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Crêches-sur-Saône

46° 14′ 51″ nord, 4° 47′ 14″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voircrèche.

Crêches-sur-Saône
Crêches-sur-Saône
L'église Saint-Jacques-le-Majeur de Crêches-sur-Saône.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBourgogne-Franche-Comté
DépartementSaône-et-Loire
ArrondissementMâcon
IntercommunalitéCAMâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Michel Berthet
2024-2026
Code postal71680
Code commune71150
Démographie
GentiléCrêchois
Population
municipale
3 179 hab.(2022en évolution de +6,68 % par rapport à 2016)
Densité341 hab./km2
Géographie
Coordonnées46° 14′ 51″ nord, 4° 47′ 14″ est
AltitudeMin. 169 m
Max. 230 
m
Superficie9,33 km2
TypeBourg rural
Unité urbaineMâcon
(banlieue)
Aire d'attractionMâcon
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives1re circonscription de Saône-et-Loire
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Crêches-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Crêches-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte :Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Crêches-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte :Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Crêches-sur-Saône
Liens
Site webhttps://creches-sur-saone.com/fr/
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Crêches-sur-Saône est unecommune française située dans ledépartement deSaône-et-Loire, enrégionBourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontChaintré,Chânes,La Chapelle-de-Guinchay,Cormoranche-sur-Saône,Garnerans etVarennes-lès-Mâcon.

Carte
Les limites communales de Crêches-sur-Saône et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deCrêches-sur-Saône
Chaintré
Varennes-lès-Mâcon
ChânesCrêches-sur-SaôneCormoranche-sur-Saône(Ain)
La Chapelle-de-GuinchayGarnerans(Ain)

Hydrographie

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La Saône au niveau dupont d'Arciat.

Comme son nom le suggère, le territoire communal est limité à l'est par le lit de laSaône, l'un des principauxaffluents dufleuve leRhône.

L'Arlois yconflue.

Articles connexes :Liste des cours d'eau de Saône-et-Loire,Liste de rivières de France etListe des fleuves de France.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bourgogne-Franche-Comté etClimat de Saône-et-Loire.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[2]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat semi-continental et leclimat de montagne[3] et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[4]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[5],[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec10,3 jours de précipitations en janvier et0,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deCharnay-lès-Mâcon à7 km àvol d'oiseau[7], est de12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 833,7 mm[8],[9]. La température maximale relevée sur cette station est de39,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21,4 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Crêches-sur-Saône est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Mâcon[Note 2], une agglomération inter-régionale regroupant16 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mâcon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,7 %), zones urbanisées (22,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,4 %),terres arables (7,7 %), eaux continentales[Note 5] (7,2 %), cultures permanentes (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 1 547, alors qu'il était de 1 387 en 2015 et de 1 289 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 91,8 % étaient desrésidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 7,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,7 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 23,8 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Crêches-sur-Saône en 2020 en comparaison avec celle de Saône-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) inférieure à celle du département (7,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (66,7 % en 2015), contre 64,2 % pour la Saône-et-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Crêches-sur-Saône en 2020.
TypologieCrêches-sur-Saône[I 2]Saône-et-Loire[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)91,882,382,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,57,49,7
Logements vacants (en %)7,810,28,2

Voies de communication et transports

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La commune est traversée par l'autoroute A6, dont l'accès le plus proche est la sortie 29 : Mâcon-sud, Moulins.

Le, le nouveaupont d'Arciat entre Crêches-sur-Saône etCormoranche-sur-Saône est inauguré. Ce pont d'une longueur de 263 mètres en béton-acier qui a couté 21,5 millions d'euros a été construit par les entreprisesCampenon-Bernard etCimolai[Note 6]. L'ancien pontprovisoirement reconstruit après laguerre, sera démoli[15].

Lagare de Crêches-sur-Saône, établie sur laligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, est desservie desservie par destrains express régionauxTER Rhône-Alpes de la relation :Mâcon -Lyon-Perrache (-Valence).

Article détaillé :Pont d'Arciat.

Toponymie

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Panneau d'entrée dans Crêches.
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Lacommune, instituée par laRévolution française sous le nom deCrèche, prend ultérieurement celui deCrèches avant de prendre en 1893 sa dénomination actuelle deCrêches-sur-Saône[16].

