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Coup d'État de 1966 au Nigeria

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Lecoup d'État nigérian de 1966 commença le 15 janvier 1966, lorsque Chukwuma Kaduna Nzeogwu etEmmanuel Ifeajuna, à la tête d'un groupe de soldats rebelles, tuèrent 22 personnes, dont le Premier ministre du Nigéria et plusieurs autres figures politiques et militaires importantes,[1]. Les putschistes ont ensuite pris d'assautKaduna,Ibadan etLagos, bloquant les fleuvesNiger etBenue pendant deux jours. En l'absence du Premier ministre, le chef de l'armée nigériane,Johnson Aguiyi-Ironsi, a pris provisoirement le pouvoir[2]. Cette prise de pouvoir a été perçue comme un complot putschiste orchestré par des officiersIgbos pour installer Aguiyi-Ironsi à la tête du pays. En réponse, des soldats du nord du Nigéria ont lancé une contre-offensive, faisant de nombreuses victimes parmi les soldats et les civils Igbos. Ce massacre marqua le début de laguerre civile nigériane[réf. nécessaire].

Contexte

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La planification de ce coup d'État a commencé en août 1965 avec un groupe de militaires nigérians, dontEmmanuel Ifeajuna, Timothy Onwuatuegwu, Chris Anuforo et Don Okafor. Ces officiers étaient exaspérés par la corruption et les inégalités économiques au sein du gouvernement.

Le point culminant de cette corruption, qui a exacerbé leur frustration, fut le voyage en croisière du présidentNnamdi Azikiwe, à la fin de l'année 1965, en Europe et dans lesCaraïbes[3].

Déroulement

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Le matin du 15 janvier 1966, jour du début du coup d'État, la seule chaîne d'information au courant des événements était la BBC. Il semblerait qu'Emmanuel Ifeajuna, qui se trouvait à Lagos, n'avait pas prévu de plan pour contrer le coup d'État[4]. En réponse, le major Nzeogwu écrivit rapidement un discours qu'il fit diffuser sur Radio Kaduna, où il annonça laloi martiale dans lesprovinces du nord du Nigéria[5],[6].

Conséquences

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Le président par intérim Nwafor Orizu annonce la décision "volontaire" du cabinet de transférer le pouvoir aux forces armées[réf. nécessaire]. Le major-généralJohnson Aguiyi-Ironsi annonce ensuite son acceptation de cette "invitation". Le 17 janvier, le général Ironsi crée le Conseil militaire suprême àLagos et suspend la constitution[7].

Victimes

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La liste ci-dessous présente les victimes du coup d'État[8].

Civils

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  • Premier ministre Abubakar Tafawa Balewa
  • Premier ministreAhmadu Bello
  • Premier ministre Samuel Ladoke Akintola
  • Ministre des Finances Festus Okotie-Eboh
  • Ahmed Ben Musa (secrétaire adjoint principal de Bello pour la sécurité)[9]
  • Hafsatus Bello
  • Mme Latifat Ademulegun
  • Zarumi Sardauna
  • Ahmed Pategi (chauffeur de Bello)[9]

Militaire et police

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  • Brig. Samuel Ademulegun
  • Brig. Zakariya Maimalari
  • Col. Ralph Shodeinde[10]
  • Col. Kur Mohammed[11]
  • Lieutenant-colonel Abogo Largema[11]
  • Lieutenant-colonel James Pam[11]
  • Lieutenant-colonel Arthur Unegbé
  • Le sergent Daramola Oyegoke (a aidé Nzeogwu dans l'attaque du pavillon de Sardauna et, selon le rapport de police, a été assassiné par Nzeogwu)[12],[13]
  • PC Yohana Garkawa
  • Caporal suppléant Musa Nimzo
  • PC Akpan Anduka
  • PC Hagai Lai
  • Philippe Lewande

Références

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  1. Anthony Hamilton MillardKirk-Greene,Crisis and Conflict in Nigeria: A Documentary Sourcebook, 1966–1969,vol. 1, 1st,coll. « Crisis and Conflict in Nigeria: A Documentary Sourcebook, 1966-1969 »,1er janvier 1971(ISBN 978-0192156419),p. 124.
  2. (en-US) Teniola, « Was Power Initially Handed Over To or Taken Over By the Military?, By Eric Teniola - Premium Times Opinion »,Premium Times, Premium Times Services Limited,(consulté le)
  3. (en-US) Obasi, « Why Zik escaped death in 1966 »,Vanguard, Vanguard Media Limited,(consulté le)
  4. (en) Bolashodun, « 50 Years After: 8 Facts To Know About The January 15, 1966, Coup D'état »,Legit.ng, Naij.com Media Limited Read,(consulté le)
  5. Nzeogwu,« Nzeogwu's Declaration of Martial Law - January 15, 1966 »[archive du],Dawodu.com(consulté le)
  6. Nzeogwu, « Radio broadcast by Major Chukwuma Kaduna Nzeogwu – announcing Nigeria's first Military coup on Radio Nigeria, Kaduna on January 15, 1966 »,Vanguard, Vanguard Media Limited(consulté le)
  7. Abubakar Ibrahim, « Nigeria: The Forgotten Interim President »,AllAfrica, surDaily Trust, AllAfrica Global Media,(consulté le)
  8. MaxSiollun,Oil, Politics and Violence: Nigeria's Military Coup Culture (1966-1976), Algora Publishing, 2009,(ISBN 9780875867106),p. 237
  9. a etbTeniola, « Hand over or took over power »,Vanguard, Vanguard Media Limited,(consulté le)
  10. Olubode,« The first 1966 coup: Though painful, I'm happy I witnessed the killing of my parents-– Ademulegun-Agbi »[archive du],The Punch, PUNCH (Nigeria) Limited,(consulté le)
  11. ab etcIloegbunam, « July 29,1966 counter-coup: Africa's bloodiest coup d'état »,Vanguard, Vanguard Media Limited,(consulté le)
  12. Omoigui, « SPECIAL BRANCH REPORT: "Military Rebellion of 15th January 1966 »,Gamji.com(consulté le)
  13. Anthony Hamilton MillardKirk-Greene,Crisis and Conflict in Nigeria: A Documentary Sourcebook, 1966–1969,vol. 1, 1st,coll. « Crisis and Conflict in Nigeria: A Documentary Sourcebook, 1966-1969 »,1er janvier 1971(ISBN 978-0192156419),p. 124
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