| Coulounieix-Chamiers | |||||
La Maladrerie. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
| Département | Dordogne | ||||
| Arrondissement | Périgueux | ||||
| Intercommunalité | Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux | ||||
| Maire Mandat | Thierry Cipierre 2020-2026 | ||||
| Code postal | 24660 | ||||
| Code commune | 24138 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Colomniérois | ||||
| Population municipale | 7 537 hab.(2022 | ||||
| Densité | 347 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 11′ 14″ nord, 0° 41′ 32″ est | ||||
| Altitude | Min. 78 m Max. 222 m | ||||
| Superficie | 21,70 km2 | ||||
| Type | Ceinture urbaine | ||||
| Unité urbaine | Périgueux (banlieue) | ||||
| Aire d'attraction | Périgueux (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Coulounieix-Chamiers (bureau centralisateur) | ||||
| Législatives | Première circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Dordogne Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
| Liens | |||||
| Site web | Site officiel | ||||
| modifier | |||||
Coulounieix-Chamiers (/kulunjɛʃamje/) est unecommunefrançaise située dans ledépartement de laDordogne, enrégionNouvelle-Aquitaine.
Incluse dans l'unité urbaine de Périgueux etson aire d'attraction, la commune de Coulounieix-Chamiers constitue au sud-ouest dePérigueux, sa banlieue immédiate. Située enPérigord central, la commune est implantée sur la rive gauche de l'Isle qui la sépare de Périgueux au nord.
Traversée au nord par la route départementale(RD) 6089 (l'anciennenationale 89), limitée à l'est par laRD 6021 (l'ancienne routenationale 21) et au sud parl'autoroute A89 qui se croisent à l'échangeur de Périgueux-Centre, Coulounieix-Chamiers est l'un des plus importants nœuds routiers de la Dordogne. LesRD 4 et 113 desservent également le territoire communal.
La commune dispose de1 800 hectares d'espaces naturels, de 86 km de voirie et de 25 km de sentiers de randonnée, dont lesentier de grande randonnée 654 sur plus de cinq kilomètres entre Périgueux etSanilhac.
Coulounieix-Chamiers est limitrophe de cinq autres communes, dontRazac-sur-l'Isle à l'ouest, par unquadripoint, au niveau de la Borne Panlaire. Au nord, son territoire est distant de moins de200 mètres de celui deChancelade.
| Périgueux | ||
| Marsac-sur-l'Isle, Razac-sur-l'Isle | ||
| Coursac | Sanilhac |
Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversitégéologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Coulounieix-Chamiers est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé decalcaires hétérogènes duCrétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées deformations superficielles duQuaternaire et deroches sédimentaires datant pour certaines duCénozoïque, et pour d'autres duMésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c3(2), date duConiacien indifférencié, composée de calcairesgréseux, sables etmarnes à la base puis calcairesbioclastiques et calcaires crayeux etglauconieux ou calcaires à huîtres au sommet. La formation la plus récente, notée Xr, est constituée dedépôts anthropiques (Gallo-romain à actuel). Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 758 - Périgueux (ouest) » et « no 759 - Périgueux (est) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].

| Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Cénozoïque (0 - 66.0) | Quaternaire (0 - 2.58) | Holocène |
| |||||||||||||||
| Pléistocène |
| |||||||||||||||||
| Néogène (2.58 - 23.03) | non présent | |||||||||||||||||
| Paléogène (23.03 - 66.0) | Oligocène | non présent | ||||||||||||||||
| Éocène |
| |||||||||||||||||
| Paléocène | non présent | |||||||||||||||||
| Mésozoïque (66.0 - 252.17) | Crétacé (66.0 - ≃145.0) | Supérieur |
| |||||||||||||||
| inférieur | non présent. | |||||||||||||||||
| Jurassique (≃145.0 - 201.4) | non présent | |||||||||||||||||
| Trias (201.4 - 251.902) | non présent | |||||||||||||||||
| Paléozoïque (252.17 - 538.8) | non présent | |||||||||||||||||
Le département de la Dordogne se présente comme un vasteplateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans leNontronnais, àSaint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m àLamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 78 m[6] au nord, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle deMarsac-sur-l'Isle, et 222 m[6] au niveau du château d'eau implanté au sud du bourg de Coulounieix[7].
