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Étude deCandido Portinari pour la fresqueA descoberta da terra (1941).
Laculture duBrésil, pays d'Amérique du Sud, façade atlantique, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses habitants (211 000 000, estimation 2021, 4 millions en 1800, 17 millions en 1900).
La religion dominante du Brésil depuis la conquête portugaise est lecatholicisme. Le Brésil compte un très grand nombre d'édifices religieux et de congrégations catholiques, et est le premier pays catholique du monde par le nombre de ses croyants[1]. Mais l'influence catholique est en baisse avec la récente montée en force duprotestantisme, de l'évangélisme, dupentecôtisme et d'autres mouvements religieux chrétiens proches de l'évangélisme américain. Ces mouvements ne cessent de gagner de nouveaux adhérents grâce notamment à unclientélisme prononcé (aide sociale aux habitants desfavelas, publicité omniprésente...).
Le catholicisme est aussi affaibli au Brésil par une résurgence plus ou moins récente de l'animisme qui conduit de nombreuxBrésiliens à se réclamer du catholicisme tout en pratiquant ducandomble oumacumba (croyances animistes amenés d'Afrique par les esclaves et perpétuées par les descendants de ceux-ci et qui, dans leur forme actuelle, se rapprochent des cultesvaudous tels qu'ils sont pratiqués auxÉtats-Unis). Ce mélange de cultes africains et européens est caractéristique de la culture brésilienne[2].
Lacapoeira est un art martial afro-brésilien mais aussi une danse qui a ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle est accompagnée, le plus souvent, par des instruments, des chants et des frappements de mains.
Lessavoir-faire liés à l’artisanat traditionnel relèvent (pour partie) dupatrimoine culturel immatériel de l'humanité. On parle désormais detrésor humain vivant.Mais une grande partie des techniques artisanales ont régressé, ou disparu, dès le début de la colonisation, et plus encore avec la globalisation, sans qu'elles aient été suffisamment recensées et documentées.
Lesgerigonças, qu'on pourrait traduire par « bidules » ou « objets complexes dont on ignore le nom », sont les personnages miniatures en plâtre et animés par des mécanismes reliés à un moteur. Traités à la manière des crèches, ils illustrent la vie quotidienne au Brésil sur des tables en bois brut leur servant de scène. Leur créateur-inventeur s'appelait Molina et il est décédé en1998.
Outre lesgerigonças, on retrouve un autre phénomène très présent dans la culture au Brésil : les légendes.
Lapichação est une forme de graffiti spécifique au Brésil et particulièrement àSão Paulo. C'est un moyen d'expression de certains jeunes défavorisés qui vont jusqu'à recouvrir des immeubles entiers de leurs signatures et messages.
Olga Obry, Yolanda Fagundes, Darcy Penteado, Ilo Krugli, Mané Bernardo, Ana María Amaral, Álvaro Apocalypse, Hermilo Borba Filho, Felisberto Sabino da Costa, Magda Augusta Castanheira Modesto...
Teatro Infantil de Marionetes (TIM) (1954), Teatro de Marionetes Monteiro Lobato (1958), Teatro de Figuras, O Sacy, Teatro do Gesto (Théâtre du Geste), Teatro Ventoforte (Vent fort) (1974)...
Grupo A Carreta (La Charrette), Grupo Revisão (Révision), Mamulengo Só-Riso (1975), O Casulo (le Cocon) (1976), Giramundo, Teatro Lambe Lambe, Caixa do Elefante, Companhia Teatro Lumbra de Animação, XPTO...
Paul Claval,Le Brésil : entre exotisme et modernité : idées reçues sur un nouveau grand, le Cavalier bleu éd., Paris, 2014, 199 p.(ISBN978-2-84670-538-7)
Richard Marin,Les Mots du Brésil, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2011, 128 p.(ISBN978-2-8107-0140-7)