C'est la deuxième commune la plus importante de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Vichy et de la communauté d'agglomérationVichy Communauté, ainsi que la quatrième commune du département après les trois chefs-lieux d'arrondissement en nombre d'habitants. Au recensement de 2022, elle comptait 13 329 habitants,appelés lesCussetois et lesCussetoises ou lesCussétois et lesCussétoises.
Elle comprend une cinquantaine de lieux-dits[6], les plus importants étant Presle, Puy Besseau, les Bartins, Champcourt, Chantegrelet, Chassignol et Viermeux.
La commune s'étend sur3 193 hectares ; son altitude varie entre 255 et 483 mètres[7]. Les zones en basse altitude sont situées au plus près de Vichy (résidences construites en bordure de la rivière Sichon) tandis que les secteurs en haute altitude sont localisés à l'est (Chassignol, Meunière, Viermeux, Les Acarins)[6].
La commune se situe« au droit de la limite Est de la fosse de Vichy[8] » et s'étend de l'ouest vers l'est des formations« sédimentaires oligocènes » aux« reliefs cristallins ou volcano-sédimentaires paléozoïques[8] ». Les terrains offrent une variabilité notable (granite,tufs,marnes,sables,grès, etc.)[8]. Globalement, elle est fondée sur des formations volcaniques anciennes, permettant, à la carrière des Malavaux, de fournir« des matériaux […] d'excellente qualité »[9].
Six types de formations géologiques sont représentés sur la commune[8] :
un socle granitique, sur les reliefs orientaux de la commune, représentés« par des faciès à grain moyen ou fin » ;
des dépôts volcano-sédimentaires, avec deux types lithologiques (poudingues et tufs à grain fin) ;
« deux faciès distincts du remplissage sédimentaire oligocène » de Limagne :« bancs calcaires d'origine récifale » et« marnes et argiles litées contenant des passées sablo-gréseuses ou calcaires » ;
sables du Bourbonnais : épandages sablo-argileux présentant des« silts, argiles et sables interstratifiés » ;
des hautes terrasses, développées dans l'interfluve Jolan-Sichon ;
des formations sablo-graveleuses sur le Sichon et le Jolan.
La commune est traversée par leSichon, affluent de l'Allier long de 41,1 km[10] prenant sa source àLavoine, près dupuy de Montoncel, dans le massif des Bois Noirs[11]. Ce cours d'eau se situe en territoire à risque important d'inondation, et du fait de l'urbanisation croissante jusqu'à son embouchure à Vichy, il devient« canalisé »[12].
Au, Cusset est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine deVichy, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[25],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'urbanisation est conséquente à l'ouest (Presles, Darcins, Les Bartins, Les Graves) ainsi qu'aux alentours du centre-ville, mais demeure plus limitée dans les secteurs de Champcourt (au nord) ou en cours de développement à Puy Besseau (avec la proximité des lycées publics et du boulevard urbain). Ladensité de population est plus faible dans les hauteurs.
Il existe neuf quartiers dans la ville de Cusset (huit à leur création en 2015) : Cœur de ville ; Saint-Antoine – Venise ; Val du Sichon ; Meunière – Justices ; Montbéton – Puy Besseau ; Presles ; Darcins ; Beausoleil – Montplaisant ; Le Grand Chassignol[CUS 1],[CUS 2].
Le cœur de ville est délimité par les cours Tracy, Arloing et Lafayette, la rue Liandon, le Sichon et la rue de la République. L'entrée principale au cœur de ville s'effectue par le boulevard du Général-de-Gaulle, rénové en 2016, à l'ouest, ainsi que par l'avenue du Drapeau au nord. La municipalité a entrepris le réaménagement des trois cours dans les années 2010 :
le cours Tracy, dont les platanes« à l'état phytosanitaire dégradé » et menaçant de chuter ont été abattus[26],[27]. Les règles de stationnement et de circulation ont été modifiées par la suite : aménagements pour piétons (avec éclairage depuis le sol[28]) et cyclistes, et aménagements de sécurité sur la route départementale ;
le cours Arloing, réaménagé en 2013, avec plantation de chênes de Bourgogne[29]. Le cours a été inauguré le[30] ;
le cours Lafayette prévoit d'être rénové.
Pôle d'échanges intermodal secondaire en.
Le centre-ville est rénové en 2018 : la place Victor-Hugo est devenue une esplanade qui s'étend du parvis de l'église Saint-Saturnin aux terrasses des restaurants, dans le but d'accueillir plus de manifestations. Un pôle intermodal secondaire a été aménagé en renforçant les modes doux, dans le but de« fluidifier la circulation » ; il concurrence le pôle d'échanges intermodal déjà existant en gare de Vichy[31]. La place et le pôle intermodal sont inaugurés le ; les travaux ont coûté deux millions d'euros[32].
La ville a rénové le square Georges-Roux, du nom du maire qui eut l'idée, en 1933, d'aménager un bassin sur la place Louis-Blanc, et qui porte son nom depuis 1952 ; il comprenait une grenouille en bronze, commandée parRobert Mermet dans les années 1940, inaugurée en 1953 mais dérobée en 1996. En 2019, la rénovation du square, agrémentée notamment de lilas des Indes et de pommiers et pruniers, est complétée par l'arrivée d'une nouvelle grenouille, conçue par des élèves de la section fonderie du lycée Hector-Guimard de Lyon et inaugurée par le maire de la ville Jean-Sébastien Laloy[CUS 3],[33].
Le développement du quartier de Puy Besseau, situé à l'ouest de la ville près de l'hôpital, a commencé dans les années 1990 avec la construction du lycée Valery-Larbaud puis de maisons individuelles ou en habitat groupé. Une coulée verte reliant l'hôpital (au droit du boulevard urbain) et le lycée, constitué comme« le dernier maillon du quartier[34] », est mise en service en 2013. Des arbres de différentes espèces ont été plantés, et, pour conserver l'humidité au sol, des écorces d'arbres provenant du cours Arloing ont été utilisées. DesLED éclairent la coulée. Cet aménagement a coûté un peu plus d'1 600 000 €[34]. En parallèle, les rues de Provence et du Nivernais ont été réaménagées.
Le quartier intègre le dispositif « quartiers prioritaires », s'ajoutant à celui de Presles[35]. Il ne comporte aucun commerce de proximité. Fin, une boulangerie-snacking est implantée près du lycée Valery-Larbaud[36].
Une sculpture, réalisée par un artiste local, est implantée depuis 2018 aucarrefour giratoire entre le boulevard Gabriel-Péronnet et la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye[CUS 4].
Vue du quartier de Presles depuis l'avenue de Vichy, avec au premier plan, l'allée Mesdames.
Le quartier est limité au nord par la voie ferrée, à l'est et au sud par les rues Henri-Cureyras, de la République et de l'avenue de Vichy et à l'ouest par la limite communale avec Vichy. Il comprenait unezone urbaine sensible, nommée selon le ministère de la Ville « Presle-Les Darcins »[37] et empiétait sur le quartier voisin de Puy Besseau, s'étendant sur74 hectares entre l'avenue Gilbert-Roux et la cité Albert-Londres en passant par le complexe sportif et l'ensemble HLM de la cité de Presles. Elle comptabilisait 2 341 habitants en 2006, soit 17,45 % de la population municipale de Cusset (13 414 habitants)[38].
