Entre 1900 et 1930, l'industrie automobile lui donne son surnom : « the Motor City » ou « Motown » et est à l'origine de son développement considérable, sa population passant de 265 000 à plus de 1,5 million d'habitants.
Entre 1950 et 1960, le développement du système de l'Interstate highway permet à ses habitants de se déplacer en banlieue et d'aller au travail en voiture.
À partir de 1950, la population de Detroit (de 1,8 million d'habitants) commence à baisser. La population blanche diminue alors, tandis que des Noirs pauvres duSud y immigrent. Le, deviolentes émeutes éclatent dans les quartiers est, qui restent les plus sanglantes de l'histoire des États-Unis. La réputation de la ville s'en ressent, la populationeuro-américaine la quittant massivement. En 1973, le premier maire noir (Coleman Young) est élu. À partir du début des années 1980, lesAfro-Américains constituent la majorité de la population. Parmi les villes de 100 000 habitants et plus, Détroit a le plus grand pourcentage de résidents noirs des États-Unis en 2010 avec 82 %.
En 2017, avec ses 673 104 habitants[7], Détroit n'était plus que ladix-huitième ville du pays par sa population, son agglomération (Metro Detroit, 4 467 592 habitants[8]) étant la onzième du pays. En 2013, elle est la première grande ville américaine à demander une mise en faillite[9], ayant cumulé depuis des années unedette, devenue impayable, d'environ 18,5 milliards dedollars américains. En 2017, Détroit essaie de conjurer cedéclin, montrant des signes de renaissance dans quelques quartiers, tandis que les relations avec les milieux d'affaires sont peu à peu rétablies.
En 1710, Cadillac est envoyé enLouisiane. Laissée à elle-même, la colonie survit difficilement. La situation s'améliore en 1728 avec l'arrivée de Henri-Louis Deschamps de Boishébert qui favorise l'arrivée de nouveaux colons. En 1740, environ 100 familles occupent les lieux[11].
En 1749, afin d'augmenter l'influence française dans la région, la couronne offre des terres gratuitement aux familles désireuses de s'y installer[12], notamment sur la rive sud.
Après lacapitulation de Montréal en 1760, lemajor Rogers et ses 200Rangers sont envoyés pour prendre possession de Détroit, alors sous le commandementfrançais deFrançois-Marie Picoté. Ils rencontrentle chef amérindien Pontiac en chemin et ce dernier se montre pacifique avec ces hommes, qui tout récemment encore étaient ses ennemis. Les Britanniques ont promis aux Indiens de l'ouest des échanges commerciaux plus avantageux dans le but d'acquérir leur loyauté. Cependant, les intentions des Britanniques sont bien différentes de leurs promesses. Les Français ont l'habitude d'approvisionner leurs alliés indiens en fusils et en munitions ainsi que de leur assurer certains services gratuitement. Legénéral Amherst décide que, dorénavant, s'ils désirent des armes, les Indiens doivent les obtenir grâce à des échanges commerciaux. De plus, les tribus doivent maintenant se rendre elles-mêmes aux postes de traite britanniques pour commercer et il est interdit en outre aux commerçants britanniques d'acheter leurs biens avec durhum. Les Indiens sont furieux et ne manquent pas de protester. En, selon le nouveau commandant de Détroit Donald Campbell, lesOutaouais incitent « toutes les nations de la Nouvelle-Écosse jusqu'à l'Illinois à prendre la hache de guerre contre les Anglais ».
Lorsque les troupes britanniques arrivent à Détroit, elles ont en leur possession le texte dutraité de Paris par lequel la France renonce à ses possessions enNouvelle-France. Les nations amérindiennes alliées des Français refusent cette situation et continuent la guerre contre les Britanniques.
