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Corse (langue)

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Pour les articles homonymes, voirCorse (homonymie).

Corse
Corsu
PaysFrance,Italie
RégionCorse, nord de laSardaigne
Nombre de locuteurs130 000 en 2021[1],[2],[3]
TypologieSVO,flexionnelle,accusative,syllabique,à accent d'intensité
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielleReconnue enCorse par l'Assemblée de Corse et enSardaigne
Codes de langue
IETFco
ISO 639-1co
ISO 639-2cos
ISO 639-3cos
Étenduelangue individuelle
Typelangue vivante
Linguasphere51-AAA-p
Glottologcors1241
État de conservation
Éteinte
EXÉteinte
Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NENon menacée
Langueen danger (DE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de laDéclaration universelle des droits de l'homme (texte en français)

Articulu Prima

In cismuntincu

Nascenu tutti l'omi liberi è pari in dignità è in diritti. Sò dutati di ragione/ragiò è di cuscenza è li tocca à agì trà di elli di modu fraternu.

In pumuntincu

Nascini tutti l'omi libari è pari in dignità è in diritti. Sò dutati di raghjoni è di cuscenza è li tocca à agiscia trà di iddi di modu fraternu.
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Lecorse (autonyme :corsu,/ˈkor.su,/ˈkɔr.su/) est unelangue romane étroitement apparentée autoscan, appartenant au groupeitalo-roman et très proche desdialectes d'Italie centrale.

Classification du corse

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Les langues romanes.

Du point de vue sociolinguistique et pour les nationalistes corses, le corse est une langue à part entière. Jean-Baptiste Marcellesi parle à son sujet de processus d'individuation[4],[5],[6], tandis que l'Assemblée de Corse a délibéré en faveur d'un statut de coofficialité en 2013[7]. Le corse est déjà reconnu dans la loi, notamment depuis la loi sur la Corse du 22 janvier 2002.

Du point de vue purement linguistique, il n'y a pas de consensus au sujet de la classification du corse en tant que langue à part entière. En effet, pour la majorité des linguistes, il n'entre pas dans la définition généralement admise delangue romane distincte du point de vue typologique (structural), étant donné sa forte proximité avec letoscan et, dans une moindre mesure, lesdialectes sicilo-calabrais[8],[9],[10],[11],[12],[13]. L'appellation de langue est jugée donc impropre par certains spécialistes des langues romanes, qui y voient une revendication politique sans fondement du point de vue linguistique, alors qu'elle est unanimement reconnue, par exemple, pour lesarde. L'île était historiquement et culturellement liée à lapéninsule italienne duMoyen Âge jusqu'auXIXe siècle, et installée dans un système diglossique où le corse et le toscan étaient perçus comme deux niveaux sociolinguistiques d'une même langue[14].

Depuis lesannées 1960 le mouvementnationaliste corse milite généralement pour faire du corse une langue à part entière, compte tenu de l'unité relative de l'ensemble des dialectes insulaires. En dehors des publications de type nationaliste qui énoncent que le corse aurait évolué indépendamment très tôt (depuis le bas latin) jusqu'à notre époque en subissant seulement tout au long de son histoire les influences linguistiques des différents conquérants (Pise,Gênes), le statuttoscan du corse, avec lequel il partage une ressemblance lexicale de l'ordre de 90 %, n'est remis en cause par aucun romaniste, malgré ses particularités et ses variantes. À l'opposé, il existe et a existé du contenu culturel corse en langue italienne tels que la revueA viva voce[15].

On notera que le corse a été influencé légèrement par la langue française depuis leXIXe siècle[16]. On entend ainsi courammentsciuffore,aviò,travagliadore pourchauffeur,avion ettravailleur au lieu deautista,aereo,lavoratore en italien.

Le corse reste proche de l'italien standard, qui, malgré des accents différents, permet une bonne intercompréhension[17]. Le corse et l'italien, par l'affinité de leurs structures, forment ensemble undiasystème (oulangue par distance oulangue Abstand).

Histoire

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SelonSénèque, une partie des habitants de la Corse et une partie de la langue parlée dans cette île au premier siècle de notre ère sont d'origineligure[18].

