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Courcelles (Belgique)

50° 27′ nord, 4° 23′ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCourcelles.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecKoersel.

Courcelles
Courcelles (Belgique)
L'église Saint-Lambert au Petit-Courcelles, construite en 1838.
Blason de Courcelles
Héraldique
Image illustrative de l’article Courcelles (Belgique)
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
ArrondissementCharleroi
BourgmestreCaroline Taquin (liste « Bourgmestre »)
MajoritéBourgmestre,Les Engagés,Ecolo
Sièges
Bourgmestre
PS
Les Engagés
Ecolo
31
20
8
2
1
SectionCode postal
Courcelles
Gouy-lez-Piéton
Souvret
Trazegnies
6180
6181
6182
6183
Code INS52015
Zone téléphonique071
Démographie
GentiléCourcellois(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
31 436(2025)
48,6 %
51,4 
%
706,03 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
20,69 
%
60,19 
%
19,12 
%
Étrangers10,75 %(1er janvier 2025)
Taux de chômage19,75 %(2022)
Revenu annuel moyen17 197 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées50° 27′ nord, 4° 23′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
44,52 km2(2023)
67,7 
%
14,89 
%
17,4 
%
Localisation
Localisation de Courcelles
Situation de la commune dans l'arrondissement de Charleroi et la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Courcelles
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Courcelles
Géolocalisation sur la carte :Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Courcelles
Géolocalisation sur la carte :Hainaut
Voir sur la carte administrative du Hainaut
Courcelles
Liens
Site officielwww.courcelles.eu
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Courcelles (enwallonCourcele) est unecommunefrancophone deBelgique située enRégion wallonne dans laprovince de Hainaut, ainsi qu’une localité où siège son administration.

Toponymie

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Le nom Courcelles proviendrait probablement deCurticella ouCurtis, désignant une contrée ou un lieu dédié à l'exploitation agricole[1].

Géographie

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Présentation

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Avec une superficie de 44,24 km2 et 31 309 habitants (au 1/1/2018)[2], Courcelles est une des cités importantes du bassincarolorégien et elle a, à ce titre, largement contribué au développement industriel de la région[3].

Géographie physique

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Géologie

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Le relief de Courcelles se distingue par une succession d'ondulations créant cinq dépressions ou vallées, disposées du nord au sud. La première, appelée Claires-Fontaines, s'étire vers l'est, regroupant les autres à sa base. Ensuite viennent les vallées du Chenoit, de Forrière, de la rue Royale, et enfin celle de la rue Friot. À l'exception de la vallée du Chenoit, toutes prennent leur source sur le plateau de Sart-lez-Moulin[4].

D'un autre côté, le « Trieu » se trouve au sommet d'un mamelon, avec des terrains en pente qui descendent vers Rianwelz, Miaucourt et Wartonlieu. Au nord, le paysage s'étale en plateau vers Hamal, le Brébant, Reguignies, avant de s'élever doucement vers le petit Courcelles et les champs de la Croisette[4].

Les altitudes du sol de Courcelles, par rapport au niveau de la mer, sont les suivantes pour les principaux points de la commune :église Saint-Lambert 169,09 m, seuil des écoles Trieu 166,59 m, canal de la Motte (route) 115,21 m, station de Courcelles-Centre 140 m, jonction des rues Coupe et Rianwelz 145,81 m, quatre chemins de Forrière 175,77 m, sommet de la rue de Forchies 187 m, pont du numéro 6 au-dessus du chemin de fer 161 m, pont du chemin de fer rue de Gouy 165,57 m, ferme de Grand Hamal 145 m, quatre chemins de Wartonlieu 155 m, Bon pont 129,92 m[4].

Sous-sol

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Le sous-sol de Courcelles est composé d'argile et de sable. Dans les régions basses et près des cours d'eau, on trouve des alluvions modernes. Le sable couvre le sol au-dessus de 140 mètres d'altitude, tandis qu'en dessous, on rencontre des argiles yprésiennes ou bleues, dont l'épaisseur varie entre 1 et 36 mètres. Les eaux contenues dans le sable glissent sur cette couche imperméable et émergent en certains endroits pour former des sources[4].

Courcelles se situe à l'extrémité nord dubassin houiller. Les veines de charbon émergent à plusieurs endroits, ce qui a permis les premières exploitations par cayat. Le grès houiller est visible au Brébant, où les parties superficielles sont exploitées[4].

