L'identification des causes de la condamnation de Jésus reste un sujet débattu : les récits évangéliques qui attribuent auxJuifs l'initiative des poursuites et rapportent une condamnation hâtive et une exécution romaines, ont en effet une forte portéethéologique, visant notamment à montrer que le procès n'a pas été régulier[3]. Toujours est-il que l'exécution de Jésus a pour les autorités juives des raisons essentiellement religieuses, et pour les autorités romaines des raisons politiques. Certains contemporains de Jésus le tenaient pour un menteur, un faux prophète, voire un idolâtre, ce qui a certainement inquiété les autorités juives craignant que ses disciples voient en lui unefigure messianique[4]. Chez lesRomains, le crucifiement était un suppliceinfamant réservé aux criminels, ce qui indique que les charges retenues contre Jésus devaient être très sérieuses :« agitateur dangereusement arrogant », criminel politique, il fut probablement accusé de créer de graves troubles à l'ordre public,« ce qui correspondrait à l'idée d'une prétention messianique royale, qu'elle soit de son fait ou de celui de ses disciples »[5].
Dans l'Évangile selon Jean,Jésus est obligé, comme d’autres condamnés aucrucifiement (qui deviendra pour ce cas précis la Crucifixion), de porter sa propre croix jusqu’au mont duGolgotha (laplace du crâne), le lieu de l’exécution. D’après lesÉvangiles synoptiques, sur la route duGolgotha, les soldats obligent un passant,Simon de Cyrène, à porter la croix deJésus. La raison n’en est pas donnée dans lesÉvangiles, mais l’Évangile selon Marc trouve opportun de citer les enfants de Simon, Alexandre et Rufus, comme s’ils avaient été des personnages connus des futurs lecteurs deMarc[6].Paul cite aussi un « Rufus » dans sonÉpître aux Romains (Rm 16,13)[7]. Luc ajoute que les femmes disciples suivaient Jésus, et pleuraient sur son destin, mais qu’il leur répondait par des citations (notamment duLivre d'Osée, Os 10,8)[8].
Le récit littéraire de la mort se déroule dans un cadre marqué par un rythme de trois heures dans l'Évangile selon Marc[9] : Jésus est crucifié à la troisième heure (9 heures du matin)[10], les ténèbres débutent à la sixième heure (à midi)[Note 2] et la mort survient à la neuvième heure (trois heures de l'après-midi)[11]. On doit prendre garde à ne pas confondre cette « sixième heure » avec celle dont il est question en Mt 27,45, puisqu'il s'agit du « jour » dans ce dernier passage. Lapéricope marcienne a une visée théologique manifeste car ces trois blocs de trois heures correspondent aux trois moments de prières journalières dans le judaïsme[12] au temps de Jésus[13].
Quand ils arrivent auGolgotha, lesÉvangiles synoptiques relatent qu'un soldat propose à Jésus du vin mêlé demyrrhe pour atténuer la douleur, mais il le refuse. Jésus est alors crucifié, d’après lesÉvangiles synoptiques, à la « troisième heure » du jour (9 h). Selon les récits et traditions, il aurait été crucifié avec trois ou quatre clous[14].
Les quatreÉvangiles canoniques mentionnent untitulus, pancarte qui porte une inscription laconique déclarant, sur un ton moqueur, Jésusroi des Juifs[15] (le futur acronymeINRI). L’Évangile selon Jean dit que l'inscription avait été rédigée par Pilate et était en « hébreu », enlatin et engrec. L'affichage de la condamnation sur des croix est peu attesté historiquement[16].
Les Évangiles canoniques relatent alors que les vêtements de Jésus lui sont retirés par les soldats, pour être répartis entre eux en plusieurs lots. L’Évangile selon Jean évoque cette pratique qui correspondait à la coutume, mais aussi, par le procédé de l'intertextualité, l'accomplissement d'uneprophétie[17] dePs 22,18[18]. AuIVe siècle, l'Évangile de Nicodème mentionne le port d'un pagne ceint autour des reins[19]. Il est probable que les bourreaux romains aient retiré lemichrasim, le caleçon en toile de Jésus, mais il est moins vraisemblable qu'ils l'aient recouvert de ce pagne afin de respecter la pudeur juive (humiliation supplémentaire de la part des Romains, la dénudation est complète comme pour laflagellation[20]), la représentation dupérizonium par les artistes n'apparaissant qu'à partir duVIIIe siècle[21].
