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Décret de l'Alhambra

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Fac-similé du décret de l’Alhambra
«… Nous avons décidé d'ordonner à tous les juifs, hommes et femmes, de quitter nos royaumes et de ne jamais y retourner… à la date du et ne plus rentrer sous peine de mort et de confiscation de leurs biens… ».

Ledécret de l’Alhambra, signé le par lesRois catholiques àGrenade, est un édit d’expulsion des Juifs de leurs royaumes deCastille et d'Aragon qui refuseraient de se convertir au christianisme.

Ce décret intervient trois mois après laprise de Grenade, marquant la fin duroyaume de Grenade, seul État musulman dans lapéninsule Ibérique depuis leXIIIe siècle, et la fin de laReconquista commencée auIXe siècle.

Motivé par la volonté dechristianiser les deux royaumes en prélude à leur unification, il est effectivement appliqué quatre mois plus tard, provoquant une dispersion desJuifs espagnols dans lebassin méditerranéen et auPortugal, mais aussi la conversion de certains d'entre eux, lesconversos ounouveaux chrétiens, objets par la suite de soupçons d'insincérité. Le décret de l'Alhambra est suivi une dizaine d'années plus tard d'un décret d'expulsion des musulmans.

Il a été formellement abrogé en 1967 par le gouvernement du généralFranco, pour se conformer à la déclarationNostra Ætate dans laquelle l’Église catholique romaine reconnaît la diversité des autres religions et le lien privilégié qu'elle entretient avec lejudaïsme.

Contexte

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Le décret d’Isabelle de Castille etFerdinand II d'Aragon est un des événements qui font de 1492 une « année cruciale » de l’histoire de l'Espagne, aux côtés de la fin de la Reconquista, mais aussi du premier voyage deChristophe Colomb, qui en octobre 1492, découvre lesîles Bahamas, puis lesîles Caraïbes d'Hispaniola et deCuba.

Mariés en 1469, Isabelle et Ferdinand sont confrontés, à la mort d'Henri IV (1474) à laguerre de Succession de Castille, qui prend fin en 1479 avec letraité d’Alcáçovas, qui rétablit la paix entre la Castille et le Portugal.

À partir de 1482, ils consacrent leurs ressources et leur énergie à la guerre contre le royaume de Grenade. Le traité conclu en1491 entre les Rois catholiques et le roiBoabdil donne quelques garanties auxJuifs notamment sur laliberté de culte.

En effet, les juifs sont assez nombreux dans le royaume de Grenade. Mais il y en a aussi en Castille et en Aragon, royaumes qui n'ont pas pris de décret d'expulsion, contrairement à la France (septième décret en 1394) ou à l'Angleterre (1290).

Le, Ferdinand et Isabelle font leur entrée solennelle dansGrenade, mettant fin à près de huit siècles de présence musulmane sur lapéninsule Ibérique. Le traité qui leur ouvre les portes de Grenade garantit leur liberté aux Juifs et donne un mois auxmarranes pour quitter l'Espagne[1]. Cependant, l'Inquisition dirigée parTorquemada et les souverains ne pouvaient supporter l'idée que de nombreux Juifs convertis fréquentaient encore leur famille ou leurs amis de leur ancienne communauté etpratiquaient encore les rites du judaïsme, ce malgré l'interdiction absolue de tout contact entre Juifs etJuifs convertis[1].

Ayant vaincu lesmusulmans, leschrétiens ne pouvaient comprendre qu'on laissât encore leur liberté aux Juifs bien plus coupables, à leurs yeux, que les musulmans, d'autant plus que l’énorme butin que les Espagnols avaient amassé dans les riches cités du royaume conquis semblait rendre la présence des financiers juifs moins nécessaire à la prospérité de l’État. Les souverains espagnols qui avaient déjà songé à une expulsion des Juifs et qui avaient demandé vainement son soutien aupapeInnocentVIII avant même la prise de Grenade[1] publient le décret d'expulsion le, malgré ce refus et sous l'influence du Grand InquisiteurTomás de Torquemada, confesseur d'Isabelle.

Contenu

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Quadruple enor à l'effigie d'Isabelle et Ferdinand des Espagnes, monarques très catholiques.

Le décret[2], dicté par Fernand et Isabelle à leur secrétaire,Juan de Coloma (es), s’ouvre par une adresse classique. Il s’étend longuement sur la liste des possessions des monarques ainsi que sur celle des destinataires, prenant soin d’inclure l’ensemble des dignitaires et fonctionnaires ainsi que les Juifs de tous âges et conditions sociales résidant en tous lieux des possessions espagnoles susmentionnées.