Histoire

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Antiquité

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Le territoire de Crêches-sur-Saône est fréquenté depuis l’Antiquité puisqu’il se trouvait ici unevilla romaine, dont nous avons retrouvé quelques rares vestiges. La présence de cette villa ici n’est pas très surprenante : le village se trouve sur lavia Agrippa, une des voies romaines les plus importantes, qui reliait Burdigala (Bordeaux) à Lugdunum (Lyon), capitale desGaules. Cette voie longeait laSaône, et est encore appelée sur le cadastre de Crêches « Vieux chemin deMâcon àBelleville » De plus il y avait non loin un poste militaire romain à Ludna (Belleville).

Moyen Âge

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En août 880, a lieu la bataille de Crêches-sur-Saône, qui voit la victoire des Carolingiens deLouis III contre les troupes du LotharingienBoson.

Peu à peu, le territoire s’est peuplé, et auXe siècle, le village de Cropio existe déjà. On signale la présence d’un marché en ces lieux, et un cartulaire des moines deCluny, daté de910, y cite la construction d’une église[réf. nécessaire].

AuXe siècle, le village dépend de laBourgogne pour la majeure partie (2/3 de son territoire actuel), dont le château et la seigneurie, mais pour autre partie deBeaujeu et donc du royaume de France, les influences et servitudes des seigneuries et du clergé s’entremêlant, se juxtaposant, se contredisant aussi parfois.

De là une situation longtemps explosive, ce qui explique la présence de deux châteaux défensifs : d’abord Germolles, qui sombra rapidement au profit des seigneurs duchâteau d'Estours, dynastie fondé par les « de Feurs ».

Les seigneurs d'Estours sont liés aux évêques deMâcon, mais accueillent sur leurs terres la dépendance d’une abbaye beaujolaise. On pense en effet que la création de l'abbaye de Joug Dieu, dépendant d'un ordre dont la maison mère se trouve àVillefranche-sur-Saône, a servi leurs intérêts. Elle sera longtemps un argument de poids dans la gestion de leurs affaires[réf. nécessaire].

Le village a connu de nombreux conflits, de nombreuses rivalités, que ce soit pour des intérêts locaux (justice, propriétés) ou nationaux. Laguerre de Cent Ans en fut l'apogée. C’est à la fin de celle-ci que Germolles disparaît de l’histoire de la commune. En 1437, on apprend que ses seigneurs de Germolles ont perdu toutes leurs possessions au profit de ceux d’Estours[réf. nécessaire].

Voie de circulation, Crêches verra passer de nombreuses armées d'invasion, comme lesÉcorcheurs en 1443, ainsi que les convois de vin romains, les pèlerins deSaint-Jacques-de-Compostelle, et les commerces de toutes sortes...

Révolution française et Empire

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Sous la Révolution, la seigneurie deBeaujeu est incluse auRhône. Le canton, en majorité de dépendance beaujolaise, est lui inclus à laSaône-et-Loire,Bourgogne-Franche-Comté : en représailles au comportement résistant des Lyonnais sous laTerreur, on ampute ledépartement duRhône de ce canton.

Le village voit encore ses frontières redéfinies en 1805. Un décret napoléonien rattachera en effet le hameau de Dracé les Ollières, alors surChânes, à Crêches-sur-Saône. Ce décret semble faire suite à de nombreuses disputes et tractations entre les deux villages concernant des droits de passage et les propriétés de l'un ou l'autre[réf. nécessaire].

Le village voit passer les troupes coalisés contreNapoléon en 1814, qui font de nombreux dégâts.

Époque contemporaine

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Durant laSeconde Guerre mondiale, l'armée allemande s'installe auchâteau d'Estours).

Entre son évasion de la prison de Riom en septembre 1943 et son envol vers l'Angleterre en Octobre, legénéral de Lattre de Tassigny se cache auport d'Arciat, un hameau de Crêches-sur-Saône[17].

En 1981,Carrefour vient implanter uncentre commercial dans la commune, le Carrefour Les Bouchardes qui ne cesse depuis de s'agrandir.

En 2019, la commune est traversée par leTour de France.

Politique et administration

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Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Mâcon du département de laSaône-et-Loire.

Elle faisait partie depuis 1801 ducanton de La Chapelle-de-Guinchay[16]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 d'un nouveaucanton de La Chapelle-de-Guinchay porté de 11 à 34 communes.

Articles détaillés :Liste des cantons de Saône-et-Loire,Conseil départemental de Saône-et-Loire etListe des conseillers départementaux de Saône-et-Loire.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lapremière circonscription de Saône-et-Loire.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de Saône-et-Loire etListe des députés de Saône-et-Loire.