Legraffito d'Alexamenos qui pourrait être la plus ancienne représentation de la crucifixion de Jésus dessinée entre leIer siècle et leIIIe siècle (figure de gauche), évoque déjà le cloutage (dessin de droite).
Les causes et les détails de l'exécution de Jésus sont sujets à discussions, certains auteurs soutenant que les évangélistes proposent un récit fidèle aux faits[25], d’autres qu’ils auraient enrichi ces épisodes bibliques de symboles théologiques[26]. Il y a donc absence de consensus sur la possibilité ou non de retracer un déroulé exact des réels évènements selon les évangiles.
Aucun des évangélistes ne mentionne au moment de la crucifixion le cloutage des pieds et desmains. Plus tard, pendant l'épisode de l'incrédulité de Thomas, Jean évoque un cloutage des mains ou poignets (le mot grec χειρός étant le même pour l’ensemble main et poignet[27])[28], et Luc décrit Jésus ressuscité montrant ses mains/poignets et ses pieds[29]. Si la tradition du cloutage peut être interprétée comme un embellissement théologique des évangélistes Jean et Luc, ainsi que de l'apocrypheÉvangile de Pierre, pour répondre à la prophétie duLivre des Psaumes[30], cette tradition (développée après parJustin Martyr[31] vers 160)[32] repose sur une réalité historique. La recherche contemporaine la confirme en s'appuyant sur les sources documentaires relatant les crucifiements à l'époque romaine, sur le contexte historique (les crucifiements en masse privilégiaient les cordes mais il n'était pas rare pour des exécutions singulières d'utiliser des clous) et sur les découvertes archéologiques[33],[34]. Mais si la tradition du cloutage des mains a une certaine autorité, celle des pieds est moins assurée mais elle est vérifiée par l'archéo-anthropologie[35], l'évangile de Jean et de Pierre ne le mentionnant pas[36].
Si l'évangile selon Jean est le seul des quatre évangiles canoniques à mentionner le coup de lance, il ne cite aucun texte de l'Ancien Testament qui aurait pu inspirer cette mention de l'effusion de sang et d'eau[37], ce qui suggère son authenticité[38]. Cependant, le passage johannique peut être une allusion à une prophétie[39] duLivre d'Ézéchiel[40]. Néanmoins, l’authenticité réelle du texte reste d’autant plus renforcée qu’elle surprend même les spécialistes scientifiques du monde médico-légal par la justesse du constat, qui selon le docteurPhilippe Boxho ne pourrait être fait que par un témoin oculaire, de l’écoulement de sang et d’eau en lien avec l’action du coup de lance[41].
La théologie de la croix désigne une théologie qui au lieu de mettre en avant la puissance divine insiste sur la souffrance et la faiblesse d'unChrist crucifié. Elle apparaît notamment d'abord chez l'apôtre Paul[42] qui prêchait un« Christ crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens »[43], puis chezLuther pour qui« la croix seule est notre théologie »[44].
Les quatreévangiles canoniques relatent que deux criminels sont crucifiés avec Jésus. Le crucifiement était une peine romaine réservée aux esclaves et aux grands brigands, aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques mais non pas à de simples voleurs. Les évangiles selon Marc[45] et selon Matthieu[46] les appellent « brigands » ou « bandits » en les qualifiant en grec deλῃστής /lêistếs, mot qui signifie « brigand, pirate »[47], ceux de Luc[48] et Jean[49] les dénomment génériquement malfaiteurs, en utilisant le mot grecκακοῦργος /kakoûrgos. Ces deux mots étaient des appellations classiques des Romains à l'encontre dessicaires ou deszélotes. Il est possible que les évangélistes aient voulu faire référence à des séditieux et aient introduit ces personnages dans un but théologique[50] et que la tradition chrétienne ultérieure ait voulu atténuer ce côté violent et politique[51].
Tandis que Marc et Matthieu disent que tous deux insultaient Jésus, dans l'Évangile selon Luc l'un des deux le respecte et lui demande :« Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne ». En raison de la réponse de Jésus dans cet évangile :« aujourd'hui tu seras avec moi dans leparadis », on le considère comme unsaint, en l’appelant « le bon larron »[52].