La zone intègre le dispositif « quartiers prioritaires » à la suite de la disparition des zones urbaines sensibles depuis 2015[35]. À l'échelle de la communauté d'agglomération, le quartier nommé « Cœur d'agglo »[39], de 3 700 habitants et 10 700 euros de revenu médian annuel, s'étend vers Vichy en direction du quartier des Romains et de la gare, et à l'est vers l'avenue de l'Europe, à l'exclusion de la cité scolaire[40].
La cité de Presles, qui n'a« jamais bénéficié d'un protocole de réhabilitation majeur » selon le président d'Allier Habitat, va être réhabilitée, par la rénovation de 300 logements pour un coût de trente millions d'euros[41]. 364 logements sont réhabilités et deux bâtiments détruits en intégralité (dont celui longeant l'avenue de Vichy, érigé en 1965[42]) et un partiellement[43], afin« d'ouvrir la cité sur le reste du quartier »[42]. Les travaux, débutés fin 2017, sont terminés en 2019[44]. Ce grand chantier rentre dans le cadre d'un programme régional de renouvellement urbain porté par la communauté d'agglomération, pour un montant de 43 655 892 € hors taxes, et s'accompagne de l'aménagement de nouvelles voies et de passerelles en vue de désenclaver le quartier, ainsi que la rénovation de l'avenue de Vichy[CUS 5] dont les travaux se sont terminés en.
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Ce quartier s'étend sur Chassignol et les secteurs reculés de la ville.
C'est l'un des quartiers les plus vastes de la commune. Une école est installée en 1841 (elle accueille près de 80 enfants). La chapelle Notre-Dame-de-Fatima a été édifiée en 1957 et rénovée par une association de la commune en 2014[CUS 6].
La proportion de logements anciens, dont la construction est antérieure à 1975, s'élevait à 69 %[9].
En 2020, Cusset comptait 7 207 logements : 87,9 % étaient des résidences principales, 2,2 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 41,6 % des appartements. Par rapport à 2009, le nombre de logements est en légère augmentation (il en existait alors 7 042)[INS 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 56,3 %, en hausse par rapport à 2014 (54,6 %) mais en légère baisse par rapport à 2009 (57,0 %). La ville comptait 19,4 % de HLM loués vides, contre 23,9 % en 2014 et 17,5 % en 2009[INS 2]. Le quartier « Cœur d'agglo » compte 25 % de logements HLM[40]. 1,0 % étaient logés gratuitement en 2020[INS 2].
Laloi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'unschéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT de Vichy Communauté, approuvé le sur le territoire de l'anciennecommunauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier regroupant 23 communes, et révisé en 2019[45].
Leplan local d'urbanisme a été approuvé par délibération du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté le[CUS 7].
La ville projette de reconvertir la friche industrielle Applifil, située en bordure du boulevard du Gravier et de la rue des Préférés (ou des Prés-Ferrés), en pôle d'activités mixtes. Il consistera à démolir et à reconstruire le supermarché à l'enseigneCasino en augmentant sa surface de vente[46], l'ancien emplacement libérant un espace où sera construite une esplanade et 242 places de stationnement supplémentaires[47]. L'enseigne sera complétée par une galerie marchande de 4 000 m2, des cabinets médicaux et soixante logements, dont deux immeubles de douze logements en accession à la propriété[46]. Le projet, financé par des fonds privés, coûte 20 millions d'euros. D'une surface de1,5 hectare, les travaux devaient débuter en 2016[46], mais le terrain présente une pollution au chlore sur cet ancien site industriel[48].
Entrée de Cusset depuis Vichy en.Cours Arloing (D 906b) en 2015.
La route départementale 2209 (ancienneroute nationale 209), reliant Gannat à Varennes-sur-Allier par Vichy, est l'axe principal de circulation. Au nord (avenue de Vichy — rénovée en 2019 et 2022 —, rue de la République et route de Paris), cette route permet de rejoindreMoulins,Varennes-sur-Allier,Saint-Germain-des-Fossés etLapalisse. Vers l'ouest, elle dessert les quartiers de Presles et des Darcins en longeant le nord de la cité scolaire Albert-Londres et continue jusqu'à Vichy.
Depuis le, l'autoroute A719 relie la ville àClermont-Ferrand en une heure environ et à l'Ouest du département ; son accès, à dix kilomètres, est privilégié par le passage dans la zone commerciale des Bartins.
Le réseau tertiaire constitue une desserte locale. Juste avant le franchissement du Jolan, à la sortie de laRD 906b, laRD 508 permet de rejoindre Mollesvia le lieu-ditGacon ; laRD 175, en direction duVernet et deBusset, est une autre porte d'entrée vers la montagne bourbonnaise. LesRD 126 (Côte Saint-Amand etAbrest), 259 et 186 sont limitées à une desserte plus fine.
Le boulevard urbain en, nommé avenue de la Liberté. Cusset est à droite, Vichy à gauche.
Une nouvelle voie, à cheval avec Vichy et construite par la communauté d'agglomération, assure le maillage entre les lycées publics et le centre hospitalier Jacques-Lacarin, en passant à proximité du quartier de Puy-Besseau. La rue de Bordeaux, sur la commune voisine de Vichy, redirige les flux vers cette nouvelle voie. Sans attendre le prolongement au nord, le jalonnement directionnel en place incite les véhicules, en particulier les transports de marchandises en transit, à emprunter ce boulevard urbain, nommé, après des tergiversations entre les maires des communes concernées par ce projet, avenue de la Liberté[Note 3].
La première tranche, comprenant plus d'un kilomètre de voie nouvelle et réaménagée (notamment la rue de Vendée à cheval avec la commune de Vichy), reliant laD 2209 et l'hôpital, a été inaugurée le[50]. Ce projet contribue à l'amélioration de la desserte de l'agglomération. La deuxième tranche, reliant le carrefour avec laD 2209 à la zone commerciale des Peupliers (carrefour giratoire entre le boulevard d'Alsace-Lorraine, l'avenue Gilbert-Roux et la rue des Bartins), est en service depuis le[51]. Cette mise en service a permis une libération de la« capacité d'urbanisation » dans la commune[52]. Le boulevard est prolongé vers le nord, en direction de Creuzier-le-Vieux[53],[54], le[55], et au sud vers le quartier des Garets, à Vichy, le[56].
Du réseau communal, la rue Antoinette-Mizon et l'avenue Gilbert-Roux relient le centre-ville à la zone commerciale des Peupliers ainsi que les quartiers nord de Vichy ; le boulevard Jean-Lafaure assure quant à lui la desserte des usines chimiques Lagarde.
Le réseau urbain MobiVie est exploité par Transdev Vichy depuis. Cusset est desservie par quatre des huit lignes du réseau (cinq en incluant le quartier de Beausoleil à la limite avec Creuzier-le-Vieux)[57] :
la ligne A relie le collège Jules-Ferry à Vichy au centre de Cusset à intervalles réguliers de quinze minutes (en semaine et en période scolaire sauf le samedi matin), sept jours sur sept (un bus par heure le dimanche et les jours fériés) ;
la ligne C relie le cours Arloing austade aquatique à Bellerive-sur-Allier, à intervalles réguliers de vingt minutes du lundi au vendredi et trente minutes le samedi ;
la ligne D relie Les Arloings et Les Guinards à Creuzier-le-Vieux aux Bourins à Vichy et aux Biernets à Abrest. L'arrêtChantegrelet dessert quelques habitations situées côté Cusset (route de Charmeil) ;
la ligne E relie Cusset (quartier de Meunière, collège Maurice-Constantin-Weyer, zone commerciale des Peupliers) aux Ailes, à Vichy, du lundi au samedi, à intervalles réguliers de trente minutes en heures creuses ;
la ligne H relie le quartier de Champcourt au lycée Albert-Londres (Normandie)via Meunière, uniquement en période scolaire, avec deux départs du lundi au samedi le matin, deux départs les lundis, mardis, jeudis et vendredis l'après-midi et un départ les mercredis et samedis le midi.
