Ledésert d'Arabie est undésert immense qui s'étend duYémen à laJordanie et l'Irak. Il occupe la majeure partie de l'Arabie, avec une superficie de 2 330 000 kilomètres carrés. En son centre est leRub al-Khali, l'un des plus grands corps continus de sable dans le monde[1].
Gazelles, oryx, chats des sables et lézards fouette-queue sont quelques-unes des espèces désertiques adaptées qui survivent dans cet environnement extrême.
Le climat est sec,aride avec des précipitations tournant souvent autour de 100 mm mais rarement en dessous de 50 mm, et les températures oscillent entre les fortes chaleurs estivales et le gel nocturne en saison froide. Ce désert est remarquablement chaud en été, notamment dans les endroits situés en bordure dugolfe Persique, golfe maritime extrêmement chaud et salé où les températures de la mer sont de loin les plus élevés au monde et peuvent même atteindre 38 °C.
Cette écorégion a peu de biodiversité, bien que quelques plantes endémiques y poussent. De nombreuses espèces, dont la hyène rayée, le chacal et le blaireau, se sont éteintes dans cette zone à cause de la chasse, de l'empiétement humain et de la destruction des habitats. D'autres espèces ont été réintroduites avec succès, comme la gazelle des sables, et sont protégées dans un certain nombre de réserves.
Actuellement, le surpâturage par le bétail, la conduite hors route, la destruction de l'habitat humain sont les principales menaces pour cette écorégion désertique[2].
Le désert d'Arabie a la plus grande partie de sa superficie en Arabie saoudite, mais s'étend sur les pays voisins, l'Égypte (Sinaï), le sud de l'Irak et le sud de laJordanie, au nord, comme au sud :Qatar,Émirats arabes unis (EAU). Le Rub al-Khali, la plus vaste étendue aride, traverse l'Arabie Saoudite, Oman et le Yémen oriental.
La région a été le foyer de populations de cultures diverses. L'islam est pratiquement la seule religion pratiquée par les autochtones, lesArabes le seul groupe ethnique et l'arabe la seule langue, sauf dans leDhofar où persiste une petite populationharsusi, du groupesudarabique[4].
Historiquement, dans les années 1990, cette écorégion a été victime d'un énorme défi économique et environnemental, le sabotage d'installations pétrolières du Koweït provoquant de gigantesques déversements d'hydrocarbures et la libération de toxines dans l'atmosphère.
Le résultat de la pollution a été la mort de milliers d'oiseaux aquatiques et de graves dommages causés à l'écosystème aquatique du golfe Persique, particulièrement les crevettes, les tortues de mer, les dugongs, les baleines, les dauphins et diverses variétés de poissons.
Les armes utilisées par les États-Unis pendant laguerre du Golfe présentent également un risque énorme pour la stabilité de l'environnement de la région.
La circulation de colonnes de tanks dans les plaines désertiques peut perturber la stabilité fragile qui existe. En, le mouvement des chars américains dans le désert a endommagé la couche supérieure de protection du sol du désert.En conséquence, une dune a été libérée, a commencé lentement de bouger, et pourrait à terme menacer la ville de Koweït.[réf. souhaitée]
L'utilisation demunitions radioactives à l'uranium appauvri par l’A-10Warthog présenterait un risque de développement de cancers dans les populations et une source de contamination de l'eau. En 1991, les États-Unis et l'OTAN ont largué près de 300 tonnes d'uranium appauvri sur des cibles irakiennes. Les éclats résultant de l'explosion ont contaminé les sols environnants.
Les ressources minérales exploitées sont principalement leshydrocarbures (pétrole et gaz naturel), lesphosphates, lesoufre.
LeRub'al-Khali a une diversité floristique très limitée : seulement37 espèces enregistrées,20 dans les zones de sable et17 dans les marges extérieures. Parmi ces37 espèces, seules une ou deux sont endémiques. La végétation, très diffuse, reste assez uniformément répartie, avec quelques interruptions venant de la proximité des dunes stériles.