Hydrographie

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Courcelles est traversé par neuf cours d'eau[5],[6]:

Sections de la commune

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#NomSuperf.
(km2)[7]
Habitants
(2020)[7]
Habitants
par km2
Code INS
1Courcelles15,2916.9881.11152015A
2Souvret3,804.1401.09052015B
3Trazegnies8,926.71175352015C
4Gouy-lez-Piéton16,533.34820352015D

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deCourcelles
SeneffePont-à-Celles
Chapelle-lez-HerlaimontCourcellesCharleroi
Fontaine-l'Evêque

Morphologie urbaine

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Quartiers

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Courcelles-Centre, Sarti ou Sarty, Petit-Courcelles, Le Trieu, La Motte, Miaucourt, Forrière, Reguignies, Wartonlieu, La Glacerie et Rianwelz.

Lieux-dits

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Les Goutteaux, Nouveau Monde, Bois du Sart, Le Sècheron, Benne sans Fosse, Le Hannoy, Les Fonds du Corbeau, Braibant, Bon Pont, Mandat, Sainte-Rosette, Clos du Pèlerin, Le Nord, Scaud, La Tannerie, Taillis, Champ Falnuée, Trieu des Agneaux, Les Culots, Les Gaux, Hulet, Basse Hollande, Wilbauroux et La Jonquière.

Cités

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Cité André Renard, cité Gueméné Penfao, cité René Thône, cité Constant Druine, cité du Confort et cité Spartacus Hart.

Démographie

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Démographie: Avant la fusion des communes

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  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée

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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source:DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque1er janvier[8]
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au1er janvier)
Évolution démographique[8]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
199229 449100,0
199329 616100,6
199429 620100,6
199529 651100,7
199629 600100,5
199729 802101,2
199829 751101,0
199929 704100,9
200029 706100,9
200129 613100,6
200229 624100,6
200329 578100,4
200429 465100,1
200529 462100,0
200629 626100,6
200729 724100,9
200830 032102,0
200930 058102,1
201030 218102,6
201130 356103,1
201230 502103,6
201330 708104,3
201430 735104,4
201530 960105,1
201631 217106,0
201731 347106,4
201831 376106,5
201931 299106,3
202031 197105,9
202131 053105,4
202231 148105,8
202331 299106,3
202431 337106,4
202531 436106,7
 

Histoire

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Origines

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Courcelles aurait émergé au lieu-dit « Marais Colau », où un atelier de pierres et d'outils datant de laPréhistoire a été mis au jour[9],[réf. à confirmer].

À l'époque gallo-romaine, Courcelles appartenait à un vaste domaine traversé par le Piéton, qui englobait les territoires deRoux,Jumet,Ransart,Gosselies,Souvret etThiméon[10]. Un village gallo-romain s'est par la suite développé rue de Viesville. Trazegnies possède également une histoire romaine, avec la découverte des vestiges d'une villa construite entre 268 et 275.

En 1873, on découvrit quatre vases et quatre tuiles romaines, puis en 1876, un cimetière belgo-romain fut mis au jour. En 1877, des membres de la Société d'Archéologie de Charleroi découvrirent des sépultures. Certaines tombes étaient remplies de vases et d'autres objets funéraires, tandis que celles des plus pauvres n'en contenaient que quelques-uns. Dans la première tombe, on trouva une cruche et huit soucoupes empilées, la plus luxueuse étant d'une fine couleur noire, qui renfermait encore des cendres et des clous oxydés[11].En, près de l'ancien cimetière romain et à environ 300 ou 400 mètres de celui-ci en direction deTrazegnies, on a découvert, à une profondeur de 0,60 mètre, un pavement constitué de gros moellons maçonnés. En son centre se trouvait un puits très profond, d'un diamètre de 1,20 mètre, admirablement construit. Il est supposé romain et composé de moellons calcaires taillés avec précision, présentant un parement concave pour le cintrage du puits[12].

Moyen Âge

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Aux alentours de 820, une chapelle en bois fut érigée à l'emplacement de l'actuelle église du Petit-Courcelles par les religieux de Lobbes et de Bonne Espérance, incluant le bois de Miaucourt, proche du prieuré de Sart-lez-Moines[13]. On rapporte qu'en 980, depuis 150 ans déjà, l'abbaye de Lobbes recevait les offrandes des paroisses du doyenné de Fleurus, dont Courcelles faisait partie[13].