Quelques aménagements cyclables existent, sur une partie de la rue Fernand-Lafaye-et-Anne-Marie-Menut-Lafaye, la rue des Peupliers, l'avenue du Général-Leclerc, ainsi que le long des cours Tracy et Arloing, ou encore l'avenue de l'Europe. L'application de plans de circulation, notamment en 2011[60] a permis le développement du réseau cyclable.
En 2014, le conseil général de l'Allier a créé un jalonnement cyclable entre Vichy, Cusset et Le Mayet-de-Montagne, passant par le quartier de Puy-Besseau, le centre-ville et les Grivats.
Cusset a été desservie par laSociété des Chemins de fer du Centre entre 1909 et 1950. Les trains de voyageurs empruntaient lechemin de fer de Vichy à Lavoine. Une gareSNCF est implantée au nord de la ville. Son activité est limitée à la desserte marchandise de l'usine Total Lagarde et des carrières des Malavaux.
Lagare de Vichy est la plus proche concernant le trafic voyageurs, à trois kilomètres. Les bus urbains permettent des correspondances ferroviaires à destination deParis,Lyon,Moulins ouClermont-Ferrand.
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La gestion de l'éclairage public a été confiée à une société privée[61], afin de réduire les coûts à la charge de la mairie[62] ; la commune estime économiser 89 000 euros par an[61].
Cusset est soumise à plusieurs risques naturels (inondation, mouvements de terrain, séisme, feu de forêt) et technologiques (industriel et transport de matières dangereuses)[63].
Lesplans de prévention des risques naturels (PPRn) inondation (approuvé en 2001) et mouvement de terrain par tassements différentiels (approuvé en 2008) sont pris en compte dans un aménagement[64]. La commune a élaboré unDICRIM[64],[63].
Cusset est exposée au risque inondation. Elle a connu cinq crues depuis le milieu duXXe siècle :
le, probablement à la suite d'un orage, le Sichon a inondé la rue Simonard ainsi que le centre-ville. Toutefois, son débit était insuffisant pour que la rivière sorte de son lit[11] ;
le, le Jolan entrait en crue, qualifiée pour les riverains comme« la plus importante depuis 1950 ». Le quartier de l'avenue de l'Industrie ainsi que la rue Simonard étaient les plus touchés, puis Darcin après le confluent avec le Sichon[11] ;
en, une crue du Sichon, due« à un gros orage », inonde une partie des jardins de la rue Andreau et l'espace Chambon[11] ;
le, une crue du Sichon inonde une partie du parc de jeux près de l'espace Chambon[12] ;
le, une crue du Jolan touche, à la suite de violents orages[65],« quarante maisons, trois entreprises et un entrepôt industriel[12] » ; pour cette dernière crue, un arrêté de catastrophe naturelle a ainsi été établi[64].
Ces crues sont provoquées par« des phénomènes pluviométriques d'intensité exceptionnelle[66] » ; en cas de crue exceptionnelle, une partie du centre-ville pourrait être submergée[12]. Une étude hydraulique concernant les zones inondables du Sichon et du Jolan a été menée en 1996[12]. Le plan de prévention du risque inondation a été approuvé le[11].
Les quartiers habités et principalement concernés par les inondations sont les Graves, les Darcins et Genat[63].
La commune présente un risque mouvement de terrain par retrait-gonflement des argiles, où unPPR a été approuvé le[66], mais aussi pour les glissements de versants, de talus et de pentes sous remblais[66]. Une étude duBRGM de 1992 menée dans les environs de Vichy montre que les glissements de terrain« peuvent intervenir dans des formations sédimentaires tertiaires » ; une chute s'est déjà produite au Champ des Cerveaux Hauts. Une deuxième étude de 1994 a permis de déceler trois zones d'aléas à Turgis, Champcourt et Thibault ; ne touchant pas des habitations, celles-ci ne font pas l'objet d'une information préventive[63].
Lerisque sismique est aussi présent. La commune est classée dans la zone de sismicité de niveau 2 ou faible[64]. La région Auvergne est pourtant sismiquement active ; le dernier séisme ressenti dans le département, à proximité de Cusset, se produisit le, où l'intensité ressentie atteignaitVI ; l'épicentre était localisé àRandan, dans le département voisin du Puy-de-Dôme[66].
Il existe aussi un risquefeu de forêt, en aléa modéré[66]. Autour des gorges du Sichon, il existe une surface boisée, zone propice au déclenchement d'incendies. Sept se sont produits depuis lasécheresse de 1976 ; les habitants des villages des Grivats, du Teillot et de Laire sont soumis à l'information préventive[63].
Des arrêtés de catastrophe naturelle ont été établis à l'issue de la tempête de 1982, d'inondations et de coulées de boue et de mouvements de terrain par tassements différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols[64].
La présence d'une usine de dépôt d'hydrocarbures (Lagarde), classéeSEVESO seuil bas, constitue un risque majeur d'incendie et d'explosion« en raison de son implantation en zone pavillonnaire »[66]. En bordure du boulevard Jean-Lafaure, la concentration d'hydrocarbures liquides, provoquant en cas d'explosion un incendie, voire la pollution des sols. Unplan particulier d'intervention, approuvé le, et un plan d'opération interne, ont été élaborés[63].
Le trafic conséquent sur les routes départementales 2209 (plus de cinq mille véhicules par jour en 2011[66]) et 27 justifie la présence du risque de transport de matières dangereuses. Une canalisation de transport de gaz naturel, exploitée parGRTgaz, passe aussi par la commune[63].
Aire linguistique duCroissant selon l'Atlas sonore des langues régionales (CNRS, 2022). Vichy est la deuxième plus grande ville du Croissant[67].
Cusset est attesté sous les formesin Cuciaco /in Cutiaco en 886,Cucciaco en 1373[68], puisCuci,Cucy,Cussy,Cussetum,Cussoy,Cuciacum.
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman en-acum, suffixe marquant « le lieu de, la propriété de ». Il est précédé, comme c'est généralement le cas, d'unanthroponyme, peut-être le nom de personne romanCutius[68] ou latinCūcius / Cussius[69]. Même racine pour les formes du typeCussac,Cussy,Cussay[68].
Enbourbonnais du Croissant, la langue traditionnelle, Cusset porte le même nom qu'en français :Cusset. La commune est située dans l'aire linguistique duCroissant, zone où la langue est de transition entre la langueoccitane et lalangue d'oïl[67].
Carte linguistique de l'Allier selon l'Atlas sonore des langues régionales de France (CNRS). En rouge sombre : lebourbonnais duCroissant ; en bleu : le bourbonnais d'oïl ; en vert : l'arpitan.
Malavaux, un quartier situé à l'est de la commune de Cusset, est un toponyme médiéval qui provient de l'ancien occitan, car le premier élémentMala- signifie « mauvaise » enoccitan[70]. Le second élément estvaux « vallée », deval employé ici au féminin comme c'était parfois le cas au Moyen Âge, d'où le sens global de « mauvaise vallée », c'est-à-dire « vallée où la terre est mauvaise ».
Les habitants de la commune sont appelés lesCussetois ou lesCussétois, d'après la forme moderne du toponyme.
