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Coronavirus

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Orthocoronavirinae · Orthocoronavirinés, Orthocoronavirus

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la sous-famille infectant les oiseaux et les mammifères (dont les humains). Pour l'ensemble des coronavirus, voirCoronaviridae. Pour le coronavirus responsable de laCovid-19, voirSARS-CoV-2.

Orthocoronavirinae
Description de cette image, également commentée ci-après
Virions deSARS-CoV.
Classification ICTV
RealmRiboviria
RègneOrthornavirae
EmbranchementPisuviricota
ClassePisoniviricetes
OrdreNidovirales
Sous-ordreCornidovirineae
FamilleCoronaviridae

Sous-famille

Orthocoronavirinae
ICTV2018[1]

Genres de rang inférieur

SARS-CoV-2 3D virion

Lesorthocoronavirus (CoV) sont desvirus qui constituent lasous-familleOrthocoronavirinae de lafamilleCoronaviridae (lescoronavirus). Le nom « coronavirus », dulatin signifiant « virus à couronne », est dû à l'apparence desvirions sous unmicroscope électronique, avec une frange de grandes projections bulbeuses qui évoquent unecouronne solaire[2].

Ces coronavirus sont munis d'uneenveloppe virale incluant unecapside caractérisée par des protéines en forme de massue (appeléesspicules). Ils ont ungénome àARNmonocaténaire (c'est-à-dire à un seul brin), desens positif (groupeIV de laclassification Baltimore), de 26 à 32kilobases (ce qui en fait les plus grands génomes parmi lesvirus à ARN)[3]. Ils se classent parmi lesNidovirales, ordre de virus produisant un jeu imbriqué d'ARNm sous-génomiques lors de l'infection. Desspicules, uneenveloppe, membrane et capside contribuent à la structure d'ensemble de tous les coronavirus. Ils peuvent muter et se recombiner[4].

Leschauves-souris et lesoiseaux, en tant quevertébrés volantsà sang chaud, seraient leshôtes idéaux pour les coronavirus assurant l'évolution et la dissémination du virus[5]. Ces coronavirus sont normalement spécifiques à un taxon animal comme hôte, mammifères ou oiseaux selon leur espèce ; mais ils peuvent parfois changer d'hôte à la suite d'unemutation. Leur transmission interhumaine se produit principalement par contacts étroits via desaérosols respiratoires générées par les éternuements, la toux ou la phonation. Plus de 500 types de coronavirus ont été isolées chez la chauve-souris et il existerait plus de 5 000 types de coronavirus[6].

Sept principaux coronavirus sont généralement cités comme pouvant contaminer l'humain[7]. Un huitième a été identifié : leB814[8] (le premier coronavirus humain identifié), mais cette souche semble ne plus circuler.

Quatre coronavirus en circulation sont considérés comme sources d'infection bénignes :229E,NL63,OC43 etHKU1. Ils seraient la cause de 15 à 30 % des rhumes courants.

Plus récemment ont été identifiés trois types de coronavirus responsables de gravespneumopathies :

Découverte, histoire

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Illustration de la morphologie des coronavirus. Lespéplomères, pointes virales en forme de massue ici colorées en rouge, créent l'apparence d'une couronne entourant levirion, lorsqu'ils sont vus aumicroscope électronique.

Les coronavirus existent probablement depuis au moins des centaines de millions d'années, mais du point de vue de l'épidémiologie et de l'histoire médicale et en tant quezoonose c'est auXXIe siècle qu'ils ont pris de l'importance :« cinq des sept coronavirus humains ont été isolés au cours de ce siècle. Et malheureusement, les trois derniers sont entrés dans notre vie avec les craintes liées à une épidémie, une pandémie ou à la mort »[9].

C'est en1930 auxÉtats-Unis que la première maladie due à un coronavirus est observée, chez desvolailles. L'année suivante, un médecin décrit dans un article la maladie qui cause une détresse respiratoire chez la poule et une diminution de la ponte et de la qualité des œufs. En1937, l'agent infectieux, levirus de la bronchite infectieuse aviaire (IBV pourInfectious Bronchitis Virus) est isolé.[réf. nécessaire]

En1946, un autre coronavirus est identifié, lecoronavirus de la gastro-entérite transmissible porcine (TGEV). Indépendamment, en1949 àNew York et1951 àLondres, deux équipes découvrent levirus de l'hépatite murine chez une souris paralysée[10].