Les seigneuries de Courcelles-Erguignies, Rianwelz et Hamal sont des fiefs distincts. Vers l'an 900, Rianwelz dépendait du comté de Namur, dont les origines sont apparemment obscures, ne devenant claires qu'auXe siècle. Un comte de Lomme nommé Béranger est mentionné vers 908 comme possesseur des terres. Il fut suivi par Robert1er, puis par son fils Albert1er. Selon l'histoire, ce dernier eut deux fils : RobertII et AlbertII. AlbertII mourut en 1064, laissant deux fils : AlbertIII et Henri. AlbertIII obtint lecomté de Namur ; doté d'un esprit chevaleresque, il participa à de nombreuses guerres, notamment contreGodefroid de Bouillon. Il mourut en 1108, et son fils Godefroid lui succéda. Le successeur de Godefroid fut Henri l'Aveugle, qui assiégea lechâteau de Bouillon. Sa vie fut remplie de batailles ; marié deux fois, il n'eut qu'une fille de son second mariage. En 1192, alors qu'Henri vivait encore (il mourut en 1196), l'empereur transforma le comté de Namur en marquisat et l'attribua à BaudouinV de Hainaut, neveu d'Henri l'Aveugle. Ce dernier avait cédé la seigneurie de Courcelles à Anciau, qui prit le nom d'Anciau de Courcelles. Rianwelz, avec les autres seigneuries de Namur, passa dans la maison de Hainaut[14].

Après la mort de BaudouinV, le marquisat de Namur et ses seigneuries passèrent au second fils de ce prince, Philippe de Courtenay, surnommé « le Noble », et devinrent des fiefs du Hainaut. Cependant, des différends surgirent au sujet des terres de Rianwelz et, en 1236, une paix fut conclue par Ostes, seigneur de « Ruiantweyes », et l'abbaye de Bonne Espérance, restituant ce fief à la comtesse de Hainaut-Flandre-Namur[15].

Courcelles est mentionné dans le mandement de Nodger en 980, et certains documents de l'époque rapportent que l'abbaye de Lobbes recevait les offrandes des paroisses de Fleurus, dont Courcelles faisait partie. Le comté de Namur possédait les fiefs de Rianwelz et Erguignies, tandis que Courcelles et Hamal dépendaient de Bonne-Espérance. En 1257, des conflits éclatèrent entre les habitants de Courcelles et les religieux de Bonne-Espérance concernant le bois de Miaucourt et la ferme, notamment sur le territoire et les droits d'usage, comme les pâturages et les profits liés aux arbres morts ou abattus par les vents, sur 62 bonniers près de la cense de Miaucourt[1].

Un accord fut conclu, permettant aux Courcellois d'obtenir 12 bonniers qui devinrent des terrains communaux. De plus, une quarantaine de bonniers furent retirés aux seigneurs de Rianwelz, vers 1450, en guise de gage de tranquillité. Ces terres formèrent les biens communaux connus sous le nom de « Les communes »[16].

Temps modernes

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Des discussions ont eu lieu avec les religieuses de Bonne-Espérance concernant des ponts au-dessus de certains chemins, des réparations de l'église et la levée de la dîme sur les bonnes terres, où les Courcellois ont souvent obtenu gain de cause. La petite chapelle située en haut de Courcelles fut démolie, et à son emplacement, les religieux de Bonne-Espérance construisirent une église destyle roman. La paroisse de Courcelles s'étendait jusqu'àSouvret, dont la communauté fut établie le par la duchesseMarguerite d'York[16].

Sous le règne deCharles-Quint, des chartes générales furent instaurées. Selon celles promulguées les et, les religieux de Bonne-Espérance étaient autorisés à percevoir la dîme sur le territoire de Courcelles[16].

En 1556, plusieurs habitants de Courcelles rejoignirent l'infanterie et se firent remarquer comme combattants. Un registre communautaire rapporte qu'à la Saint-Thomas, sur ordre des mayeurs et échevins, du blé, du bois et des chaussures furent distribués aux pauvres touchés par les grandes difficultés de l'époque. En 1674, les troupes espagnoles étaient stationnées àPiéton, l'armée hollandaise àNivelles, tandis que les Français occupaientCharleroi[17].

En 1672, le Prince Charles de Lorraine fit halte au château de Rianwelz, alors qu'il se rendait avec ses troupes àNamur. On raconte qu'en traversant le pont de "Bon Pont", les soldats l'ont endommagé, et le maïeur Rachart Laurent n'eut que deux heures pour le réparer[18].

Le, les Hollandais envahirent le village de Courcelles. Le seigneur Jean de la Hamaide, incapable de maintenir la paix, laissa le sous-lieutenant Adam et son fils, à la tête de dix soldats de Charles de Lorraine, rétablir l'ordre. Tout au long de l'année 1673, les troupes restèrent présentes, et les villageois montaient la garde à tour de rôle depuis le clocher de l'église. Le guetteur annonçait les événements importants, et à la moindre alerte, les habitants fuyaient dans les vallées boisées de Miaucourt et de Rianwelz avec leur bétail et leurs provisions. La population, qui ne comptait qu'environ300 âmes, vit cette année-là l'arrivée d'une marquise à la cour d'Amal, une seigneurie au nord de Courcelles mentionnée dès 1145[19].