De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocaustes qui attestent de la présence d'une villa. Cet oppidum est l'un des plus importants de la région Auvergne devantCorent ouGergovie. C'est d'ailleurs le premiermurus gallicus attesté en 2004. Localisé sur des terrains privés, il n'est pas accessible au public et n'est pas signalé. Une opération de sauvetage a été organisée en 2007[72]. Il est menacé par l'extension de la carrière Jalicot des Malavaux, qui risque de le faire disparaître[73].
Sur le site de la ville actuelle, des fouilles ont mis au jour place Victor-Hugo les vestiges de thermes gallo-romains.
En774, Cusset n'était qu'une simple métairie de l'abbaye de Saint-Martin de Nevers.Charlemagne établit une communauté de filles qui devient« riche et puissante »[74].
En886, Eumène,évêque de Nevers, fonde une abbayebénédictine de femmes. Il remplace le château classique pour sa fondation[2]. Le bâtiment est occupé aujourd'hui par l'hôtel de ville. En1184, l'abbaye n'étant plus en état de se défendre seule, le roiPhilippe Auguste est appelé à l'aide[75].
Cusset, ville royale, a connu une activité judiciaire importante, avec un procureur du roi, un président et un avocat du roi, un lieutenant général et un lieutenant particulier ; en outre, il existait quatre fonctionnaires supplémentaires pour punir lefaux-saunage[78]. En1789, la population de Cusset atteignait 4 000 habitants[79].
De ce fait, elle devient, de1790 à1800, chef-lieu dedistrict. Cusset fut préférée àBilly etSaint-Gérand pour devenir le siège du tribunal[80]. Elle perd toutefois le statut de chef-lieu d'arrondissement au détriment deLapalisse mais elle reste toutefois ville judiciaire. Elle est aussi centre d'enseignement par la création d'un collège[79].
Jusqu'en1876[81], date à laquelle le nombre d'habitants de Vichy dépasse celui de Cusset, Cusset a joué le rôle de grande ville de la région, avec des commerçants, des artisans, des foires attirant toute lamontagne bourbonnaise. Elle profite de sa situation de porte d'entrée de la montagne bourbonnaise[9].
Action de la S.A. des Eaux Minérales Naturelles de Vichy-Cusset en date du 8 octobre 1901
Située en bordure d'une zone riche en sources minérales, des forages sont entrepris à partir de1840 avec la découverte des sources Mesdames et Saint-Jean en 1844. Les sources Sainte-Élisabeth et Tracy furent perforées en 1845, celle de Sainte-Marie en 1849 et celle de Lafayette en 1875[74].
Sources Élisabeth et Sainte-Marie (photo prise fin 2005).
Les sources Sainte-Élisabeth et Sainte-Marie appartenaient à l'établissement thermal de Sainte-Marie, fondé en 1852 par Félix Bertrand. Cet établissement se composait d'un salon d'attente donnant accès à des cabinets de bains, de douches et de repos ; il était localisé près de la place du Centenaire, à proximité du tramway. Ces sources font partie du bassin de Vichy, propriété de l'État[74].
Le refus de son électrification aux concessionnaires Lapeyre et Hersent, en 1925, a conduit à la suppression du tramway dans ces deux communes et son remplacement par un service de bus en 1927[84].
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La population s'est accrue moins rapidement qu'à Vichy : en 1911, les ruraux émigraient vers la ville. En 1931, faute d'espaces suffisants, elle commence à s'installer dans les lieux-dits, surtout aux Malavaux et aux Graves[85]. Le centre-ville se déserte. Une voie rectiligne est créée entre la place Victor-Hugo et la rue de la République : le boulevard de l'Hôtel-de-Ville[86].
Cusset aurait pu devenir un faubourg à cause du développement de Vichy et du désistement de l'organisation de foires et marchés[87].
La commune exploite plusieurs carrières, dont la plus importante est celle des Malavaux, à l'est de la commune, depuis 1913, et appartenant au groupeLafarge depuis 1998[88] ; les matériaux (tuf rhyolitique) sont utilisés pour l'approvisionnement enballast et en techniques routières. En outre, elle exploite aussi les carrières de la contrée de Razeure et la Châtaigneraie[9].
Il existait 1 300 maisons en 1861 ; 2 017 en 1931. Les constructions de l'entre-deux-guerres sont localisées dans les quartiers récents[87]. Une importante rénovation urbaine est menée de1960 à1977, dans le but d'améliorer les conditions de vie ; elle s'achève en 2006 avec la rénovation des rues du centre-ville[84]. Une exposition plein air « Sur les pas des chiens verts » s'est tenue en 2013, retraçant l'histoire de cette rénovation[89]. En outre, l'urbanisation s'est développée à l'ouest, en direction de Vichy, dans la cité de Presles. Elle gagne le quartier de Puy-Besseaudans les années 1990[réf. souhaitée], avec la construction d'un lycée à filières professionnelles.
En association avec la communauté d'agglomération, le boulevard du 8-Mai-1945 et une partie du passage du Quercy sont rénovés en 2009 et 2010, en deux étapes, dans le cadre de la rénovation de la cité scolaire de Presles (bâtiments)[90], en voie d'être rebaptisée Albert-Londres, pour un coût d'un million d'euros[91].
Deux femmes ont été condamnées pour sorcellerie à Cusset :
Marie Filastre, brûlée vive sousLouis XIV pour avoir tenté d'empoisonner Mademoiselle de Fontanges à la demande deMadame de Montespan vieillissante et délaissée par le roi qui lui préférait sa jeune rivale ;
Gabrielle Pagnat, emprisonnée pour escroquerie un siècle plus tard, les mentalités sur les dons supposés des sorcières ayant évolué.
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy (depuis 1941), à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 2]. Elle dépendait auparavant de l'arrondissement de Lapalisse en 1801 jusqu'au transfert du chef-lieu à Vichy[94], et était chef-lieu d'uncanton unique de 1801 à 1985[94]. Un décret de 1985 crée par scission les deux cantons deCusset-Nord et deCusset-Sud[95]. Depuis fin mars 2015, à la suite duredécoupage des cantons de 2014, il n'existe plus qu'un seul canton[96].
Jean-Sébastien Laloy est maire de Cusset depuis 2014.
Leconseil municipal de Cusset, commune de plus de 1 000 habitants, est élu auscrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[98], pour unmandat de six ans renouvelable[99]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors desélections municipales de 2020 est de 35[100]. Les trente-cinq conseillers municipaux sont élus au premier tour, le, avec un taux de participation de 39,85 %, se répartissant en : vingt-neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy, deux sièges issus de la liste de Pascal Devos et deux sièges issus de la liste de Régis Bernard[MIN 1].
Les dix sièges attribués à la commune au sein duconseil communautaire de la communauté d'agglomérationVichy Communauté sont répartis ainsi : neuf sièges issus de la liste de Jean-Sébastien Laloy et un siège issu de la liste de Pascal Devos[MIN 1].
À la suite des élections municipales de 2020, le conseil municipal a réélu Jean-Sébastien Laloy[CUS 8] le, avec sept adjoints[101].
dans lecanton de Cusset-Nord, en2004, le communiste René Bardet a recueilli 56,73 % des voix et bat une candidate UMP, Florence Blay[MIN 13]. Le premier se représente à nouveau en2011 et remporte le canton avec 59,27 % des voix en battant Jean-Sébastien Laloy[MIN 14]. Les taux de participation sont respectivement de 69,87 %[MIN 13] et 48,53 %[MIN 14] ;
dans lecanton de Cusset-Sud, en 2004, le candidat députéGérard Charasse remporte le canton avec 68,72 % des suffrages exprimés dans la commune en battant Jean-Claude Pothier (divers droite)[MIN 15]. En 2011, il garde le canton avec 72,90 % des voix face à un candidatFN, Gilles Channet[MIN 16]. Les taux de participation sont plus élevés que dans le canton nord, avec 71,74 %[MIN 15] et 50,45 %[MIN 16].