Le, le chefPontiac parlemente lors d'un conseil des chefs des différentes nations amérindiennes, à environ une quinzaine de kilomètres au sud du fort de Détroit. Il rappelle les enseignements du sage prophèteNeolin qui prônait l'unité des nations amérindiennes. Pontiac convainc un certain nombre de nations, telles que lesOutaouais,Ojibwés,Potéouatamis etHurons-Wendats à se joindre à lui dans une tentative de s'emparer du fort de Détroit. Commence en mai 1763 lesiège de Fort Détroit pour en chasser les Britanniques.
Finalement, les Potowatomis et les Hurons se dissocient alors de Pontiac et brisent l'alliance. Le 25 juillet, Jacques Godfroy revient dufort de Chartres enLouisiane française avec une mauvaise nouvelle : la France n'enverra aucun renfort pour venir en aide à Pontiac. Le moral est au plus bas lorsque, le 29 juillet, les Britanniques organisent une contre-attaque avec 247 soldats qui surgissent du fort Détroit. Pontiac et ses hommes ont été informés de l'attaque par desCanadiens français et attendent les soldats britanniques, qui sont mis en pièces.
Pontiac entreprend alors de se rendre lui-même en Louisiane pour demander des renforts au commandant Neyon. Il arrive sur les lieux en et Neyon lui explique qu'il ne peut se battre puisque la France et la Grande-Bretagne sont à nouveau en paix. Pendant son absence, un rival de Pontiac nommé Manitou entreprend de mettre fin aux hostilités et de pacifier les derniers partisans de Pontiac.
Selon les termes dutraité de Paris, en 1783, Détroit est cédée au nouveau pays indépendant, lesÉtats-Unis d'Amérique. Les Britanniques, cependant, refusent de se plier à cette clause du traité. Les Américains ne peuvent prendre possession de Détroit qu'en 1796, au terme dutraité de Londres[12].
En 1805, Détroit subit unincendie dévastateur, qui détruit la majeure partie de l'architecture coloniale française de la ville. Seuls un ancien entrepôt près de la rivière ainsi que les cheminées en briques subsistent[13]. Peu après, le père Gabriel Richard prononce la fameuse sentencelatine,Speramus Meliora ; Resurget Cineribus (« Nous espérons des temps meilleurs ; elle renaîtra de ses cendres. ») qui est devenu la devise officielle de la ville. Le jugeAugustus B. Woodward dessine un plan, semblable à la conception dePierre Charles L'Enfant pour la ville deWashington. Celui-ci organise un quadrillage de rues perpendiculaires autour d'une artère principale, nommée Woodward, elle-même perpendiculaire à la rivière. Ce plan crée également les quartiers de Grand Circus Park et Campus Martius[14].
De 1805 à 1847, Détroit est la capitale duTerritoire, puis de l'État duMichigan. La ville tombe aux mains des Britanniques durant laguerre anglo-américaine de 1812, puis est reconquise par les Américains en 1813.
Au cours duXIXe siècle, lesurbanistes, suivant la philosophie deCity Beautiful, construisent un certain nombre de bâtiments des stylesBeaux-Arts etbaroque. Vers la fin du siècle, Détroit est alors surnommée le « Paris duMidwest » pour son architecture élégante et ses espaces publics ouverts[16].
Cadillac Motor Co. (1910).
La situation stratégique de Détroit au cœur desvoies navigables des Grands Lacs en fait un centrelogistique. La ville a continuellement grandi à partir de 1830 autour du transport lacustre, des chantiers navals et des industries manufacturières.
En 1896,Henry Ford y construit sa première fabrique automobile, dans un atelier situé sur Mack Avenue. En 1904, il fonde laFord Motor Company. Henry Ford et d'autres pionniers de l'automobile commeWilliam Crapo Durant (General Motors), les frèresDodge, les frèresPackard,Walter Chrysler, etc. sont à l'origine du statut de capitale mondiale de l'automobile attribué à Détroit. Gourmande en espace, l'industrie automobile se développe également rapidement en banlieue, àHamtramck etHighland Park.