Le, tous les citoyens en état de porter les armes furent rassemblés. Courcelles, Rianwelz et Hamal faisaient partie du canton deMariemont, avec dix autres localités. Un commandant fut nommé par canton, ainsi qu’un capitaine, un lieutenant et un sous-lieutenant pour chaque village. Au premier signal, il fallait se regrouper près de l’église pour partir vers Mariemont. Chaque volontaire recevait10 sous par jour. La commune avait mobilisé42 hommes, arborant une banderole indiquant Courcelles. Le, l’Empereur proposa la paix aux Belges, et le, un congrès reconnut Charles comme héritier des provinces belges, à nouveau sous domination impériale autrichienne. La guerre entre la France et l’Autriche en 1792 aggrava encore la pauvreté des habitants. Le général français Dumouriez vainquit les Autrichiens à Jemappes et conquit les provinces. Le, les Français furent battus à Neerwinden et se retirèrent de Belgique, laissant le pays inondé d’assignats. En 1794, les Français remportèrent finalement une victoire à Fleurus. À partir de ce moment, Courcelles, Rianwelz et Hamal furent définitivement unis sous le nom de Mairie de Courcelles[20].

Époque contemporaine

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Pendant la guerre de 1814, de nombreux soldats russes malades ou blessés furent laissés dans les villages. Une douzaine restèrent à Courcelles, et deux voituriers furent chargés de transporter ces malades àChâtelet. Arrivés àGilly avec le second convoi, ils abandonnèrent les malades pour aller s'amuser dans les cabarets. La commune dut alors désigner deux autres voituriers pour remplacer les déserteurs. Ces derniers furent punis par une triple corvée et contraints de payer deux garnisaires pour une durée de huit jours, suivant l'ordonnance du sous-intendant De Glimmes du[21].

Le, le commissaire général des armées prussiennes demanda au maire de Courcelles de mobiliser8 bûcherons pour couper et préparer le bois nécessaire au chauffage des troupes stationnées dans les plaines de Fleurus. Chaque ouvrier devait apporter une hache, un coing et une serpette ou un courbet. Chaque brigade de4 hommes devait être équipée d'une recepperesse et d'un marteau lourd, appelé massue. Le lendemain, les8 bûcherons de Courcelles se rendirent chez le garde Cheval Paris, résidant à la Bassée àJumet, et partirent ensuite avec les bûcherons de Jumet vers le bois deGosselies[22].

La guerre de 1815 avait entraîné des réquisitions totalisant 9 466 florins, et169 familles avaient été durement touchées, selon le rapport. Après le conflit, les champs de bataille furent parcourus par des individus récupérant tous les objets militaires et effets abandonnés. Beaucoup de Courcellois se retrouvèrent ainsi en possession de cuirasses, fusils, etc. Un commerce s’organisa rapidement, certains marchands rachetant ces objets pour 3 francs pièce[23].

Le sol de Courcelles regorgeait de charbon, et certaines familles en profitaient pour exploiter et vendre la terre-houille[24].

En 1818, lecanal de Charleroi-Bruxelles est construit, entraînant le détournement de la rivière duPiéton. Dès 1820, il permet le transport de marchandises par voie d'eau. Aux alentours de 1840, la ligne de chemin de fer reliantBraine-le-Comte àNamur passe par la station de Gosselies-Courcelles, aujourd'hui appelée gare de Courcelles-Motte[25].

Le, entre 3 heures et 3 heures et demie de l'après-midi, une grêle d'une violence extrême s'abattit sur une partie du territoire de Courcelles[26].

En 1830, la commune envoya18 soldats équipé plus une série de volontaires, au nombre de neuf. Ils allèrent avec ceux de Gosselies former une compagnie pour chasser les hollandais à Bruxelles[27].

Monument en souvenir des victimes de latuerie de Courcelles le, au lieu-dit du Rognac.

Les 19 et, les dragons français, avec leurs batteries, se replièrent depuis l'est sous la pression ennemie, et vinrent camper à Courcelles. Ils furent accueillis chaleureusement, et on refusait encore de croire à une avancée allemande, car les journaux assuraient que Liège résistait toujours. Le au matin, plusieurs trains chargés de munitions, de provisions et de chevaux arrivèrent à la gare de Courcelles-Centre ; les déchargements furent effectués rapidement, sous le grondement du canon et le bourdonnement des avions. À 14 heures, les trois compagnies de la garde civique furent dissoutes ; les armes et munitions furent entreposées dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville[28].