Depuis mars 2015, il n'existe plus qu'un seul canton à la suite du redécoupage cantonal. Auxélections départementales, le binôme composé d'Annie Corne et de Jean-Sébastien Laloy, élu dans le canton, obtient 63,50 % des suffrages exprimés. 53,13 % des électeurs ont voté, soit 4 521 votants sur 8 509 inscrits[MIN 17].
Auxélections municipales de2008, le communiste René Bardet, maire sortant, est réélu au second tour avec 44,47 % des voix. Il acquiert 24 sièges au conseil municipal. L'opposition se partage les neuf sièges (cinq pour Jacques Daubernard, liste « Cusset autrement »[MIN 18], avec 31,08 % et quatre pour Alain Maldant, liste « Cusset à venir »[MIN 18], avec 24,45 %). Près de deux tiers des électeurs ont voté, soit 5 884 votants sur 8 828 inscrits : ce taux de participation demeure moindre qu'au premier tour, avec 5 946 votants[MIN 19].
À l'issue desélections municipales de 2014, la ville de Cusset a basculé à droite : Jean-Sébastien Laloy (UMP) — alors le plus jeune maire du département[111] — a été élu au second tour avec 43,94 % des voix et obtient 25 sièges au conseil municipal[105] dont sept au conseil communautaire. La maire sortante, Pascale Semet (PCF), dont le mandat n'a duré qu'un an, a été battue, avec 996 voix de moins. Sa liste obtient tout de même quatre sièges au conseil municipal dont une au conseil communautaire. S'opposaient aussi un candidatDVG, Jean-Yves Chégut (20,52 % des voix, trois sièges au conseil municipal dont un au conseil communautaire) et un candidatFN, Arnaud Couture (8,58 % des voix et un siège au conseil municipal). 69,14 % des électeurs ont voté, soit 5 963 votants sur 8 625 inscrits[MIN 20].
En 2015, des comités de quartier ont été créés par le maire Jean-Sébastien Laloy« représentant les habitants auprès de la municipalité »[112],[CUS 9],[CUS 2].
La ville a créé une plate-forme de participation citoyenne en 2019, permettant aux Cussetois de donner leur avis sur des propositions émises par la municipalité ou d'autres habitants de la commune[CUS 10],[113].
Neusäß (Allemagne) depuis 2000, dans le land deBavière, dans le cadre d'une coopération décentralisée dans le domaine de la culture, du tourisme et du patrimoine ;
AvecVichy etBellerive-sur-Allier, Cusset participe à la collecte sélective des déchets.En 2010, il existait 858 bacs d'ordures ménagères et 839 bacs de collecte sélective. La densité moyenne des colonnes à verre (certaines sont enterrées) est d'une colonne pour 369 habitants. 375 tonnes de verre ont été collectées. 161 foyers ont été équipés de compostage depuis 2003. 75 tonnes de déchets verts de la ville ont été compostées sur la plate-forme du Guègue[117].[Passage à actualiser]
La commune de Cusset dispose de trois parcs[CUS 13] :
le parc Paul-Baudecroux (anciennement parc du Chambon), situé rue du Faubourg-du-Chambon, aménagé par Jean Andreau en 1898 après la destruction de la source du Chambon par une crue en 1846 ;
le parc du Millénaire, situé chemin de la Vernière : un immense escalier devait mener à une ferme qui n'a jamais vu le jour. Le maire de l'époque, Joseph Bléthon, décide d'aménager le parc (alors abandonné) de la Vernière ; il est inauguré en 2000. Un espace sportif est aménagé en 2015-2016 ;
le parc Barbereau, situé entre la rue Antoinette-Mizon et le tribunal de commerce, aménagé en 2004.
Les berges duSichon ont été aménagées dans les quartiers de Presles et des Darcins en 2021 et 2022. Elles comprennent la réhabilitation naturelle du cours d'eau[120],[121]. Le projet, qui constitue la première phase du chantier d'aménagement des berges du cours d'eau, a été inauguré le et vient achever les travaux de requalification urbaine du quartier de Presles ; à l'avenir, le chemin va être prolongé jusqu'à la montagne bourbonnaise[122].
Parc Paul-Baudecroux.
Parc du Millénaire.
Berges du Sichon aménagées en 2021, quartier de Presles.
Berges du Sichon aménagées en 2021, quartier de Darcins.
Au niveauprimaire, la commune administre les écoles Jean-Zay (maternelle), Louis-Liandon, Lucie-Aubrac, de Chassignol, et des Darcins (Jean-Giraudoux)[CUS 14].
Lacité scolaire Albert-Londres[125] (46° 07′ 52″ N, 3° 26′ 20″ E), située à l'ouest de la commune, dans lazone urbaine sensible entre le boulevard urbain et Puy-Besseau, réunit les lycées de Presles (enseignement général et technologique) et Albert-Londres (professionnel). La cité a pris le nom de « Albert-Londres » en 2011[126].
Les premiers bâtiments sont érigés dans les années 1960 et le lycée de Presles, ouvert le, accueille les premiers élèves ducollège de Cusset à la suite de la réforme des collèges de 1965[84]. La région mène des travaux de modernisation de la cité, de 2006 à 2016, pour un coût de 61 millions d'euros[90], dont 23 millions d'euros pour le bâtiment scientifique, le plus gros montant pour un lycée dans la région en 2011[127]. À la sortie de la cité, une entrée est créée au sud, desservant la salle polyvalente[128]. L'un des bâtiments, situé à proximité du boulevard urbain, accueille le conservatoire de musique de Vichy Communauté, inauguré le[129].
La cité assure les filières générales, technologiques (STI et STL), professionnelles — partie du Campus Albert-Londres avec 315 étudiants — (dont huitBTS[128] dans les domaines suivants : multimédia-communication-langues, économie-gestion-droit, entrepreneuriat-management, commerce, ingénierie et qualité de l'environnement[124]). Un journaliste et ancien otage (Georges Malbrunot) et une chanteuse (Nolwenn Leroy) ont fréquenté le lycée.
Lelycée Valery-Larbaud (46° 07′ 38″ N, 3° 26′ 44″ E) est situé boulevard Gabriel-Péronnet, dans le quartier de Puy-Besseau, devant son nom à l'écrivainValery Larbaud. Construite entre 1998 et 1999, cette réalisation du conseil régional d'Auvergne a coûté 2 759 327 euros ou 18,1 millions de francs[130]. Il a été inauguré le en présence deValéry Giscard d'Estaing alors président du Conseil régional, du recteur, des élus, du personnel et des élèves de l'établissement[130]. Il remplace le lycée professionnel Abel-Boisselier, implanté au centre-ville, qui datait de1835 et nommé en 1982[84].
La section professionnelle est membre du campus Albert-Londres, totalisant 215 étudiants dans les filières suivantes : santé et nutrition (avec une classe préparatoireinstitut de formation en soins infirmiers) et trois BTS (diététique, opticien lunetier) et dans le tourisme, un BTS hôtellerie-restauration[124].