Dans le cadre de laConvention européenne du paysage entrée en vigueur en France le, renforcée en 2016 par laloi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, unatlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en[8]. Les paysages du département s'organisent en huitunités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie duPérigord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 21,70 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 21,49 km2[3].
La commune est située dans lebassin versant de la Dordogne au sein dubassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par l'Isle, leCerf et par un petit cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 13 km de longueur totale[15],[Carte 1].
L'Isle, d'une longueur totale de 255,29 km, prend sa source dans laHaute-Vienne dans la commune deJanailhac et se jette dans laDordogne — dont elle est le principal affluent — en rive droite face àArveyres, en limite deFronsac et deLibourne[16],[17]. Elle borde la commune au nord sur six kilomètres face àPérigueux.
Le Cerf, d'une longueur totale de 15,37 km, prend sa source dans la commune deBoulazac Isle Manoire (territoire de l'ancienne commune d'Atur) et se jette dans l'Isle en rive gauche àRazac-sur-l'Isle[18]. Il sert de limite sud à la commune sur quatre kilomètres, face àSanilhac etCoursac.
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de laDronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[20].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Dordogne.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[21]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[22]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[23] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[24]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[25],[26].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,5 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec12,3 jours de précipitations en janvier et6,9 jours en juillet[21]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 912,2 mm[27],[28]. La température maximale relevée sur cette station est de41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,8 °C, atteinte le[Note 3].
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,3 | 4,8 | 7,5 | 10,3 | 13,6 | 15,3 | 14,7 | 12,3 | 9,8 | 5,9 | 3,1 | 8,5 |
| Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,1 | 9,3 | 12,6 | 15,4 | 19 | 21,1 | 20,5 | 18 | 14,4 | 9,3 | 6,1 | 13,1 |
| Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,9 | 13,8 | 17,8 | 20,5 | 24,4 | 26,9 | 26,4 | 23,6 | 18,9 | 12,6 | 9,2 | 17,7 |
| Record de froid (°C) date du record | −8,6 11.01.10 | −13,8 09.02.12 | −10 01.03.05 | −2,5 03.04.22 | 0,4 05.05.19 | 5,4 01.06.06 | 8,6 07.07.24 | 7,9 31.08.10 | 4,2 26.09.10 | −0,8 29.10.12 | −5,4 18.11.07 | −8,6 19.12.09 | −13,8 2012 |
| Record de chaleur (°C) date du record | 18,6 01.01.22 | 24,9 27.02.19 | 25,7 20.03.05 | 29,8 30.04.05 | 32,8 30.05.25 | 38,1 30.06.15 | 39,1 23.07.19 | 41,1 11.08.25 | 35,5 03.09.05 | 32 01.10.23 | 23,9 07.11.15 | 17,7 08.12.10 | 41,1 2025 |
| Précipitations (mm) | 89,3 | 73,4 | 81,8 | 82,8 | 81,3 | 83,4 | 56,3 | 59,2 | 55 | 72,9 | 83 | 93,8 | 912,2 |
| Record de pluie en 24 h (mm) date du record | 38,7 19.01.13 | 35,3 13.02.16 | 31 03.03.06 | 50 19.04.25 | 34,8 18.05.17 | 52,2 06.06.11 | 69,9 27.07.06 | 58,4 29.08.07 | 37,3 30.09.16 | 71,2 20.10.09 | 30,6 02.11.09 | 38,6 10.12.17 | 71,2 2009 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
8,4 2,7 89,3 | 9,9 2,3 73,4 | 13,8 4,8 81,8 | 17,8 7,5 82,8 | 20,5 10,3 81,3 | 24,4 13,6 83,4 | 26,9 15,3 56,3 | 26,4 14,7 59,2 | 23,6 12,3 55 | 18,9 9,8 72,9 | 12,6 5,9 83 | 9,2 3,1 93,8 |
| Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm | |||||||||||
Au, Coulounieix-Chamiers est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine dePérigueux, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[31]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (45,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :forêts (31 %), zones urbanisées (23,1 %),terres arables (18,3 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), prairies (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,8 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

En 2012, la commune dispose de 24,35 % delogements sociaux, taux supérieur à l'obligation minimale de 20 % pour les communes de plus de 3 500 habitants dans l'agglomération périgourdine[35].
