Ladîme, oudime, ou encoredécime (dulatin :decima, « dixième »), est une contribution variable, étymologiquement de 10 %, versée en nature ou en espèces, à une institution civile ou religieuse. Cette taxe, connue depuis laRome antique et mentionnée dans laBible, est en usage dans lejudaïsme et lechristianisme. Elle joue un rôle structurant dans la société féodale occidentale à partir duHaut Moyen Âge.
Plusieurs sortes de dîmes sont décrites dans leDeutéronome (Dt 14,22-29)[2],[3]. LaTeroumat hamaasser est prélevée sur les produits de la récolte enTerre d'Israël, c'est-à-dire la dîme de la dîme (un pour cent), elle est destinée auxcohanim. LeMaasser rishon, prélèvement d'un dixième du revenu et du produit de chaque année, est remis auxlévites. LeMa'asser Sheni (hébreu מעשר שני, seconde dîme) consiste à prélever un dixième de la production agricole des première, deuxième, quatrième et cinquième années ducycle septennal de la terre pour l'apporter auTemple et le consommer sur place. Une autre dîme, leMa'asser 'Ani, est prélevée les troisième et sixième années du cycle septennal. Aucune dîme n'est versée lors de la septième année, laShmita, car la terre doit être laissée au repos.
Dans leLivre de Malachie (Ma 3,8-12), la non-observance des dîmes est considérée comme un vol à l'encontre de Dieu, tandis que la fidélité aux dîmes favorise les bénédictions[4].
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Dans lesprovinces romaines, un impôt foncier destiné àRome est prélevé sur les produits du sol : céréales et production fruitière, vin et huile. Le but est de profiter de la conquête et d'entretenir les troupes et les fonctionnaires de l'empire. La justification est de faire profiter ces territoires de laPax Romana. Le mode de perception varie selon les provinces : les denrées sont acheminées vers Rome pour les provinces proches, et, dans les provinces plus éloignées, transformées en monnaies versées au trésor par lespublicains[7],[8].
Les références de la Bible et de l'histoire antique sont utilisées à l'époque moderne, avant laRévolution française, pour justifier le maintien de la dîme malgré son détournement. Michel Lawers souligne la solution de continuité entre la dîme antique ouvétérotestamentaire et celle rétablie à l'époque carolingienne[9].
La dîme est définie comme une imposition sur la production du sol et des artisans destinée à l'Église[note 3] avec trois parts : une pour la paroisse, une deuxième pour les pauvres et la troisième pour les clercs qui la desservent[10]. EnEurope occidentale, leconcile de Tours en 567 promulgue un décret pour la perception de la dîme[11]. En 585, lesecond concile de Mâcon menace d'excommunication ceux qui ne paient pas la dîme[12]. Jusqu'alors préconisée et spontanée, elle est rendue obligatoire par le droit public dans l'empire carolingien à partir de la fin duVIIIe siècle[13]. Abolie enFrance par laRévolution en plusieurs étapes entre 1789 et 1793[14], elle cesse d'être imposée dans ledroit canonique[15].
Dans leprotestantisme,Martin Luther considère que la loi de lagrâce exclut la loi de l'obligation de la dîme. Dans unsermon du 27 août 1525, il mentionne le passage dePaul dans l'Épître aux Galates 5:3 où il est dit que« si j'accepte de vivre selon laLoi de Moïse, je suis contraint de pratiquer la Loi tout entière » (Dt 28:58)[16]. Plusieurs dénominations protestantes voient la dîme comme un acte de générosité non obligatoire. LaRéforme de Luther se constitue au moment de laguerre des paysans allemands, et le deuxième desdouze articles de leur manifeste dénonce le détournement de la dîme sans pour autant contester son existence[note 4].
Cette imposition en nature, quérable[note 6], est initialement dans sa nature[note 7], son fonctionnement[note 8]et sa justification[note 9], ecclésiale.
Prélevée au bénéfice du décimateur, le desservant ou curé de la paroisse au début, elle est divisée en trois parts : la rémunération du ou des clercs de la paroisse, l'entretien et le fonctionnement du lieu de culte, et le secours aux pauvres, indigents et voyageurs. Certains ajoutent une quatrième part, celle de l'évêque. Cette dernière, dont l'importance ira croissant aux dépens des trois autres parts, explique sa captation par les couvents, les seigneurs ecclésiastiques et les seigneurs laïques[38].