Le lycée a été fondé en1822[84] par Mademoiselle Cougoul-Salignat et confié aux religieuses de la congrégation de Saint-Joseph deChambéry. En1856, le pensionnat Saint-Joseph s'est installé dans l'ancienne maison Pons (allée Pierre-Berthomier, du nom d'un aviateur résistant fusillé en 1944). Il prend la suite d'un pensionnat Saint-Pierre pour demoiselles créé trente ans plus tôt. Par la suite, il a connu une grande expansion tout au long de son histoire. Le, la chapelle Saint-Joseph, construite pour les religieuses arrivées en1854 pour gérer le dit pensionnat, est bénie par l'évêque Dreux-Brézé. La direction est confiée à un laïc en 1986 par les sœurs de Saint-Joseph[131].
Avec un effectif de 800 élèves en 2009-2010, un des bâtiments a été surélevé pour un coût de 600 000 € TTC[132]. Un nouveau restaurant scolaire est livré en 2011[133].
Près du quartier de Puy-Besseau, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune voisine de Vichy, assure les urgences. Non loin de ce centre est implantée une maison de retraite.
Dans le centre-ville, la maison de retraite (290 lits) est installée sur les sites de l'Hôtel-Dieu, Annet-Arloing[CUS 15] et « Côté Cours ». Ce dernier, en bordure du cours Arloing« sur le souvenir du « reposoir » Arloing, alors destiné aux personnes indigentes, […] et opérationnel jusqu'en 1993 », et d'une capacité de 46 lits, a été inauguré le, pour un coût de 4,5 millions d'euros[134].
Le tribunal judiciaire de Cusset, pôle criminel départemental, ouvert en 1972[136], est le plus important des trois tribunaux de l'Allier. À l'étroit dans ses locaux historiques du palais de justice de la rue Gambetta, le tribunal judiciaire va déménager rue des Prés-Ferrés, sur le site de l'ancienne friche industrielle Applifil, non loin du centre, et y sera réuni avec le tribunal de commerce[137]. Le,Gérald Darmanin,ministre de la Justice, en visite à Cusset, annonce le déblocage de38 millions d'euros pour la construction de la future cité judiciaire, qui sera livrée« en 2028 ou 2029 »[136].
De même, le ressort du tribunal de commerce de Cusset s'étend sur le ressort de Moulins.
Une maison de l'information et du droit a ouvert ses portes dans le quartier de Presles le[138]. Il est le lieu régulier de conférences et débats sur les thèmes de la justice pour le public, notamment à l'occasion dela Nuit du Droit[139],[140],[141].
En, il n'existait aucune caméra de vidéosurveillance[142] ; après l'installation de la police municipale, dont les locaux ont été inaugurés le place Radoult-de-Lafosse[143], la commune a implanté trente-six caméras en 2016 dans les quartiers de Presles et le centre-ville, et à proximité des établissements scolaires[144]. La première a été installée place Victor-Hugo en[145].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[147],[Note 10].
En 2022, la commune comptait 13 329 habitants[Note 11], en évolution de +4,48 % par rapport à 2016 (Allier : −1,38 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Au recensement de 2021, Cusset est la quatrième ville du département en nombre d'habitants, derrièreMontluçon,Vichy etMoulins, et devantYzeure. La population, de 12 909 habitants, est quasi stable par rapport à 2015[149].
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (29,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 35,6 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 5 774 hommes pour 7 135 femmes, soit un taux de 55,27 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,03 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 5]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,0
90 ou +
3,2
9,8
75-89 ans
12,1
20,7
60-74 ans
21,9
19,0
45-59 ans
19,6
14,4
30-44 ans
14,2
18,1
15-29 ans
14,9
17,1
0-14 ans
14,1
Pyramide des âges du département de l'Allier en 2021 en pourcentage[I 6]
Chaque printemps depuis 1999[150], se déroule à l'espace Chambon une manifestation d'envergure nationale ayant pour thèmeStar Wars et la science-fiction. Ce salon qui a lieu le dernier week-end d'avril ou le premier de mai s'intituleGénérations Star Wars et Science Fiction et est organisé par l'association cussetoise Les Héritiers de la Force.
La ville organise depuis 2015 une fête médiévale en centre-ville (Les Flamboyantes)[Note 12]. À l'origine annuel, il devient bisannuel à partir de 2024[153].
Depuis 2016[CUS 18], la Fête de la Ruralité rassemble, sur le cours Lafayette, des agriculteurs de Cusset et sa région et des professionnels du monde agricole[CUS 19],[154].
Depuis 2018, la ville organise le festival Nuits d'été. Il accueille à l'espace Chambon des artistes tels queAlpha Blondy,Trust ouElephanz[155].
Des marchés sont organisés le samedi matin et le mardi soir[CUS 20].
La commune de Cusset possède plusieurs équipements sportifs[CUS 21] et abrite le siège de plusieurs clubs[CUS 22] :
la Maison des Sports ou le complexe sportif Darcin, où sont pratiqués dans le bâtiment principal le volley-ball, le badminton, la gymnastique ou le tennis de table (club résident : Tennis de Table Cusset), la piscine communautaire gérée par Vichy Communauté (bâtiment isolé) et la salle de basket-ball Alain-Mimoun (bâtiment isolé, club : SCA Cusset basketball) ;
le stade Jean-Moulin, dans les hauteurs de la ville, comprenant le terrain synthétique René-Ferrier, où est pratiqué le football (club résident : SCAC Football), le rugby (SCAC Rugby), l'athlétisme (Courir à Cusset) et le tennis (Tennis club Cusset), le football américain (Poséïdons) ;
le stade bouliste Roger-Dromard, sur la route de Molles ;
le stade de Mont-Béton et son espace cycliste Roger-Walkowiak (club résident : Avenir cycliste cussétois) ;
l'Office du Mouvement Sportif et du Loisir de Cusset (OMSL) ;
le centre socio-culturel et sportif Éric-Tabarly ;
le club Cusset Vichy Escalade utilisant une structure du lycée Albert-Londres et siégeant à la maison des sports[156].
Cusset a, en outre, été désignée comme la ville la plus sportive du Massif central pour l'année 2012 dans la catégorie des villes de 10 000 à 20 000 habitants[160], puis en 2018 dans la catégorie des villes de 10 000 à 15 000 habitants[CUS 24].
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La marqueMade in Cusset, lancée en 2014, regroupe les entreprises et commerçants de la commune[CUS 25] et organise des événements tels que la fête de la ruralité[CUS 26], une quinzaine des entreprises[CUS 27] et des opérations commerciales[CUS 28].
Les kiosques vendent, en plus des titres nationaux, le quotidien régionalLa Montagne (édition de Vichy) et l'hebdomadaire du départementLa Semaine de l'Allier (édition de Vichy).
La ville de Cusset édite un journal municipal bimestriel#QCMag (ou#Cussetmag)[CUS 29].
En complément des radios nationales, quelques radios de portée locale, commeFrance Bleu Pays d'Auvergne, sont captées.
La ville possède un site Internet depuis 1999. Le site a bénéficié d'une refonte en[113].
La commune possède deux zones d'activités : celle de la Contrée de Gauvin, à vocation artisanale et commerciale, ainsi que celle de Champcourt, à vocation industrielle et commerciale[9].
En 2020, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 7 310 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,7 % d'actifs dont 58,6 % ayant un emploi et 12,1 % de chômeurs[INS 4].
On comptait 5 174 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 418 en 2009. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 4 355, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 118,8 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[INS 5].
Parmi la population active (5 167 personnes), 4 293 possédaient un emploi. La commune compte plus d'employés (1 373) que de professions intermédiaires (1 128 ou d'ouvriers (1 021)[INS 6].