Fin 2021 débute le chantier qui, à terme, doit rénover la cité HLM Jacqueline-Auriol de Chamiers bâtie dans les années 1950 ; cela doit se traduire par la réhabilitation de312 logements sociaux, la démolition de201 autres, la reconstruction de49 autres et l'édification de160 logements privés, d'unemaison de quartier, d'uncentre social, d'un pole artisanal et ducentre médico-social de la Dordogne[36].
Sur le site de l'ancien américain de l'OTAN en bordure de l'Isle a été édifié le « Sîlot », un pôle des cultures urbaines et de l'économie sociale et solidaire[37]. À l'été 2022, le site est l'objet de festivités (concerts, sports et activités pour les jeunes)[37]. Les travaux ont commencé en pour une ouverture en[38],[39]. Il se compose de sept halles qui abritent« une salle de concert […], un espace pour des expositions, des bureaux […], un pôle numérique […] et un bar-restaurant »[38]. Dans le parc attenant se situent unemicro-ferme et unskatepark, en partie couvert[38].
D'après lacarte de Béleyme, les hameaux et lieux-dits de la commune de Coulounieix peuvent être distingués de celle de Saint-Jean-de-la-Cité :De Coulounieix, dépendaient les hameaux et lieux-dits suivants : Andrivaux, Beaufort, Cafaret, Chabrier, Chantemerle, Charbonieras, Ecorneboeuf, Gareloup, la Garelie, le Payçet, la Petite-Borie, la Petite-Forêt, la Rampinsolle, le Crost, le Pont-du-Cerf, les Croix, les Crouchaux, les Quicoux, Malvy, Montgaillard, Sarailler, Soucheix et Toirac ; de Saint-Jean-de-la-Cité dépendaient les hameaux et lieux-dit suivants : Balzac, Barbette, Bayot, Beaudessou, Beaulieu, Brûleboux, Campniac, Camps-de-César, Castel-Fadèze, Bas et Haut-Chamiers, Chansaud, Côtes-de-France, Cuirassou, Gardonne, Gironde, Guillemotte, Guillot, la Boissière, la Curade, la Grande-Borie, la Grange, la Peyrouse, la Rophie, le Lac-Beze, le Roc, les Andrieux, les Anglais, les Brandes, les Gourjonnes, les Izards, les Rousalas, les Veyriers, Marival, Marcheix, Mérillier, Mondissous, Pagot, Pareau, Paricaud, Perlijoux, Peyrelade, Plague, Plancheix, Puybournet, Saint-Augûtre, Sarrazi, Soussurac, Terrias, Tuilière et la Vieille-Cité.
Le territoire de la commune de Coulounieix-Chamiers est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[40]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Périgueux, regroupant12 communes concernées par un risque de débordement de l'Isle, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[42]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1783 (5,21 m à l'échelle de crue, la crue la plus importante connue), de 1843 (4,83 m) et de 1944 (4,5 m, 630 m3/s, la crue centennale de référence). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[43]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1986, 1992, 1993 et 1999[44],[40]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques inondation (PPRI) de l'« agglomération de Périgueux » prescrit le et approuvé le, pour lescrues de l'Isle. La crue de 1944, plus haute crue historique bien connue sur l'Isle, avec un débit estimé de 630 m3/s à Périgueux, présente unepériode de retour centennale et sert de crue de référence au PPRI[45].
Coulounieix-Chamiers est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[46]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[47],[48].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[49]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[50]. 93,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[51].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999, 2005, 2014, 2018 et 2020[40].
Enoccitan, la commune porte le nomColonhés e Champs Niers[52].
