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Département français

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Cet article concerne le département en tant que division géographique de la France, et une association d'élus portant le nom deDépartements de France. Pour la collectivité territoriale, voirDépartement (collectivité territoriale française). Pour l'assemblée délibérante de cette collectivité, voirConseil départemental.

Département
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
Typecollectivité territoriale
circonscription administrative
Division supérieurerégion
Division inférieurearrondissement
commune
Nombre de subdivisions94 collectivités
101 circonscriptions (2020)
Exécutif collectivité
Autorité administrative
Président duconseil départemental
Préfet départemental
Création
  •  : circonscription
  •  : collectivité
Localisation
Localisation de Département
Carte des départements et circonscriptions administratives de l'État[1].
Lesdépartements d'outre-mer et ceux de l'agglomération parisienne sont représentés à une échelle différente.
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EnFrance, ledépartement est à la fois :

  • unecirconscription administrative et leterritoire decompétence des servicesdéconcentrés de l'État (le plus souvent appelée simplement département, mais parfois appelée circonscription départementale en cas d'ambiguïté quand les territoires de compétence de la circonscription et de la collectivité homonyme ne coïncident pas) ;
  • unecollectivité territoriale proprement dite, à savoir unepersonne morale de droit public différente de l'État lui-même, investie d'une mission d'intérêt général concernant son territoire de compétence dans le département (le plus souvent appelée département, mais parfois appelée collectivité départementale en cas d'ambiguïté, quand les territoires de compétence de la circonscription et de la collectivité homonyme ne coïncident pas ou que les collectivités correspondantes correspondent à des territoires de compétence différents avec des collectivités de statuts différents).

La circonscription administrative départementale est administrée par un préfet à la tête de différents services de l'État. Lacollectivité départementale, quant à elle, dispose, pour l'exercice des compétences qui lui sont dévolues, d'un organe délibérant, leconseil départemental, et d'un organe exécutif, le président du conseil départemental, qui prépare et exécute les délibérations du conseil départemental. Il est assisté à cette fin de vice-présidents et d'un bureau sur le plan politique et de services départementaux pour la mise en œuvre des décisions.

Une association d'élus s'appellantDépartements de France ouAssemblée des départements de France, présidée en 2025 parFrançois Sauvadet (Union des démocrates et indépendants, UDI) s'efforce également de défendre les intérêts de ces collectivités au niveau national.

Les territoires de compétence de la circonscription administrative et de la collectivité territoriale ne coïncident plus nécessairement :

Le territoire départemental est également utilisé commecirconscription électorale pour l'élection dessénateurs.

La création des départements français remonte audécret du 22 décembre 1789 pris par l'Assemblée constituante de 1789, effectif à partir du. Leurs limitessont fortement inspirées de projets de redécoupages du territoire plus anciens élaborés sous la royauté parMarc-René d'Argenson dès1665 et inscrit dans un édit en1787, ou encore parCondorcet en1788.

Dans les départements et lescollectivités territoriales uniques, les lois et règlements sont applicables de plein droit. EnFrance métropolitaine, il existe néanmoins undroit local alsacien-mosellan applicable dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de laMoselle[2],[3].

Étymologie

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Lenommasculindépartement[N 1] estattesté au début duXIIe siècle[4],[5] : sa plus ancienneoccurrence connue (‹ departemenz ›) figure dans lePsautier d'Oxford[4].Dérivé duverbetransitifdépartir,département est composé dedépart-,radical dedépartir, et de-ment,suffixe nominal d'action[4]. Il a tenu lieu de nom d'action au sens d'action de partager[5]. Il s'est appliqué, parmétonymie, aux choses partagées, en particulier aux terres[5]. AuXVIIe siècle, il prend le sens de« partie de l'administration attribuée à un ministre, attributions reçues en partage »[5]. AuXVIIIe siècle, il prend le sens de« division administrative », emploi attesté dans lesConsidérations sur le gouvernement ancien et présent de la France dumarquis d'Argenson[5].

Histoire

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Article détaillé :Histoire des départements français.
Articles connexes :Civitas etDiocèse.

L'histoire des départements français, depuis la création des départements en1790, résulte principalement des ajustements successifs du territoire de laFrance. Si de nombreux départements ont été créés à l'occasion des guerres de laRévolution et de l'Empire puis lors de lacolonisation, la chute de l'Empire en1814 a généralement conduit à leur suppression. La carte actuelle des départements n'est donc guère différente de celle de 1790, à l'exception notable des départements d'outre-mer, de la région parisienne et des zones frontalières avec l'Allemagne et l'Italie. En revanche, les numéros de départements attribués ont été modifiés.

De 1790 à 1871

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Articles détaillés :Décret de la division de la France en départements etListe des départements français de 1790.
Les 130 départements français sous l'Empire.
Redécoupage des frontières départementales à la suite de lacréation, pardécret impérial, du département deTarn-et-Garonne le.
Redécoupage des départements après l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine.

Il existait déjà une administration locale sous l'Ancien Régime, mais c'est l'Assemblée constituante qui a procédé au découpage de la France en circonscriptions et notamment en circonscriptions départementales. Pendant laRévolution française, le, l'abbéSieyès propose ainsi à l'Assemblée nationale l'élaboration d'un plan de réorganisation administrative du royaume. La création de83 départements est décidée le, et leur existence prend effet le. En 1793, il y a quelques remaniements, notamment, au mois de juin, l'addition duVaucluse après le rattachement à la France duComtat Venaissin et de l'État pontifical d'Avignon, ainsi que, au mois d'août, lascission duRhône-et-Loire enRhône etLoire.

Sous leConsulat, laloi du28 pluviôse anVIII () crée lespréfets, lesconseils généraux et lesconseils de préfecture. LaRestauration conserve les départements et leur administration.

Le nombre dedépartements atteint 130 en 1810 au gré des conquêtes révolutionnaires puis napoléoniennes puis, à la suite dutraité de Paris du, il est réduità 86, notamment avec la perte dudépartement « résiduel » du Mont-Blanc. Sous laSeconde Restauration, leConseil d'État dénie la personnalité civile aux départements par deux avis de sasection des finances en date des et[6].

Lamonarchie de Juillet amorce une prudente évolution institutionnelle avec la loi du. Les conseillers généraux qui étaient nommés jusqu'à présent par le gouvernement sont désormais élus au suffrage censitaire. Ils ont la possibilité de mener des actions publiques et peuvent aussi éclairer le préfet et le gouvernement sur les besoins et les ressources du département. Mais leur pouvoir de décision est très encadré et le vrai décisionnaire reste le préfet[7],[8].

Le, le territoire civil de chacune des trois provinces d'Algérie est érigé en département[9],[N 2]. En 1860, la France compte89 départements en métropole et trois autres en Algérie.

De 1871 à 1982

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La loi du marque un vrai tournant institutionnel puisqu'elle permet au conseil général d'accéder à l'autonomie, grâce à la délimitation de ses pouvoirs et de ceux du préfet. Cette loi réaffirme le principe de l'élection des conseillers généraux au suffrage universel, pour six ans, avec renouvellement par moitié tous les trois ans, institue la publicité des séances, reconnaît au conseil général le droit de tenir des sessions de sa propre autorité, de désigner son bureau et d'établir son règlement intérieur et crée la commission départementale qui, élue chaque année par le conseil, est l'une des pièces maîtresses du système, en assurant la continuité de son action[8]. Pour autant, ce texte ne dote pas les départements d'un exécutif élu, le préfet demeurant à leur tête, une situation qui va perdurer jusqu'en 1982.