Les dîmes portent sur les productions du sol et la production des artisans, elles concernent tous les propriétaires quel que soit leur rang et ceux qui travaillent le sol[note 11] quel que soit leur statut. Sont distinguées les grosses dîmes, portant sur les céréales et le vin et les menues dîmes appelées également vertes sur les fruits et légumes. La dîme de charnage porte sur le croît du bétail. Les bois, les prés et les étangs sont en général exemptés. Elle est ditesolite du moyen français « usuel » pour les produits habituellement taxés, insolites si le décimateur la réclame sur un nouveau fruit ou une nouvelle production, on parle alors de dîme novale qui devient d'usage après quarante ans de perception[note 12]. La majorité de la dîme est dite prédiale, prélèvement sur la production du sol que le décimateur ou sonfermier viennent chercher, l'autre est personnelle quand elle porte sur le travail de l'artisan ou sur d'autres bénéfices[39],[40].
La rémunération du clergé local et sa reconnaissance comme décimateur fidélise son recrutement et en fait le premier échelon encadrant les populations rurales. Quand les autres parts deviennent excessives il peut réclamer de sa hiérarchie le maintien d'un minimum, saportion congrue. Après la suppression de la dîme enFrance en 1789 et 1793 le clergé devient salarié à la condition de faire partie desjureurs. Cette exigence prend fin avec leconcordat de 1801. Ce salariat prend fin en 1905 avec lesLois de séparation des Églises et de l'État[note 13]. Du fait de cette évolution le prélèvement d'une dîme devient depuis leXIXe une expression sous-entendant un prélèvement indu[10].
La part due à l'édifice et à son entretien contribue à l'essor considérable des constructions d'églises auXIe siècle et des cathédrales duXIIe[41]. Les seigneurs, pour capter la dîme, transforment ou construisent leur propre chapelle, ils acquièrent également des dîmes et des lieux de culte. Ils se voient rappeler dans le mouvement de laréforme grégorienne leur obligation d'en réserver une part pour le desservant et l'entretien du lieu de culte[42]. Cette réforme conduit à des restitutions par les laïcs dès leXIIe siècle. Elles bénéficient plus aux ordres monastiques qu'aux paroisses.
Les deux assemblées carolingiennes établissant l'obligation de la dîme sont précédées des épisodes de grandes faims de 779 et de 792-793 et la destination d'une part du bénéfice de la dîme aux pauvres est précisée dans le premiercapitulaire d'Herstal. Elle sert également à l'accueil et à l'hospitalité des voyageurs et des pauvres autour des établissements religieux[43]. Quand le parlement deGrenoble en 1564 impose le clergé duDauphiné de lavingt-quatrième des pauvres pourtant loin de l'injonction canonique du quart de la dîme[note 14], il réinstitue une contribution qui fonctionnera jusqu'à laRévolution française en faveur des pauvres: aumônes, maladreries et hôpitaux ruraux[44],[note 15].
L'évêque a autorité depuis le départ sur l'administration de la dîme. Son autorité est renforcée par laréforme grégorienne qui rend le clergé indépendant du pouvoir féodal interdisant aux seigneurs de capter désormais la dîme des églises de leur domaine dont ils se disent patrons. La part croissante de la dîme revenant à l'évêque ou à la hiérarchie ecclésiastique entre l'évêque et le desservant réduit souvent celui-ci à saportion congrue. Les recommandations deLouis XIV auXVIIe visent à préserver la portion congrue des desservants mais surtout des intermédiaires ecclésiastiques[note 16] de la rapacité des évêques et gros décimateurs, aristocrates religieux et laïcs[note 17].
La dîme est détournée de ses objectifs initiaux. Le clergé local a du mal à obtenir sa portion congrue, il est invité à abandonner la dîme aux gros décimateurs. Des ordres monastiques se libèrent de l'obligation de cette redevance et concentrent en tant que seigneurs ecclésiastiques de nombreuses dîmes paroissiales dans de grandesgranges dîmières. Des évêques vendent les dîmes aux seigneurs laïcs comme un fief, la dîme devenant inféodée. La pratique de cettesimonie par les évêques, dont la conséquence est la laïcisation de la dîme et la captation de ses bénéfices, est une source des critiques desréformés. Outre la question de la portion congrue, la part pour l'entretien du lieu de culte ou destinée aux pauvres s'amenuise.