Il déplore ensuite la persistance depratiques judaïsantes parmi les juifsconvertis au christianisme. La faute en est imputée aux Juifs parvenant à subvertir leurs anciens frères ainsi qu’en attestent les nombreux procès instruits par l’Inquisition au cours des douze années précédant le décret. Ceux-ci en infèrent en outre que les mesures deségrégation des Juifs dans des quartiers spéciaux sont insuffisantes pour empêcher ces pratiques.

Les souverains expliquent avoir fait preuve de mansuétude jusque là, en se contentant de bannir les Juifs d’Andalousie. Cependant, les Juifs persistant même après que certains d’entre eux ont été reconnus coupables et condamnés par les tribunaux inquisitoriaux, il convient de bannir le groupe entier.

En conséquence, les Rois catholiques interdisent de séjour sur les terres espagnoles à dater de la fin du mois de juillet tout Juif, sous peine de mort et deconfiscation de ses biens immédiate sans autre forme de procès. Il est également interdit à tout non-Juif de leur prêter assistance ou de les héberger sous peine de dessaisissement immédiat de ses biens et titres.

Les Juifs sont officiellement placés sous protection royale jusqu’à cette date et il leur est loisible d’emporter tous leurs biens meubles et de convertir leurs biens immeubles afin d’en emporter la contrevaleur sous toute forme… à l’exception d’or, d’argent ou de devises. De plus, certaines copies du décret[3] ajoutent que les Juifs avaient la possibilité de se convertir au catholicisme pour éviter l'expulsion.

Le décret s’achève sur l’ordre impérieux donné à tous les dignitaires et fonctionnaires des possessions espagnoles de se conformer aux directives précitées et de les faire afficher en tout lieu public, de sorte que nul ne puisse feindre l’ignorance. Des sanctions sont également prévues pour les contrevenants.

Application du décret

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Expulsion des Juifs d'Espagne (1492), Emilio Sala y Francés, 1889 : Torquemada offre aux rois catholiques l'édit d'expulsion des Juifs d'Espagne contre leur signature.

Dès la proclamation du décret,Isaac Abravanel, qui était le trésorier des souverains et à ce titre avait financé leurs campagnes militaires, et aussi le grandrabbinAbraham Senior essaient de persuader Ferdinand et Isabelle de revenir sur leur décision, sans succès car Torquemada leur fait valoir que ce serait se conduire commeJudas qui avait vendu leChrist pour trente deniers[1].

Liquidation

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Fin, le décret est solennellement proclamé à son de trompe dans toutes les Espagnes et les Juifs doivent donc liquider leurs affaires avant la fin. Bien évidemment, il leur est très difficile d'obtenir la vraie valeur des biens qu'ils doivent vendre, d'autant plus que, ne pouvant emporter or, argent ou pièces de monnaie, il ne leur reste que la solution deslettres de change. Mais même cela leur devient difficile : selonAndrés Bernáldez (es), curé deLos Palacios et autre confesseur de la reine Isabelle, une maison s’échangeait contre un âne, et un vignoble contre une pièce de drap ou de toile. Pour rendre encore plus difficile aux Juifs la vente de leurs immeubles, Torquemada interdit aux chrétiens tout commerce avec eux. Enfin, le roi Ferdinand d'Aragon fait mettre sousséquestre une partie des biens des Juifs de façon à garantir leurs dettes[1] et les impôts qu'ils peuvent encore devoir à la Couronne[3].

Ornement sur le mur de lasynagogue El Tránsito àTolède

Le texte de l’édit des rois catholiques est rectifié le 14 mai 1492, ainsi destiné à protéger les Juifs contre les violences jusqu’au moment de leur départ[4].

Profitant du désespoir des Juifs, Torquemada leur ouvre alors une porte en leur offrant la possibilité de se convertir au catholicisme. Mais une majorité d'entre eux refuse cette conversion, d'autant qu'ils ont vu avec quelle facilité lesnouveaux chrétiens sont condamnés au bûcher. Quelques-uns, surtout parmi les mieux établis, acceptèrent la conversion et notamment legrand rabbinAbraham Senior qui se convertit avec sa famille sous le parrainage d'uncardinal pour prendre le nom de Coronel et continuer à accéder aux plus hautes fonctions[1].

Ceux qui partent tentent de récupérer leurscréances et de vendre leurs biens avant leur départ, trop vite et à perte. Les parents marient hâtivement leurs enfants, dès douze ou treize ans, croyant que les couples seront favorisés dans le grand départ. Tous cherchent le port, le pays d’accueil le plus sûr.

