Cornillon-Confoux est situé entre lepays salonais et l'étang de Berre, au sud-est de laCrau. La commune occupe une haute plaine triangulaire couverte de forêt à l'ouest et une plaine cultivable à l'est. Le village de Cornillon est installé sur un promontoire situé à la pointe sud du triangle.
LaTouloubre arrose le flanc ouest de la commune. Le Grand Fossé de Confoux et la branche de Pélissanne ducanal de Craponne irriguent la plaine à l'est, et se rejoignent pour former le Vallat des Crottes qui afflue dans la Touloubre au sud du village. Le grandcanal EDF longe la commune sur son flanc est.
Au, Cornillon-Confoux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,4 %), forêts (26,8 %),terres arables (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (0,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Aux élections municipales de 2020, M. Daniel Gagnon, maire sortant, conduisait la seule liste en présence. Celle-ci a reçu 450 suffrages sur 550 votants (1185 inscrits)[19].
Leshabitants de la commune sont appelés les Cornillonnais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2022, la commune comptait 1 619 habitants[Note 3], en évolution de +18 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Sur la place de l'église, côté ouest, se côtoient trois statues féminines : uneVierge enceinte datant de 1865, un buste deMarianne posé sur une fontaine monumentale datée 1898, et laVictoire d’Ikaria, une statue en bronze offerte à la commune par le sculpteur polonaisIgor Mitoraj en 2001, en reconnaissance pour ses séjours au château de Confoux[28].
Dans les bois au nord du village, de nombreuses constructions enpierre sèche : des murs, desrecavades ourestanques, desbories (une cinquantaine), et un grandapier (mur à abeilles) comptant 56 niches (sans doute 200 à l'origine) destinées à abriter des ruches, le secondapier en importance en France[28].
De sable, à une femme d'argent tenant de sa main dextre un croissant du même, ayant sa main senestre fermée, à la réserve de l'index et posée au milieu de l'estomac, l'index vers la pointe.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)