En1965, le premier coronavirus infectant l'être humain (la soucheB814) est découvert. Et rapidement, d'autres suivent :229E en1966 etOC43 en1967[11], qui sont la cause derhumes plus ou moins graves selon les personnes. L'année suivante, ils sont observés aumicroscope électronique parJune Almeida etDavid Tyrrell qui mettent en évidence leur structure en couronne[12]. La relation est faite entre tous ces virus, et le terme de « coronavirus » est pour la première fois utilisé dans la revueNature en1968[2],[10].

Avec la découverte en 2018 de coronavirus infectant des amphibiens et classés dans une sous-famille à part (letovirus), les coronavirus infectant desamniotes (comme sesmammifères et desoiseaux) sont classées dans la sous-familleOrthocoronavirinae[1] et qualifiés plus précisément d'orthocoronavirus[13].

Épidémie duXXIe siècle

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Pandémie de Coronavirus

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Le dernier coronavirus humain (ou récemment humanisé, très probablement à partir d'une ou plusieurs souches portées par des chauves-souris) semble avoir émergé à Wuhan en Chine en 2019 : leSARS-CoV-2. La maladie qu'il cause (Covid-19) a provoqué en quelques mois la première grande pandémie à coronavirus, caractérisée par unR0 élevé (2,3 en moyenne d'après les estimations disponibles en, mais qui semble pouvoir atteindre 5,7) ; avec untaux de létalité de 6,3 (très variable selon les âges et les contextes, pouvant parfois dépasser 15%)[9].

Pandémie de Coronavirus
PandémieDateCas confirmésDécèsGuérisonsSous-type impliqué
Épidémie de SRAS de 2002-20042002-20048 096774-Sars-Cov (SRAS)
Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient2012-2014361107-MERS-CoV
Pandémie de Covid-19 (En cours)2019-2024+ 250 847 494 ()[14]+ 5 064 350()[14]+ 220 905 435()[14]SARS-CoV-2 (Covid-19)

Caractérisation

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Lataxonomie de ces nouveaux virus fait d'abord débat, pour finalement aboutir en1975 à la création d'une nouvelle famille (Coronaviridae) et d'une nouvelle sous-famille (Orthocoronavirinae) par l'International Committee on Taxonomy of Viruses[10].

Dénomination

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Le termecoronavirus (dulatincorona etvirus, littéralement « virus à couronne »[15]) provient de l'apparence desvirions aumicroscope électronique, caractérisée par une frange de grandes protubérances entourant l'enveloppe avec l'apparence d'unecouronne, par analogie avec lacouronne solaire[2].

Hôtes du virus

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Leshôtes idéaux des coronavirus, en tant quevertébrés volantsà sang chaud, sont leschauves-souris (pour lesAlphacoronavirus et lesBetacoronavirus) et lesoiseaux (pour lesGammacoronavirus et lesDeltacoronavirus). Cesespèces-réservoir assurent l'évolution et la dissémination des coronavirus[5]. Chez d'autresespèces, lessymptômes varient (maladies des voies respiratoires supérieures chez lapoule,diarrhée chez lavache ou leporc, des voies digestives chez lechat et lechien, etc.). Parfois, aucun symptôme n'est associé à leur présence (ex. :coronavirus du béluga).

L'êtrehumain abrite naturellement quatre types de coronavirus bénins, qui provoquent desinfections desvoies respiratoires, comme lerhume, et plus rarement affectent lessystèmes gastro-intestinaux,cardiaques etnerveux[16].

Les groupes de coronavirus ont normalement un hôte animal spécifique (mammifères ou oiseaux[17]) mais ils peuvent parfois changer d'hôte à la suite d'unemutation. Ce sont de telles mutations qui ont probablement conduit à l'apparition de souches causant de graves infections chez l'homme (SRAS,MERS etCovid-19).