La perte de l'Alsace-Lorraine entraîne la création d'un nouveau département, celui deMeurthe-et-Moselle (constituée des parties des départements deMeurthe et deMoselle restées françaises) ; ce département subsiste après le retour à la France de l'Alsace-Lorraine en 1918. LeTerritoire de Belfort (la partie du département duHaut-Rhin restée française) garde un statut spécial de 1871 à, date à laquelle il devient un département[N 3].

Sous laIVe République, laloiCésaire du érige en départements les quatre colonies de laGuadeloupe, laGuyane française, laMartinique etLa Réunion[14]. LaConstitution du crée la catégorie desdépartements d'outre-mer (DOM).

De et, les trois départements d'Alger, Oran et Constantine sont subdivisés, voyant lacréation de 12 autres départements. En 1957, le Sud-Est est départementalisé avec la création de deuxdépartements du Sahara. Tous ces départements disparaissent avec l'indépendance de l'Algérie en 1962.

La création des départements deParis, desHauts-de-Seine, de laSeine-Saint-Denis, duVal-de-Marne, de l'Essonne, desYvelines, duVal-d'Oise à partir de laSeine et de laSeine-et-Oise en 1968.

Laréorganisation de la région parisienne en 1964, effective en 1968, transforme les deux départements de laSeine et deSeine-et-Oise en sept départements :Paris,Yvelines,Essonne,Hauts-de-Seine,Seine-Saint-Denis,Val-de-Marne etVal-d'Oise[15].

En, la réorganisation de la Corse scinde sondépartementen deux : laCorse-du-Sud et laHaute-Corse[16]. En, leterritoire d'outre-mer deSaint-Pierre-et-Miquelon devient le cinquième département d'outre-mer[17], statut qu'il abandonne en 1985 pour devenir unecollectivité d'outre-mer.

De 1982 à 2015

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Avant 1982, le département était déjà une collectivité territoriale, puisqu'il disposait d'un organe délibérant élu au suffrage universel direct (le conseil général) et d'un président, au titre uniquement honorifique. En effet, c'était le préfet, aidé par les administrations d'État, qui assurait l'exécution des décisions du conseil général. Avec la loi du, le département devient une collectivité de plein exercice. Désormais, c'est le président du conseil général, élu parmi ses pairs, qui préside l'assemblée, prépare et exécute les budgets et les délibérations. Il devient également le chef de l'administration départementale. Ainsi à partir de 1982, le territoire départemental est le support d'exercice de l'État, en tant que circonscription administrative départementale, mais aussi du département, en tant que collectivité territoriale départementale.

De 1982 à 2015, ces deux territoires se superposent. En 2015 l'entrée en vigueur de différentes lois induit des modifications de périmètres entre certaines circonscriptions départementales et collectivités départementales.

Années 2000 : suppression des départements envisagée puis abandonnée

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Article détaillé :Acte III de la décentralisation.

La suppression d'un ou de plusieurs échelons de collectivités locales fait débat en France et en particulier l'option de supprimer l'échelon départemental[18]. En, lacommission pour la libération de la croissance française, ditecommissionAttali, recommandait de« faire disparaître en dix ans l'échelon départemental »[19]. Cependant, leComité pour la réforme des collectivités locales, ditComitéBalladur, n'a pas retenu cette proposition et ne prône pas la disparition des101 départements, mais simplement de « favoriser les regroupements volontaires de départements », ce qu'il propose aussi pour les régions[20]. Ce Comité prône en revanche la suppression des cantons[20]. Laréforme des collectivités territoriales consécutive a retenu la première de ces propositions[21].

Comme un écho au débat sur la réforme des collectivités locales, après qu'il eut été question de supprimer le numéro de département desplaques d'immatriculation des véhicules français, depuis le ce numéro est toujours affiché sur les nouvelles plaques mais son insertion est désormais librement choisie par le propriétaire, sans contrainte de domicile. Par ailleurs, le numéro du département est automatiquement accompagné du logo de larégion dont il fait partie.

Selon l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée, dirigé parJean-Louis Sanchez, le projet de réforme territoriale affiche un souci légitime de performance de l'action publique et tout particulièrement de l'action sociale et médicosociale[22]. En 2014, le Premier ministreManuel Valls au mois d'avril, puis le président de la RépubliqueFrançois Hollande le, annoncent vouloir supprimer lesconseils généraux pour 2020.

De 2015 à nos jours

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Départements après redécoupage des régions de France.

Depuis le, lacirconscription départementale du Rhône possède une architecture particulière. Les services de l'État demeurent uniques (préfet à Lyon et sous-préfet à Villefranche-sur-Saône) et la circonscription départementale possède en son sein deux collectivités territoriales : le département duRhône, administré par leconseil départemental du Rhône, et lamétropole de Lyon, avecson propre conseil, qui exerce à la fois les compétences d'unconseil départemental et celles d'uneintercommunalité, pour les 59communes qui la composent au. Chacune des deux institutions gère son territoire respectif. C'est un cas unique en France.

Depuis le1er janvier 2018, en vertu des dispositions de l'article 30 de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi Notre), lacollectivité territoriale de Corse et les deux départements deHaute-Corse et deCorse-du-Sud sont fusionnés en unecollectivité de Corse unique, tandis que les services de l'État sont maintenus àBastia et àAjaccio dans deux circonscriptions administratives séparées.

Le, le département deParis et la commune de Paris, qui étaient auparavant des collectivités distinctes, sont fusionnés en unecollectivité à statut particulier nomméeVille de Paris[23].

Le, les collectivités territoriales duBas-Rhin et duHaut-Rhin fusionnent et deviennent lacollectivité européenne d'Alsace. Les deux circonscriptions administratives de l'État sont maintenues.

Généralités

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Article détaillé :Administration territoriale de la France.

Dénomination d'origine des départements

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Choix des noms

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Une semaine avant la création des départements, une assemblée est chargée du choix définitif des noms des départements (nom et orthographe), ce tableau résume les choix effectués.

