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DATAR | |
![]() Logotype de la DATAR. | |
Situation | |
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Région | ![]() |
Création | |
Dissolution | : fusion de la DATAR, de laCiv et deAcsé au sein duCommissariat général à l'égalité des territoires (CGET) |
Ancien nom | Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR), Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT), Délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR) |
Type | Administration française |
Siège | 8,rue de Penthièvre75008Paris (France) |
Coordonnées | 48° 52′ 22″ N, 2° 18′ 56″ E |
Langue | Français |
Organisation | |
Organisations affiliées | Ancien service duPremier ministre |
Site web | datar.gou.fr (page d'archive) |
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La DATAR est une administration française aujourd'hui disparue. L'acronyme Datar signifiait initialementDélégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'action régionale.
En 2009, devenue laDélégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale (DATAR), elle reprend l'acronyme d'origine de l'ancienneadministration française chargée, de1963 à2014, de préparer les orientations et de mettre en œuvre la politique nationale d'aménagement et de développement du territoire[1]. Elle participait en particulier à la mise en application des décisions arrêtées par lecomité interministériel d'aménagement et de développement du territoire (CIADT).
Créée le, la DATAR porte le nom de Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT) de 2005 à 2009. Son siège était situé dans le8e arrondissement de Paris.
Service duPremier ministre, elle est mise à disposition de six ministres, et en particulier duministre de l'Agriculture, notamment à partir de2010. La DATAR est remplacée en2014 par leCommissariat général à l'Égalité des territoires (CGET)[2], qui reprend les missions de la DATAR, du Secrétariat général ducomité interministériel des villes (SGCIV) et de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances[3].
À partir desannées 1940 et surtout après la parution du livre deJean-François Gravier,Paris et le désert français (1947), se développe en France l'idée d'un nécessaire « aménagement du territoire », celui-ci devant être planifié et se donner pour tâche de rééquilibrer le poids de Paris, jugé d'une taille excessive, au profit de la province[4],[5]. L'essai inspirera au général de Gaulle l'aménagement du territoire à la française et deviendra la référence de la décentralisation[6].
Charles de Gaulle etGeorges Pompidou signent le décretno 63-112[7] du instituant la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale et fixant le rôle de son délégué,Olivier Guichard occupant en premier ce poste :« Cette délégation sera un organisme de coordination et d’impulsion. Son rôle sera, à partir des objectifs généraux définis par le plan, de préparer et de coordonner les éléments nécessaires aux décisions gouvernementales en matière d’aménagement du territoire et d’action régionale et de veiller à ce que les administrations techniques ajustent leurs actions respectives dans ce domaine, et fassent converger les moyens dont elles disposent vers les objectifs qui globalement, dépassent l'action et la responsabilité de chacune d'elles : tâche intermédiaire, qui requiert de façon constante la possibilité de recourir à l'arbitrage et à l'autorité du Premier ministre. »
LePremier ministre a une action importante en matière d'aménagement du territoire depuis la création duComité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT), créé en1960. En1963, la création de la DATAR en fait un acteur majeur de la politique d'aménagement du territoire. Ce rôle est éminemment renforcé en 1964 et 1966 par desdécrets indiquant que« les préfets des régions mettent en œuvre la politique du gouvernement concernant l'aménagement de leurcirconscription et reçoivent leurs directives du Premier ministre. » Le lien entre la politique d'aménagement du territoire et le Premier ministre confère indirectement un fort pouvoir aux ministères concernés.
Ce rôle du Premier ministre en la matière sera réduit en 1967 à la suite de la création du poste de délégué auprès du Premier ministre, chargé du plan et de l'aménagement du territoire. En1972, la création d'un ministère de l'aménagement du territoire, logement et tourisme distend une nouvelle fois le lien entre le Premier ministre et la politique d'aménagement du territoire. La DATAR sera marquée à son origine par la personnalité et l'engagement deJérôme Monod qui en sera délégué adjoint de 1966 à 1968 puis délégué de 1968 à 1975. Sa vision de la transformation de la France au travers notamment l'action DATAR a été présentée au travers l'ouvrage "Transformation d'un pays. Pour une géographie de la liberté"[8].
Créée en1963, la Délégation à l'aménagement du territoire et à l'action régionale (DATAR) avait un rôle de réflexion, d’impulsion et d’animation des politiques de l’État français en matière d’aménagement du territoire. Elle est remplacée par la Délégation interministérielle à l'aménagement et à la compétitivité des territoires (DIACT), créée par un décret du 31 décembre 2005. Cette dernière a un champ d'action plus large que celui de la DATAR. En effet, cette évolution traduit la volonté du gouvernement de promouvoir l'attractivité et lacompétitivité du territoire national tout en poursuivant une politique desolidarité envers les zones fragiles ou excentrées.
C’est une administration de mission à vocation interministérielle qui « prépare les orientations et met en œuvre la politique nationale d’aménagement et de développement du territoire » et qui « accompagne les mutations économiques en privilégiant une approche offensive de la compétitivité ». Elle accompagne en effet les reconversionsindustrielles en incorporant laMission Interministérielle sur les Mutations Économiques (MIME). La DIACT participe activement à la mise en application des décisions arrêtées par comité interministériel d’aménagement et de compétitivité des territoires (CIACT).
La DIACT a donc un triple impératif de compétitivité et de cohésion qui est :
Michel Mercier, ministre de l'Espace rural et de l'Aménagement du territoire, annonce le un retour à l'ancienne dénomination, la DIACT va ainsi redevenir la DATAR. Dans son discours du, présentant son projet de réforme des collectivités territoriales, le président de la RépubliqueNicolas Sarkozy annonce son intention de redonner à la DIACT son appellation d'origine (DATAR)[9][source insuffisante]. La transformation est devenue effective le[1], par décret duPremier ministre français. En reprenant son sigle d’origine, la DATAR adopte toutefois un nouvel intitulé : Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale. Elle conserve les missions qui lui avaient été attribuées en tant que DIACT et se voit confier une mission de réflexion prospective et stratégique sur les métropoles.
En,Cécile Duflot annonce vouloir créer en unCommissariat général à l'Égalité des territoires (CGET) à la place de la DATAR[2],[10],[11]. Ce dernier verra le jour le avec la fusion de la DATAR, duComité interministériel des villes (CIV) et de l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé)[3], lui-même fondu en2020 dans l'Agence nationale de la cohésion des territoires.