Tropisme

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On a longtemps pensé que les coronavirus avaient un tropisme uniquement respiratoire ou gastrointestinal (traduit par despneumonies etentérocolites dans les cas graves), mais un nombre croissant d'études montrent un tropisme bien plus large, cardiovasculaire notamment, et neurologique également (dès les années 1980, on a montré que plusieurs coronavirus, dont en dernier cas leSARS-CoV-2 sont clairement aussi neuroinvasifs et neurotropes[18],[19],[20], au point que cette diversité de tropismes et de symptômes font des coronavirus (murins notamment, regroupées sous le sigle de MHV) unmodèle animal pour l'étude de maladies humaines aussi variées que lasclérose en plaques, l’hépatite virale ou la pneumonie (S. R. Weiss et al. 2011). Le MHV pénètre le Système nerveux central (SNC) via lesneurones dunerf olfactif, et peut causer une encéphalite aiguë ou une maladie démyélinisante chronique s'il y persiste (il peut aussi se propager jusqu’à lamoelle épinière)[19],[21].

Recherches

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En 2002, l’apparition du Sars-CoV, un virus responsable d'une maladie infectieuse des poumons, pousse l’Union européenne à lancer plusieurs programmes afin de ne pas être prise au dépourvu en cas de nouvelles émergences. Dès 2004, l’équipe de Bruno Canard, directeur de recherche CNRS à Aix-Marseille, spécialiste des coronavirus, grâce aux réseaux collaboratifs européens, affiche des résultats prometteurs. « Nous avions eu cette idée qui s’est révélée fructueuse : les virus ont une capacité énorme à être différents, variés, avec de larges familles. Nous les avons donc étudiés tous en même temps, afin d’en avoir un modèle type qui nous permettrait, en cas de menace d’un virus inconnu, d’en trouver un proche, d’où nous pourrions extraire des données scientifiques[22]. »

Mais dès 2006, l’intérêt des politiques pour le Sars-CoV disparaît. La crise financière de 2008 accélère le désengagement de l’Europe et de la France pour la recherche, les stratégies de recherche fondamentale perdent leurs financements. Aussi, en 2015, Bruno Canard dénonce le désengagement européen et français dans le secteur des sciences et adresse avec ses collègues belges et hollandais, des lettres d’intention à la Commission européenne expliquant qu’il existe neuf familles de virus pour lesquelles une émergence est possible. « Le premier sur la liste était leflavivirus, explique-t-il. Le second, le coronavirus. Un an plus tard, apparaissait Zika, un flavivirus ». Or, la Commission européenne ne donnera jamais de réponse. Et en 2020 surgit le Sars-CoV-2, un coronavirus[22] engendrant laCovid-19.

Biologie

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Morphologie

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Morphologie d'un coronavirus.

Cevirus enveloppé est constitué d'uneenveloppe virale entourant unecapside hélicoïdale qui contient le brin d'ARN. Lataille du génome de ces virus varie d'environ 26 à 32 kilobases, valeurs parmi les plus élevées chez les virus àARN.

Les coronavirus ont en commun desprotéines désignées par une lettre indiquant leur localisation : S (protubérances), E (enveloppe), M (membrane) et N (nucléocapside). Certains, notamment ceux du sous-groupe A dugenreBetacoronavirus, ont une protéine HE (hémagglutinine estérase (en)) caractéristique. Lecoronavirus du SRAS présente en outre sur la protéine S un site de liaison spécifique à l'enzyme de conversion de l'angiotensine 2[23] qui lui sert de point d'entrée dans lacellulehôte.

La taille physique du virion est classiquement donnée comme étant de 120 à 160 nm[24] ou comme étant de l'ordre de 125 nm[25]. Toutefois leSARS-CoV-2, responsable de laCovid-19 a été annoncé plus récemment comme mesurant approximativement de 60 à 140 nm, et comme étant de forme elliptique avec de nombreuses variations[26].

Génome

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Génome et protéines du SRAS-CoV

Tous les CoV ont un génome d'ARN non-segmentés (simple brin) organisé de la même manière : les deux tiers environ du génome contiennent deux grands « cadres de lecture ouverts » et se chevauchant (ditsORF1a etORF1b). Ces deux cadres sont traduits en « polyprotéines réplicase »pp1a et pp1ab.« Ces polyprotéines sont ensuite traitées pour générer 16 protéines non structurales, désignées nsp1 ~ 16. La partie restante du génome contient desORF pour les protéines structurales, y compris la pointe (S), l'enveloppe (E), la membrane (M) et la nucléoprotéine (N). Un certain nombre de protéines accessoires spécifiques à la lignée sont également codées par différentes lignées de CoV »[3],[27],[28],[29].

