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D'après lemagazineForbes en 2009[2], Curitiba est la troisième ville la plus intelligente du monde. Ce classement considère que la ville intelligente est celle qui se soucie, conjointement, de l'écologie, du développement durable, de la qualité de vie, de mettre à disposition des infrastructures performantes et d'avoir une économie dynamique. La cité est un exemple de planification du développement urbain, avec notamment l'invention dumétro de surface. Elle est appeléeCidade Modelo da América Latina (« Cité-modèle de l'Amérique latine »). Cette réussite est néanmoins plus nuancée en 2014[3].
Considérée comme uneville mondiale par leGlobalization and World Cities Research Network (GaWC) dans la catégorie « Suffisance » (la plus basse de toutes)[4], elle a été nommée l'une des « villes créatives » du Brésil par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) en 2014, aux côtés deFlorianópolis. Curitiba est la capitale la plus développée du pays, selon l'indice de développement municipal FIRJAN (2025), et affiche le deuxième taux d'alphabétisation et d'assainissement de base le plus élevé parmi les capitales, derrièreSão Paulo[5]. Selon l'Atlas de la violence 2024, publié par l'Institut de recherche économique appliquée (Ipea)[6] et le Forum brésilien de sécurité publique (FBSP), elle est la huitième capitale la plus sûre du Brésil. Avec un PIB de plus de 98 milliards de reais, elle est la sixième ville la plus riche du pays. Curitiba a été classée par l'Indice des villes vertes 2015, réalisé parSiemens en collaboration avec l'Economist Intelligence Unit, comme la ville la plus durable sur le plan environnemental d'Amérique latine[7],[8].
Les quartiers de Bairro novo, Sítio cercado, Ganchinho, Umbará.
La région de Pinheirinho :
Les quartiers de Pinheirinho, Capão raso, Novo mundo, Fanny, Lindóia.
La région de Fazendinha/Portão :
Les quartiers de Fazendinha, Portão, Água verde, Santa Quitéria, Vila Izabel, Parolin, Guaíra, Seminário.
La région de Boqueirão :
Les quartiers de Boqueirão, Hauer, Xaxim, Alto boqueirão.
La région de Tatuquara :
Les quartiers de Tatuquara, Campo de santana, Caximba.
La région de Cidade Industrial :
Les quartiers de CIC-Cidade Industrial de Curitiba.(ville industrielle de Curitiba), Riviera, São miguel, Augusta.
La région de Cajuru :
Les quartiers de Cajuru, Uberaba, Jardim das Américas, Guabirotuba, Capão da imbuia.
La région de Boa vista :
Les quartiers de Boa vista, Bacacheri, Bairro Alto, Tarumã, Santa Cândida, Tingui, Atuba, Cachoeira, Bairro novo, Barreirinha, Abranches, Taboão, Pilarzinho, São lourenço.
La région de Matriz :
Les quartiers de Matriz, Centro cívico, Bigorrilho, Mercês, São francisco, Bom retiro, Ahú, Cabral, Juvevê, Hugo lange, Jardim social, Alto da XV, Alto da glória, Cristo rei, Jardim Botânico, Prado velho, Rebouças
La région de Santa Felicidade :
Les quartiers de Santa felicidade, Campina do Siqueira, Campo comprido, Mossunguê, Orleans, São brás, Santo Inácio, Cascatinha, Vista alegre, São joão, Butiatuvinha, Lamenha pequena.
Elle est située à 934 m d'altitude, sur lepiémont de laSerra do Mar, à une centaine de kilomètres duport deParanaguá. Sa position géographique est de 25,42° Sud, et 49,29° Ouest. Curitiba se trouve sur les rives durio Iguaçu, dans son cours supérieur.
La ville de Curitiba est surnommée au Brésil laCidade de Vidro[réf. nécessaire], la « ville de verre », à cause d'une architecture où les matériaux modernes prédominent.
La ville a été fondée en1654. Elle a été élevée au rang demunicipalité (enportugais :município) le (date retenue par la ville pour la fondation), sous le nom deVila de Nossa Senhora da Luz dos Pinhais (Ville de Notre-Dame de la Lumière des Pins). Son nom actuel a été choisi en1721, lors de la visite de Raphael Pires Pardinho, un officiel de l'administration coloniale. Il vient du mot TupiCoré Etuba, qui signifie « beaucoup de pins », en référence aux très nombreux pins des collines alentour.