Vers 200av. J.-C., lesPétrocores« habitaient la région située entre laDordogne et laVézère », selonVenceslas Kruta[53]. Ils s'installent pendant cette période sur les hauteurs en rive gauche de l'Isle et créent, sur l'actuel territoire de Coulounieix-Chamiers, unoppidum[54], situé sur le plateau de la Boissière, également connu sous le nom de« camp de César à la Curade »[55]. Cet oppidum, peut-être capitalelaténienne des Pétrocores, est abandonné quelques décennies après laConquête césarienne, et laVesunna gallo-romaine, capitale de cité romaine et futurePérigueux, s'établit sur la rive opposée entre 25 et 16av. J.-C.[56].
La pierre Panlaire est uneborne qui se dresse en bordure de route au croisement des routes conduisant de Coulounieix àRazac et deCoursac àMarsac, près des lieux-dits les Farges et Perlijoux[57]. À l'origine, auXVe siècle, elle marquait la limite des quatreparoisses devenues des communes à la Révolution, à la fin duXVIIIe siècle[57]. Déplacée d'une dizaine de mètres[57], elle se situe désormais sur le territoire de la commune de Coulounieix-Chamiers][58].
En 1824, les communes de La Cité, dite parfois Saint-Jean-de-la-Cité (afin de la différencier de la Cité, Périgueux), et Coulounieix fusionnent[6]. En 1958, Coulounieix prend le nom de Coulounieix-Chamiers[59]
Dans les années 1950-1960, l'OTAN installe une base avec800 soldats au nord de la commune, dans la boucle de l'Isle, à l'emplacement d'une anciennevilla gallo-romaine[60].
La commune de Coulounieix a été rattachée, dès 1790, aucanton de Périgueux qui dépendait dudistrict de Perigueux. Lesdistricts sont supprimés en 1795. Le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux en 1800.
La commune prend son nom actuel en 1958. Le canton de Périgueux est scindé en trois en 1973 et Coulounieix-Chamiers fait partie du nouveaucanton de Périgueux-Ouest[6].
Dans le cadre de laréforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, ce canton disparaît auxélections départementales de mars 2015[61]. La commune est alors rattachée aucanton de Coulounieix-Chamiers, avecbureau centralisateur fixé à Coulounieix-Chamiers.
Le, elle intègre dès sa création lacommunauté d'agglomération périgourdine. Celle-ci disparaît le 31 décembre 2013, remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie :Le Grand Périgueux.
La population de la commune étant comprise entre 5 000 et 9 999 habitants au recensement de 2017, vingt-neufconseillers municipaux ont été élus en 2020[62],[63].
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| 1790 | septembre 1796 | Vincent Faure de Gardonne | ||
| septembre 1796 | 1816 | Gérôme Gadaud | ||
| 1816 | juin 1819 | Jean-François Gadaud | ||
| juin 1819 | août 1837 | Jean Lavaud de Lalaurencie | ||
| août 1837 | septembre 1860 | Guillaume Lavaud de Lalaurencie | ||
| septembre 1860 | octobre 1865 | Alphonse Jay de Beaufort | ||
| octobre 1865 | février 1869 | M. de Chasseloup-Laubat | ||
| février 1869 | janvier 1878 | Léonard Martineau | ||
| janvier 1878 | mai 1892 | Guillaume Baylet | ||
| mai 1892 | mai 1893 | Antoine Reynal | ||
| mai 1893 | septembre 1902 | Gaston de Roffignac(1847-1910) | Comte | |
| septembre 1902 | mai 1904 | Marc Lamy-Lapeyrière | ||
| mai 1904 | septembre 1909 | Charles Flotta | ||
| septembre 1909 | décembre 1919 | Albert Dubost | ||
| décembre 1919 | décembre 1932 | Roger Rousseau | ||
| décembre 1932 | octobre 1944 | Léo Laroche | ||
| octobre 1944 | août 1962 | Léopold Marois | ||
| août 1962 | mars 1965 | Marcel Dalesme[65](1895-1981) | Cultivateur, ancien adjoint au maire Juste parmi les Nations | |
| mars 1965 | avril 1970 | Édouard Therme | DVD | Décédé en fonction |
| avril 1970 | mars 1971 | Gabriel Dardailler | ||
| mars 1971 | juin 1987 | Jean Sigalas[66],[67](1922-2011) | PCF | Agent de maitriseSNCF Démissionnaire |
| juin 1987 | mars 1989 | Camille Daboir | PCF | |