À l'aube du samedi 22, les uhlans allemands arrivèrent de Pont-à-Celles et de Viesville, empruntèrent le chemin de l'hôtel de ville, traversèrent la rue du Temple et continuèrent par la rue de Marchiennes en direction deRoux. Les sentinelles françaises venaient de se retirer il y a quelques minutes à peine, certaines étant même poursuivies de près par l'ennemi. Peu après, l'infanterie allemande, accompagnée de la cavalerie et de l'artillerie, déboucha dePont-à-Celles et deGosselies pour se rassembler rue de Marchiennes et se diriger vers Roux[29]. Les glaces de Courcelles furent occupées par l'armée allemande pour la fabrication de fibres de bois. Ils en profitèrent pour retirer toutes les machines et détruire l'usine, causant un dommage de plus de deux millions. Dans la verrerie de Courcelles, ils installèrent un immense dépôt de munitions contenant jusqu'à40 000 obus[30].

En, des collaborateurs des Allemands, lesrexistes, se livrent à Courcelles à unmassacre de civils.

À la suite de lafusion des communes, Courcelles a été fusionnée avecGouy-lez-Piéton,Souvret etTrazegnies.

Armoiries

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Blason de Courcelles, accordé en 1914, confirmé après la fusion de communes. Ce sont les armoiries des derniers seigneurs de Courcelles, les marquis de Chasteler, seigneurs du lieu de la fin duXVIIe siècle à 1795[31].
Blasonnement :D'argent à la bande de gueules accompagnée en chef d'un lion de sable armé, lampassé et couronné d'or[32].



Politique et administration

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Conseil et collège communal 2024-2030

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Ci-dessous, le tableau des résultats desélections communales de 2024[33].

PartiVoix (2024)Voix (2018)% (2024)% (2018)+/-Sièges+/-Collège
ECOLO9402.0865,47%11,95%en diminution 6.48 %
1  / 31
en diminution 2.0Oui
LES ENGAGÉS1.480-8,62%-en augmentation 1.03 %
2  / 31
en augmentation 1.0Non
CDH-1.325-7,59%en stagnation 0.0 %
-  / 31
en stagnation 0.0Non
PS4.2074.18624,49%23,98%en augmentation 0.51 %
8  / 31
en stagnation 0.0Non
BOURGMESTRE9.5328.82555,49%50,55%en augmentation 4.94 %
20  / 31
en augmentation 2.0Oui
DéFI5031.0362,93%5,93%en diminution 3.0 %
0  / 31
en diminution 1.0Non
Liste Vandenhove516-3,00%-en stagnation 0.0 %
0  / 31
en stagnation 0.0Non
Total17 17817 458100 %100 %31
Collège communal[34]
BourgmestreCaroline TaquinMR - Liste "BOURGMESTRE"
1er ÉchevinJoël HasselinMR - Liste "BOURGMESTRE"
2e ÉchevinHugues NeirynckMR - Liste "BOURGMESTRE"
3e ÉchevineSandra HansenneMR - Liste "BOURGMESTRE"
4e ÉchevineSophie RenauxMR - Liste "BOURGMESTRE"
5e ÉchevineJohan PétréLes Engagés - Liste "BOURGMESTRE"
6e ÉchevineChristel PlisnierListe "BOURGMESTRE"
Présidente du CPASHedwige DehonEcolo

Liste des bourgmestres de 1813 à aujourd'hui

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Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
  • Pierre-Alexandre Monnoyer, de 1813 à 1838.
  • Charles Monnoye, de 1848 à 1854.
  • Désiré-Joseph Nicaise, bourgmestre et notaire de 1854 1873.
  • Antoine Carnière, bourgmestre et médecin de 1873 à 1876.
  • François-Philippe Monnoyer, de 1876 à 1895.
  • Floris Lagneaux, de 1896 à 1903.
  • François-Philippe Monnoyer, de 1904 à 1911.
  • Henri Lagneau, de 1912 à 1921.
  • Henri Dewiest, de 1921 à 1926[35].
  • Constant Druine[36], de 1926 à 1940 (Socialiste).
  • Auguste Adam, de 1940 à 1945.
  • Joseph Tordeur, de 1946 à 1947 (Socialiste).
  • R. Baudoux, bourgmestre et médecin de 1947 à 1952 (Socialiste).
  • Joseph Tordeur, de 1952 à 1958 (Socialiste).
  • L. Sampos, de 1958 à 1964 (Socialiste).
  • Ernest Glinne bourgmestre et député, de 1965 à 1977 et de 1983 à 1984 (Socialiste-ECOLO-RWF).
  • André Trigaut, de 1989 à 2006.
  • Axel Sœur, de 2007 à 2012 (PS).
  • Caroline Taquin (MR) : bourgmestre depuis 2012 et députée fédérale.