Sur les 5 201 emplois, près d'un tiers sont détenus par des employés (1 500). Toutefois, le nombre d'emplois dans les professions intermédiaires est plus élevé (1 418, 27,3 %) que dans celui d'ouvriers (1 239, 23,8 %)[INS 7]. En fonction du secteur d'activité, la commune possède plus d'emplois dans le commerce, les transports et les services divers (2 050, 39,4 %) que dans l'administration (1 930, 37,1 %)[INS 8]. Les tableaux ci-dessous montrent les comparaisons départementales et nationales :
Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2020
En 2020, 3 839 des 4 352 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 888,2 %) et ayant un emploi sont des salariés[INS 9]. 31,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 10].
En 2020, Cusset comptait 886 chômeurs ; le taux de chômage s'élève à 17,1 %, en nette hausse par rapport à 2009 (14,7 %)[INS 11].
Au, Cusset comptait 830 entreprises, dont 227 (27,3 %) dans le domaine du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration ; 153 (18,4 %) de la construction ; et 118 (14,2 %) des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien[INS 12]. Elle comptait aussi 978 établissements[INS 13].
Parmi les entreprises ayant existé dans la commune mais ayant cessé leur activité :
Prodirest, en 2007, avec la suppression de 45 emplois, selon Jean-Pierre Maurice, sous-préfet de Vichy en 2009[163] ;
Delis Compote, entreprise de fabrication de compotes à destination de la grande distribution, installée àRis puis à Cusset en 1987. L'activité a continué àChâteaubourg, près de Rennes[163] ;
Reinhausen, entreprise spécialisée dans la fabrication d'isolateurs électriques en silicone, implantée en dans la zone d'activités des Graves après le rachat de Maclean Power France. Elle a notamment fourni des isolateurs pour l'un des plus grands barrages du monde, en Chine[164]. Le groupe a annoncé, le, la fermeture de son usine qui employait62 salariés[165], invoquant une forte concurrence chinoise[166] ; la fermeture est effective le[167]. Le site est racheté par Vichy Communauté le pour1,9 million d'euros, ce qui permettra à la collectivité d'implanter certains de ses services[168].
Au recensement agricole de 2010[Note 14], la commune comptait 28 exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (31) et à 1988 (48)[169]. La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de1 853 hectares en 2010, incluant393ha d'exploitations individuelles (au nombre de 16) et819ha deGAEC (au nombre non diffusé)[169].
Cusset est ville pilote d'unprojet alimentaire territorial. Les travaux conduits avec les exploitants locaux se sont traduits par diverses initiatives comme l'entretien des chemins ou le développement des circuits de proximité[CUS 30].
Pass : glissières métalliques et béton pour routes et autoroutes[172] ;
l'entreprise Suchet, installée à Cusset depuis 1962, spécialisée dans les travaux de couverture et d'étanchéité.
Les établissements Applifil exploitaient, de 1935 aux années 2000, une usine de fabrication de pièces métalliques formées à froid à partir de matières premières (fils ou feuillards métalliques),« sans mise en œuvre de produits chimiques dangereux » hors huiles de graissage ; quelques pièces nécessitaient un dégraissage auperchloroéthylène[173]. Devenue une friche après sa fermeture, un projet consiste à créer sur l'ancien site une résidence pour seniors (voir aussiProjets d'aménagement).
La carrière des Malavaux, propriété deLafarge depuis 1998, est exploitée depuis 1913 et est utilisée pour l'approvisionnement deballast sur les lignes à grande vitesse et les autoroutes[174].
Un hypermarchéCarrefour et deux supermarchés Carrefour Market etNetto[Note 15] sont implantés sur le territoire communal, ainsi qu'une grande surface de bricolage à l'enseigneBricomarché.
Les banques sont principalement situées en hypercentre-ville, place Victor-Hugo (Caisse d'Épargne, Banque Populaire, Crédit Agricole, Crédit Mutuel).
La zone commerciale des Bartins, au nord de la rue des Bartins (les habitations au sud sont situées côté Vichy) comprend des magasins d'ameublement (enseignes accordées en 2009[175]).
Système U a pris la place du supermarché d'alimentation[Quand ?]. Les SA Cevede et SCI Jacmar ont eu l'accord de lacommission départementale d'aménagement commercial de l'Allier le pour aménager un magasin Hyper U de 4 250 m2 à la place du Super U existant[176] ; le magasin ouvre ses portes début 2007, avec la nécessité de créer un parking de500 places à étage débordant sur la rue des Peupliers qui nécessite une déviation ; mais le4 janvier 2008, une autre enseigne se substitue :Carrefour. La galerie marchande comprend aussi une parfumerie, une parapharmacie et un magasin d'optique[177].
Un garage automobileCitroën de 3 000 m2 a pu être créé après accord de la CDAC en[178]. Il ouvre le avenue Gilbert-Roux, avec la nouvelle identité visuelle de l'entreprise automobile[179]. Cette même commission a donné son accord pour la création de magasins qui ont ouvert en été 2012 :Conforama (issu du déménagement de Bellerive-sur-Allier, accord endécembre 2010[180]), Les 3 P'tits Cochons (mi-2011[181]), Babou (mi-2011[181]) après déménagement,BUT ([182], ouvert le).
Cependant, des enseignes se sont vu refuser leur implantation dans la commune, à l'exemple d'unLeader Price en 2009 (malgré un recours en commission nationale)[175].
La commune compte troisstations-service. Du fait de la présence d'une usine au nord de la ville, l'agglomération possède nombre de stationsTotal. Une autre a ouvert dans la zone commerciale des Peupliers, à l'enseigne prévue Hyper U (accord de la CDAC ennovembre 2005[178] puis en[177]) remplaçant celle sous-dimensionnée et démolie, mais sous la nouvelle enseigne Carrefour.
Lamaison Seive, au 16 avenue Gilbert-Roux, a été construite en 1929 et conçue par les architectes vichyssois Chanet et Liogier. La clôture, le décor intérieur, le vestibule et le salon sont inscrits aux monuments historiques le[189].
La ville possède d'autres bâtiments remarquables bien que non protégés au titre des monuments historiques :
Lesfortifications de Cusset ont été construites entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande de Louis XI. Enceinte, citadelle, tour, porte, courtine et soubassement sont les éléments protégés pour leur inscription aux monuments historiques le[190].
Les portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et de Saint-Antoine (place de la République) sont d'anciennes portes d'accès des fortifications ; démolies, leurs galeries de rez-de-chaussée sont aujourd'hui souterraines.
L'ancienne prison des femmes, sise boulevard du Général-de-Gaulle, date de1824. Au rez-de-chaussée se trouvait une cellule temporaire, l'infirmerie et les parloirs ; l'appartement du gardien et le dortoir des femmes se situant au1er étage. On accède au bâtiment par la porte en plein cintre d'un avant corps. La prison est fermée en1960, puis acquise par la commune. Désormais, elle accueille les réserves du musée de la Tour-Prisonnière située à proximité.
L'ancien moulin du Chambon, rue du Faubourg-du-Chambon, se compose d'une minoterie, construite en1808 à la place d'un moulin datant de1771. Le bâtiment a été modifié en1853 ; de la maison du meunier, construite auXIXe siècle par Rose-Beauvais ; de tours, rue Andreau : datant de1943, elles marquent l'entrée du parc du Chambon.
L'ancien moulin des Cours, à l'angle de la rue des Moulins et du cours Lafayette, a fonctionné jusqu'en 1974 (décès accidentel du meunier).