En 828, laToscane prend possession de la Corse et letoscan s'implante comme langue principale de l'île. L'arrivée deGênes en 1282 ne remettra pas en cause cette suprématie, sauf dans quelques bastions où les génois sont majoritaires (Calvi, Bonifacio).

Jusqu'au début duXIXe siècle, avec la date clé de1852 où seul le français devient officiel et où l'italien est proscrit, le corse et l'italien sont considérés comme deux formes d'une même langue (undiasystème), le corse étant la forme parlée, avec ses variantes locales, l'italien étant la langue écrite[19],[20],[21].

Ainsi, laconstitution corse de1755 dePascal Paoli est rédigée en italien[22]. Dans sa correspondance,Pascal Paoli affirme que la langue officielle de la Corse est l'italien et que le corse est un patois (vernacolo) de l'italien[23],[22]. En 1770, les tribunaux fonctionnent en italien, comme les actes de notaires[24],[25],[26]. En 1790, leGiornale patriotico di Corsica, qui diffuse les idées de la révolution corse, est en italien[22]. En 1818, l'administration tient sa correspondance à la fois en italien et en français et la majorité des fonctionnaires d'état ne parle pas français[26]. En 1823, les habitants du canton de Belgodère répondentnoi siamo italiani (nous sommes Italiens) à l'inspecteur d'académie qui veut développer le français dans le canton[27].

Les auteurs lettrés comme l'administration française désigne jusqu'auXIXe siècle la langue maternelle des Corses comme l'italien[22],[19]. Ainsi, un membre résident la Société d'instruction publique du Département de la Corse déclarera ainsi dans un discours à Bastia en 1820 :« L'idiome italien est celui que parle le peuple corse, le français celui du gouvernement et des fonctionnaires publics. On apprend le français à l'école, on parle italien en famille »[28].

À partir duSecond Empire, l'enseignement en français se développe et le parlé corse se trouve davantage coupé de l'italien qui n'est plus non plus la langue administrative de l'île. Le couple langue/dialecte ne signifie plus rien, le corse est concurrencé par le français sur le terrain de l'oralité[29] et tend à être perçu – notamment à travers le lent développement d'une littérature d'expression corse – comme une langue autonome.

Répartition géographique des variétés du corse

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Autrefois, chaque vallée parlait sa propre version du corse. Les deux principales formes parlées de corse que l'on peut distinguer sont celle de la moitié nord, appelée traditionnellementcismontano (en corsecismuntincu), et celle de la moitié sud appeléeoltramontano (pumuntincu en corse). On distingue parfois également une zone dite de transition, dans la région d'Ajaccio. L'ensemble des variétés corses présente une relative unité, en ce sens que des règles au niveau de l'écriture permettent, par exemple, de passer de l'un à l'autre (langue-toit). La ressemblance du lexique entre le nord et le sud varie entre 79 et 89 %. Cette coexistence de l'unité et de la diversité a donné naissance au conceptsociolinguistique delangue polynomique.

Nord de la Corse

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Les idiomes du groupe septentrionalcismontano sont parlés sur une zone qui correspond plus ou moins à laHaute-Corse. On les retrouve dans lecap Corse, enBalagne, dans leNiolo, dans les régions deBastia et deCorte et au nord d'une ligne reliant les villages de Piana, Vico, Vizzavona, Ghisoni et Ghisonaccia. Il y a cependant quelques petites différences. Dans le Cap, on utiliselu,li,la,le comme articles définis, comme en italien mais à la différence du corse. De même à Bastia, on diraottanta,momento,oliva,ocello, alors qu'en Balagne, dans le Niolo et à Corte on dira plutôtuttanta,mumentu,tuccà,arechja,acellu[pas clair].

Tous ces dialectes ont en commun le -ebbe du conditionnel. De plus, les lettres associées « st » dans un mot se prononceront « cht » dans un bon quart nord-est de l'île :Bastìa s'y dira "bachti-a". Dans cette même zone, les « a », « e » et « o » précédant un « m » ou un « n » auront tendance à être largement nasalisés :pane se prononcera comme "pan-nè". Et au nord d'une ligneSari-d'Orcino-Ghisonaccia, de nombreuses consonnes sontvoisées lorsqu'elles ne suivent pas une syllabe tonique ni une consonne et ne sont pas en début de phrase :u San Petrone se prononcera [u zɑ̃ɱpeˈdrɔ̃nɛ].