Réplication

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Réplication du virus à couronne.

Elle se fait en six étapes successives (voir illustration) :

  1. Grâce à leurprotéine S, les coronavirus se lient auxmolécules cellulaires de surface telles que lesmétalloprotéinases. Les virus dotés en plus de la protéine HE (hémagglutinine-estérase) dans leur enveloppe peuvent aussi se lier à l'acide N-acétylneuraminique qui sert decorécepteur (lui-même initiateur de l'entrée d'un pathogène dans une cellule hôte). On ne sait pas clairement si les virus entrent dans lacellule hôte par fusion des membranes virales et cellulaires, ou par uneinternalisation à récepteur. Quel qu’en soit le mécanisme, le brin d'ARN est inséré dans la cellule, et la capside (la coque) est abandonnée ;
  2. Les coronavirus sont munis d'un seulgénomeARN à brin positif, à présent sur place dans lecytoplasme. Le génome de l'ARN du coronavirus a une coiffe méthylée 5' et une queue polyadénylée 3', ce qui permet à l'ARN de se fixer aux ribosomes pour la traduction. Lesribosomes de la cellule décodent l'ARN viral, produisant les protéines qui y sont codées ;
  3. D'abord l'ARN positif du virus est transcrit en protéine pour former uneARN polymérase propre (uneARN polymérase ARN-dépendante). La réplicase est la première protéine fabriquée ; une fois le gène codant la réplicase traduit par le ribosome de la cellule hôte, la traduction est arrêtée par un codon stop. Cette réplicase virale ne reconnaît et produit que l'ARN viral, et permet au génome viral d'être transcrit en nouvelles copies d'ARN, à l'aide de la machinerie de la cellule hôte. Se servant du brin positif comme modèle, cet enzyme assemble le brin négatif ;
  4. Par la suite, ce brin négatif sert lui-même de modèle pour transcrire de petits ARN sous-génomiques, qui sont utilisés pour fabriquer toutes les autres protéines. C'est ce qu'on appelle une transcription imbriquée. Ce processus est une forme d'économie génétique, permettant au virus de coder le plus grand nombre de gènes dans un petit nombre de nucléotides ;
    le génome du brin négatif est traduit par le ribosome de la cellule hôte, et une longue polyprotéine est formée, où toutes les protéines virales sont attachées. Les coronavirus ont une protéine non structurale — une protéase — qui est capable de cliver la polyprotéine.
    Par ailleurs, ce brin négatif joue un rôle dans la réplication de nouveaux génomes ARN à brin positif.
    Le cytoplasme de la cellule hôte se remplit de protéines et d'ARN viraux ;
  5. (a) Laprotéine N aide à lier l'ARN génomique pour réaliser l’encapsidation du génome virale dans une enveloppe protectrice nomméecapside[30] ; la protéine M s'intègre à la membrane duréticulum endoplasmique, côté capside ; et des protéines HE et S traversent la membrane du réticulum endoplasmique, via la protéine de translocation, et se positionnent du côté opposé ;
    (b) avec la liaison entre la capside et les protéines M, la membrane du réticulum s'invagine, et bourgeonne. La capside (la coque) assemblée dotée d'ARN hélicoïdal se retrouve alors à l'intérieur du réticulum endoplasmique, ayant capturé à son profit la membrane de ce dernier, qui porte à présent à son extérieur les protéines HE et S ;
  6. Cette progéniture virale est ensuite (a) encapsulée et transportée par desvésiculesgolgiennes vers la membrane cellulaire, (b) pour être enfin externalisée (parexocytose) hors de la cellule.

Taxonomie

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Nommage des coronavirus

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Les coronavirus sont nommés par un groupe d'étude[31] travaillant au sein de l'ICTV (International committee on Taxonomy of viruses)[32].

Classification

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Article détaillé :Coronaviridae.

Les coronavirus (CoV) sont desvirus à ARNmonocaténaire desens positif (groupeIV de laclassification Baltimore) correspondant à lasous-familleOrthocoronavirinae de lataxonomie de l'ICTV[33], dans la familleCoronaviridae, et de l'ordreNidovirales[34],[35].