Intercommunalité

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Crêches-sur-Saône était membre de lacommunauté de communes du Mâconnais Beaujolais, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1993 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le, lacommunauté d'agglomération dénomméeMâconnais Beaujolais Agglomération, dont est désormais membre la commune.

Article connexe :Intercommunalité en France.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Saône-et-Loire.
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Liste des maires

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Articles connexes :Histoire des maires de France etNomination des maires sous la Troisième République.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
     
1912 Félix PinsardRad.Viticulteur
Conseiller général de La Chapelle-de-Guinchay(1938 → 1940)
     
octobre 1947mars 1971Jules PinsardRad.puisMRGNégociant en bestiaux
Sénateur deSaône-et-Loire(1951 → 1977)
Conseiller général de La Chapelle-de-Guinchay(1945 → 1982)
mars 1971juillet 1981Jean Dubessay Décédé en fonction
juillet 1981mars 2014Daniel Juvanon[18]UDFpuisUMPDirecteur commercial retraité
Conseiller général de La Chapelle-de-Guinchay(1994 → 2015)
Président de laCC du Mâconnais Beaujolais
mars 2014[19]mai 2020[20]Michel RosiSEEnseignant retraité
mai 2020[21]juin 2023[22]Roger ThévenotSECadre administratif hospitalier retraité
Démissionnaire
juillet 2023[23]février 2024[24]Christian JolivetSEDirecteur de filiale
Démissionnaire
avril 2024[25]en cours
(au 16 avril 2024)
Michel Berthet[26]SEDirecteur commercial retraité, ancien premier adjoint

Population et société

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Les habitants sont les Crêchois[27],[28], Crêchons[27].

Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2022, la commune comptait 3 179 habitants[Note 7], en évolution de +6,68 % par rapport à 2016 (Saône-et-Loire : −1,06 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6065508739489711 0601 0681 0911 180
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 2091 2461 2281 2801 2941 2101 1501 1931 253
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 1801 2251 2331 1141 1141 1371 0491 0081 089
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200520062010
1 2541 5882 1692 3452 5312 7532 8332 8252 846
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201520202022------
2 9523 1403 179------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puisInsee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale

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Culte

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Les fidèlescatholiques de Crêches-sur-Saône relèvent de laparoisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais, paroisse dudiocèse d'Autun (doyenné deMâcon) qui a son siège àLa Chapelle-de-Guinchay et qui regroupe quatorze villages du sud duMâconnais.[réf. nécessaire]

Économie

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Vue sur laBresse et leMâconnais depuis le sommet de laroche de Solutré. En premier plan apparaît la zone commerciale des Bouchardes à Crêches-sur-Saône, qui se situe devant le pont d'Arciat (qui, lui-même, se trouve devant le château d'eau de Bey).

Vignoble

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Article détaillé :Mâcon (AOC).
Article détaillé :Mâcon villages.

Culture locale et patrimoine

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Article détaillé :Tourisme en Saône-et-Loire.

Lieux et monuments

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La chapelle Saint-Roch, au hameau de Dracé.

Parmi les principaux lieux et monuments de Crêches-sur-Saône figurent notamment :

  • l'église Saint-Jacques-le-Majeur, qui a connu plusieurs étapes de construction et dont les parties les plus anciennes sont des XIIIe et XIVe siècles (deux travées encastrées entre chœur et nef modernes, celle qui précède le chœur étant sur croisée d’ogives et s’ouvrant sur la chapelle latérale sud, sous le clocher actuel, dite des Tours, fondée en 1350, par la famille de Feurs, seigneurs d'Estours, dédiée à saint Côme et saint Damien)[32] ;
  • lechâteau d'Estours, rénové en 1725 mais cité dès le XIe, poste avancé des ducs de Bourgogne ayant appartenu à la famille de Feurs, seigneurs de Crêches (inscrit MH) ;
  • lechâteau de Thoiriat, élégante construction faite d’un corps de logis à deux étages flanqué de deux pavillons qui fut construite sur un premier château datant de 1450 ;
  • au hameau de Dracé, la chapelle Saint-Roch rénovée en 2006, lieu de culte champêtre fondé en 1680 par le seigneur de Thoiriat et dédié à saint Roch, patron du bétail et de la volaille (une grand’messe annuelle y était célébrée afin de bénir l’aunée).