Le dialecte parlé dans l'île de Capraia jusqu'auXXe siècle, aujourd'hui éteint, était largement similaire au corse voisin[30]. Il y a aussi des caractéristiques communes avec les parlers de l'île d'Elbe, particulièrement dans la région de Chiessi et Pomonte.

Zone de transition

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Il existe une zone de transition dans laquelle on retrouve des phénomènes linguistiques associés avec lecismontano ou l'oltramontano. C'est le cas des dialectes des régions de Piana, Calcatoggio, Cinarca, Vizzavona (avec un conditionnel de type sud), Fiumorbo (avec le son [ɖ]), la région d'Ajaccio (pluriel féminins en i, son [ɖ] prononcé ghj, mots typiquement septentrionaux tels quecane etaccattà au lieu deghjacaru etcumprà, influence ligure), la région de Gravone, Bastelica et Solenzara (pas de préservation des voyelles courtes latines,seccu,rossu).

Sud de la Corse

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Les idiomes du groupe sudisteoltramontano sont parlés dans les zones deSartène,Porto-Vecchio et au sud de la ligne formée par Porticcio, Bastelica, Col di Verde et Solenzara.

Des dialectes notables sont ceux de la région de Taravo (son retroflex -dd- en place de l'historique -ll- : frateddu, suredda, beddu; formes en famiglia, figliolu, vogliu; perte des vocales courtes du latin : seccu, peru, rossu, croci, pozzu), de Sartène (avec préservation des vocales courtes du latin : siccu, piru, russu, cruci, puzzu; modification du -rn- historique pour -rr-: forru, carri, corru; formes de type: piddà, famidda, fiddolu, voddu; imparfait en cantàvami, cantàvani; pluriel masculin en a: l'ochja, i poma;), l'Alta Rocca (similaire au nord de la Sardaigne), et l'intérieur du pays de Porto-Vecchio et Bonifacio (noms masculins toujours enu au singulier :fiumu, paesu, patronu ; noms masculins pluriels toujours ena :i letta, i solda, i ponta, i foca, i balcona ; l'imparfait de typecantàiami, cantàiani).

(it) Le gallurais en Sardaigne.

L'oltramontano présente quelques caractéristiques communes avec lesdialectes italiens méridionaux extrêmes de l'Italie méridionale[8]. Ainsi, comme dans le Mezzogiorno, le son /è/ atone en finale d'un mot n'existe pas :u pastori oua nazioni contreu pastore oua nazione au nord.

Le corse du sud est souvent considéré comme plus archaïque linguistiquement, dans le sens où il a subi moins d'évolutions par rapport aux langues mélangées du passé, il a ainsi conservé leu final que l'on trouve en italien médiéval.

Sardaigne

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Du fait d'une ancienne et forte émigration deCorses sur l'île dela Maddalena, on y parle un corse similaire à celui de Sartène. Legallurais,sassarais et lecastellanais, dialectes du nord de la Sardaigne, sont également très proches des parlers du sud de la Corse avec lesquels ils forment un continuum linguistique.

Exceptions

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Les dialectes des villes fortifiées deBonifacio (bonifacien)[31] et deCalvi (calvais) ne sont pas du corse mais sont des dialectesliguriens hérités de la périodegénoise. Le dialecte d'Ajaccio a quant à lui été influencé par leligure, sans que celui-ci prenne le dessus.

Langue et culture

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Le mouvement culturel corse n'a pas vraiment cherché à imposer une langue unifiée à l'ensemble de l'île. Leslinguistes corses parlent de « langue polynomique » ; sonenseignement est fondé d'abord sur chaque variété locale puis sur la connaissance passive de l'ensemble des parlers de l'île. On assiste toutefois, depuis quelques années, chez les intellectuels, les créateurs, les professionnels de la communication, à l'émergence d'un « corse élaboré », relativement unifié.