La tradition de croissance équilibrée de Curitiba remonte à cette époque : Pardinho ordonna que les arbres ne seraient abattus que sous certaines conditions, afin de préserver cette ressource.
Il édicta aussi les premières règles d'urbanisme :
les maisons ne peuvent être construites sans permis du conseil municipal ;
La ville subsiste, à cette époque, de l'exploitation du bois, de la construction de résidences d'hiver, et du commerce. Elle est cependant très pauvre, jusqu'à l'arrivée du commerce de bétail, après 1812. Placée sur le trajet des troupeaux des zones d'élevage versSão Paulo, elle bénéficie de la construction d'entrepôts et de boutiques.
Elle devient capitale de l'État du Paraná en1854[réf. souhaitée]. La ville s'administre seule à partir de ce moment.
Ancien siège de la mairie de Curitiba, place Generoso Marques.
À partir de 1870, des immigrants non portugais commencent à arriver, notamment des Allemands, des Polonais et des Italiens, avec également des Français, Japonais, Anglais et Suisses en moindre nombre.
Curitiba s'enorgueillit d'avoir conservé un élément de chaque population immigrée, et donc d'avoir su capitaliser sur sa diversité :
les Portugais et les Espagnols, métissés avec les Indiens, forment la base de la population ;
avec l'émancipation de la ville (1854), et les encouragements du gouvernement brésilien à l'immigration, la ville attira d'autres migrants, dont de nombreux Brésiliens des autres provinces ;
les Allemands commencent à arriver en nombre en1872 ; ils s'installent dans le noyau urbain, et commencent l'industrialisation de la ville (sidérurgie,imprimeries), développent le commerce ; l'introduction de l'esprit civique et de la responsabilité sociale leur est attribuée ;
les Polonais, dont l'arrivée commence en1871, fondent des colonies agricoles autour de la ville ;
les Italiens arrivent en1872 et fondent la colonie de Santa Felicidade dès1878. Selon leur origine, ils fournissent des ouvriers ou des commerçants (nord de l'Italie) ou des agriculteurs (Sud) ; ils introduisent de nouvelles techniques de culture, et forment la majorité des maraîchers (avec les Polonais) ;
la première présence de Japonais est relevée en 1915, avec l'arrivée du Mizumo Ryu (un bateau) ; après 1924, ils arrivent en groupes plus nombreux ;
les Syro-Libanais se sont établis dans le commerce de vêtements et la vente au porte-à-porte.
Toutefois, la diversité ne va pas sans préjugés. Ainsi, le 8 décembre 1959, la « guerre du peigne » éclate quand un commerçant d'origine moyen-orientale refuse de donner une facture à un policier qui venait de lui acheter un peigne. L'incident dégénère enémeutes pendant lesquelles 120 magasins arabes sont pillés[10].
La premièreuniversité fédérale du Brésil y est construite en1913, année de l'électrification du réseau detrolleybus. La ville possède également deux écoles de langue étrangère: une anglaise et une allemande[11],[12]
Curitiba est l'exemple même de l'excellence dans la planification urbaine, par l'anticipation sur plusieurs décennies, l'adaptation et l'amélioration progressive du modèle choisi, la ténacité avec laquelle il a été conduit pendant une longue période, et surtout par les résultats obtenus.
À la fin desannées 1950, Curitiba était une ville très agréable à vivre. Cependant sa croissance inquiétait certains de ses habitants, qui craignaient qu'elle ne remette en cause son caractère. En effet, plusieurs villes du Brésil connaissaient à cette époque une croissance rapide, soit mal maîtrisée (Rio de Janeiro,São Paulo), soit hypermoderne (Brasilia), toutes choses que les habitants de Curitiba souhaitaient éviter. La croissance de la population de Curitiba, alimentée par l'exode rural, fut de 5,7 % par an des années 1950 aux années 1980.