Numéro actuelNom d'origineNoms non retenus
01Ain[24]Bresseetc. (‹ Breſſe, &c. ›)[25]
02Aisne (‹ Aiſne ›)[26]Vermandois-et-Soissonnais (‹ Vermandois & Soiſſonnois ›)[27]
03Allier[28]Bourbonnais (‹ Bourbonnois ›)[29]
04Basses-Alpes (‹ Baſſes-Alpes ›)[28]Nord-de-Provence, Haute-Provence (‹ haute Provence ›)[30],[31]
05Hautes-Alpes[28]Dauphiné-Oriental (‹ Dauphiné oriental ›)
07Ardèche[32]Vivarais[33]
08Ardennes[34]Champagne-Septentrionale (‹ septentrional [de la] Champagne ›)[35],Argonne
09Ariège (‹ Arriège ›)[34]Foix-et-Couserans (‹ Foix & Couſerans ›)
10Aube[36]Troyes
11Aude[36]Carcassonne (‹ Carcaſſonne ›)
12Aveyron (‹ Aveiron ›)[36],[N 4]Rouergue
13Bouches-du-Rhône (‹ Bouches du Rhône ›)[38]Ouest-de-Provence (‹ [de l'] oueſt de [la] Provence ›)[39]
14Calvados[40]Caen[41], Orne-Inférieure[31]
15Cantal[42]Haute-Auvergne (‹ haute-Auvergne, haute Auvergne ›)[43],[44]
16Charente[45]Angoumois
17Charente-Inférieure[45]Saintonge-et-Aunis (‹ [de] Saintonge & [d'] Aunis ›)[46]
18Cher[47]Haut-Berry (‹ haut Berry ›)[33]
19Corrèze[48]Bas-Limousin (‹ bas-Limoſin ›)[49]
20Corse (‹ Corſe ›)[48]
21Côte-d'Or[48]Dijon[50], Seine-et-Saône, Haute-Seine[31]
22Côtes-du-Nord (‹ Côtes du Nord ›)[48]Saint-Brieuc (‹ Saint-Brieux ›)
23Creuse (‹ Creuſe ›)[51]Haute-Marche[29],Marche[52]
24Dordogne[51]Périgord
25Doubs[51]Besançon (‹ Beſançon ›)[53]
26Drôme[54]Bas-Dauphiné, Dauphiné-du-Midi (‹ Dauphiné du midi ›)
27Eure[54]
28Eure-et-Loir (‹ Eure & Loire ›)[54]Chartres[55],[53]
29Finistère (‹ Finiſtère ›)[56]partie basse de laBretagne[57]
30Gard[58]Nîmes
31Haute-Garonne[58]Toulouse[37],[59]
32Gers[60]Armagnac[61]
33Gironde[62]Bordelais (‹ Bordelois ›)[63]
34Hérault[62]Montpellier[64]
35Ille-et-Vilaine (‹ Lille & Vilaine ›)[65]Rennes[66]
36Indre[67]Bas-Berry
37Indre-et-Loire (‹ Indre & Loire ›)[67]Touraine
38Isère[67]Dauphiné-Nord (‹ Dauphiné nord ›)
39Jura[68]Aval[69]
40Landes[68]Chalosse-et-Marsan (‹ [de la] Chaloſſe & [du] Marſan ›)[70], Landes-et-Chalosse (‹ Landes & Chaloſſe ›)[71]
41Loir-et-Cher (‹ [du] Loir & [du] Cher ›)[68]
42LoireRoanne[réf. nécessaire]
43Haute-Loire[72]Velay[43]
44Loire-Inférieure (‹ Loire inférieure ›)[73]Nantes[66]
45Loiret[73]Orléanais (‹ Orléanois ›)
46Lot[74]Quercy[37]
47Lot-et-Garonne (‹ Lot & Garonne ›)[75]Agenais (‹ Agénois ›)[76]
48Lozère[75]Gévaudan[77], Hautes-Cévennes, Sources, Losère[31]
49Maine-et-Loire (‹ Maine & Loire ›)[75]Anjou[29],[78], Mayne-et-Loire[31]
50Manche[79]Cotentin
51Marne[80]Châlons[81]
52Haute-Marne[80]Champagne-Méridionale (‹ méridional de la Champagne ›)
53Mayenne[82]Bas-Maine (‹ bas Maine ›)[83]
54Meurthe[84]Lorraine,Nancy[70]
55Meuse (‹ Meuſe ›)[85]Barrois
56Morbihan[86]Vannes[66]
57Moselle (‹ Mozelle ›)[86]Metz[87], Mozelle[31]
58Nièvre[86]Nivernais (‹ Nivernois ›)[88],[37], Nyèvre[31]
59Nord[89]Deux-Flandres,Hainaut-et-Cambrésis (‹ [des] deux Flandres, [du] Hainault & [du] Cambresis ›)[90]
60Oise (‹ Oiſe ›)[91]Beauvaisis (‹ Beauvoiſis ›)[92]
61Orne[91]Alençon[93]
62Pas-de-Calais[94]Artois[52],[76]
63Puy-de-Dôme[94]Basse-Auvergne (‹ basse-Auvergne, baſſe Auvergne ›)[43],[39],[44], Auvergne[77], Mont-Dore
64Basses-Pyrénées (‹ Baſſes-Pyrénées ›)[95]Béarn[96],[97]
65Hautes-Pyrénées[98]Bigorre[99]
66Pyrénées-Orientales[95]Roussillon (‹ rouſſillon ›)[39],[31]
67Bas-Rhin[100]Basse-Alsace,Strasbourg[101]
68Haut-Rhin[95]Haute-Alsace,Colmar[101]
69Rhône-et-Loire (‹ Rhône & Loire ›)[102]Lyonnais,Forez-et-Beaujolais (‹ Lyonnois, Forez & Beaujolois ›)
70Haute-Saône[102]Amont[69],[31]
71Saône-et-Loire (‹ Saône & Loire ›)[103]Mâconnais (‹ Mâconnois ›)[104]
72Sarthe[105]Haut-Maine
75Seine[91]
76Seine-Maritime (‹ Seine maritime ›)[106]Rouen
77Seine-et-Marne (‹ Seine & Marne ›)[107]Melun-et-Meaux (‹ Melun & Meaux ›)[81], Brie-et-Gâtinais (‹ [de la] Brie & [du] Gatinois ›)
78Seine-et-Oise (‹ [de la] Seine & [de l'] Oiſe ›)[105]Versailles (‹ Verſailles ›)
79Deux-Sèvres (‹ deux Sèvres ›)[108]Poitou-Intermédiaire (‹ intermédiaire du Poitou ›)
80Somme[109]Amiens
81Tarn[109]Albigeois[53]
82Tarn-et-Garonne
83Var[109]Est-de-Provence (‹ [de l'] eſt de [la] Provence ›)[110]
84Vaucluse
85Vendée[111]Bas-Poitou
86Vienne[112]Haut-Poitou,Poitiers
87Haute-Vienne[112]Haut-Limousin (‹ haut-Limoſin ›)[25]
88Vosges (‹ Voſges ›)[112],[N 5]
89Yonne[114]Auxerrois

Origine des noms

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Les départements furent principalement nommés à leur création non pas d'après des critères historiques, pour ne pas rappeler le découpage en provinces de l'Ancien Régime, mais surtout d'après des critères géographiques. À la suite des différents changements de noms intervenus au cours des siècles, il est possible d'établir le tableau suivant sur l'origine de leur nom :

OrigineNombreDépartements
Cours d'eau67
Montagnes et monts13
Îles6
Côtes et plans d'eau6
Provinces ou territoires historiques6
Villes5
Étendue végétale2
Situation géographique2
Paysage, poésie1Côte-d'Or[123]

Un seul département porte le nom d'un cours d'eau qui ne le parcourt pas : leVar. La raison en est historique : le département comprenait anciennement l'arrondissement de Grasse, qui s'étend jusqu'à la rive droite duVar. Mais avec l'annexion ducomté de Nice en 1860, cet arrondissement fut rattaché au comté pour former le département desAlpes-Maritimes ; leVar (fleuve) ne coule donc plus dans leVar (département).

Créés en 1860, les départements deSavoie et deHaute-Savoie sont les seuls à déroger à la règle révolutionnaire de ne pas réutiliser les noms des provinces de l'Ancien Régime en utilisant dans la nouvelle appellation la géographie des lieux,Napoléon III ayant accédé à la requête dans ce sens d'une délégation de ces futurs départements[124],[125].

Changements de noms

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Il est arrivé au cours de l'histoire que certains départements changent de nom.Parmi ces changements, on peut citer ceux de la période révolutionnaire, au cours de laquelle la géographie départementale s'est peu à peu fixée.

Un certain nombre de modifications sont intervenues auXXe siècle pour faire disparaître les expressions jugées dépréciatives[127], tels que les adjectifs « bas » ou « inférieur », ou encore la référence à l'orientation septentrionale.