La dîme correspond à une certaine part de la récolte (la part variant d'unévêché à l'autre et même d'uneparoisse à l'autre, voire parfois à l'intérieur d'une même paroisse). Le taux était élevé dans le sud-ouest de la France (jusqu'au huitième), et enLorraine (jusqu'au septième). Il était du onzième enNormandie, du treizième dans leBerry, du seizième enNivernais, du cinquantième enFlandre maritime, presque aussi faible enDauphiné et enProvence[45].
La part prélevée dépend également de la nature de la dime, selon qu'il s'agit d'une grosse dîme dont le taux est plus stable ou d'une dîme novale, insolite ou verte. L'importance du prélèvement peut être négocié quand le décimateur est proche du décimable ou faire l'objet d'un recours juridique[46],[47].
À l'origine, le décimateur est le desservant de la paroisse. Outre sa fonction sacerdotale, ce revenu et sa collecte changent son statut dans le village : il devient un desmediocres, au-dessus desliberi etminores, mais inférieur auxmaiores; parmi cesmediocres on trouve aussi certains laïcs, lesboni homines, qui participent à la collecte de la dîme mais aussi à sa redistribution[48]. Ils constituent ceux qui sont surnommés « coq de villages »[49]. EnToscane, ces élites rurales deviennent les grandes familles nobles duXIIe siècle et les évêques deLombardie rétribuent avec la perception de la dîme les seigneurs de leur cavalerie, lescapitanei qui deviennent décimateurs, eux-mêmes rémunérant leurvavassores par des parts de dîme[50],[46].
Les gros décimateurs sont soit des monastères, soit des seigneurs laïcs qui concentrent de nombreuses dîmes en nature ou en monnaie. Pour leurs collectes, l'affermage des dîmes devient courant : le fermier verse au décimateur un revenu régulier en nature ou en monnaie et prend à sa charge la collecte et ses aléas saisonniers sur laquelle il prend sa part ; certains monastères confient ce fermage au desservant de la paroisse bénéficiaire d'une part de cette dîme et proche du décimable[51]. Un autre procédé est également mis en œuvre quand les villages sont trop éloignés du point de collecte, la dîme est perçue par des villages plus proches avant d'être transmise, monétisée ou non, au gros décimateur.
Le contenu entreposé dans lesgranges dîmières ou granges aux dîmes est parfois considéré par les paysans comme leur appartenant en cas de famine ou de catastrophe au titre du caractère redistributif de la dîme et de sa part liée à l'aumône et aux secours. Cet aspect explique la revendication de certains villages à reprendre le contrôle de la gestion de ce prélèvement. Ces granges sont souvent le plus grand bâtiment du village après l'église, les plus grandes dépendent des monastères, gros décimateurs.
La première résistance à payer la dîme est d'ordre religieux. Dès leIXe siècle, l'évêqueAgobard de Lyon fustige ceux qui donnent leur dîme à ceux qu'ils considèrent comme leur défenseurs, lestempestarii, les sorciers au lieu de la verser à l'église. La question se repose avec le refus descathares, desvaudois puis desréformés à payer leur part ou leur demande auprès des féodaux qui les protègent d'en être dispensés[53]. Le versement de la dîme est le signe d'appartenance à la société chrétienne et de la domination ecclésiastique sur cette société occidentale à l'époque médiévale et moderne[54],[47].
La suppression de la dîme à laRévolution est l'occasion de débats entreMirabeau etSieyès. Ce dernier argumente que le prélèvement de la dîme a précédé dans l'histoire la possession de la terre et que sa suppression est un cadeau aux grands propriétaires fonciers qui n'ont jamais possédé ce revenu. La suppression de la dîme ne fait pas partie des doléances portées par leTiers état, sa disparition nécessite le salariat du clergé et le financement de la solidarité et de l'hospitalité des hôpitaux[56],[57].
Dans certains pays[note 19], les églises demandent à leurs fidèles, voire à l'ensemble de la population, de payer un impôt religieux par le biais decollecte religieuse gouvernementale, part de l'impôt sur le revenu[58],[59].
En 2015, l’ouvrageSunday Morning Stickup accuse des Églises évangéliques d’utiliser des stratégies deculpabilité pour ramasser lesoffrandes et la dîme des fidèles[72], notamment en déformant certains passages de la Bible.
De 2019 à 2022, divers pasteurs américains se sont excusés pour leurs enseignements sur la théologie de la prospérité en rappelant que les menaces pour non-paiement de la dîme dansMalachie ne concernaient pas les chrétiens, puisque citant l’Épître aux Galates,Jésus-Christ a porté la malédiction sur lui[73],[74].