Jumelage

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La ville est jumelée avec :

Patrimoine et culture

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Patrimoine

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Édifices religieux

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  • L'église Saint-Lambert située à Courcelles-Petit, construite entre 1834 et 1838 d'après les plans de l'architecte Kuypers, adopte un style néo-classique[44].
  • L'église Saint-François d’Assise située à Courcelles-Sarty, construite en 1904 dans un style néo-gothique, est l'œuvre de l'architecte Leborgne[45],[46].
  • L'église Saint-Luc située à Courcelles-Forrières est un édifice néo-gothique construit en 1878 par l'architecte Simon[47].
  • L'église Notre-Dame du Rosaire située à Courcelles-Motte, édifiée en 1883 dans un style néo-gothique[48], a vu son clocher achevé en 1906[49],[46].

Édifice civils

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Environs

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Lechâtelet d'entrée duchâteau de Trazegnies, d'origine médiéval et amplifié auXVIe siècle[59].

Monuments commémoratifs

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  • Monument « A nos morts ». Inauguré le[66][67]. Il se situe en face de l'hôtel de ville.
  • Monument à Jean Friot, inauguré en 1921. Il se situe rue Jean Friot.
  • Monument à la « Gloire du Mineur », inauguré, il se situe place Roosevelt.
  • Monument à l'homme d'étatchilienSalvador Allende, inauguré en. Il se situe au square du même nom.
  • Monument « Hommage aux Régiments Cyclistes Frontière », élevé à la jonction des rues Baudouin1er et du Temple.
  • Monument Abbé Bougard, élevé à côté de l'église Saint-Lambert.
  • Monument du Rognac en souvenir des victimes de latuerie de Courcelles le.
  • Plaque apposée sur la maison dans la cave de la quelle furent rassemblés les victimes de latuerie de Courcelles le 18 août 1944, rue de la Paix.
  • Sur l'esplanade de l'hôtel de ville se trouvent les monuments : « A nos Héros 1914-1918 et 1940-1945 », En hommage aux prisonniers de guerre de Courcelles 1940-1943 et la plaque des déportés de 1914-1948 et de 1940-1945 imposée sur l'hôtel de ville[68].

Culture et folklore

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Philatélie

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Club Philatélique « Phila 2000 Courcelles », fondé le, un club qui était affilié à la fédération Royale des Cercles Philatélique de Belgique.

Centre culturel

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La Posterie, centre culturel[69].

Bibliothèque

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Bibliothèque communale[70], rue Philippe Monnoyer.

Événements culturels

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Au mois de décembre se déroulent les Fééries de Courcelles (marché de Noël et artisanal)[71].

Folklore

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La commune est traversée par leTour de la Madeleine,procession qui se déroule le dimanche le plus proche du 22 juillet.

Enseignement

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Ecoles communales

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  • École fondamentale communale du Petit-Courcelles[72].
  • École fondamentale communale du Trieu[72].
  • École fondamental communale de Reguignies[72].

Ecoles Libres

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  • École Saint-Lambert[73].
  • École de la Motte.
  • École Saint-François d'Assise[74].
  • École paroissiale du Sarty.
  • École libre Saint-Luc[73].

Autres

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  • Epsis Les Murets[75].
  • Académie de Musique, des Arts de la Parole et du Théâtre de Courcelles[76].
  • École industrielle et commerciale de Courcelles[77].

Économie

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La commune a joué un rôle important dans le développement industriel de la région. Courcelles s'est transformée en une commune résidentielle avec un parc d'activités économiques regroupant des petites et moyennes entreprises dynamiques en plein essor[78].

Industries auxXIXe et XXe siècles

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Charbonnages

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Le charbonnage du 6 Périer à Souvret.

Vers 1650, dans le bois de Miaucourt, on commença à extraire de la terre-houille. Plus tard, à Wartonlieu, La Motte, Sartis et Nolichamps, on découvrit des affleurements de charbon, et les anciens Courcellois creusèrent de petits puits, appelés « cayats », pour exploiter les têtes des veines[79].

En 1853, une société influente fut créée pour regrouper les diverses concessions situées sous Courcelles. Constituée sous le nom de Société Anonyme des Charbonnages du Nord de Charleroi, ses statuts furent approuvés par Arrêté Royal le. Son siège fut établi à Sart-lez-Moulin. La concession couvrait environ729 hectares, auxquels s’ajoutaient Miaucourt et Gripelotte avec127 hectares, Trieu de la Motte avec218 hectares, et Monceau-Fontaine, apport de la société générale, avec30 hectares, pour un total d’environ1 104 hectares[80].