De ce fait, parmi tous les départements, il n'en reste que deux dont le nom, bien qu'il entre dans l'une des catégories précédemment énoncées, n'a pas été modifié : leBas-Rhin, qui a conservé l'adjectif « bas » dans son nom (c'était également le cas de laBasse-Normandie parmi les régions) et le département duNord, qui a un nom uniquement composé d'une référence à son orientation septentrionale.

Changements de noms non aboutis à ce jour

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Les propositions de changements n'aboutirent pas toutes, généralement parce que les propositions faisaient référence au précédent historique d'une province d'Ancien Régime.

Chefs-lieux des départements

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Fin de l'alternat

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Par la loi des, laConstituante met fin à l'alternat, sauf pour leCantal où elle maintient l'alternat entreSaint-Flour etAurillac[141]. Par la loi du19messidoranII (), laConvention montagnarde y met fin en fixant le chef-lieu du Cantal à Aurillac[142].

Changements de chefs-lieux

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Sous leDirectoire, la loi du21vendémiaireanIV () transfère les chefs-lieux de quatre départements :Montbrison remplaceFeurs comme chef-lieu de laLoire ;Oloron remplacePau comme chef-lieu desBasses-Pyrénées (auj. les Pyrénées-Atlantiques) (ce changement est annulé par une autre décision du 20 mars 1796) ;Brignoles remplaceGrasse comme chef-lieu duVar ; etSaint-Lô remplaceCoutances comme chef-lieu de laManche[143].

Sous leConsulat, un arrêté du17ventôseanVIII () transfère les chefs-lieux de deux départements :Marseille remplaceAix-en-Provence comme chef-lieu desBouches-du-Rhône ; etAlbi remplaceCastres comme chef-lieu duTarn[144].

Depuis l'anVIII, seuls les chefs-lieux de cinq départements ont été transférés[145] :

Territoire des départements

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Enclaves

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Les communes deGardères etLuquet, d'une part, et d'Escaunets,Séron etVillenave-près-Béarn, d'autre part, sont deux enclaves desHautes-Pyrénées dans lesPyrénées-Atlantiques[146].

Les communes deValréas,Visan,Grillon etRicherenches sont une enclave deVaucluse dans laDrôme[146].

Les communes deBoursies,Doignies etMœuvres sont une enclave duNord dans lePas-de-Calais[146].

La commune d'Othe est une enclave de laMeurthe-et-Moselle dans laMeuse[147].

La commune deMénessaire est une enclave de laCôte-d'Or entre laNièvre et laSaône-et-Loire[147].

Deux parties de la commune deChêne-Sec sont une enclave duJura en Saône-et-Loire[147].

Des parties des communes d'Ivors et deVauciennes sont des enclaves de l'Oise dans l'Aisne[147].

Codification

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Principes de codification

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Articles détaillés :Code officiel géographique etNumérotation des départements français.

Lecode du département, attribué par l'Insee, fait partie de la vie quotidienne des Français. On retrouve ce code dans lescodes postaux ou dans lesnuméros de sécurité sociale. Il figure également sur lesplaques d'immatriculation des véhicules, de manière obligatoire : numéro correspondant à la préfecture du département où la carte a été délivrée (de1950 à2009), puis département au choix depuis le nouveau système d'immatriculation ().

En 1790, les départements français étaient numérotés (de 01 à 83) pour les besoins des services postaux[148].La Poste faisait figurer sur chaque lettre uncachet au numéro du département de départ. La numérotation évolua en fonction des modifications de la carte administrative[149].

En 1793, le département deRhône-et-Loire fut divisé en deux départements, leRhône et laLoire. La même année fut créé le département duVaucluse, suivi par celui duTarn-et-Garonne en 1808.

À la chute de l'Empire, en 1815, les 86 départements furent reclassés dans l'ordre alphabétique. Une renumérotation fut effectuée en 1860 lors de la création des trois départements des Alpes-Maritimes, de la Savoie et de la Haute-Savoie.

En 1922, leTerritoire de Belfort fut constitué comme département et fut ajouté en fin de liste avec le numéro 90.

À partir de 1946, ce fut l'Insee qui devint responsable de la codification officielle des départements. En effet, l'Insee, créé cette année-là, gère depuis lors[150] leCode officiel géographique qui rassemble les codes et les libellés des communes, des cantons, des arrondissements, des départements, des régions, des pays et territoires étrangers[151],[152]. Lesdépartements et régions d'outre-mer reçurent lenuméro 97 comme préfixe (971 à 974) après qu'ils furent devenus des départements en 1946 (lesnuméros 91 à 96 étant alors utilisés par l'Insee pour les territoires français duMaghreb).

Leredécoupage de l'Île-de-France, en 1964, prit effet en 1968. Il conduisit à la création des départements deParis (qui prit le numéro 75 attribué jusqu'alors à laSeine), desYvelines (qui fut numéroté 78 en lieu et place de laSeine-et-Oise) ainsi que de l'Essonne, desHauts-de-Seine, de laSeine-Saint-Denis, duVal-de-Marne et duVal-d'Oise, ajoutés en fin de liste avec les numéros 91 à 95. Quatre de ces cinq départements récupéraient en effet les numéros qu'avaient portés entre 1943 et 1962 les quatre premiersdépartements français d'Algérie : respectivementAlger (91),Oran (92),Constantine (93) et lesTerritoires du Sud (94). Le cinquième département, leVal-d'Oise, récupérait le numéro (95) qui avait été utilisé comme préfixe des codes duprotectorat français au Maroc de 1943 à son indépendance en 1956. Le préfixe 96, qui avait été attribué auprotectorat français de Tunisie, n'est quant à lui plus utilisé depuis 1956[151].

En 1976, laCorse (numéro 20) fut partagée entre laCorse-du-Sud (2A) et laHaute-Corse (2B). Le« numéro » est donc depuis un« code alphanumérique ». Néanmoins, le code postal des communes de ces deux départements, commence toujours par« 20 ». La composition des numéros de sécurité sociale a été modifiée pour les personnes nées à compter du, le« 20 » ayant été remplacé par« 2A » ou« 2B ».

Les territoires français qui ne sont pas des départements possèdent également des numéros analogues : 975 pourSaint-Pierre-et-Miquelon (collectivité d'outre-mer), 977 et 978 pourSaint-Barthélémy etSaint-Martin (deux collectivités d'outre-mer détachées de laGuadeloupe en2007), 986, 987 et 988 pour les anciens territoires d'outre-merWallis-et-Futuna, laPolynésie française et laNouvelle-Calédonie.

En 2015, lamétropole de Lyon est une collectivité territoriale à statut particulier détachée du département duRhône. L'INSEE attribue le numéro 69M à la métropole et le numéro 69D au département en tant que collectivité territoriale administrée par le conseil départemental[153].

Bien qu'extérieur à la France,Monaco utilise « 980 » pour ses codes postaux. MaisAndorre a, pour sa part, refusé d'utiliser le code que les postes françaises lui avaient attribué (09999 -Andorre-la-Vieille).

Différence entre code géographique et code postal

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Article détaillé :Liste des communes de France dont le code postal ne correspond pas au département.

Il existe plusieurs communes dont le préfixe ducode postal n'est pas le code du département. Ainsi :

La raison en est le plus souvent un problème d'accessibilité : lorsque la ville ou le village est encaissé dans une vallée, il est plus facile de distribuer le courrier par celle-ci, plutôt que par lecol, quitte à le faire depuis lebureau distributeur d'un département voisin, lequel constitue alors la référence de la commune en matière d'identification postale.