Selon les caractéristiques de leurs séquences protéiques, les CoV sont classés en 4 genres (alpha-CoV, beta-CoV, gamma-CoV et delta-CoV), qui tous contiennent des virus pathogènes pour les mammifères[4] :

Arbre phylogénétique des coronavirus
  1. Alphacoronavirus, qui inclut levirus de la diarrhée épidémique porcine (PEDv), levirus de la gastro-entérite transmissible porcine (TGEV), lecoronavirus du syndrome de la diarrhée aiguë porcine (SADS-CoV), lecoronavirus canin, lecoronavirus entérique félin, levirus de la péritonite infectieuse féline (FIPV) ;
  2. Betacoronavirus, dont levirus respiratoire du SRAS (SARS-CoV), leSARS-CoV-2, le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), virus de l'hépatite murine (MHV), coronavirus bovins, virus de la sialodacryoadénite du rat, virus de la sialodacryoadénite porcine, hémagglutinose porcine, virus de l'hémagglutinose porcine coronavirus équin. Dans ce genre Betacoronavirus, leSARS-CoV et leSARS-CoV-2 appartiennent tous les deux au sous-genreSarbecovirus au sein duquel trois clades distincts ont été identifiés :
    -Clade1: souches "chauve-souris" de Bulgarie et Kenya[36],
    -Clade2: SARS-CoV-2 et souches "chauve-souris" de Chine orientale[36],
    -Clade3: SARS-CoV et souches "chauves-souris" de Chine du sud-ouest[36] ;
  3. Gammacoronavirus: surtout trouvé chez des oiseaux migrateurs, causant notamment des bronchites ; un Gammacoronavirus a été isolé d'unbéluga en captivité ;
  4. Deltacoronavirus: connus depuis peu, qui semblent surtout infecter les oiseaux, mais aussi trouvé chez les porcs.

Remarques :

  • on a parfois nommé un coronavirus selon l'espèce animale où il a d'abord été trouvé (par exemple : coronavirus respiratoire canin, ou CRCoV pourCanine respiratory coronavirus, virus appartenant au genrebetacoronavirus et à son sous-groupe 2a)[37],[38] ;
  • le dernier coronavirus trouvé, en2019, est leSARS-CoV-2, responsable de lapandémie de Covid-19.
Articles détaillés :SARS-CoV-2,pandémie de Covid-19 etCovid-19.

Liste des espèces

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La sous-familleOrthocoronavirinae de la familleCoronaviridae est organisée en 4 genres, 22 sous-genres et une quarantaine d'espèces[39] :

Infection à coronavirus

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Types d'infection

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Sept types de coronavirus infectent couramment l'homme[40], dont trois causent des infections graves.

Infections bénignes

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Les quatre premiers types connus sont sans gravité : les coronavirus humains229E,NL63,OC43 etHKU1, inconnus chez la chauve-souris. Ils causent des rhumes avec fièvre et des maux de gorge dus à des végétations adénoïdes gonflées, principalement en hiver et au début du printemps[41].

Les coronavirus seraient la cause de 15 à 30 % des rhumes courants[42].

Infections graves

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Transmission et cycle de vie du SRAS-CoV-2 causant COVID-19.

Trois types de coronavirus qui ne se trouvent pas naturellement chez l'homme mais chez des mammifères ont été découverts plus récemment et ont été à l'origine d'infections graves despoumons (pneumopathie virale) :

Selon le virus en cause, les formes graves de la maladie ont leurs particularités. Par exemple, la diarrhée était très fréquente dans leSRAS mais rare dans lamaladie à coronavirus 2019.

Comparaison des infections graves
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Trois principales sources sont utilisées : l'Institut Pasteur, l'OMS et lesCDC américains[46].

Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS)[47],[48]Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS)[49],[50],[51]Maladie à coronavirus 2019 (COVID-19)
AgentpathogèneMERS-CoVSARS-CoVSARS-CoV-2
Année d'apparition201220032019
Nombre de cas1 2198 098 dont 5 327 en Chine.En cours,voir ici
Pourcentage de cas par transmissionnosocomiale70 %[52]58 %[52]
Nombre de décès449774 (dont 349 en Chine)En cours,voir ici
RéservoirDromadaireChauve-sourisChauve-souris (probablement)
Transmission à l'homme par l'animalContact direct avec un animal infecté, consommation delait cru de dromadaire.Consommation de viande decivette palmiste masquée, animal sauvage vendu sur les marchés et consommé dans le Sud de la Chine.Unpangolin[43] pourrait être l'hôte intermédiaire.
Transmission interhumaineOuiOuiOui
Transmission par objetOuiRisque très faible.
Transmission materno-fœtaleAucun cas retrouvé chez les femmes enceintes infectées par ce virus[53].Aucune preuve[54].
Transmission par le lait maternelUn seul cas documenté[55]RT-PCR négative sur 16 femmes testées[56]
IncubationEntre 5 et 15 jours.Entre 2 et 7 jours.Durée médiane d'incubation à 5,1 jours (5,5 jours en moyenne), 97,5 % des personnes seront malades 11,5 jours après le contact infectieux[57].
Porteur sainProbablement pas.Oui (un seul cas publié)
ContagiositéTaux de reproduction inférieur à 1[58].Taux de reproduction supérieur à 2[58].Médiane dunombre de reproduction de base (R0) (R0) à 2,79[59].
Durée de la contagiositéSemble limitée à la période des signes cliniques. Possibilité disputée de contagion en phase asymptomatique[60].
Début de la période de contagiosité3 à 4 jours après le début des signes cliniques.Dès l'apparition des signes cliniques. Porteur asymptomatique prouvé[61].
FièvreÀ 98%À 99%À 87.9%, mais peut apparaître plusieurs jours après la toux ou les difficultés à respirer.
DiarrhéeÀ 26%À 20%[53].À 3.7%.
Transmission par les sellesTrès probable mais a joué un rôle mineur[53].Cette possibilité est envisagée[62].
Létalité34,4 %[52]9,5 %[52], au-delà de 50 % chez les plus de 65 ans.3,4 %[63]
TraitementSymptomatiqueSymptomatiqueSymptomatique
VaccinAucunAucunEn cours
StatutRésurgence possible.Considéré comme éradiqué.Épidémie en cours.

Passage de la barrière des espèces

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Origines des coronavirus humains avec d'éventuels hôtes intermédiaires.

Au vu des séquences génomiques disponibles, deux grands taxons animaux seraient le réservoir principal des CoVs :

Au vu des connaissances disponibles, les coronavirus semblaient avoir besoin d'hôtes intermédiaires (toujours des mammifères) pour s'« humaniser », c'est-à-dire muter pour pouvoir infecter l'Homme.
Des hôtes intermédiaires connus ont été :

Transmission interhumaine

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Articles détaillés :Maladie à coronavirus 2019 etSARS-CoV-2.
Particules éjectées par un éternuement.

La transmission interhumaine des coronavirus se fait principalement par les gouttelettes ou desaérosols respiratoires expectorées par une personne infectée (via la toux, les éternuements, des postillons, ou parfois par le simple fait deparler fort ou en criant) quand les particules virales sont inhalées par une personne se trouve à proximité. La transmission et la contagiosité varient aussi selon le coronavirus, et peut-être selon sa souche au sein d'une épidémie.

Article détaillé :Contagion#Cas du bioaérosol, lieu et agent de contagion.

Laprophylaxie passe par uneprévention primaire visant à limiter la transmission du virus : éviter les contacts (surfaces potentiellement contaminées, poignées de main, embrassades), se laver les mains fréquemment, éviter de se toucher les yeux, le nez ou la bouche, par où le virus peut s'introduire dans l'organisme. En cas de symptômes de type toux ou rhume, se maintenir à au moins 1 mètre de toute personne et éviter d'émettre des particules contaminées[65].

D'autres recommandations comprennent[66] :

  • ne pas entrer en contact avec des animaux manifestement malades, ne pas consommer de viandes provenant d'animaux malades ;
  • ne pas consommer de produits animaux (viande...) mal cuits, ni de légumes crus s'ils n'ont pas été lavés avec de l'eau non contaminée.