Entre 1900 et 1930, la ville se développe énormément, sa population augmente de 265 000 à plus de 1,5 million d'habitants. La croissance explosive de la cité ne se fait pas sans dommages. L'air et l'eau de la région sont pollués, et les rives du lac sont outrancièrement industrialisées et interdites aux résidents. Les taudis se sont développés dans plusieurs quartiers, en particulier la partie est, de plus en plus peuplée par lesAfro-Américains, dès 1920. La tension raciale entre les résidents noirs et blancs mène à des émeutes, en 1943[17]. En 1950, Détroit affiche une population de 1 850 000 habitants.
Le bâtiment duPark Avenue Hotel en état de délabrement, 2008.
Un des premiers signes du déclin économique de la ville a lieu en 1958 avec la fermeture de l'usine automobile Packard. La même année à Détroit, deux autres constructeurs automobiles indépendants, Hudson et Kaiser-Frazer, ferment leurs portes[18]. Depuis les années 1970, de nombreux centres commerciaux, bibliothèques, hôtels et banques du centre-ville sont désertés et laissés à l'abandon, laissant un paysage post-apocalyptique[19]. De nombreux quartiers de la ville sont tombés en désuétude. Les commerces alimentaires ferment un à un laissant les habitants de ces quartiers dans desdéserts alimentaires. Capitale américaine de la production automobile jusque dans les années 1970, la ville de Détroit est devenue le symbole de la déshérence urbaine[20]. Détroit s'illustre également par son taux de criminalité record, la classant comme la ville la plus dangereuse des États-Unis et parmi les dix premières au monde pour le taux d'homicide (43,7 crimes pour 100 000 habitants par an)[21].
Tandis que la population blanche de la ville commence à diminuer à partir de 1950, la ville continue d'attirer une population noire pauvre duSud pour occuper les emplois créés par l'industrie automobile. Ceci divise la population de Détroit en communautés cohabitant difficilement à l'époque de laségrégation raciale. Le, desémeutes éclatèrent dans le nord-ouest de la ville. Ce sont les émeutes les plus sanglantes et les plus destructrices de l'histoire des États-Unis, avec 43 morts, 467 blessés et plus de 2 000 bâtiments détruits. Les victimes ont pour la plupart été abattues par la police, la garde nationale et l'armée[22].
La réputation de la ville s'en est ressentie et la population blanche quitte massivement la ville au début desannées 1970, les Afro-Américains constituent désormais la majorité de la population et en 1973, le premiermaire noir de la ville,Coleman Young, est élu. Young, membre de lagauche duParti démocrate, est un homme controversé. Tandis qu'il est apprécié d'une grande partie des habitants noirs de la ville, il est impopulaire parmi les blancs et les hommes d'affaires. La tendance démographique et ledéclin économique de la ville continuent sous son mandat, qui s'achève en 1993.
Passant de 1,5 million d'habitants en 1970 à 713 000 habitants en 2010 selon le Bureau du recensement des États-Unis, Détroit, l'ancienne capitale de l’industrie automobile, est devenue aujourd'hui la capitale des « shrinking cities »[20] ("ville en déclins").
En mars 2013, le gouverneur de l'État duMichigan,Rick Snyder, entame une procédure de mise sous tutelle de la ville qui fait face à un passif de plus de 14 milliards de dollars américains[23]. Le, la ville de Détroit se déclare en faillite alors que sa dette atteint 18,5 milliards de dollars[24]. En septembre 2013, laMaison-Blanche offre 320 millions de dollars à la ville pour qu'elle puisse détruire ou réparer les maisons abandonnées et améliorer son réseau de transport public.
En décembre 2014, la ville connaît une grave panne d'électricité montrant la vétusté des infrastructures[25].