Par ailleurs, le préfixe du code postal est distinct du code INSEE pour les départements et collectivités assimilées auxquels l'INSEE a attribué un code alphanumérique :Corse-du-Sud (2A),Haute-Corse (2B),collectivité européenne d'Alsace (6AE),Rhône (69D),métropole de Lyon (69M). Dans ces collectivités, issues d'une scission ou d'une fusion, les codes postaux conservent le préfixe numérique antérieur (respectivement 20, 67, 68 et 69).

Dénombrement

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Évolution du nombre de 1789 à 2015

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Les 130 départements français sous l'Empire.
Redécoupage des départements après l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine.
Articles détaillés :Liste des départements français de 1811,Liste des anciens départements d'Italie,Départements des Pays-Bas,Départements français d'Espagne etDépartements français de Grèce.

Le nombre de départements, initialement de 83, atteint 130 en 1810 (voirListe des départements français de 1811) avec les annexions territoriales de la République et de l'Empire, enAllemagne, dans lesPays-Bas, enItalie, enEspagne, puis fut réduit à 86 après la chute de l'Empire en1815 (Rhône-et-Loire divisé enRhône etLoire, création des départements duVaucluse en1793, et duTarn-et-Garonne en1808). Le rattachement deNice (Alpes-Maritimes) et de laSavoie (duché de Savoie) partagée entre les départements de laSavoie et de laHaute-Savoie en1860 conduisit à un total de 89.

À la suite de ladéfaite de 1871, leBas-Rhin, la majeure partie duHaut-Rhin et de laMoselle, ainsi qu'une partie de laMeurthe et desVosges furent cédés à l'Allemagne. Les parties non cédées de la Meurthe et de la Moselle furent fusionnées dans le nouveau département deMeurthe-et-Moselle, portant le total à 86. Ces trois départements[154] furent rétrocédés à la France en1919, ramenant le nombre total à 89 (les parties des anciens départements de la Meurthe et de la Moselle furent fusionnées dans le nouveau département de la Moselle). La partie du Haut-Rhin qui resta française en1871, située autour deBelfort, ne fut pas réintégrée dans son département d'origine en1919 et ne constitua le département duTerritoire de Belfort qu'en 1922[N 6],[10],[11],[155], amenant le total à 90. Avec cela, il fallait compter sur lesdépartements en Algérie, de trois départements en1848, quatre en1902, cinq en1955, jusqu'à 17 en1958, puis 15 départements de1959 à leur suppression définitive en1962.

Laréorganisation de la région parisienne en 1964, effective en 1968, transforma les deux départements de laSeine et deSeine-et-Oise en sept départements :Paris, lesYvelines, l'Essonne, lesHauts-de-Seine, laSeine-Saint-Denis, leVal-de-Marne et leVal-d'Oise. Le département deCorse fut divisé en1976 enCorse-du-Sud et enHaute-Corse. Avec les quatredépartements d'outre-mer créés en1946, le total fut porté à 100.Saint-Pierre-et-Miquelon eut le statut de département d'outre-mer de 1976 à 1985 avant de devenir unecollectivité d'outre-mer.

Le, date de la première réunion duconseil général suivant lesélections cantonales,Mayotte, unecollectivité d'outre-mer, devient le101e département français.

Évolution du nombre après 2015

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En, l'Assemblée des départements de France (ADF) recense 104 « départements » et autres« collectivités à compétences départementales »[156]. L'ADF définit celles-ci comme des« collectivités territoriales qui » — sans être des« départements » au sens de l'article 72 de laConstitution du —« exercent aujourd'hui descompétences départementales » sur leur territoire respectif[156]. L'ADF classe notamment, parmi les« collectivités à compétences départementales », lamétropole de Lyon, la collectivité territoriale deSaint-Pierre-et-Miquelon et lacollectivité de Corse[156].

LeCode officiel géographique de l'Institut national de la statistique et des études économiques reconnaît 101 départements en France[157], dont 96 dans les 13 régions de laFrance métropolitaine et 5 enoutre-mer. L'INSEE décompte sous le nom de département les circonscriptions administratives de l'État[158].

Certainescollectivités, faisant autrefois partie des départements au sens de l'article 72 de la Constitution, ont évolué vers d'autres statuts :

L'administration de l'État ayant conservé des préfectures dans l'ensemble de ces territoires, ils demeurent comptés comme des départements dans le Code officiel géographique.

Caractéristiques générales

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Superficie

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Le département est une subdivision territoriale située entre larégion et l'arrondissement, doté de structures représentant l'État et chargées d'appliquer la politique duGouvernement. De façon générale, une région contient plusieurs départements et un département est subdivisé en plusieurs arrondissements. EnFrance métropolitaine, la superficie médiane d'un département est de 5 880 km2. À titre de comparaison, lescomtés cérémoniels d'Angleterre sont en moyenne2,5 fois plus petits et lecomté desÉtats-Unis médian3,5 fois plus petit.

Population

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Selon l'Insee, la population moyenne d'un département de France métropolitaine s'élevait en2009[167] à 524 144 habitants soit environ cinq fois la population moyenne d'un comté des États-Unis (100 000 hab.), mais moins des deux tiers d'un comté cérémoniel d'Angleterre. Chaque département possède unepréfecture qui représente l'administration de l'État, souvent identique auchef-lieu qui représente la collectivité territoriale. Ce chef-lieu est généralement la plus grande ville du département, mais de nombreuses exceptions existent.

Transports

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A des fins statistiques dans le domaine des transports, des corrélations entre départements similaires ont été identifiées sur la base de statistiques propres à chaque départements. Ceci a donné des "familles de départements" utilisées par l'ONISR dans le domaine de la sécurité routière, au niveau national et parfois au niveau départemental. La définition de 2010, est réalisée par le SETRA. En 2022 la CEREMA avec un prestataire de service établi une mise à jour de cette typologie. Cette typologie est discriminée par la population du département, la densité, l’ensoleillement, les résidences secondaires, le nombre de 2 roues motorisés par personne et l’altitude[168].

Typologie de départements CEREMA 2022[168].
FamilleNombreCommentaire
1Montagne13Densité 45; Résidences secondaires: 25% (minimum 15%), superficie de montagne 84% (minimum 36%), altitude moyenne 522 mètres (minimum 294)
2Faible densité30Densité 57 (maximum 109); Résidences secondaires: 12% (maximum 24%)
3Méditerranéen9Résidences secondaires: 22% (minimum 8%), précipitation 330 millimètres (maximum 731), ensoleillement 2611 heures (minimum 2152), température moyenne 10 °C (minimum 8 °C), 2% de deux-roues-motorisés (minimum 1,4%)
4Monopolarisés14Pourcentage de surfacemultipolaire: 8% (maximum: 18%)
5Multipolarisés20Pourcentage de surfacemultipolaire: 19% (minimum: 3%)
6Très forte densité6Densité moyenne: 534, (entre 396 et 975)
7Paris et périphérie connexe4Densité moyenne: 8839 (minimum: 5602), vente de carburant: 0,3 par personne (maximum: 0,5), 44% de véhicule par personne (maximum: 56%), 2,7% de deux-roues-motorisés (minimum 0,9%) périurbain et multipolaire: 0% (maximum: 0%)

Circonscription administrative de l'État

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Administration territoriale de l'État

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Article détaillé :Administration territoriale de la France.