Des églises évangéliques qui font de la dîme une pratique obligatoire et surveillée ont été poursuivies en justice en raison de moyens de pressions psychologiques utilisés[24],[75],[76].
↑les textes bibliques cités pour l'Ancien Testament font de la dîme religieuse un marqueur pour le peuple juif et pour leNouveau Testament invitent à dépasser ce marqueur
↑théologiquement auSeigneur représenté par son Église
↑ Les pasteurs devraient être payés sur la grande dîme. Tout excédent devrait être utilisé pour les pauvres du village et le paiement de l'impôt de guerre. La petite dîme doit être rejetée parce qu'elle a été forgée par les hommes, car le Seigneur Dieu a créé le bétail pour l'homme gratuitement.
↑Ces dérives, quand elles sont avérées, correspondent à un fonctionnement sectaire. Elles rejoignent le détournement financier de la dîme de l'ancien régime dénoncée parLuther et supprimée par laRévolution française
↑elle est demandée par celui qui en bénéficie, elle est prélevée sur place
↑retour auSeigneur d'une partie de la production de la terre
↑gérée par les évêques au départ, elle rétribue le clergé, la construction et l'entretien des lieux de culte
↑elle assure la redistribution nécessaire pour les pauvres qui constituent pour les théologiens un élément essentiel duCorps mystique du Christ, c'est-à-dire de l'Église
↑Par exempleLouis XIV le 29 janvier1686 intervient pour garantir la portion congrue des desservants mais aussi des intermédiaires dans la hiérarchie ecclésiastique et fait une déclaration, sur la remontrance deLouis Boucherat,chancelier etgarde des sceaux de France, indiquant que les curés ou vicaires perpétuels auraient chacun trois centslivres deportion congrue et leurs vicaires amovibles cent cinquante livres, qui leur seraient payées par lesgros décimateurs à qui ils abandonneraient leurs parts des dixmes par une signification en forme d'option de la portion congrue et de l'abandon de leur part des dixmes aux gros décimateurs. Les cent cinquante livres accordées aux vicaires amovibles supposent que leurs messes,casuels, assistances et autres rétributions ne peuvent suffire pour leur subsistance honnête[34]. Cette déclaration vise à limiter les excès deschapitres séculiers et réguliers et autres bénéficiaires gros décimateurs. La déclaration est ensuite modifiée en1690 ordonnant que les curés ou vicaires perpétuels payent les décimes quand elles n'excèdent pas la somme de cinquante livres, exhortant aussi les évêques à les taxer modérément[35],[36].
↑le terme est également employé quand il s'agit du produit d'une terre nouvellement défrichée
↑l'Alsace et une partie de la lorraine constituent des exceptions à ces dispositions législatives
↑« la vingtquatrième partie des fruictz et revenus des Ecclésiastiques seroit affectée et distribuée aus pauvres de chacune paroisse, annuellement, sans aucune détraction et mise antre les mains de personnage suffisant et capable »
↑La suppression de la dîme par laRévolution transfère la charge financière de l'aumône et de l'entretien des lieux de soins sur l'État et les individus
↑celui qui a le titre de curé titulaire de la paroisse mais qui ne la dessert pas
↑Cette pierre des redevances comporte plusieurs cupules selon l'importance de leur contenance, avec une ouverture inférieure de vidange. Elle est appelée « pierre dîmière » en Bretagne, « pierre à dîme » dans le Bourbonnais , « pierre dîmique » , « dîmeresque » ou simplement « dîme » également en Bretagne et dans l'Orléannais[52].
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↑ William J. Rademacher, John S. Weber, David McNeill, Jr.,Understanding Today's Catholic Parish, Twenty-Third Publications, USA, 2007, p. 13
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↑Mathieu Arnoux,« Pour une économie historique de la dîme », dans Roland Viader,La dîme dans l’Europe médiévale et moderne, Toulouse, Presses universitaires du Midi,(ISBN9782810709021,lire en ligne),p. 145-159
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↑Francis Brumont,« La question de la dîme dans la France moderne », dans Roland Viader,La dîme dans l’Europe médiévale et moderne, Presses universitaires du Midi,(ISBN978-2-8107-0902-1,lire en ligne),p. 161-189
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DominiqueAncelet-Netter,La Dette, la dîme et le denier : Une analyse sémantique du vocabulaire économique et financier au Moyen Âge, Presses universitaires du Septentrion,(ISBN978-2-7574-0159-0,lire en ligne)