En 1964, la population atteignait le chiffre de 430 000 habitants. Devant cette situation, le maireIvo Arzua demanda des propositions englobant l'action sociale, l'offre de services sanitaires, l'offre de logements et bien sûr, les déplacements. L'architecteJaime Lerner, issu de l'université de la ville, fit une proposition qui visait tout à la fois :
à éviter les friches urbaines ;
à préserver le secteur historique ;
à contrôler le trafic dans le centre (downtown) ;
à offrir un système de transport abordable et efficace.
Curitiba s'était dotée d'un Plan préliminaire d'urbanisme depuis les années 1940, dont l'un des aspects était de permettre les déplacements de ses habitants et de ceux des localités voisines dans toute la ville. Ce plan avait été dirigé par le FrançaisAlfred Agache, cofondateur de l'association française pour les études d'urbanisme. L'IPPUC (Institut de recherche et de planification urbaine de Curitiba) était chargé de la conception et d'une partie du suivi de l'application de ce plan. Il prévoyait la mise en place de services publics, la diminution des embouteillages, la création de plusieurs centres secondaires. Il comprenait la création de larges voies de communication, une distance de cinq mètres entre la voie de circulation et les premières constructions, une zone industrielle, un centre administratif. Il n'a pas été totalement mis en œuvre à cause de la situation économique de laSeconde Guerre mondiale, mais le plan définitif adopté dans les années 1960 en est l'héritier évident. C’est également de cette époque que datent quelques règles d'urbanisme, plusieurs voies très larges, la zone industrielle de la gare, le centre administratif, le centre polytechnique et le marché municipal.
Le plan adopté en1966 établit une restructuration de la ville abandonnant le plan radial (c'est-à-dire une croissance tous azimuts), pour lui substituer une expansion de la ville selon cinq axes principaux. Ces axes, constitués d'avenues structurantes, devaient permettre une croissance linéaire en attirant les constructions résidentielles et commerciales le long de ces axes de transport. Des arrêtés de zonage furent pris dès 1966. En 1969, le maireOmar Sabbag développa le plan préliminaire de transports, et en 1971, le plan définitif de transports en commun fut achevé.
Enfin, figurait dans ce plan l'expérience tirée de la longue histoire des transports en commun de la ville. Leur introduction remonte en effet au, avec des voitures à cheval découvertes, qui furent remplacées par destrolleybus électriques en1913. Le nombre de passagers avait augmenté de 680 000 à 1 910 000 de 1903 à 1913. En1928, les bus firent leur entrée en scène, et dix ans plus tard, ils ne transportaient que 2,7 millions de passagers, contre 11 millions pour le trolley.
Dans les années 1940, les lignes de bus remplacèrent progressivement celles de trolley, qui furent abandonnées définitivement en 1951. Cependant, le ticket de bus étant plus onéreux, les usagers manifestèrent et la municipalité fixa un prix unique pour tous les trajets, à 50cruzeiros. C'était le premier tarif unique des transports en commun de la ville.
Sur les cinq axes de développement choisis, des terrains furent réservés afin de construire cinq avenues à six voies de circulation (trois dans chaque sens), les voies du centre étant constituées par uncouloir de bus. À partir de 1974, la construction des deux premières de ces avenues commença, et toutes furent achevées en 1982.
Le long de ces voies, lesgratte-ciel sont autorisés, et à mesure qu'on s'en éloigne, la densité autorisée diminue.
Mais le point central était bien entendu le succès du réseau de transports en commun : un service offert satisfaisant pousserait les habitants, les commerces et les entreprises à s'installer le long des axes prévus ; l'étalement urbain serait limité ; le développement de la ville contrôlé.
Réseau de transports de Curitiba : lignes expresses et lignes directes.