Aujourd'hui, la ville tente de conjurer ce déclin. Ainsi montre-t-elle certains signes de renaissance dans quelques quartiers, notamment dans le centre-ville et le long de la rivière, et les relations avec le milieu des affaires sont rétablies. Néanmoins, la population municipale continue sa chute : Détroit a perdu un quart de ses habitants entre 2000 et 2010. Cependant, depuis 2014, la ville commence à « renaître », et son centre-ville attire de nombreuses entreprises, les chantiers se multiplient (tramway, stade…) et de nouveaux habitants s'y installent[réf. nécessaire].
Le mouvement Farm-A-Lot lancé dans lesannées 1970 se poursuit cependant, et« L'agriculture urbaine permet d’offrir une nourriture plus saine aux habitants, notamment à l'Eastern Market, un grand marché couvert qui écoule les produits « Grown in Detroit », ou via le camion Peaches and Greens qui sillonne les quartiers pour distribuer fruits et légumes produits localement ». En 2010,Michelle Obama en personne a visité le fameux truck lors de sa tournée nationale de lutte contre l'obésité[26].
D'autre part, des mouvements autonomes d'autogestion, reprenant en grande partie le mouvement desPiqueteros, enArgentine, dans les années 1990, apparaissent à la suite de la crise économique. Leur mode de vie est basé sur[27] :
Le « Do it ourselves » (« faisons-le nous-mêmes » en anglais), reprenant le mouvement international du « Do it yourself » (« fais-le toi-même » en anglais), dont l'un des grands principes est la réappropriation de la production par des moyens simples, permettant de s'affranchir des industriels ayant délocalisé.
La consommation collaborative: jardins communautaires improvisés, entraide collaborative pour l'isolation des maisons, réutilisation des technologies pour la fabrication à la manière desfab lab et débrouille en tout genre.
Trois systèmes routiers y sont enchevêtrés : le système original français, le système d'avenues radiales organisé par Woodward et le système Nord-Sud issu de l'ordonnance du Nord-Ouest.
Carte du territoire de la ville de Détroit.
Détroit est située au nord de la ville deWindsor enOntario. Elle est la seule ville majeure le long de lafrontière entre le Canada et les États-Unis où l'on doive aller vers le sud afin d'entrer au Canada. La cité possède quatre passages de frontière : lepont Ambassadeur et letunnel de Détroit-Windsor, pour le trafic routier ; le tunnel Michigan Central Railway, pour lechemin de fer et le Détroit-Windsor Truck Ferry, qui permet auxcamions de traverser la rivière. La frontière Détroit-Windsor étant le point de passage entre les États-Unis et le Canada le plus emprunté, la construction d'un deuxième pont routier est à l'étude. La ville est à mi-chemin entreChicago etToronto.
Au cours de la deuxième moitié duXXe siècle, la ville connait une évolution exactement inverse : entre 1950 et 2000, Détroit perd plus d'un million d'habitants[29], passant de 1 849 568 habitants en 1950 à 689 000 habitants en 2013[30]. En effet, dès les années 1950 le centre-ville est délaissé par les habitants au bénéfice de la périphérie où sont délocalisées les entreprises. En termes démographiques, cela se traduit par une perte de population à l’échelle de la ville. Lecomté de Wayne quant à lui continue de gagner des habitants. On observe un tassement à partir des années 1970 où la ville cesse de gagner des habitants contrairement aux autres aires urbaines américaines[31]. À cela s’ajoute l’impossibilité, pour des milliers de particuliers ayant emprunté, de rembourser leur dette en raison de la hausse des intérêts de leur prêt : selon la municipalité, 67 000 habitations auraient été saisies en trois ans. Malgré la politique de revitalisation de certains quartiers et lagentrification en cours, la tendance à la baisse continue à un rythme élevé : - 25 % entre 2000 et 2010[32].
Selon le recensement fédéral de 2020, Détroit est la 27e plus grande ville desÉtats-Unis[33].
La répartitionethnique de la ville de Détroit se caractérise par une importante populationafro-américaine, et une populationblanche qui tend à diminuer ; la vaste majorité de la population blanche de larégion métropolitaine vit dans la banlieue. En 2000, la population de la ville elle-même représentait 23 % de la population métropolitaine mais concentrait 75 % des Afro-Américains de l'agglomération[36].