| mars 1989 | mars 2008 | Michel Dasseux[68] | PS | Retraité desPTT Adjoint au maire(1983 → 1989) Député de la Dordogne (1re circ.)(1997 → 2007) Conseiller général de Périgueux-Ouest(1985 → 2001) Vice-président duconseil général de la Dordogne(1992 → 1998) Vice-président de laCA périgourdine |
| mars 2008[69] | juillet 2020 | Jean-Pierre Roussarie | DVG | Professeur des écoles retraité Premier adjoint au maire(1989 → 2003) Vice-président de laCA périgourdine |
| juillet 2020[70] | en cours | Thierry Cipierre | UDI-LC[71] puisHOR[72] | Pharmacien Adjoint au maire dePérigueux(2014 → 2020) Conseiller départemental de Périgueux-2(2015 → 2021) Conseiller départemental de Coulounieix-Chamiers(2021 → ) 10e vice-président duGrand Périgueux(2020 → ) |
La commune a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[73].
Fin 2025 est posée à Crea'Vallée Nord la première pierre des bâtiments de la future Clinique du Parc, actuellement implantée à Périgueux ; son ouverture est prévue en[74].
Dans le domaine judiciaire, Coulounieix-Chamiers relève[75] :
Leshabitants de Coulounieix-Chamiers sont appelés lesColomniérois[76].
Jusqu'en 1824, les communes de La Cité et de Coulounieix étaient indépendantes.
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 |
|---|---|---|---|
| - | 462 | 583 | 644 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[79].
En 2022, la commune comptait 7 537 habitants[Note 6], en évolution de −5,17 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 298 | 312 | 328 | 980 | 980 | 1 011 | 960 | 1 044 | 1 045 |
| 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 073 | 1 186 | 1 188 | 1 237 | 1 299 | 1 333 | 1 415 | 1 403 | 1 436 |
| 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 332 | 1 418 | 1 461 | 1 610 | 1 677 | 1 719 | 2 016 | 2 709 | 5 816 |
| 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 421 | 8 169 | 8 250 | 8 403 | 8 102 | 8 364 | 8 356 | 8 108 | 7 458 |
| 2022 | - | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 7 537 | - | - | - | - | - | - | - | - |

Précédemment propriété deLa Poste et géré par l'ASPTT, le gymnase a été racheté par la commune en 2020 ; après rénovation, son inauguration s'est tenue en ; il a été baptisé parCéline Dumerc, ancienne internationale de basket-ball[81].
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Coulounieix-Chamiers ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
En 2018[85], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 2 975 personnes, soit 35,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (507) a fortement diminué par rapport à 2013 (584) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 17,0 %.
Fin 2018, la commune offre 2 630 emplois pour une population de 8 356 habitants[86]. Lesecteur tertiaire prédomine avec 43,7 % des emplois mais le secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) est également très présent avec 36,7 %.
Répartition des emplois par domaines d'activité
| Agriculture, sylviculture ou pêche | Industrie | Construction | Commerce, transports et services | Administration publique, enseignement, santé, action sociale | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Nombre d'emplois | 15 | 227 | 272 | 1 149 | 966 | |
| Pourcentage | 0,6 % | 8,6 % | 10,3 % | 43,7 % | 36,7 % | |
| Source des données[86]. | ||||||
Fin 2018, la commune compte233 établissements actifs employeurs[87], dont 152 au niveau des commerces, transports ou services, 35 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 30 dans la construction, 14 dans l'industrie, et 2 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[88].
Parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, trois sociétés implantées à Coulounieix-Chamiers se classent parmi les cinquante premières de leur secteur d'activité quant auchiffre d'affaireshors taxes en 2015-2016 :
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