Au, Cussy-la-Colonne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[12]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), prairies (35 %),terres arables (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2022, la commune comptait 44 habitants[Note 3], en évolution de −12 % par rapport à 2016 (Côte-d'Or : +0,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune doit son nom à une colonne monumentale gallo-romaine datant duIIIe siècle, classéeMonument historique en1846[21]. Située un peu à l'écart du village, en contrebas d'un chemin, elle mesure actuellement 11,60 mètres de haut. Sa partie sommitale a été restaurée par Charles d'Arbaud en 1825, sur l'ordre deCharles X. Elle aurait pu marquer originellement le centre ou l'entrée d'un domaine gallo-romain, ou d'un village. Il subsiste peu de monuments équivalents en Europe.
Le piédestal octogonal est sculpté de personnages, usés par le temps, dont l'un pourrait êtreHercule et un autreJunon ; un autre personnage pourrait représenter un captif gaulois.
À côté de la colonne ont été placées deux pierres retrouvées dans les environs (la « pierre cornue » et le « chapiteau d'Auvenay ») et dont on a supposé que l'une ou l'autre avaient pu constituer le chapiteau initial (qui soutenait sans doute une statue).le lieu où a été érigée la colonne était le but d'un pèlerinage gaulois que le paganisme romain avait entretenu. Le peuple y apportait ses offrandes et y déposait ses ex-voto (cf le culte des pierres des arbres et des eaux Remèdes d'autrefois Docteur Cabanès p 286 Maloine ed. 1903)
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑« Le premier chemin de fer de Saône-et-Loire », article de Jean-François Nosjean paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 76 (Noël 1988), pages 22 et 23.