Au, Courpalay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].Elle est située hors unité urbaine[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[24]. Cette aire regroupe 1 929 communes[25],[26].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (87,1% ), forêts (6,8% ), zones urbanisées (5,9% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[30].
Parallèlement,L'Institut Paris Région,agence d'urbanisme de la régionÎle-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La commune disposait en 2019 d'unplan local d'urbanisme en révision[33]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 6,1 % deslogements vacants.
La part desménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,2 % contre 7,5 % de locataires[34] dont, 0,2 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 2,3 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formesCorpaleium en 1235[35] ;Corpolay in Bria en 1300[36] ;Courpalloy en Brie en 1573[37] ;Corpallay 1582[37] ;Courpallet en 1673[38] ;Courpallais en 1686[39],[40].
Le village se nomme à la fin des années 1190 « Corpaloi »[41], issu du latincortis (également écritcurtis)[42], signifiant « domaine » et dePalladius[43], un célèbre agronome romain.
Il est mentionné dans le « Compte de draps d'or et de soie »[44], produit en 1317 par Geoffroy de Fleury pour le roiPhilippe V le Long, une « Dame de Courpalay ».
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. Laloi NOTRe de 2015 a accru le rôle desEPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au, mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au[51],[52].
En 2020, la commune de Courpalay gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[53].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[54]. Lacommunauté de communes Val Briard (CCVB) assure pour le compte de la commune leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[53],[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[58].
En 2022, la commune comptait 1 497 habitants[Note 6], en évolution de +9,59 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La commune héberge une piscine intercommunale découverte estivale, ouverte habituellement de juin à septembre.
La piscine est cependant fermée[61] depuis le transfert de la compétence "réhabilitation, aménagement, maintenance et exploitation" en juin 2010[62], à l'EPCI desSources de L'Yerres.
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 147, occupant 653 actifs résidants (dont 16,7 % dans la commune de résidence et 83,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de lapopulation (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72 % contre un taux de chômage de 7,5 %.Les 20,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,1 % de retraités ou préretraités et 4,2 % pour les autres inactifs[64].
Au 31 décembre 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de94 dont10 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres,16 dans la construction,25 dans lecommerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration,4 dans les activités financières et d'assurance,3 dans lesactivités immobilières,17 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien,14 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et5 étaient relatifs aux autres activités de services[65].
Le village dispose de deux campings, l'un au cœur du village[66], à côté de la piscine intercommunale, et l'autre dans le hameau de Grand-Bréau[67].
Il est brassé à Courpalay un ensemble de bières, issues d'une production agricole locale, par l'entreprise Brasserie Rabourdin[68], sous les marques phares « Bière de Brie » depuis 2001 et « Bière briarde »[69]. Ces bières ont été une vingtaine de fois médaillées auConcours Général Agricole de Paris depuis 2003[70].
En 2020,17 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont14individuelles.
Courpalay est dans lapetite région agricole dénommée la « Brie centrale », une partie de laBrie autour deMormant[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture decéréales et d'oléoprotéagineux (COP)[71].
Il y a une activité maraichère de fruits et légumes de saisons en vente directe à la Ferme de la Carrière[72].
Si la productivité agricole de laSeine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de2 000ha par an dans lesannées 1980, moins dans lesannées 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans lesannées 2010[73]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 10 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de93ha en 1988 à125ha en 2010[71].Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Courpalay, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Courpalay entre 1988 et 2010.
L'ancien monastère de Cordoux datant de l'époque médiévale ; construction en grès, meulière et ciment.
LeSilo à grain, 22 rue Lafayette ; le silo édifié en 1937-1938 en béton armé par l'architecte Roger Gilbert,Inscrit MH(1998)[76].
Après la constitution de la coopérative de Courpalay en1934, la construction du silo est confiée à l'architecte Roger Gilbert et à l'entreprise Cogeba. Le bâtiment comprend le silo, prévu pour une capacité de 12800 quintaux, et un magasin, destiné à stocker 2200 quintaux en sacs. À partir des années 1960, il faut ajouter à la collecte du blé, le colza, les nouvelles céréales, puis le maïs. Un nouveau magasin de stockage, également en béton armé, est construit à droite du bâtiment principal. Le silo est toujours en activité.
Écartelé: au 1er de gueules à la bande d'or et à la bordure de vair, au 2e d'or au rencontre de taureau de sable, accorné d'argent, lampassé de gueules et couronné d'or, au 3e d'argent à trois tourteaux de gueules, au 4e de gueules à saint Martin à cheval, partageant son manteau avec un mendiant, le tout d'or[79].
Ornements extérieurs
Timbré d'une couronne murale d'argent et soutenu de gerbes de blé d'or, croisées et liées de gueules en sautoir à la pointe.
Détails
Reprend en 1) les armes deLa Fayette, seigneur de la commune ; en 2) celles de la princesse de Mecklembourg qui passe à Courpalay en 1837 ; en 3) celles desCourtenay*, seigneurs de la commune. Le quatrième quartier évoquesaint Martin, patron de la commune. * Les Courtenay portent cependantd'or à trois tourteaux de gueules et nond'argent. Figure sur le site de la commune[80].
Collectif d’historiens,Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Éditions Flohic,, 1507 p.(ISBN2-84234-100-7), « Courpalay »,p. 1322–1324
↑Contrairement auhameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Ernest Nègre,Toponymie générale de la France, 686 p.(lire en ligne).
↑Société de l'histoire de France, La Société,(lire en ligne).
↑Anselme deSainte-Marie et Ange deSainte-Rosalie,Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, libr. associés,(lire en ligne).
↑Archives parlementaires, recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises de 1800 à 1860, faisant suite à la réimpression de l'ancien "Moniteur" et comprenant un grand nombre de documents inédits. 2e série, 1800-1860. SER2, T64 (2 Octobre 1830 Au 3 Décembre 1830), 1862-1912(lire en ligne).