Souvent on appelle le « bon larron » Dismas (Dysmas) et « le mauvais larron » Gestas, en suivant l'histoire desActes de Pilate duIVe siècle, qui ont connu une très large diffusion en Occident. Des textes plus antiques les appellent Joathas et Maggatras (Capnatas, Gamatras), ou Zoatham et Camma. Dans l'Évangile arabe de l'Enfance ils sont Titus et Dumachus[53],[54]. L'Église catholique commémore le 25 mars« le saint brigand (sanctus latro), qui confessa le Christ sur la croix »[55], et l'Église orthodoxe célèbre le 12 octobre du calendrier julien (25 octobre grégorien) la« Mémoire du Bon Larron »[56].
Lecrucifiement romain était considéré comme la peine suprême, principalement réservée aux esclaves et aux rebelles[57]. Les citoyens romains avaient droit, quant à eux, à la peine honorable de ladécapitation ; il leur était même accordé le droit de se suicider, et de voir ainsi leurs dispositions testamentaires respectées. Les affranchis, en revanche, perdaient leur statut du fait de leur crime, redevenaient esclaves et, partant, subissaient le même sort que ceux-ci.
Selon leDigeste[58],« le crime commis contre le peuple romain ou contre sa sécurité est un crime de lèse-majesté (maiestatis crimen) » et l'inscriptionINRI, « le Roi des Juifs », est placée sur la croix[59]. Jésus, provincial juif condamné poursédition[60], tombe ainsi sous le coup de laLex Iulia maiestatis(it) qui établit pour ce crime de rébellion envers l'autorité impériale, la crucifixion[61].
Il n'existe aucune source écrite de cette époque détaillant les instructions et les techniques de ce supplice qui ont varié selon les époques et les régions[62].
Premier témoignage archéologique connu de la réalité du crucifiement en Israël lors de la fouille d'un ossuaire en 1968[35].
Le plus souvent, le condamné était cloué ou attaché avec des cordages (effet de garrot) les bras écartés sur une poutre (patibulum[63]) sur laquelle était attaché le motif de sa condamnation (titulus). Le patibulum, doté d'unemortaise, était fixé, soit au sommet (crux commissa en forme de T), soit en dessous (crux immissa) d'un pieu (stipes) qui était ensuite fiché en terre. Le condamné pouvait être également attaché ou cloué à un simple poteau (crux simplex), unecrux commissa oucroix en tau dans laquelle la poutre verticale ne dépasse pas la poutre horizontale, une croix en X (crux decussata) ou à un arbre (arbor infelix ouinfelix lignum, « arbre de malheur »)[64]. Ces termes latins relatifs aux différentes formes de croix ont été créés auXVIe siècle par l'humanisteJuste Lipse dans son essaiDe cruce[65]. L'iconographie traditionnelle de lacroix de Jésus est du typecrux immissa[66] avec unstipes peu élevé (crux humilis, contrairement à lacrux sublimis, croix élevée pour que l'exécuté soit visible de loin), les artistes ayant traduit la vision des théologiens selon laquelle le titulus devait être clouté sur le haut du stipes, mais cette pancarte pouvait être aussi suspendue autour du condamné. Ces théologiens privilégiaient également une croix relativement basse pour qu'un soldat puisse lui donner à boire avec uneéponge imprégnée de vinaigre (laposca) au bout d'un roseau ou d'une petite branche d'hysope. Les historiens ne peuvent quant à eux se prononcer sur la forme de la croix de Jésus, leur seule certitude est que les Romains employaient d'ordinaire lacrux commissa et que la tradition tardive de lacroix latine (crux immissa à branches inégales) n'a aucune autorité[67].