Une circonscription administrative est un cadre territorial dans lequel se trouvent des services extérieurs de l'État. Le département est une circonscription administrative de droit commun depuis l'an VIII (17991800) et l'est restée. Il est dirigé par unpréfet de département, nommé par le gouvernement, assisté par dessous-préfets pour chaque sous-préfecture.

À la suite de larévision générale des politiques publiques (RGPP) engagée sur la période 2007-2011, plusieurs des services de l'État ont été appelés à se regrouper ou à transférer leurs activités à l'échelon régional. Depuis le, il y a dans tous les départements soit deux soit troisdirections départementales interministérielles, sauf enÎle-de-France où la réforme est différée. Ainsi, la Direction de l'équipement, celle de l'agriculture et de la forêt, et la cellule environnement de la préfecture ont fusionné en deux temps pour former une nouvelle Direction départementale des territoires, le regroupement équipement - agriculture est effectif au pour la moitié des départements. Une partie de la DDASS (le restant étant transformé en délégation territoriale desAgences régionales de santé) et la Direction des services vétérinaires, ainsi que d'autres services ont fusionné en une nouvelle Direction de la protection des populations, à l'horizon 2010. Dans certains départements à besoins spécifiques a été créée une Direction de la cohésion sociale, dans les autres départements les services correspondants ont été intégrés à la Direction de la protection des populations. Avant cette réforme, de nombreux services déconcentrés de l'État étaient organisés dans le cadre du département, comme ladirection départementale de l'Équipement (DDE) ou ladirection départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) sous l'autorité du préfet.

La« circonscription départementale » est une des trois« circonscriptions territoriales » de droit commun[N 7] dans le cadre desquelles les services déconcentrés des administrations civiles de l'État sont organisées[169],[N 8] ; et la circonscription territoriale de droit commun« de mise en œuvre despolitiques nationales et de l'Union européenne »[170].

Le terme « circonscription départementale » peut désigner le département en tant que circonscription administrative, notamment dans le cas où elle ne coïncide pas avec un département en tant que collectivité territoriale. C'est le cas de lacirconscription départementale du Rhône qui, sous l'autorité d'un seul préfet de département, regroupe depuis le deux collectivités de niveau départemental : lamétropole de Lyon et le département duRhône.

Liste des 101 circonscriptions administratives départementales

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Article détaillé :Liste des départements français.

La France est divisée en 101 circonscriptions administratives départementales.

Liste des 333 arrondissements

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Article détaillé :Liste des arrondissements de France.

La division en arrondissements, territoires d'exercice dessous-préfets, subit des évolutions périodiques. Au, le nombre d'arrondissements est de 333.

Collectivité territoriale

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Articles détaillés :Département (collectivité territoriale française) etConseil départemental.
Appartenance politique des présidents de conseils départementaux depuis 2021.

Administration départementale

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Le département est aussi une collectivité territoriale dirigée par leconseil départemental, élu au suffrage universel direct pour six ans. Lesélections départementales ont lieu tous les six ans et renouvellent l'intégralité de l'assemblée départementale. Avant 2015, celle-ci portait le nom de « conseil général » et était renouvelée par moitié tous les trois ans.

La France comptait 100 collectivités départementales avant 2011. Ce nombre est maintenu en 2011 malgré la création du département de Mayotte cette année-là, car celle-ci bénéficie, malgré son nom, d'un statut particulier différent de celui des collectivités départementales de droit commun, puis ce nombre est ramené à 98 en 2015 avec la transformation du statut de la Guyane et de la Martinique. La création de lamétropole de Lyon en 2015 n'a pas d'incidence sur le nombre de départements car en parallèle à sa création est créé leconseil départemental du Rhône sur un territoire de compétences plus restreint que celui de l'ancienne collectivité départementale. Le nombre est ramené à 96 en 2018 avec la transformation des collectivités départementales deCorse-du-Sud et deHaute-Corse en une collectivité à statut particulier, laCorse, puis à 95 en 2019 avec la transformation du statut de Paris, qui instaure la fusion de la commune et du département de Paris, en application de la loi du[171],[172].

Ses élus, appelés « conseillers départementaux » (« conseillers généraux » avant), ont pour mission d'élaborer et de voter les délibérations du conseil départemental qui engageront l'avenir du département dans de nombreux domaines.

Liste des 100 collectivités à compétences départementales

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Article détaillé :Liste des départements français.
Collectivités territoriales disposant des compétences départementales
Départements de droit communDépartement à statut particulier (CeA)Collectivités à statut particulier (CSP)
Métropole9113
Outre-mer23
France hors COM9316
100

Lecodage Insee des collectivités territoriales à compétence départementale reprend le numéro de lacirconscription administrative de l'État correspondante, suivi de la lettre D. 93 départements sont recensés en tant quecollectivités territoriales de droit commun[173]. Lacollectivité européenne d'Alsace (CeA), résultant de la fusion des collectivités départementales duHaut-Rhin et duBas-Rhin (qui ne sont aujourd'hui que descirconscriptions administratives), est une collectivité avec un statutsui generis proche de celui d'un département, qui dispose de compétences plus importantes qu'une collectivité départementale de droit commun. Elle est codée 6AE.

Les conseils généraux de la Martinique et de la Guyane étaient de 1825 à 2015 les collectivités qui géraient les deux territoires, d'abord comme colonie, puis comme département français à partir de 1946. Au, l'assemblée de Martinique (972R) et l'assemblée de Guyane (973R) se substituent aux conseils généraux et aux conseils régionaux de la Martinique et de la Guyane pour devenir descollectivités territoriales uniques. Quatre autrescollectivités à statut particulier ont été instituées pour substituer à des départements et régions : lacollectivité de Corse (20R), leDépartement de Mayotte (976R), laVille de Paris (75C) et lamétropole de Lyon (69M)[173].

Liste des 2054 cantons

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Article détaillé :Liste des cantons français depuis 2015.

Depuis leredécoupage cantonal de 2014 en France entré en vigueur en2015 à la suite de la loi du[174], les conseillers départementaux sont élus par binômes dans un canton, circonscription électorale subdivision du département, alors qu'antérieurement un conseiller général était élu parcanton. Ce nouveau redécoupage réduit de près de moitié le nombre de cantons qui est ramené de 4 035 à 2 054 cantons.

Compétences

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Articles détaillés :Compétence (droit) etListe des compétences des départements en France.

Le principe de libre administration descollectivités territoriales, énoncé à l'article 72 de laConstitution, suppose que celles-ci s'administrent par des conseils élus dotés d'attributions effectives et disposant d'un pouvoir de décision dans le cadre de compétences qui leur sont confiées[175].

Suppression de laclause de compétence générale

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Le département disposait d'une clause générale de compétence en vertu de la loi du relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions :« le conseil général règle, par ses délibérations, les affaires du département »[176]. En vertu de cette clause, les départements pouvaient intervenir dans tous les domaines présentant un intérêt public à l'échelon du département même si cette intervention n'était pas expressément prévue par une loi, sous réserve, néanmoins, de ne pas empiéter sur les compétences réservées exclusivement à d'autres personnes publiques. Cependant, la loi NOTRE du a supprimé la clause de compétence générale[177]. Désormais, le département« règle par ses délibérations les affaires du département dans les domaines de compétences que la loi lui attribue »[178].

Compétences d'attribution

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Les compétences d'attribution regroupent les domaines du social, de la santé, de l'aménagement, de l'éducation, de la culture et du patrimoine, de l'économie.