Crêches-sur-Saône dans les arts et la culture

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Crêches-sur-Saône est citée dans lepoème d'Aragon,Le conscrit des cent villages, écrit comme acte deRésistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant laSeconde Guerre mondiale[33].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Crêches-sur-SaôneBlason
D'azur à la roue de chariot de huit rayons d'or accompagnée en chef de deux poissons affrontés d'argent et en pointe de deux châteaux du même, à la bordure cousue de gueules chargée de 24 grappes de raisin d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mâcon comprend une ville-centre et15 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Cimolai est une entreprise italienne spécialiste de la construction métallique.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Crêches-sur-Saône ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2020 à Crêches-sur-Saône »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Crêches-sur-Saône - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Crêches-sur-Saône - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Saône-et-Loire »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  1. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  2. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  3. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  6. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  7. « Orthodromie entre Crêches-sur-Saône et Charnay-lès-Mâcon », surfr.distance.to(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  9. « Station Météo-France « Mâcon », sur la commune de Charnay-lès-Mâcon - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Mâcon », surle site de l'Insee(consulté le).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », surle site de l'Insee(consulté le).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  15. Le Moniteurno 5576 du 8 octobre 2010.
  16. ab etcDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Johan Bozon, « Sur les traces de De Lattre », surlejsl.com,Le Journal de Saône-et-Loire,(consulté le).
  18. Bernard Chapuis, « Daniel Juvanon devient maire honoraire : C'est un homme serein qui laisse sa place après 43 années passées à la mairie de Crêches »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎(lire en ligne, consulté le)« C'est en 1971, âgé de 31 ans, que Daniel Juvanon intègre le conseil municipal directement comme premier adjoint. En 1981, suite au décès du maire Jean Dubessay, Daniel Juvanon devient maire. Sept mandats plus tard, il laisse la place à Michel Rosi, élu dès le premier tour le 23 mars ».
  19. Bernard Chapuis, « Michel Rosi a été élu maire »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎(lire en ligne, consulté le)« Michel Rosi, tête de liste de « L'essentiel c'est Crêches » s’est vu confier le rôle de maire pour cette nouvelle mandature (18 voix pour et 4 contre) face à Marie Joubert-Laurencin ».
  20. Jean Gatille, « Michel Rosi raccrochera son écharpe de maire en mars : Avec les prochaines élections municipales, en mars, Michel Rosi achèvera 37 années au service de la commune, dont six comme maire. Il fait le bilan de toutes ces années et livre ses regrets »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎ 15/12/2019 ;mis à jour le 17/1/2020(lire en ligneAccès limité, consulté le)« Élu conseiller en 1983, 5e adjoint, puis 3e et ensuite 1er pendant 13 ans, il est devenu maire pour six ans en 2014 ».
  21. « Roger Thévenot élu maire par le conseil municipal »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎ 25/05/2020 mis à jour le 27/05/2020(lire en ligne, consulté le)« L'ex-premier adjoint de Michel Rosi (qui ne se représentait pas) a été élu avec 18 voix, contre quatre pour son opposant à l'élection municipale, Alain Houdinet ».
  22. « Crêches-sur-Saône – Le maire, Roger Thévenot, jette l’éponge à mi-mandat : Le premier magistrat de la commune a formalisé sa demande à la préfecture de Mâcon, jeudi 8 juin »,La Voix de l'Ain,‎(lire en ligne, consulté le)« Après deux mandats en tant qu’adjoint, le premier sous Daniel Juvanon et le deuxième sous Michel Rosi, dont il a pris la suite en 2020, l'élu local quitte l’écharpe bleu blanc rouge ».
  23. Jean Gatille, « Christian Jolivet élu maire de la commune : Suite à la démission de Roger Thévenot et de Crystelle Chanaud adjointe, le conseil devait réélire un nouveau maire et déterminer le nombre d'adjoints avant de les élire »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎(lire en ligne).
  24. Adrien Wagnon, « Sept mois après son élection, le maire, Christian Jolivet, a démissionné : Christian Jolivet, le maire de Crêches-sur-Saône rend son écharpe. À peine sept mois après son élection, qui faisait suite à la démission de Roger Thévenot, il a jeté l’éponge. De nouvelles élections municipales se dérouleront en avril »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎(lire en ligneAccès limité).
  25. Jean Gatille, « Michel Berthet,3e maire du mandat »,Le Journal de Saône-et-Loire,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  26. Le conseil municipal, surcreches-sur-saone.com
  27. a etbLexJacquelot,Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978,p. 54
  28. habitants.fr
  29. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  32. Brochure de présentation de l'église Saint-Jacques-le-Majeur de Crêches-sur-Saône éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs dudiocèse d'Autun (PRTL 71).
  33. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dansLa Diane française, consulté dansPierre Seghers,La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition).(ISBN 2-232-12242-5),p. 373-375
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