La Société du Nord de Charleroi disposait initialement de trois puits : 1, 2 et 3. Le puitsno 1, considéré comme insignifiant, était déjà abandonné en 1850 ; il avait été creusé en 1833 et mesurait 207 mètres de profondeur. Le puitsno 3 fut foré en 1843, atteignant d'abord 210 mètres, puis 410 mètres, et finalement environ 700 mètres[80].

Le siègeno 4 compte deux puits creusés en 1854, abrités dans le même bâtiment. Utilisés pour l'extraction du charbon, ils ont été approfondis successivement à 240, 370 et 500 mètres. Le puitsno 5, situé à Reguignies, a été creusé jusqu'à 136 mètres en 1856 et cédé à la société de Falnuée en 1895. Quant au puitsno 6, appelé « Joseph Périer » en hommage au président du conseil d'administration, il a été « avalé » sur le territoire de Souvret en 1867. Tous les sièges d'extraction de cette puissante société sont reliés par des chemins de fer aux stations de Monceau, Roux et Courcelles-Centre[81].

La société autrefois appelée « Falnuée » avait reçu une concession en 1736, complétée par une extension accordée par décret impérial les et (concession de Reguingnies et de Wartonlieu). La Société de la « Motte », dirigée en 1815 par M. Hubeau, l'un des concessionnaires, eut une existence très brève, car elle fut rapidement absorbée par celle de Falnuée[81].

Plaque d'hommage aux mineurs et hiércheuses, place du Puits Périer.

La Société de « Benne sans Fosse » fut accordée par le marquis de Chasteler, seigneur de Courcelles, en 1776, mais l'exploitation avait été lancée par Philippe Mascaux et Adrien Lemaître dès 1757[81].

En 1900, trois sociétés anonymes exploitaient en grande profondeur : Sart-lez-Moulin par les puits numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 6 (ce dernier situé à Souvret). Le puitsno 1 fut abandonné et leno 5 cédé à la société de Falnuée. Cette dernière avait creusé plusieurs puits, mais il n'en resta que trois : Sainte-Rosette, rue du Nord ; Saint-Nicolas, à Réguignies ; et Saint-Hyppolite, à Wartonlieu. Quant au puits des Rosières, creusé en 1902, il fut fermé en 1908 lorsque la société entra en liquidation. La société de Courcelles-Nord, quant à elle, avait creusé les puits numérotés de 1 à 8, mais seuls les puits 1, 3, 6 et 8 exploitèrent le charbon, leno 1 devenant une fosse de réserve. En 1926, la société de Courcelles-Nord a extrait 308 430 tonnes de charbon dans le Nord de Charleroi, 417 000 tonnes[82].

Pour atteindre le terrain houiller, le charbonnage de Courcelles-Nord a dû traverser, au numéro 8, 7,90 m d'argile, 14,40 m de sable et 20 m d'argile yprésienne, tandis que le charbonnage de Sart-lez-Moulin rencontrait, au puits numéro 3, 3 m d'argile, 19 m de sable et 32 m d'argile yprésienne. L'ancien charbonnage de Benne sans Fosse avait construit une galerie pour assécher ses chantiers ; elle existe encore aujourd'hui comme grand égout. Elle part du Petit-Courcelles, passe par la rue Carnière, à l'angle des rues Denis et Bosquet, traverse la rue Nouveau-Monde et se termine au sud-est du bois de Miaucourt[83].

Industries divers

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Autrefois, les habitants se consacraient à la fabrication de clous. La plupart des maisons possédaient une petite forge, permettant aux Courcellois de produire leurs propres clous. Cette industrie artisanale a commencé à décliner autour de 1840 et a disparu complètement en 1850 avec l'apparition des clouteries mécaniques deFontaine[78][84].

En 1853, la société connue sous le nom de Verreries de Gosselies fut créée[78], passant ensuite sous la firme De Lopper-Haidin etCie, puis devenant la Société des Verreries Haidin etCie à Courcelles. Elle évolua successivement en Société Anonyme pour la fabrication des bouteilles, puis en société des Verreries de Courcelles, et enfin en Société Anonyme des Verreries Bennert Bivort et Courcelles réunies, àJumet. La première glacerie en Belgique fut construite autour de 1850 par la société des glaces de Sainte-Marie d'Oignies àAiseau. La quatrième, érigée en 1870, se trouvait à Courcelles. Face à l'augmentation du nombre de glaceries et à une concurrence féroce, les établissements rivaux créèrent en 1897 un comptoir de vente de glaces belges, dissous en 1901. La lutte reprit, et les glaces de Courcelles, vaincues, furent contraintes de déposer le bilan. La société fut alors rachetée par un groupe américain[78] qui la remit sur pied. En 1911, toutes les glaceries s'associèrent de nouveau, mais celles de Courcelles restèrent en dehors de cette union commerciale[85].