Tableau de synthèse comparatif[179]
Domaine de compétenceRégionsDépartementsSecteur communal
Développement économiqueRôle de chef de file - Aides directes et indirectesAides économiques à objet spécifique (cinéma, lutte contre l'incendie…)Aides indirectes
Formation professionnelle, apprentissageRôle de chef de file - Définition de la politique régionale et mise en œuvre
Emploi et insertion professionnelleInsertion professionnelle dans le cadre duRSA
Recrutements - possibilité contrats aidés favorisant insertionRecrutements - possibilité contrats aidés favorisant insertionRecrutements - possibilité contrats aidés favorisant insertion
EnseignementLycées (bâtiments, restauration,TOS)Collèges (bâtiments, restauration,TOS)Écoles (bâtiments, restauration)
Culture, vie sociale, jeunesse, sports et loisirsCulture (patrimoine, éducation, création, bibliothèques, musées, archives)Culture (éducation, création, bibliothèques, musées, archives)Culture (éducation, création, bibliothèques, musées, archives)
Enfance (crèches, centres de loisirs)
Sport (subventions)Sport (équipements et subventions)Sport (équipements et subventions)
TourismeTourismeTourisme
Action sociale et médico-socialeRôle de chef de file - Organisation (PMIASE) et prestations (Revenu de solidarité active,APA)Action sociale facultative (CCAS)
UrbanismeRôle de chef de file en matière d'aménagement de l'espace -PLU,SCOT,permis de construire,ZAC
Aménagement du territoireSchéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire (élaboration)Schéma régional (avis, approbation)Schéma régional (avis, approbation)
CPER
EnvironnementEspaces naturelsEspaces naturelsEspaces naturels
Parcs naturels régionaux
Déchets (plan départemental)Déchets (collecte, traitement)
Eau (participation au SDAGE)Eau (participation au SDAGE)Eau (distribution, assainissement)
Énergie (distribution)
Grands équipementsPorts fluviauxPorts maritimes, de commerce et de pêchePorts de plaisance
AérodromesAérodromesAérodromes
VoirieSchéma régionalVoies départementalesVoies communales
TransportsTransports ferroviaires régionaux - chef de file sur l'intermodalité des transports. Transports routiers et scolaires hors milieu urbainTransports des élèves handicapésTransports urbains et scolaires
CommunicationGestion des réseauxGestion des réseauxGestion des réseaux
Logement et habitatFinancementFinancement, parc et aides (FSL), plan et office de l'habitatFinancement, parc et aides. PLH
SécuritéPolice municipale
CirculationCirculation et stationnement
Prévention de la délinquancePrévention de la délinquance
Incendie et secours

Circonscription électorale

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Une circonscription électorale est une division du territoire servant de cadre à l'élection des membres d'une assemblée.

Élections sénatoriales

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Le département est la circonscription d'élection des sénateurs. Les 348 sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par environ 162 000 grands électeurs. Dans chaque département, les sénateurs sont élus par un collège électoral de grands électeurs formé d'élus de cette circonscription : députés et sénateurs, conseillers régionaux, conseillers départementaux, conseillers municipaux, élus à leur poste au suffrage universel[180],[181]. Les 348 sénateurs se répartissent en 328 dans les départements et 20 dans les circonscriptions d'outre-mer ou de l'étranger[182]. La répartition par département administratif est la suivante[182].

En France métropolitaine
  • 01 : 3
  • 02 : 3
  • 03 : 2
  • 04 : 1
  • 05 : 1
  • 06 : 5
  • 07 : 2
  • 08 : 2
  • 09 : 1
  • 10 : 2
  • 11 : 2
  • 12 : 2
  • 13 : 8
  • 14 : 3
  • 15 : 2
  • 16 : 2
  • 17 : 3
  • 18 : 2
  • 19 : 2
  • 2A : 3
  • 2B : 3
  • 21 : 2
  • 22 : 2
  • 23 : 3
  • 24 : 3
  • 25 : 3
  • 26 : 3
  • 27 : 4
  • 28 : 1
  • 29 : 1
  • 30 : 3
  • 31 : 5
  • 32 : 2
  • 33 : 6
  • 34 : 4
  • 35 : 4
  • 36 : 2
  • 37 : 3
  • 38 : 5
  • 39 : 2
  • 40 : 2
  • 41 : 2
  • 42 : 4
  • 43 : 2
  • 44 : 5
  • 45 : 3
  • 46 : 2
  • 47 : 2
  • 48 : 1
  • 49 : 4
  • 50 : 3
  • 51 : 3
  • 52 : 2
  • 53 : 2
  • 54 : 4
  • 55 : 2
  • 56 : 3
  • 57 : 5
  • 58 : 2
  • 59 : 11
  • 60 : 4
  • 61 : 2
  • 62 : 7
  • 63 : 3
  • 64 : 3
  • 65 : 2
  • 66 : 2
  • 67 : 5
  • 68 : 4
  • 69 : 7
  • 70 : 2
  • 71 : 3
  • 72 : 3
  • 73 : 2
  • 74 : 3
  • 75 : 12
  • 76 : 6
  • 77 : 6
  • 78 : 6
  • 79 : 2
  • 80 : 3
  • 81 : 2
  • 82 : 2
  • 83 : 4
  • 84 : 3
  • 85 : 3
  • 86 : 2
  • 87 : 2
  • 88 : 2
  • 89 : 2
  • 90 : 1
  • 91 : 5
  • 92 : 7
  • 93 : 6
  • 94 : 6
  • 95 : 5
En outre-mer
  • 971 : 3
  • 972 : 2
  • 973 : 2
  • 974 : 4
  • 976 : 2

Élections législatives

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Sous leDirectoire, le département sert de circonscription pour l'élection duConseil des Cinq-Cents[183]. Sous laIIe République, le département est la circonscription dans laquelle sont élus les membres de l'Assemblée nationale législative[184]. Pour l'élection de laChambre des députés, laIIIe République recourt auscrutin d'arrondissement, sauf pour les électionsde puis, après laPremière Guerre mondiale, pour cellesde etde[185]. Sous laVe République, le département sert de circonscription pour lesélections du[186].

Aujourd'hui, le département n'est plus une circonscription électorale permettant l'élection desdéputés qui sont élus au sein decirconscriptions législatives, des subdivisions des départements. Les 577 députés se répartissent en 558 dans les départements, 8 dans les circonscriptions des collectivités d'outre-mer et 11 des français de l'étranger. La répartition par département est la suivante.

En France métropolitaine
  • 01 : 5
  • 02 : 5
  • 03 : 3
  • 04 : 2
  • 05 : 2
  • 06 : 9
  • 07 : 3
  • 08 : 3
  • 09 : 2
  • 10 : 3
  • 11 : 3
  • 12 : 3
  • 13 : 16
  • 14 : 6
  • 15 : 2
  • 16 : 3
  • 17 : 5
  • 18 : 3
  • 19 : 2
  • 2A : 2
  • 2B : 2
  • 21 : 5
  • 22 : 5
  • 23 : 1
  • 24 : 4
  • 25 : 5
  • 26 : 4
  • 27 : 5
  • 28 : 4
  • 29 : 8
  • 30 : 6
  • 31 : 10
  • 32 : 2
  • 33 : 12
  • 34 : 9
  • 35 : 8
  • 36 : 2
  • 37 : 5
  • 38 : 10
  • 39 : 3
  • 40 : 3
  • 41 : 3
  • 42 : 6
  • 43 : 2
  • 44 : 10
  • 45 : 6
  • 46 : 2
  • 47 : 3
  • 48 : 1
  • 49 : 7
  • 50 : 4
  • 51 : 5
  • 52 : 2
  • 53 : 3
  • 54 : 6
  • 55 : 2
  • 56 : 6
  • 57 : 9
  • 58 : 2
  • 59 : 21
  • 60 : 7
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  • 63 : 5
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  • 68 : 6
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  • 70 : 2
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  • 76 : 10
  • 77 : 11
  • 78 : 12
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  • 83 : 8
  • 84 : 5
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  • 87 : 3
  • 88 : 4
  • 89 : 3
  • 90 : 2
  • 91 : 10
  • 92 : 13
  • 93 : 12
  • 94 : 11
  • 95 : 10
En outre-mer
  • 971 : 4
  • 972 : 4
  • 973 : 2
  • 974 : 7
  • 976 : 1

Attention : Plusieurs erreurs dans le nombre de circonscriptions législatives par département.