Aujourd'hui les Afro-Américains forment une communauté très importante et en augmentation. Ce groupe se trouve dans tous les secteurs de la ville. La part des Euro-Américains est beaucoup plus faible que la moyenne nationale ; elle se concentre dans quelques quartiers du nord-ouest (commePalmer Woods) et de l'est (Indian Village). La proportion desLatinos est plus faible que dans le reste du pays, mais leur effectif augmente. Cette population se concentre au sud-ouest de la ville, notamment dans le quartier deMexicantown.
Selon l'American Community Survey, pour la période 2011-2015, 89,55 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parleranglais à la maison, alors que 6,62 % déclare parler l'espagnol, 1,35 % l'arabe et 2,48 % une autre langue[37].
En 2013, la ville de Détroit est dans une situation de faillite économique[39],[40],[41],[42], doublée d’une désertification industrielle et d’une chute démographique.
Au niveau industriel, les trois grands constructeurs automobiles implantés à Détroit (General Motors,Ford etChrysler), en plus d’une délocalisation de leur production depuis 1950, connaissent une crise sans précédent : en tout, ce sont 400 000 emplois qui ont été perdus depuis 2008[43]. Dans certains quartiers, le taux de chômage à Détroit atteint ainsi les 50 %[44].
En 2013, avec unedette de 18,5 milliards, la ville demande sa mise en faillite.
Le transport dans la région métropolitaine de Détroit est assurée par un système complet de services de transit, les aéroports et un réseau avancé d'autoroutes qui relient la ville et la région. Le Michigan Department of Transportation (MDOT) administre le réseau régional de routes principales et autoroutes.
Durant les années fastes d'avant laSeconde Guerre mondiale, un certain nombre de gratte-ciel de styleArt déco ont été construits.Avec son agglomération Detroit compte en 2014, 33 immeubles d'au moins 100 mètres de hauteur.
Du fait de la baisse du nombre d'habitants beaucoup de maisons ont été rasées. Detroit est une des villes desÉtats-Unis où l'immobilier est le moins cher[réf. nécessaire].
Des touristes viennent à Détroit pour pratiquer l'exploration urbaine dans les ruines, en particulier depuis la faillite en 2013[47].
Des chercheurs duGeorgia Institute of Technology ont mené une étude sur le nombre moyen de vitres dans le champ de vision d'un habitant, pour les 15 plus grandes villes des États-Unis. Et si l'on compte l'agglomération, c'est Détroit qui arrive largement en tête, avec 3 200 vitres en moyenne dans le champ de vision d'un habitant. Loin devant l'agglomération deChicago (1 200) et l'immense agglomération deNew York (moins de 1 000).
Pour Détroit, ce résultat s'explique par le fait que 3 des 7 hautes tours de General Motors donnent directement sur un environnement urbain aplati par les nombreux parkings, ce qui fait que la vision d'un citadin, même banlieusard, peut toujours s'épanouir sur ces 3 tours. Et dans une moindre mesure par le fait que certains bâtiments de banlieue sont relativement hauts ; on compte 5 gratte-ciel mesurant plus de 100 mètres dans la région « Metro Detroit ». Les habitants qui regardent ailleurs qu'au centre-ville n'abaissent donc pas la moyenne, ou très peu, alors qu'ils l'abaissent fortement à Chicago ou à New York. Pour résumer simplement, Détroit est une ville dont la hauteur des bâtiments est très variable : une tour de 73 étages, un parking, un immeuble de 7 étages, un parking, une tour de 25 étages, un parking, etc., ce qui laisse de nombreux trous, et donc de nombreuses vitres, au loin, dans le champ de vision.