À l’approche du mois de juillet, on fait proclamer qu’aucun Juif ne peut emporter de l’or, mais on autorise leurs vêtements et leurs bagages. Les futurs exilés tentent de négocier leur or en soieries et en fourrures. Les joyaux sont confisqués par les conseils urbains, par lesInquisiteurs ou par des intermédiaires peu scrupuleux. Les Juifs seront fouillés au moment de l’embarquement.

Jour dit

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Expulsion des Juifs de Séville, Joaquín Turina y Areal,XIXe

Finalement, les appels à la révocation du décret n'aboutissent qu'à reculer de deux jours la date d'application qui est donc le, soit, selon le calendrier juif, le9 Ab 5252 (Tisha Beav), déjà jour dejeûne commémorant la destruction despremier etdeuxièmeTemple de Jérusalem.

Les chercheurs ont du mal à s'accorder sur le nombre exact de Juifs qui partirent et ceux qui préférèrent se convertir. Les estimations vont de 50 000 à 300 000 exilés. SelonEsther Benbassa, le chiffre de 100 000 à 150 000 paraît le plus plausible[5].

Suites du décret

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Outre l'Espagne, le décret est appliqué dans les possessions espagnoles : l'Inquisition sera active dans les colonies espagnoles et le décret est appliqué en Italie (Italie du Sud,Sardaigne) en1501, après que ces territoires sont tombés sous la domination espagnole.

Les conséquences de l'expulsion

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Temps de laConvivencia

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Avec le décret de l'Alhambra suivi 10 ans plus tard de l'interdiction de l'islam dans le royaume de Castille, les souverains catholiques mettent fin définitivement à laconvivencia[6].

Après le départ des Juifs

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Don Isaac - Sur l'Exode des Juifs d'Espagne, parSanto Semo,drame historique en 5 actes, 1900

Les Rois catholiques se rendent vite compte du vide laissé par le départ des Juifs. Dès, ils font savoir dans les royaumes voisins et auMaghreb qu’ils autorisent le retour et restitueraient leurs biens à ceux qui se feraientbaptiser. Un nombre assez important de Juifs repliés auPortugal reviennent parBadajoz etCiudad Rodrigo, et deviennentconversos en tentant de retrouver leurs biens vendus quelques mois plus tôt.

Lacommunauté juive d'Espagne, expulsée, part vers leMaroc et lepourtour méditerranéen, l'Empire ottoman, mais aussi l'Italie et lesPays-Bas[7].

La première destination des Juifs d'Espagne est lePortugal qui ouvre alors ses portes. Selon les archives portugaises, le nombre de Juifs entrés au Portugal (principale destination en 1492) se monterait à 23 320 personnes[8]. Mais, dès1496, les souverains espagnols forcent leur voisin portugais à expulser à son tour les Juifs du Portugal, qui seront connus dans toute l'Europe comme « Juifs portugais », qu'ils viennent du Portugal ou d'Espagne à travers le Portugal.

De nombreux autres choisissent les pays méditerranéens à proximité comme l'Afrique du Nord avec leMaroc et l'Algérie ainsi que la péninsuleitalienne et les plus chanceux sont ceux qui émigrent dans l'Empire ottoman qui commence à prendre forme et où lesultanBajazet II ordonne de bien les accueillir et peut déclarer : « Vous appelez Ferdinand un monarque avisé, lui qui a appauvri son empire et enrichi le mien ! »[1]. Ils sont à l'origine de la très importantecommunauté de Salonique qui disparut dans laShoah.

D'autres choisissent d'aller vers le nord. Quelques-uns s'arrêteront dans leSud-Ouest de la France où ils seront tolérés par les rois et y fonderont lacommunauté juive portugaise. D'autres iront auxPays-Bas où se développera une prospèrecommunauté séfarade dont on peut encore voir lasynagogue àAmsterdam, qui elle-même sera à l'origine des communautés sud-américaines puisnord-américaines. Cette émigration des Juifs puis desmarranes continue durant lesXVIe et XVIIe siècles.

Les Juifs espagnols emportent avec eux leur culture et leur langue. Si leladino ou judéo-espagnol ne perdure que jusqu'auXXe siècle[9], principalement enTurquie et enGrèce et aussi auMaroc, la culture séfarade se transmet de nos jours dans la plupart des communautés juives issues dubassin méditerranéen, particulièrement enIsraël et enFrance.

En1797, don Pedro Varela, ministre du commerce, présente au roiCharles IV un mémoire où sont exposés les conséquences de l'expulsion et tous les avantages qu’il y aurait pour le royaume d’accueillir à nouveau les Juifs[10]. Mais il n'est pas entendu, et le roi par une ordonnance du 22 juillet 1800, maintient et renouvelle dans toute leur rigueur les prescriptions de l’édit de 1492.