Cette langue présente sur un territoire où la pression démographique est faible, où la volonté de parler français (phénomène que l'on retrouve fréquemment ailleurs) pour mieux « s'intégrer » a créé une cassure linguistique entre les générations de la deuxième moitié duXXe siècle, où l'omniprésence d'une langue autre que le corse n'a jamais été aussi forte et massive qu'aujourd'hui (médias, scolarisation…), où un brassage des populations accru fait que les parents pouvant transmettre leur langue maternelle se font aujourd'hui de plus en plus rares, où enfin l'État français ne prend en compte que partiellement la réalité des langues dites minoritaires, fait que la question de sa survie est clairement posée. Le mouvementnationaliste récent lui a obtenu un statut delangue, enseignée de façon facultative dès l'école primaire.

Du fait que le corse n'ait jamais été écrit sous l'occupationpisane ougénoise, il est remarquable que les toponymes officiels de Corse sont pour la plupart écrits en italien et non en corse. AuxXVe etXVIe siècles, quelques cartographes français se sont risqués à les traduire, mais seuls demeurent L'Île-Rousse et Saint-Florent (en italique apparaissent les noms historiques italiens ou français).

Nom italienNom corseNom français
AjaccioAiacciu/AghjacciuAjaccio
AleriaAleriaAléria
BastiaBastìaBastia
BonifacioBunifaziuBonifacio
CalviCalviCalvi
CervioneCervioniCervione
CorteCortiCorte
Isola RossaLìsulaL'Île-Rousse
Porto VecchioPortivechjuPorto-Vecchio
ProprianoPrupiàPropriano
RoglianoRuglianuRogliano
San FiorenzoSan FiurenzuSaint-Florent
SartenaSartèSartène
VicoVicuVico

Phonologie

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En langue corse, il existe un phénomène demutation consonantique : certaines consonnes initiales, détaillées ci-après, oscillent entre une « réalisation dure/forte » et une « réalisation douce/faible ». On parle aussi de consonnes « sourdes » et « sonores ». Une mutante sourde est sonorisée si elle est précédée d'une voyelle tonique. Une mutante sonore est assourdie lorsqu'elle se trouve entre deux voyelles, c'est-à-dire en position intervocalique. Doublée, aucune ne mute. Il n'y a pas non plus de mutation après un point, une voyelle accentuée, une consonne ou une pause. Les dialectes du sud possèdent moins de consonnes mutantes que ceux du nord ; seuls « c », « f », « ghj », « s » et « v » mutent.

Exemple

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MotTraductionPrononciation standardMot italien
la terrea terra / a tarraa dèrra / a darra / a tarrala terra
le cielu celu / u celiou dchélou / ou tchéliil cielo
l'eaul'acqualàkoual'acqua
le feuu focuu vògouil fuoco
l'hommel'omulòmoul'uomo
la femmea donnaa ona a donnala donna
mangermanghjà / magnàmàn'dyia maniamangiare
boirebeie / biabiabere
grandgrande / grende / grandi / maiògran'nde / grin'nde / mayògrande
petitchjucu / pìcculutioùgou / pic-coùloupiccolo
le beurreu butiru / u butirru / u buttirulu / a grètulaou oudirou / ou boutir(r)ouil burro
le jouru ghjornuou yiornou / ou diornuil giorno

Statut juridique

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Les autres langues régionales de France.
Panneaux de signalisation en corse.

Au sens de la classification établie par l'Unesco, le corse fait partie des langues menacées[32] de disparition avant la fin du siècle.

Le corse est cité parmi leslangues régionales de France, dans la liste officielle publiée par le gouvernementfrançais (ministère de la Culture/DGLF). Elle est utilisée dans lasignalisation routière en Corse. Toutefois, ce n'est pas une langue officielle en France, seul le français[réf. nécessaire] ayant acquis ce statut en 1992, avec l'ajout d'un premier alinéa àl'article 2 de la constitution de 1958.

Le, l'Assemblée de Corse vote une motion qui fait de la langue corse une langue coofficielle[33], avec le français. Toutefois, il s'agit d'une résolution symbolique, car elle est anticonstitutionnelle[34].