Traitement

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Dans le cas du SRAS, des médicaments ont été utilisés pour tenter d'enrayer l'épidémie : laribavirine, un analogue de nucléotides, des anti-inflammatoires stéroïdiens et, après identification formelle de l'agent pathogène et des criblages de sensibilité, l'interféron-alpha et desinhibiteurs de protéases. Leur efficacité est encore sujette à caution. Aucun n'a fait l'objet d'une étude clinique adéquate : beaucoup d'études disponibles ne permettent pas de conclusions scientifiques claires car elles ont été réalisées sur de petits nombres de sujets ou alors sans protocole ou dose fixe. Certaines indiquent même que ces traitements pourraient avoir nui à l'éradication du virus[67].

Bruno Canard dénonce en l'emballement et publie une lettre ouverteCoronavirus : la science ne marche pas dans l’urgence ![68].Il déclare : « Un vaccin demande au mieux 18 mois de recherches. Et pour des virus non prévisibles, qui changent, il n’est pas adapté. Mieux vaut faire des médicaments qui ont un large spectre dans une famille virale. Cela peut nécessiter 5 ans, parfois 10. D’où l’importance de l’anticipation scientifique[22]. »

Article détaillé :Développement et recherche de médicaments contre la Covid-19.

Vaccins

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Desvaccins à base de virus inactivé et d'autres fondés sur les protéines S et N sont à l'étude depuis plusieurs années[69] quand l'éradication rapide de l'épidémie de SRAS vient interrompre les essais cliniques. Cependant, les éléments viraux produisant l'immunité ne sont souvent pas assez conservés dans la même famille virale : « s'il y avait eu un vaccin contre le coronavirus de 2003, il est pratiquement certain qu'il n'aurait pas marché de manière satisfaisante contre [la] Covid-19 » (Bruno Canard)[70].

Bien que n'ayant pas abouti à leur certification, la recherche de vaccins contre le SRAS a rendu possible l'obtention rapide devaccins contre la Covid-19. Ainsi, levaccin de Pfizer et BioNTech est conçu en quelques heures dès[71], et autorisé auRoyaume-Uni en décembre. En, 60 vaccins contre le SARS-CoV-2 sont autorisés ou en phase d'étude clinique, et 172 vaccins potentiels sont à l'étude[72].

En 2023, certainsvariants du SARS-CoV-2, et notamment levariant Omicron, échappent en partie aux différents vaccins administrés. Plusieurs équipes dans le monde cherchent à produire des vaccins conférant une immunité plus durable et plus efficace contre les variants existants et à venir, ainsi que contre d'autres coronavirus. Elles utilisent de nouvelles approches[73] : élargissement desciblesprotéiniques et recherche de nouvelles cibles, emploi denanoparticulesetc.

Dans la culture populaire

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UnRomain dans la bande dessinéeAstérix se nomme Coronavirus.

Notes et références

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  1. a etbICTV. International Committee on Taxonomy of Viruses. Taxonomy history. Published on the Internet https://talk.ictvonline.org/., consulté le 1era oût 2023.
  2. ab etc(en) « Virology: Coronaviruses »,Nature,vol. 220,no 5168,‎,p. 650–650(ISSN 0028-0836 et1476-4687,PMCID PMC7086490,DOI 10.1038/220650b0,lire en ligne, consulté le)
  3. a etb(en) Zi-WeiYe et ShuofengYuan, « Zoonotic origins of human coronaviruses », surInternational Journal of Biological Sciences,(ISSN 1449-2288,PMID 32226286,PMCID PMC7098031,DOI 10.7150/ijbs.45472, consulté le),p. 1686–1697.
  4. a etbSARS-CoV, B.S (2020)Mutation and Recombination.
  5. a etb(en)Patrick C. Y. Woo, Susanna K. P. Lau, Carol S. F. Lam, Candy C. Y. Lau, Alan K. L. Tsang, John H. N. Lau, Ru Bai, Jade L. L. Teng, Chris C. C. Tsang, Ming Wang, Bo-Jian Zheng, Kwok-Hung Chan et Kwok-Yung Yuen, « Discovery of Seven Novel Mammalian and Avian Coronaviruses in the Genus Deltacoronavirus Supports Bat Coronaviruses as the Gene Source ofAlphacoronavirus andBetacoronavirus and Avian Coronaviruses as the Gene Source ofGammacoronavirus andDeltacoronavirus »,Journal of Virology,vol. 86,no 7,‎,p. 3995-4008(PMID 22278237,DOI 10.1128/JVI.06540-11,Bibcode 3302495,lire en ligne, consulté le)
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