Différentes pièces en bois pouvaient prolonger le supplice ducrucifiement en permettant au condamné de mieux respirer :sedula pour le fessier,suppedaneum pour les pieds encloués ou attachés[68]. Comme l’explique l’historienYosef Klausner, le corps nu du supplicié se couvrait de plaies sur lesquelles venaient se coller mouches et moustiques[69]. Avec ses sphincters qui se relâchaient, l'urine et les excréments coulaient le long de ses jambes, conjuguant ainsi à la souffrance l'humiliation de cette exhibition publique[69]. Des chiens errants et des vautours pouvaient venir arracher la chair des suppliciés encore en vie[70], ce qui suggère, contrairement auxreprésentations traditionnelles du Christ en croix, que les croix étaient plantées suffisamment bas pour que les canidés puissent attaquer le corps des crucifiés[71]. Selon la coutume romaine, le cadavre devait rester en place pour devenir la proie des oiseaux mais selon la loi juive, le corps devait être enlevé le soir même pour être déposé dans la sépulture des suppliciés, lafosse commune[69].
Des fouilles archéologique menées parVassilios Tzaferis(en) en juin 1968 dans le quartier deGivat Hamivtar(en) au nord-est de Jérusalem, ont mis au jour les ossements d'un crucifié : cette découverte suggère que les pieds étaient cloués au niveau ducalcanéum[72] (cas deJehohanan(en), crucifié au temps d'Hérode[73]). Toutefois,Flavius Josèphe indique que dans les dernières semaines dusiège de Jérusalem, les troupes romaines crucifiaient cinq cents personnes par jour et s'amusaient à les crucifier dans les positions les plus diverses[74]. Le cloutage des mains pouvait se faire de différentes manières selon des études enanatomie et enpaléopathologie : dans le haut de la main du côté radial du poignet (hypothèse deFrederick Zugibe), dans l'espace carpien de Destot (hypothèse du chirurgienPierre Barbet)[75], mais non dans la paume comme l'iconographie traditionnelle le montre car les mains ne pouvaient supporter le poids d'un corps (poids maximum supporté évalué à une trentaine dekg), une crucifixion faite de cette manière aboutissant rapidement à un déchirement des mains, à moins qu'elles ne soient également ligotées aupatibulum[76]. Une autre découverte archéologique en Israël suggère que les bras du supplicié pouvaient être encordés et passés derrière lepatibulum, les mains étant cloutées non dans la paume mais par derrière[77].
L'Église privilégiera l'iconographie de lacrux immissa qui deviendra auVe siècle lacroix latine, représentée avec un montant vertical élevé (lacrux sublimis). Le fait qu'un soldat donne à boire à Jésus avec une éponge imprégnée d'eau vinaigrée (laposca) au bout d'un roseau[78] ou d'une branche d'hysope[79] (tout petit arbrisseau) suggère plutôt l'emploi d'unecrux humilis, croix basse utilisée pour les exécutions ordinaires, lacrux sublimis étant réservée pour des personnages plus importants afin que leur exécution soit visible de loin[80].
LeCoran, sourate 4, verset 157, parle de crucifixion illusoire : Jésus n'est pas mort sur la croix, Dieu l'a enlevé au ciel. Toutefois le Coran ne précise pas si ce que les Judéens des années 30 ont pris pour une crucifixion de Jésus était le résultat d'une substitution d'identité (un homme prenant la place de Jésus), ou l'effet d'une hallucination collective. Le Coran dans ce passage fait-il référence audocétisme ?Les spécialistes qui s'expriment à ce sujet dansJésus et l'islam (Jacqueline Chabbi, Gabriel Said Reynolds,Claude Gilliot, notamment) ne sauraient l'assurer[source insuffisante]; Michael Marx se prononce pour la négative[83]. Pour les rédacteurs du Coran, le supplice de la crucifixion est « indigne » d'un prophète de l'importance de Jésus, explique M.-T. Urvoy[84].
Gabriel Said Reynolds évoque la reprise du thème de la crucifixion apparente dans l'Évangile de Barnabé, récit de la vie de Jésus composé par des auteurs anonymes très probablement musulmans, peut-être auXVIe siècle[83].
La sobriété et la symbolique du récit des évangiles sur la crucifixion laissent place à beaucoup d'interprétation pour les artistes : leChrist crucifié dès le début de l'iconographie chrétienne est une illustration dudocétisme avec la représentation duChristus triumphans[85], puis cette iconographie évolue[86].