Politique linguistique

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La politique linguistique de la Collectivité de Corse se heurte de fait à l'absence de reconnaissance officielle du corse. Elle s'appuie sur la planification Lingua 2020 adopté en 2015 par l'Assemblée de Corse.

Alors que la langue constitue « le trait principal d'identification des Corses », la Collectivité de Corse dirigée par l'autonomisteGilles Simeoni depuis décembre 2015 n'a pas été en mesure d'impulser une dynamique de normalisation linguistique. En juin 2023, le quotidienCorse-Matin déplorait en titre : « la langue corse toujours dans l'attente d'un plan »[35].

Notes et références

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  1. François Héran, Alexandra Filhon et Christine Deprez, « La dynamique des langues en France au fil duXXe siècle »,Population et société,Ined,no 376,‎(lire en ligne[PDF]).
  2. (en)Fiche langue[cos] dans la base de données linguistique Ethnologue.
  3. « Concours d'éloquence entre Bretons et Corses », surlci.fr(consulté le).
  4. ThierryBulot et PhilippeBlanchet,Sociolinguistique : épistémologie, langues régionales, polynomie, L'Harmattan,(ISBN 2-7475-3918-0 et978-2-7475-3918-0,OCLC 465884635,lire en ligne)
  5. JacquesThiers,Papiers d'identité(s),(ISBN 2-905124-09-1 et978-2-905124-09-8,OCLC 29323557,lire en ligne)
  6. SébastienQuénot,La langue corse, Anima Corsa, dl 2009(ISBN 978-2-912819-78-9 et2-912819-78-4,OCLC 801018396,lire en ligne)
  7. Quenot Sébastien, « Coofficialité et normalisation de la langue corse : méthode et objectifs d’un processus politique », surHAL-SHS,(consulté le)
  8. a etbGhjacumuFusina et FernandEttori,Langue corse, incertitudes et Paris, Ajaccio, Scola Corsa,,p. 12 :

    « Au sud, on sera peut-être surpris de constater que la plus proche parenté n’est pas avec le sarde, pourtant si proche dans l’espace, mais avec les dialectes de l’Italie méridionale, notamment le calabrais. Un Corse du Sud parlant corse en Toscane sera identifié comme Calabrais ; un Corse du nord parlant corse en Sardaigne centrale sera identifié comme italien ; quant à un Sarde parlant sarde dans la péninsule, il ne sera pas compris. »