Plusieurs tâtonnements ont été nécessaires afin de parvenir à un système de transport en commun que l'on compare à un métro de surface. Tout d'abord, un seul ticket permet à quiconque de se rendre n'importe où dans l'agglomération. Les correspondances sont donc illimitées. Au départ, la municipalité mit en place un système visant à diminuer les retards dus aux paiements lors des correspondances, introduisant une marque de correspondance. Mais au bout de sept mois, la fraude se révélant importante sur ces marques en papier, la municipalité introduisit un double tarif, un pour les lignes express, et un pour les lignes reliant ces lignes express à la périphérie. Ce tarif fut abandonné au bout de dix-huit mois, car il favorisait les plus riches, vivant près du centre et ne payant qu'un ticket un peu plus cher, contre deux tickets pour les plus pauvres vivant le plus loin du centre. Les bus reliant la périphérie au centre sont donc devenus gratuits, ce qui transforma les bus endortoirs à clochards et suscita donc des plaintes. Le retour au tarif unique, avec une séparation entre les bus de périphérie et bus express, fut un succès. Mais ce succès, en plus de la popularité des nouvelles lignes express, provoqua une croissance extraordinaire de la fréquentation, et les bus devinrent rapidement très sales. Les chauffeurs de bus étaient également tentés de faire des excès de vitesse afin de rattraper le temps perdu aux arrêts.
Les compagnies desservant les quartiers éloignés se retrouvaient de fait à transporter des clients qui avaient payé leur ticket à une compagnie parfois concurrente. En1987, la municipalité mit en place un système de compensations fondé sur le nombre de kilomètres parcourus par les véhicules et leur type.
En1980, après avoir essayé toutes les formules de tarif, la municipalité conclut que le problème ne venait pas des tarifs, mais de la formule même du bus classique. Elle créa donc les stations de correspondance, avec l'intention d'en faire des stations de métro, en surface[13]. Ces stations, dénommées "Centres intégrés de transport", furent équipées de cabines de téléphone, et pourvues de kiosques à journaux et de boutiques de fleuristes. Ceci s'appelle le BRT (Bus Rapide Transit).
Un nouveau système de paiement fut introduit à cette occasion. Les passagers purent acheter leurs titres en métal dans les boutiques et les kiosques à journaux, ou les payer en monnaie dans les stations, avant de monter dans le bus. Ce système permit de gagner tout le temps passé par les chauffeurs de bus à encaisser les paiements. Cela permit également aux chauffeurs de réduire leur vitesse, aidés en cela par des systèmes de contrôle de vitesse.
Le point final de la réalisation fut l'invention des stations tubes d'embarquement. Au départ, la municipalité cherchait à limiter la fraude. Les bus furent tous construits avec deux portes pour la descente, et une porte d'embarquement à l'avant. Pour augmenter le confort, la rapidité du temps d'embarquement[13], et limiter la fraude, des tubes d'embarquement furent conçus par la ville : ils possèdent un plancher de plain pied avec le plancher des bus et des portes automatiques actionnées par un gardien de tube situées en face des portes des bus. Les passagers montants paient avant d'entrer dans le tube, les passagers descendants de bus passent par une sortie directe.
Les nouveaux bus roulent au biodiesel.
Le réseau comprend des lignes de centre-ville, périphériques, de quartier, inter-districts, express, de nuit, scolaires. Chaque bus est peint aux couleurs de la ligne, qui est la même sur les plans disponibles dans les stations. Les bus desservant les quartiers périphériques sont peints en orange, quel que soit le quartier ou la compagnie. Les bus sont parfois dotés d'une ou de deux articulations, ce qui leur permet d'emporter de 170 à 270 passagers.
De plus ces bus sont loin des clichés que l'on connaît des bus d'Amérique du Sud : ils sont considérés comme plus esthétiques.
L'ensemble du plan permit également de préserver les espaces verts : chaque habitant dispose en moyenne de 52 m2 d'espaces verts[13] (soit un total de 2100 hectares). La ville attache également une grande importance à sa politique de santé publique : 99 % des besoins en eau de la ville proviennent des systèmes d'adduction d'eau potable (contre 9 % au Brésil) et 97 % des foyers y sont reliés. 99,6 % des ménages ont l'électricité, 94 % un réfrigérateur. L'espérance de vie à la naissance y est de 72 ans, letaux de mortalité infantile de 16 ‰.
Curitiba est une des 4 villes du Brésil à avoir mis en place un système de tri[13], et récupère 13 % de ses ordures (contre 1 % en moyenne des grandes villes du pays). Elle a d'ailleurs été récompensée du Prix du meilleur environnement en1990 par le Programme environnemental des Nations unies.
Enfin, la municipalité construisit plusieursphares du savoir (« Faróis do Saber »): ces phares sont des centres culturels gratuits, proposant bibliothèque, accès Internet et d'autres moyens de se cultiver.