La tradition byzantine représente leChristus patiens (Christ souffrant ou résigné) montrant les déformations dues aux sévices infligés : la tête entourée du nimbe crucifère et légèrement penchée à droite, est caractérisée par les yeux fermés du masque mortuaire, le visage émacié ; le corps affaissé est marqué par les pectoraux en pèlerine reliés par des stries sternales, les côtes sous-mammaires dont le gril commence très bas, les muscles effondrés de l'abdomen et les plaies saignantes (mains, pieds et flanc)[87]. Rarissimes toutefois sont les représentations dépeignant le supplice dans sa dramatique réalité, comme Le calvaire[88] deNikolaï Gay[89].
Joseph Haydn,Les Sept Dernières Paroles du Christ en croix pour orchestre (catalogue Hoboken XX-01), réécrite pour quatuor à cordes OP. 51 en 1786-1787. L'œuvre fut reprise par le compositeur sous forme d'Oratorio pour 4 voix solistes, chœur mixte et orchestre en 1796.
↑Le mot « crucifixion » est utilisé tout particulièrement pour désigner le supplice deJésus-Christ dans le cadre de la religion chrétienne. Toutefois, dans l'usage actuel, les deux termes tendent à être utilisés aussi bien dans le sens général que pour son application à Jésus-Christ : voir« Crucifixion », surTrésor de la langue française informatisé (TLFi)(consulté le).
↑On peut se reporter à quelques études :(en)E. P. Sanders,The Historical figure of Jesus, Londres, ;Daniel Marguerat,L’homme qui venait de Nazareth. Ce que l’on peut savoir aujourd’hui de Jésus, Aubonne, du Moulin,,3eéd. ;Jean-François Baudoz etMichel Fédou,Vingt ans de publications françaises sur Jésus, Desclée,.
↑Eddy, Paul Rhodes and Gregory A. Boyd (2007). The Jesus Legend: A Case for the Historical Reliability of the Synoptic Jesus Tradition. Baker Academic.p. 172.
↑Graham Stanton, « Jesus of Nazareth: A Magician and a False Prophet Who Deceived God's People ? », dansJesus and Gospel, Cambridge University Press, 2005,p. 127-147.
↑Larry W. Hurtado,Le Seigneur Jésus Christ : la dévotion envers Jésus aux premiers temps du Christianisme, Éditions du Cerf,,p. 69-70.
↑(en)Raymond Edward Brown,The Death of the Messiah : From Gethsemane to the Grave : a Commentary on the Passion Narratives in the Four Gospels, Doubleday,,p. 929.
↑Jésus sortit du prétoire accompagné des deux larrons. Lorsqu'ils furent sur place, on le dépouilla de ses vêtements, on le ceignit d'un linge et on lui posa une couronne d'épines sur la tête. Évangile de Nicodème 10:1.
↑John Paul Meier, « How do we decide what comes from Jesus », dansThe Historical Jesus in Recent Research, James D. G. Dunn et Scot McKnight, 2006,p. 126–136.
↑(en)Joe Zias(en) etJames H. Charlesworth, « Crucifixion: Archaeology, Jesus, and the Dead Sea Scrolls », dansIn Jesus and the Dead Sea Scrolls, éd. J. H.Charlesworth, Doubleday, 1992,p. 273–89.
↑(en)Martin Hengel,Crucifixion in the Ancient World and the Folly of the Message, Fortress,,p. 32.
↑(en)Raymond Edward Brown,The death of the Messiah : from Gethsemane to the grave : a commentary on the Passion narratives in the four Gospels, Doubleday,,p. 1013.
↑Terme dérivé du mot latinlatro utilisé dans laVulgate et dans laVetus Latina pour traduire à la foisλῃστής /lêistếs, « bandit » etκακοῦργος /kakoûrgos, « malfaisant ». Le mot latinlatro signifie « brigand » non pas « voleur »,cf.Lewis and Short :latro.
↑Raymond E. Brown,The Death of the Messiah', Doubleday, 1994, p. 969.
↑L'inscription sur l'écriteau dont l'accrochage n'est pas précisé par lesévangiles synoptiques (autour du cou de Jésus ?) porte le motif de la condamnation politique « le Roi des Juifs », cf.Mc 15,26).Jn 19,19-20 précise que l'inscription est placée sur la croix. Cf.Étienne Trocmé,L'évangile selon saint Marc, Labor et Fides,,p. 368.
↑(en)Raymond Edward Brown,The Death of the Messiah. From Gethsemane to the Grave : a Commentary on the Passion Narratives in the Four Gospels, Doubleday,,p. 951