La commune de Courcelles, située dans le bassin de Charleroi, bénéficie d'un sous-sol riche en argile, parfait pour la fabrication de briques. En 1860, tous les hommes y travaillaient comme briquetiers[78], menant chaque année "une campagne", soit à Courcelles où ils exploitaient leurs terres, soit enFrance ou enAllemagne, près d'Essen. Après la guerre de 1870, le prix des briques augmenta, et le sol de Courcelles se retrouva couvert de chantiers briquetiers pendant plus de dix étés[86].

AuXIXe siècle, il existait également plusieurs brasseries réputées[78].

Marchés

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  • Courcelles :
    • Chaque mercredi et samedi matin sur la place Roosevelt (place du Trieu).
  • Trazegnies :
    • Chaque jeudi matin sur la place Larsimont.
  • Souvret :
    • Chaque lundi matin sur la place de la Baille.

Santé

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Maisons de repos

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Résidence Ernest Glinne[87], rue de la Jonquière. Maison de repos, maison de repos et de soins L'Heureux Séjour[88], rue de la Ferme, Centre Spartacus Huart[89], rue Baudouin1er.

Centre médical

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Centre Médical de Courcelles, faisant partie du Grand Hôpital de Charleroi, rue Philippe Monnoyer.

Transports

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Routes

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Courcelles est desservie par les autoroutes[78] :

Courcelles est desservie par les nationales[78] :

Bus

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TEC Charleroi[78] :

  • Lignes 41-42 : Charleroi-Jumet-Roux-Courcelles-Gosselies-Charleroi.
  • Lignes 43-83 : Charleroi-Trazegnies-Courcelles-Charleroi.
  • Lignes 50-51 : Charleroi-Jumet-Gosselies-Luttre-Gouy-Marchienne-au-Pont-Charleroi.
  • Ligne 63 : Charleroi-Gosselies-Fontaine-l’Évêque.

TEC Hainaut[78] :

  • Ligne 82 : Mons-Trazegnies.
  • Ligne 167 :La Louvière-Luttre.
    La gare de Courcelles-Motte.

Train

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Gare de Courcelles-Motte.

Sports et vie associative

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Sports

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Événement

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Le Six Périer Funday, Journée de la jeunesse et des sports, organisée le premier week-end de septembre sur le site de l'ancien Terril du "Six Périer" àSouvret.

  • Le six Périer Funday.
    Le six Périer Funday.
  • Mur d'escalade de l'armée.
    Mur d'escalade de l'armée.

Clubs

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Castel Padel Courcelles,padel, Judo club Souvretois est un club de judo affilié à la fédération belge de judo qui lui a alloué le matricule 5071. Cette ASBL d’art martial est reconnue officiellement par le COIB (comité olympique et interfédéral belge), RUC Courcelloise (football), rue champ Falnuée.

Infrastructures

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L'ancienne piscine construite en 1970 et transformée en salle de padel (Castel Padel Courcelles).
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Stade de football, rue Champ Falnuée, piscine Hisého, rue Émile Bronchain, inauguré le[90],[91], salle de padel, cité Guémené-Penfao.

Vie associative

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Personnalités

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Caroline Taquin, bourgmestre.
  • Adolphe Englebienne (1844-1906), maître de forges, avocat, juge de paix.
  • Nestor Jonet (1849-1913), artiste peintre né à Courcelles.
  • Jean Droit (1884-1961), peintre, illustrateur et écrivain français.
  • Georges Glineur (1911-1997), conseiller communal communiste de 1939 à 1988, échevin des travaux de 1965 à 1970, député Pcb, ancien Doyen d'Age de la Chambre des Représentants, ancien Président de la Fédération de Charleroi du Pcb, décédé en 1997.
  • Ernest Glinne (1931-2009), homme politique, Bourgmestre, Ministre et Député européen PS, ensuite Conseiller communal Ecolo.
  • Jean-Jacques Rousseau, (1946-2014), cinéaste né àSouvret.
  • Axel Hirsoux, (1982-), chanteur.
  • Loïc Nottet, (né en 1996) chanteur originaire de Souvret.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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