L'église Saint-Saturnin, place Radoult-de-La-Fosse (ou -de-Lafosse), a été construite entre 1859 et 1868 suivant les plans faits parJean-Baptiste Antoine Lassus en 1855 parHugues Batilliat à la place de l'ancienne église médiévale. Le chœur est encadré de chapelles rayonnantes. Le clocher et le chevet sont dus à la générosité de Napoléon III. L'édifice est inscrit aux monuments historiques le[191].
À Aubepierre, lieu-dit appartenant à l'abbaye de Cusset, formant une paroisse, puis devant la demeure des abbesses en 1517, l'ancienne chapelle Sainte-Foy a été érigée en pierre, à plan basilical à simple abside, auXIIe siècle. Au même lieu-dit, le manoir l'est auXVe siècle.
La commune possède plusieurs infrastructures consacrées à la culture :
le conservatoire de musique Jean-Michel-Guerre[Note 16], géré par la communauté d'agglomération Vichy Communauté, ouvert depuis le sur le site d'un ancien bâtiment de la cité scolaire Albert-Londres, qui regroupe les écoles de musique de Vichy, Cusset, Bellerive-sur-Allier, Saint-Germain-des-Fossés et Saint-Yorre. Le bâtiment comprend une salle d'orgue,35 salles, un auditorium et un studio d'enregistrement[CUS 31]. Il remplace, à Cusset, l'école municipale de musique installée dans l'hôtel de la Borderie ;
la bibliothèque municipale, qui dispose de 13 000 ouvrages ;
le théâtre municipal, situé près de la mairie, a été reconstruit, avec travaux d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite, et inauguré enjanvier 2008. Seule scène conventionnée danse et cirque de la région Auvergne-Rhône-Alpes, le théâtre a été labellisé « scène d'intérêt national » le[193] ;
l'espace Chambon, construit en 1993, qui comporte plusieurs salles, ce qui permet d'accueillir des pièces de théâtre, des bals, des salons, des expositions, ou des concerts.
Yves Louis Randoing ditCamille Randoing ( à Cusset - à Paris), industriel et homme politique.
Saturnin Arloing, né le et décédé àLyon le, vétérinaire français, a inventé le vaccin anti-tuberculose pour les bovidés, qui sera adapté pour l'homme.
Victor André Cornil, né le et décédé àMenton le, fut professeur à la faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine, député, puis sénateur de l'Allier. Sa statue se trouve sur le cours Tracy.
François Gabriel Desbrest (1774-1843), officier et homme politique né et décédé à Cusset, député de l'Allier en 1815, pendant lesCent-Jours.
Jean de Doyat, né vers 1445 au château de Doyat, près de Cusset, et mort en 1498, conseiller deLouis XI.
Paul Duchon[194], né en 1869 et décédé àAmbierle, dans la Loire, en 1950, fut un érudit, historien et ethnographe bourbonnais.
Louis Marcoussis, né àVarsovie, enPologne, le, fut peintre et graveur. Il vécut à Cusset de 1940 jusqu'à son décès le22 octobre 1941 ; il y est enterré, ainsi que sa femme, la peintreAlice Halicka.
René Barjavel, né à Nyons, dans la Drôme, le et décédé à Paris le, a fréquenté le collège de Cusset de 1923 jusqu'à son baccalauréat en 1927.
Maurice Boucard, né le àLevallois-Perret dans une famille d'Auvergnats de Paris, cantaliens et aveyronnais, décédé le à Vichy. Formé à l'École des Beaux-Arts deClermont-Ferrand, peintre, il a vécu à Cusset après avoir été chef d'atelier des décors du Grand Casino àVichy. Maurice Boucard a été l'invité de l'émission (enregistrée)Les Chemins d'une vie, produite et présentée par Christian Lassalas sur FR3 Auvergne Radio (cinq émissions de trente minutes du 21 au).
Alexandre Giraudet (1797-1863), médecin et historien, auteur d'uneTopographie physique et médicale de Cusset, commune où il a vécu.
Jean Giraudoux, né àBellac, en Haute-Vienne, le et décédé à Paris le). Son frère aîné, Alexandre (° Bellac, Haute-Vienne, – † Cusset,), était médecin à Cusset[197]. L'écrivain le visitait régulièrement. Une rue de la ville porte son nom.
À gauche :De gueules semé d'écussons d'or. À droite :D'azur, au senestrochère d'argent, sortant de nuées de même, mouvant du flanc dextre de l'écu, tenant une épée aussi d'argent, la poignée et la garde d'or, sur la pointe de laquelle est posée une couronne aussi d'or.
↑L'agglomération a choisi de nommer le boulevard urbain « avenue de la Liberté » ; elle aurait pu choisir entre l'hommage aux quatre-vingts parlementaires — mais ce nom a déjà été utilisé pour l'inauguration d'un square à Bellerive-sur-Allier — ou une personnalité décédée en 2013, tel René Bardet, maire de Cusset à l'origine du projet[49].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le magasin Netto remplace le magasin Casino, près du centre-ville, d'une superficie de 800 m2[46].
↑Le conservatoire de musique porte le nom de Jean-Michel Guerre,ancien maire de Bellerive-sur-Allier et président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier de 2008 à 2014, depuis le[192].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbPhilippe Cros, « Des quartiers prioritaires et un appel à projets pour obtenir des financements : Pour comprendre le contrat de ville »,La Montagne,,p. 10 (édition de Vichy).
↑Magalie Lépinoux, « Allier Habitat devrait lancer les travaux de réhabilitation de la cité de Presles début 2016 : La métamorphose de la cité approche »,La Montagne, Vichy,,p. 10.
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↑PhilippeCros, « L'avenue de la Liberté/boulevard urbain ouvre entre le lycée et le centre hospitalier : Et au milieu passe une avenue… »,La Montagne,,p. 9 (édition de Vichy).
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↑a etbLaurent Bernard, « Jean-Sébastien Laloy et ses neuf adjoints ont été élus avec les 25 voix de leur groupe (sur 33), hier soir [vendredi 4] : « Respect, le maître-mot du mandat » »,La Montagne, Vichy,,p. 14(lire en ligne).
↑Philippe Cros, « Jean-Sébastien Laloy, 25 ans, est le maire de la quatrième commune du département : Cusset s'est offert un « coup de jeune » »,La Montagne, Vichy,,p. 23. Supplément « Annuaire des maires 2014 ».
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↑a etbMatthieu Perrinaud, « L'annonce décisive de Gérald Darmanin lors de sa visite dans l'Allier »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Pierre Geraudie, « À Cusset (Allier), l'arrivée d'un nouveau palais de justice permettra de réhabiliter tout un quartier »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Denis Lorut, « Que trouve-t-on à la Maison de l'information et du droit de Cusset ? »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Denis Lorut, « Dans les couloirs et les salles du tribunal de Cusset »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Denis Lorut, « Dans les coulisses du traitement des affaires civiles du tribunal de Cusset »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Florian Gallant, « Nuit du Droit au tribunal de Cusset : les rapports Justice et médias »,La Montagne,(lire en ligne, consulté le).
↑Estelle Dissay, « Les travaux des nouveaux locaux de la police municipale annoncent un plus vaste chantier : Des policiers et des caméras dans la rue »,La Montagne, Vichy,,p. 12.
↑Julien Moreau, « Les nouveaux locaux de la police municipale de Cusset ont été inaugurés hier après-midi : De gros moyens pour la sécurité »,La Montagne,,p. 14 (édition de Vichy).
↑Magalie Lépinoux, « La municipalité a dévoilé le visuel qui annoncera la première édition des Flamboyantes : Les Cussetois, bâtisseurs de leur tête »,La Montagne, Vichy,,p. 7.