Lacoupe d'Afrique des nations de football 1965 a lieu enTunisie ennovembre 1965. LaTunisie est qualifiée en tant que pays organisateur, de même que le Ghana qui est le vainqueur de l'édition précédente.
L'engouement pour la compétition et le nombre croissant d'équipes engagées fait évoluer le nombre de participants à la phase finale, qui passe de quatre à six équipes. Deux d'entre elles sont qualifiées d'office : il s'agit de laTunisie, pays organisateur, et duGhana, vainqueur de l'édition précédente. Ainsi, un premier tour, avec deux poules de trois équipes, est mis en place, puis la finale (pour les premiers de chaque poule) et le match pour la troisième place, pour les deuxièmes.
C'est le tenant du titre, leGhana, qui remporte à nouveau le trophée après avoir battu le pays organisateur, laTunisie lors de la finale àTunis sur le score de trois buts à deux. C'est le second titre de champion d'Afrique pour le Ghana en deux participations[1].
L'Éthiopie est la seule sélection à avoir pris part à toutes les éditions de la CAN depuis sa création, à la suite de la défection de l'Égypte (deux fois vainqueur en 1957 et 1959) puis duSoudan. À l'inverse, les équipes de laRépublique démocratique du Congo, duSénégal et de laCôte d'Ivoire[2] participent là à leur première Coupe d'Afrique des nations.
Quatre billets sont à distribuer aux treize pays participant à ces qualifications. LaTunisie, l'organisateur du tournoi, et leGhana, champion en titre, sont exemptés de ces matchs. LeSoudan, appelé à pallier cette absence, décline également l'invitation. C'est finalement laRépublique démocratique du Congo qui est retenu par laConfédération africaine de football pour prendre part au tournoi.
L'Égypte (alors partie de laRépublique arabe unie) se qualifie dans la zone 1 après le retrait duMaroc et duNigeria avant le début des éliminatoires, puis se retire plus tard en raison de la détérioration des relations diplomatiques avec la Tunisie après un discours prononcé par le président tunisienHabib Bourguiba àJéricho dans lequel il appelle les pays arabes à reconnaîtreIsraël.