Le système, appelé RIT (Réseau Intégré de Transport, en portugaisRede Integrada de Transporte), intègre tous les bus de la ville. À partir d'un lieu quelconque de la ville, on peut rejoindre un autre lieu même très éloigné. Il unifie tous les transports publics de la ville. Ce système a inspiré le système de transport deBogota, leTransMilenio.
Le remplacement fréquent des vieux bus, qui fonctionnent au diesel, limite les émissions de dioxyde de carbone.
En juin1996, au deuxième sommet mondial des maires et urbanistes qui s'est tenu àIstanbul, Curitiba a été récompensée comme la cité la plus innovante au monde. Le système de transport a également été récompensé par l'English Building and Social Housing Foundation (EBSHF). L'Indicateur de développement humain (IDH) était de 0,8560 en2000.
L’université fédérale du Paraná (Universidade Federal do Paraná) est la plus ancienne université fédéralebrésilienne.Cet différents éléments expliquent la réputation de Curitiba en tant que ville durable.
Les bons résultats (des années 1990 - 2000) ont été favorisés par le développement de l'économie. L'économie a muté pendant ces trente années : alors qu'en 1974 le bois représentait 25 % de l'activité de la ville, la métallurgie et les industries agro-alimentaires 10 % chacun, en 1999, ces secteurs ont vu leur importance diminuer (5 %, 3,5 % et 6 %), remplacés par les industries mécaniques, de télécommunication et de transport qui se sont considérablement développées, pour représenter respectivement 18, 16 et 21 % du PIB de la ville. Cinq groupes automobiles produisent ainsi 140 000 véhicules par an en 2000 (contre 15 000 en 1997).
En décembre 2001, le taux dechômage n’est que de 4 %.
Curitiba accueille aujourd'hui le siège et l'usine Renault auBrésil. En 2008, il se construit en particulier laDacia Logan et laDacia Sandero, sous la marque Renault pour le marché sud-américain. Le site assemble aussi des modèles du japonaisNissan, partenaire du groupe français.
Le préfixe téléphonique (DDD) de Curitiba est le 41[14] et celui du Brésil est 55. Il faut donc composer le 00 55 41 pour appeler vers Curitiba à partir de l'étranger[15].
Le Jardin botanique de Curitiba (o Jardim botânico de Curitiba en portugais) ou Jardim Botânico Francisca Maria Garfunkel se situe dans le Jardim Botânico district de la ville de Curitiba, État du Paraná, au Région Sud du Brésil. Il est l'un des principaux symboles touristiques de la ville — en 2007, il a été l'endroit le plus choisi lors d'une élection en ligne pour choisir les « Sept Merveilles du Brésil » — et abrite une partie du campus de l'université fédérale du Paraná.
L’Opéra de Arame est un opéra construit en 1992 à Curitiba, dans l’État du Paraná au Brésil. C’est une construction de forme circulaire constituée de tubes en fer et recouverte de polycarbonate. Ces tubes forment une structure de cage à l’origine de son nom Opera de Arame en portugais, Wire Opera House en anglais et de Leitung Oper Haus en allemand, ce qui peut se traduire en français par opéra de fil. On y accède par une passerelle sur pilotis.L’auditorium, d'une capacité de 2 400 personnes, est utilisé pour des présentations théâtrales et musicales. Dans le parc à proximité, se tiennent de grands événements en plein air.Le Songe d'une nuit d'été dont l'action se déroule dans une forêt fut joué pour l’inauguration.Son architecte est Domingos Henrique Bongestabs1, professeur d’architecture et d'urbanisme à l’université fédérale du Paraná (UFPR) aussi architecte de l'université libre de l'environnement à Curitiba. L’opéra a été construit dans le cadre de projet lancé par l’urbaniste Jaime Lerner (diplômé de l'UFPR, maire de Curitiba de 1989 à 1992 puis gouverneur du Paraná de 1995 à 2002).
↑ab etcThomas D.Badia, « Au Brésil, Curitiba, l’ex-ville modèle d’Amérique latine, peine à se réinventer »,Monde Académie (blog Le Monde),(lire en ligne, consulté le).