La commune d'une superficie de2 139 hectares est arrosée par le ruisseau d'Uvry sur plus de 2 km[2]. D'après les donnéesCorine Land Cover, le territoire communal comprenait en 2011, près de 55 % de terres arables et prairies, 44 % de forêts et 1,3 % de zones bâties[3].
Au, Crépey est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %),terres arables (33,6 %), prairies (11,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), zones urbanisées (1,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesBasilica in Crepiaco (836) ;Crespiacus en 869[20] ;Crepicum (884) ;Cripiacum (948) ;Crippiacum (1033) ;Crupeium (1168-1173) ;Cruppei (1267) ;Crepels (1304) ;Creppey (1487) ;Crespy ouCrépy (1719)[21].
Un plan des bois de Crépey fut demandé à un arpenteur en 1726, de nombreux micro-toponymes y figurent[22] qui existent encore :la Champelle, le Charmé, les Côtes, Corcieux.(Fig. 1)
Dans leToulois, on surnommait les habitants « Fiauves de Crépey (Faous de Crépey) »[23]. Fiauve se prononçait souventfaou, d'où l'appellation de « Crépey les Fous ».
Des traces d'occupations anciennes ont été mises en évidence sur le territoire communal (lieu ditles Tuilottes) et versées auMusée lorrain de Nancy, les artéfacts ont peut-être été abimés lors de son incendie en 1870[24].
D'après les chroniques il y aurait un établissement gallo-romain au lieu-dit la Ferté[25].
«Dans une charte de l'évêqueFrotaire, de 856, en faveur del'abbaye Saint-Epvre de Toul; ce prélat donna aux religieux l'église de Crépey (basilicam de Crepiaco)»[26]
La commune abrita undépôt de munitions de l'armée de l'air. Utilisé dès 1919, il est achevé en 1936 puis fermé le. Il porta les noms suivants : Compagnie de Munitions 642, DRMu 04.651, ESMu 04.651. Il faisait partie a sa dissolution de l'Établissement principal des munitions Alsace-Lorraine[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.
D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[36]), la commune deCrépey était majoritairement orientée[Note 5] sur lapolyculture et le poly - élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 6] d'environ 490 hectares (surface cultivable communale) en forte baisse depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est réduit de 778 à 346 entre 1988 et 2010. Il n'y avait plus que 5 (14 auparavant) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 6 unités de travail[Note 7] (19 auparavant).
D'or au pairle réduit courbé de gueules accompagné en chef d'un fer à cheval de sable, à dextre d'un arbre de sinople et à senestre d'une gerbe de blé du même ; au chef ondé d'azur chargé d'un alérion d'argent accosté à dextre d'un caillou d'argent et à senestre d'un grelot du même.
« Crépey », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, surgaleries.limedia.fr
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
↑Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
↑Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Jules (18-1921) Auteur du texteBeaupré,Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes, par le Cte J. Beaupré,...,(lire en ligne), P 49 in (Journal de la Société d'Archéologie lorraine, 1858, p. 7.7.).
↑a etb« Crépey, un village sans histoire »,Etudes touloises,(lire en ligne) :
« il y eut au moins un domaine rural sur notre territoire « une villa ». D’après l’abbé Rey (Bulletin paroissial,1902), ce domaine était situé sur le lieu-dit « grimauvoisin », près de « la Ferté ». »
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↑a etbLepage, Henri.,Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, etc.,(OCLC561948412,lire en ligne), tome 1, P 129.
↑La guerre de 1870-71.... 11, 1901-1914(lire en ligne), Le quartier général de l'armée se portera le 19 à Crépey et Germiny, le 20 à Vaucouleurs, le 21 à Houdelaincourt ».
↑René (1876-195) Auteur du texteHogard,Le clergé du diocèse de Nancy pendant la guerre 1914-1918 : Livre d'or : l'abbé R. Hogard,...,(lire en ligne).