Élections régionales

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Les départements ont été des circonscriptions d'élection des conseillers régionaux de 1986 à 1999, puis en 2003 sont devenus des subdivisions des circonscriptions régionales.

De1986 à1999, les conseillers régionaux étaient en effet élus à la proportionnelle, dans le cadre de circonscriptions départementales, mais devant les difficultés engendrées par ce mode de scrutin, le gouvernement Jospin a modifié le mode de scrutin avec la loi du qui institue les listes régionales. Les circonscriptions d'élection des conseillers régionaux, antérieurement départementales, sont désormais régionales[187]. Les listes régionales ont pour effet de permettre quasiment l’élection du président du conseil régional par les électeurs eux-mêmes. Ceux-ci savent en effet que le candidat placé en tête de la liste victorieuse sera élu par la majorité du conseil régional, comme c’est le cas pour les maires des villes de plus de 3 500 habitants. Toutefois, avec de telles listes, les conseillers régionaux perdent leur attache territoriale. Afin de remédier à cet inconvénient, la loi du a créé des listes régionales comportant des sections départementales, chaque liste comportant autant de sections qu'il y a de départements dans la région[188],[189].

L'association d'élusDépartements de France

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Une association d'élus s'appellantDépartements de France ouAssemblée des départements de France, présidée en 2025 parFrançois Sauvadet (Union des démocrates et indépendants, UDI), et organisée en commission thématique,s'efforce également de défendre les intérêts de ces collectivités au niveau national en pesant sur les décisions des asssemblées impactant les collectivités départementales, par exemple le budget[190], et d'informer les élus du cadre législatif les concernant.

Notes et références

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Notes

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  1. Prononcé[depaʁtəmɑ̃]Écouter enfrançais standard[4].
  2. Le Sud de l'Algérie ne fut alors pas départementalisé.
  3. Les auteurs retiennent le[10],[11] ou le[12]. Le est la date du décret modifiant letableau A annexé au décret du relatif au classement des préfectures ; ce décret modificatif énonce pour la première fois que« le Territoire de Belfort est placé dans la catégorie des préfectures de3e classe » ; ce faisant, il lui assigne à la fois son nom et son rang de préfecture[13]. Le est la date du décret par lequel l'administrateur en poste du territoire, Abel Maisonobe, est nommé préfet[13].
  4. La graphie ‹ Aveiron › est attestée dans un décret antérieur[37],[31].
  5. La graphie ‹ Voſges › est attestée dans un décret antérieur[113].
  6. Les auteurs retiennent le
  7. C'est-à-dire« saufdisposition législative contraire ouexception prévue pardécret en Conseil d'État »[169].
  8. Les deux autres« circonscriptions territoriales » de droit commun sont la« circonscription régionale » et la« circonscription d'arrondissement »[169].

Références

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  1. La carte représente les départements en tant que circonscriptions administratives de l'État, sauf dans le Rhône où sont représentés la collectivité départementale du Rhône et la métropole de Lyon.
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  102. a etbBaudouin 1790,D.fév. 1790,p. 152.
  103. Baudouin 1790,D.fév. 1790,p. 152-153.
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  107. Baudouin 1790,D.fév. 1790,p. 154.
  108. Baudouin 1790,D.fév. 1790,p. 154-155.
  109. ab etcBaudouin 1790,D.fév. 1790,p. 155.
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  111. Baudouin 1790,D.fév. 1790,p. 155-156.
  112. ab etcBaudouin 1790,D.fév. 1790,p. 156.
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  115. a etbLa Seine-Saint-Denis figure deux fois dans le tableau, dans la catégorie « cours d'eau » et dans la catégorie « ville », car le nom est formé à la fois par celui d'un cours d'eau, et par celui d'une ville.
  116. a etbLes Alpes-de-Haute-Provence figurent deux fois dans le tableau, dans la catégorie « montagnes et monts » et dans la catégorie « provinces ou territoires historiques », car le nom est formé à la fois par celui d'un massif montagneux, et par celui d'une région historique et ancienne province.
  117. a etbLes Alpes-Maritimes figurent deux fois dans le tableau, dans la catégorie « montagnes et monts » et dans la catégorie « provinces ou territoires historiques », car le nom est formé à la fois par celui d'un massif montagneux, et par celui de la province romaine desAlpes maritimes, créée en 63.
  118. a etbLe Vaucluse figure deux fois dans le tableau, dans la catégorie « montagnes et monts » et dans la catégorie « villes », car le nom a pour origine à la fois un massif montagneux (lesmonts de Vaucluse), et une commune aujourd'hui nomméeFontaine-de-Vaucluse.
  119. a etbLe Nord figure deux fois dans le tableau, dans la catégorie « côtes et plans d'eau » et dans la catégorie « situation géographique », car le nom a pour origine à la fois la mer du Nord dont les côtes bordent le nord du département, et sa situation à l'extrême nord de la France.
  120. a etbLe Pas-de-Calais figure deux fois dans le tableau, dans la catégorie « côtes et plans d'eau » et dans la catégorie « ville », car le nom est formé à la fois par l'ancien nom du détroit et point de passage vers l'Angleterre, et par celui d'une ville.
  121. a etbLes Landes figurent deux fois dans le tableau, dans la catégorie « provinces ou territoires historiques » et dans la catégorie « étendue végétale », car le nom a pour origine à la fois le pays et la senéchaussée des Landes, dépendants de laGascogne, qui existaient sous l'Ancien Régime, et dont le nom provenait du paysage de plaine stérile qui caractérisait la région (Jean-Joseph Expilly,Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France,vol. 4, Desaint et Saillant,(lire en ligne),p. 15), et leslandes qui couvraient autrefois le nord du département (et non laforêt des Landes, qui ne date que du règne deNapoléon III).
  122. LesYvelines tirent leur nom de la forêt d'Yveline.
  123. Le nom du département de laCôte-d'Or a été choisi à la Révolution pour décrire la teinte dorée que prennent les vignes de la côte beaunoise à l'automne (Page archivée du conseil général (version de 2007 aussi disponible)).
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  125. LouisChabert, Jean-MarieAlbertini (sous la dir.), JacquesChamp et PierrePréau,Un siècle d'économie en Savoie, 1900-2000, La Fontaine de Siloé,, 141 p.(ISBN 978-2-84206-157-9),p. 12.
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  148. voir laliste des départements français de 1790
  149. Voir l'articlemarque postale linéaire
  150. De 1943 à 1946, son ancêtre leService national des statistiques, était chargé de ceCode officiel géographique.
  151. a etbVoirLe Code officiel géographique, Courrier des statistiquesno 108, décembre 2003,p. 53-62, Gérard Lang,Insee.
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Voir aussi

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