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Unedécoration est unedistinction honorifique remise par un État à une personne en marque de reconnaissance d'un service civil ou militaire. Ce récipiendaire peut être unepersonne physique oumorale, par exemple une ville, une unité militaire, un navire, un établissement d'enseignement. La décoration se marque physiquement par le port d'un insigne métallique (souvent unemédaille ou une croix) appendu à un ruban.
On distingue trois sortes de médailles : officielles militaires, officielles civiles et autres.
Elles récompensent un acte ou une situation exceptionnelle, une longue période de service (comme la médaille du travail : argent pour 20 ans de service, vermeil pour 30 ans, or pour 35 ans et grand-or pour 40 ans), la participation à une campagne ou toutes sortes de services rendus à un État, à un souverain, à une institution ou un organisme.
La médaille est le plus souvent une décoration officielle obtenue à titre personnel (acte de sauvetage ou de bravoure) ou collectif (ensemble des participants à une expédition militaire). Si elles sont officielles (remises au nom d'un État ou reconnues par un État), elles peuvent être portées en boutonnière par le bénéficiaire sur le veston, l'habit ou l'uniforme sous forme d'un simple ruban, en réduction ou sous sa forme dite d'ordonnance (taille à sa création) suivant le cas (le récipiendaire doit en requérir le droit de port pour les médailles étrangères, auprès du ministèread hoc).
Des médailles (d'or, d'argent ou debronze) sont remises aux vainqueurs decompétitionssportives et à leurs suivants (deuxième, troisième ...). Bien que reconnues comme officielles, elles ne sont pas autorisées de port en public sous forme de ruban de boutonnière ou de poitrine sur les vêtements civils ou militaires.
Nul ne peut arborer un ordre, ou une médaille sans qu'il n'en ait reçu le diplôme et l'autorisation de son gouvernement pour les ordres étrangers. Le port illicite de décoration est partout puni par la loi.
L'étude des ordres dechevalerie et de mérite, des décorations, des médailles (officielles ou non) militaires ou civiles, et leur collection, est appeléephaléristique.
Ordre Impérial du Prince Saint-Vladimir, l'Egal des Apôtres [4 classes] (Императорский орден Святого Равноапостольного князя Владимира), institué le 3 octobre 1782.
Médaille « Année 1812 », pour les combattants pendant la Guerre Patriotique.
Croix « Pour le service dans le Caucase » (1864).
Médaille commémorative de la guerre contre le Japon (1904-1905).
Médaille commémorative de la campagne de Chine (1900-1901).
Médaille commémorative du règne de l’Empereur Alexandre III.
Médaille commémorative du règne de l’Empereur Nicolas I.
Médaille du Zèle (1801).
Médaille commémorative de la guerre contre la Turquie dans le Caucase et la péninsule de Crimée (1853-1856), créée le 26 août 1856 par le Tsar Alexandre II.
Médaille du Tricentenaire de la dynastie des Romanov (portée à titre héréditaire encore aujourd'hui), instituée le 21 février 1913 par le tsarNicolas II de Russie.
Médaille de l'expédition navale orientale (1904-1905), deux classes or et argent.
Médaille commémorative du cinquantenaire de la défense de Sévastopol (1903).
Le 28 mai 1972, Andrée Georgevail, qui arbore ses décorations, est interpellée pour sa participation à une manifestation duGroupe d'action et de résistance à la militarisation. Elle écrit ensuite au président de la chambre des appels correctionnels :
« Pourquoi ai-je été relâchée trois heures après, alors que mon coéquipier était gardé jusqu'à 10 heures du soir, et que les porteurs de banderole étaient gardés à vue 48 heures, tandis que les distributeurs de tracts restaient 6 jours en prison ? Est-ce à laCroix de Combattant Volontaire de la Résistance et à maCroix de guerre T.O.E. que je dois ce régime de faveur ? S'il en était ainsi, je serais prête à les rendre publiquement car il ne me convient pas d'être « protégée ». Je suis parfaitement solidaire de toutes les actions que mènent leG.A.R.M. et le Groupe desInsoumis[4]. »
En 1978,Roger Garaudy témoigne au Havre, au procès de Fanch Hénaff, unobjecteur de conscience inculpé de « refus de carte du service national ». Il déclare au président du tribunal :
« Je vous remets ma médaille militaire, ce qui fut autrefois le symbole de la liberté, ma croix de guerre avec deux citations car si Fanch Hénaff était condamné, elle n'aurait plus aucun sens. Vous en ferez ce que vous voudrez[5]. »