Abrogation du décret

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Synagogue de Madrid, la première construite en Espagne depuis l'expulsion des Juifs de 1492

Le décret de l'Alhambra est resté officiellement en vigueur jusqu'au, date de sonabrogation à l'initiative du ministre du TourismeManuel Fraga Iribarne[11],[12].

Le est inaugurée la nouvellesynagogue de Madrid, première synagogue construite en Espagne depuis 1492.

Le cycle inauguré par le décret de l'Alhambra est clos exactement 500 ans après la promulgation de ce décret, le lorsque le roiJuan Carlos et la reineSophie sont reçus officiellement à la synagogue de Madrid, en présence du président israélienChaim Herzog. Le roi évoque à cette occasion « la réconciliation historique entre le peuple juif et le peuple d'Espagne »[13],[14].

Copies et variantes

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Le décret est, selon les ordres royaux, reproduit en plusieurs exemplaires dont plusieurs ont été conservés dans les archives royales.

Les sources juives contemporaines des événements font état de textes légèrement différents :Eliyahou Capsali (de) reproduit un texte plus sévère envers les Juifs (la pitié des souverains envers les Juifs serait le bannissement des Juifs car « ils méritent une punition plus sévère pour ce qu’ils ont fait »). Ce texte ne mentionne pas les quartiers de résidence ni les mesures financières qui seraient selon l’auteur une mesure ultérieure. Il comporte en outre un paragraphe absent du texte officiel encourageant activement les Juifs à la conversion[3].

« Loi du retour »

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Mariano Rajoy, 2015

En, le Congrès espagnol adopte à l’unanimité une loi incitée par le conservateurMariano Rajoy permettant aux descendants des Juifs expulsés d’Espagne par les rois catholiques en 1492 d’obtenir facilement la nationalité espagnole, afin de réparer « une erreur historique », cinq siècles plus tard[15].

La précédente législation de 1924 permettait d’accorder la nationalité espagnole aux descendants d’expulsés espagnols mais exigeait qu’ils renoncent à leur autre nationalité et résident en Espagne[15]. La nouvelle loi abandonne ces contraintes et envisage qu'ils deviennent binationaux et vivent ailleurs. Pour cela, ils doivent faire montre de leur attachement historique ou mémoriel à l'Espagne, ce qui n'est pas toujours aisé[16].

Sources

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Notes et références

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  1. abcdef etgHeinrich Graetz, « Histoire des Juifs,III, 2, 16 ».
  2. (es)Décret de Grenade.
  3. ab etc« Le récit d’Elyahou Capsali (traduit et adapté par J. Kohn) », surLamed.fr.
  4. (fr)« Geschichte der Juden, νοn Dr Η. Graetz ; achter Band ; dritte verbesserte und stark vermehrte Auflage, 189 ». In:Revue des études juives, tome 21, n°41, juillet-septembre 1890. p. 146-160. Lireen ligne
  5. Esther Benbassa, « La diaspora juive 1492 », dansHistoire, économie & société, année 1993,volume 12,no 12-3, lienp. 335-343,page 337.
  6. Bernard Vincent, « « Convivance » à Grenade »[PDF], surRevues plurielles,.
  7. Haïm Zafrani,Les Arabes : Du message à l'histoire…,op. cit., voirpages 276-277.
  8. (pt) Maria José Pimenta Ferro Tavares,Os judeus em Portugal no século XV,Universidade Nova de Lisboa,Faculdade de Ciências Sociais e Humanas, 1982.
  9. Il existe encore plusieurs dizaines de milliers de locuteurs du judéo-espagnol en Israël et quelques milliers en Turquie. VoirL'Arche, novembre-décembre 2010.
  10. MauriceBloch, « Les Juifs et la prospérité publique à travers l'histoire, conférence »,Revue des études juives,vol. 38,no 75,‎,p. 14–51(lire en ligne, consulté le)
  11. « Madrid propose la nationalité espagnole aux descendants des juifs expulsés en 1492 »,La Croix,‎(lire en ligne).
  12. SandrineSzwarc, « L'expulsion des Juifs d'Espagne et la naissance de la diaspora sépharade »,Actualités juives,no 1243,‎(lire en ligne).
  13. Danielle Rozenberg, « L'État et les minorités religieuses en Espagne (du national-catholicisme à la construction démocratique) », surPersée, Archive des sciences sociales et des religions(consulté le).
  14. (es) « El Rey celebra en la sinagoga de Madrid "el encuentro con los judíos españoles" », surEl País,(consulté le).
  15. a etb« Cinq siècles après l’Inquisition : la loi du retour en Espagne »,Tribune Juive,‎(lire en ligne, consulté le)
  16. (en) « Sephardic Jews line up for Spanish citizenship »,Ynetnews,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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