  9. « Corsica », dansBritannica(lire en ligne)
  10. « Map of the Romance languages », dansBritannica(lire en ligne)
  11. Cortelazzo, Manlio (1988). En effet, il existe et a existé un continuum d'intercompréhension avec les dialectes traditionnels de Toscane.Gliederung der Sprachräume/Ripartizione dialettale, inLexikon der Romanistischen Linguistik (LRL), edited by G. Holtus, M. Metzeltin e C. Schmitt, vol. IV, Tübingen, Niemeyer, pg. 445-453
  12. Arrighi, Jean-Marie (2002).Histoire de la Corse, Edition Jean-Paul Gisserot, Paris, pg.51
  13. Toso, Fiorenzo.Lo spazio linguistico corso tra insularità e destino di frontiera, Università di Udine
  14. « Pendant des siècles, toscan et corse ont formé un couple perçu par les locuteurs comme deux niveaux de la même langue. » Fusina, Ghjacumu; Ettori, Fernand (1981).Langue Corse Incertitudes et Paris, Ajaccio, Scola Corsa, pg.81
  15. (it) « Une contribution par la voie des ondes », surA Viva Voce,(consulté le)
  16. Robert J.Blackwood, « Corsican distanciation strategies: Language purification or misguided attempts to reverse the gallicisation process? »,Multilingua – Journal of Cross-Cultural and Interlanguage Communication,vol. 23,no 3,‎,p. 233–255(DOI 10.1515/mult.2004.011)
  17. «Dalla lettura di queste canzoni si vedrà che i Corsi non hanno, né certo finora aver possono, altra poesia o letteratura, fuorché l'italiana. [...] E la lingua côrsa è pure italiana; ed anzi è stata finora uno dei meno impuri dialetti d'Italia.», Salvatore Viale, incipit di Canti popolari corsi, 1843
  18. Xavier Poli -La Corse dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Âgep. 29 - Librairie Albert Fontemoing Paris 1907
  19. a etbPascal Ottavi,Le bilinguisme dans l'école de la République? : Le cas de la Corse, Ajaccio, Albania,, 551 p.(ISBN 978-2-84698-276-4), Chapitre 3, partie 1, "Quelle langue maternelle?" pages 59, 60
  20. «Pendant des siècles, toscan et corse ont formé un couple perçu par les locuteurs comme deux niveaux de la même langue.»Jacques Fusina, Fernand Ettori,Langue Corse Incertitudes et Paris, Ajaccio, Scola Corsa,
  21. «C’est une province de langue italienne qui rejoint l’ensemble français en 1768. De langue italienne aux deux sens du mot langue : langue véhiculaire - officielle - et langue vernaculaire. Le lien génétique qui unit les deux systèmes linguistiques est en effet très étroit si bien que les deux variétés peuvent fonctionner comme les deux niveaux d’une même langue. Encore convient-il de regarder de plus près en quoi consiste l’italianité dialectale de la Corse : plus complexe, mais sans doute aussi plus fondamentale et plus ancienne que l’italianité " officielle ", c’est elle qui inscrit véritablement notre île au cœur de l’espace italo-roman.»Marie José Dalbera-Stefanaggi,Essais de linguistique corse,
  22. abc etdPascal Ottavi,Le bilinguisme dans l'école de la République? : Le cas de la Corse, Ajaccio, Albania,, 551 p.(ISBN 978-2-84698-276-4), Chapitre 1, partie 1, "Une nation sans langue, un département français de langue italienne", pages 11,12
  23. Alexandra Jaffe,Ideologies in Action: Language Politics on Corsica, Walter de Gruyter,(ISBN 3-11-016445-0)
  24. Abbé de Germanes,Histoire des révolutions de Corse,t. III, Marseille, Laffitte Reprints,
  25. Abbé de Germanes,Histoire des révolutions de Corse, Paris, Dermonville, Imprimeur-Librairie de l'Académie Françoise,
  26. a etbPascal Ottavi,Le bilinguisme dans l'école de la République? : Le cas de la Corse, Ajaccio, Albania,, 551 p.(ISBN 978-2-84698-276-4), Chapitre 2, partie 2,L'inspecteur Mourre : des difficultés de l'implantation du français, page 30.
  27. Pascal Ottavi,Le bilinguisme dans l'école de la République? : Le cas de la Corse, Ajaccio, Albania,, 551 p.(ISBN 978-2-84698-276-4)
  28. Discours d'Antonio Gavani, 9 janvier 1820, à la Société d'instruction publique du Département de la Corse, archives départementales de la Haute Corse (série IJ53), En langue originale:L'idioma italiano si è quello che parla il popolo corso, il francese quello del governo e de' pubblici funzionari. S'impara il francese nelle scuole, si parla l'italiano nelle famiglie.
  29. Fernand Ettori,Entre la France et l'Italie, in Le mémorial des Corses, Tome 3, Ajaccio,, La présence française, 1796-1914
  30. « Capraia, la più còrsa delle isole toscane »
  31. Éléments de grammaire du bonifacienhttp://gcompa.free.fr/site_b_dialecte/b_grammaire.html#ORIGINE
  32. UNESCO Atlas of the World's Languages in Danger :« Corsican », surunesco.org
  33. SébastienQuenot, « Coofficialité et normalisation de la langue corse : méthode et objectifs d'un processus politique »,Réseau Francophone de Sociolinguistique,‎(lire en ligne, consulté le)
  34. Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur,Titre premier - DE LA SOUVERAINETÉ,ARTICLE 2, « La langue de la République est le français ».https://www.conseil-constitutionnel.fr/le-bloc-de-constitutionnalite/texte-integral-de-la-constitution-du-4-octobre-1958-en-vigueur
  35. « La langue corse toujours dans l'attente d'un plan », surwww.corsematin.com,(consulté le)

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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