Selon les sociologues, les 3 000 miroirs de ce formidable léviathan jouent le rôle de« social hammer », qu'on pourrait traduire par « enclume sociale ». La pression exercée par ces 3 000 regards potentiels, à chaque seconde, est trois fois plus forte que partout ailleurs aux États-Unis, et en moyenne 15 fois plus forte qu'en Europe[réf. nécessaire].
Erma Franklin, chanteuse et sœur d'Aretha Franklin. Elle meurt à Détroit le à 64 ans.
Big Sean, rappeur, né le àSanta Monica, il déménage à Détroit durant son enfance.
Sixto Rodriguez (aussi connu sous le nom de Rodriguez) est un musicien folk américain, né le 10 juillet 1942
Madonna, chanteuse, actrice, réalisatrice et femme d'affaires, née le àBay City. Elle a vécu son enfance et son adolescence en banlieue de Détroit (Rochester Hills) avant de partir pourNew York.
Eminem, rappeur, acteur, auteur, et créateur du labelShady Records, producteur et membre deD12 etBad Meets Evil y a vécu son enfance et son adolescence et vit maintenant dans sa banlieue.
Juan Atkins, DJ, producteur et un des trois fondateurs de la musique techno, né le
Kevin Saunderson, DJ, producteur et un des trois fondateurs de la musique techno, né le
Jeff Mills, DJ, producteur de musique techno, né le
Carl Craig, DJ, producteur de musique techno, né le
Proof, rappeur, membre et cofondateur du groupeD12 et ami intime d'Eminem, mort à la suite d'une fusillade dans un bar de Détroit situé sur la célèbre8 Mile road
Bugz, rappeur et aussi membre du groupeD12 comprenantEminem, mort à la suite de coups de feu à Détroit
Joe Louis, boxeur détenant le plus long règne en tant que champion du monde de boxe poids lourds. Il a vécu son adolescence ainsi qu'une grande partie de sa vie à Détroit. LeMonument to Joe Louis(en) a été érigé en son honneur proche de Hart Plaza en 1986.
Clarence LaVaughn Franklin, estpasteur deNew Bethel Baptist Church à Détroit de 1946 jusqu'à sa retraite en 1979. Il est le père de la chanteuse Aretha Franklin. Il s'est impliqué dans le mouvement des droits civiques pour mettre un terme aux pratiques discriminatoires à l'encontre des membres noirs de United Auto Workers à Détroit. En 1979, il est victime à son domicile d'une tentative d'assassinat et meurt à Détroit le 27 juillet 1984 après 5 ans de coma.
Paul Rebillot, psychologue humaniste, né à Détroit le
Mitt Romney, homme d'affaires et politique américain sénateur des États-Unis pour l'Utah depuis 2019, né à Détroit le
On peut aussi visiter une partie de la ville dansThe Crew.
Le jeu vidéoDetroit: Become Human, développé parQuantic Dream, projette la ville de Détroit dans une nouvelle ère de prospérité technologique et d'une révolution de robots humanoïdes (les androïdes).
↑(en) « Detroit: Speramus meliora resurget cineribus », surMichigan House Republicans,(consulté le). Cette devise latine a été inscrite sur le drapeau de la ville, de chaque côté du sceau qui occupe son centre, à l'initiative de Gabriel Richard, après l'incendie de 1805. Elle signifie : « Nous espérons de meilleures choses ; cela renaîtra des cendres ».
↑Voir notammentDetroit : ruin of a city (2005), un film documentaire de Michael Chanan et George Steinmetz sur Détroit et son industrie automobile
↑ConstanceJamet, « Panne d'électricité massive à Detroit »,Le Figaro,(ISSN0182-5852,lire en ligne, consulté le).
↑Jean-François Staszak, « Détruire Détroit. La crise humaine comme produit culturel / Destroying Detroit. Urban crisis as cultural product »,Annales de géographie,.
↑AllanPopelard et PaulVannier, « Detroit, la ville afro-américaine qui rétrécit : Bilan d’étape pour M. Obama »,Le Monde diplomatique,(lire en ligne).