017, ils montent sur scène à l'Abi Reggae Festival d'Abidjan, enCôte d'Ivoire. Daara J jouera avec d'autres groupes et artistes commePublic Enemy,Wyclef Jean, etMos Def[1].
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