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Constellation de satellites

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La constellation des satellites du GPS.

Uneconstellation de satellites est un groupe desatellites artificiels identiques qui travaillent de concert pour fournir une prestation en assurant généralement une couverture quasi-complète de la planète. Ces satellites circulent sur desorbites choisies de manière que leurs couvertures au sol respectives se complètent. Les premières constellations de satellites sont déployées pour répondre à des besoins de positionnement (systèmeTRANSIT de l'Armée américaine) puis de téléphonie par satellite (Iridium...). La généralisation des systèmes denavigation par satellite et la diminution du coût des composants entraînent une multiplication des constellations. Au début des années 2020 sont ainsi déployées des mégaconstellations de plusieurs milliers de satellites en orbite basse (OneWeb,Starlink...) dont l'objectif premier est de fournir un accès à haut débit aux utilisateurs éloignés des réseaux terrestres. La multiplication des satellites circulant en orbite basse qui en résulte accentue le problème de la gestion desdébris spatiaux.

Présentation

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Satellite de la constellation Iridium.
Couverture de la constellation Iridium.
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Unsatellite artificiel peut fournir des servicesde télécommunications (téléphonie fixe, transfert de données, téléphonie mobile, diffusion de chaînes de télévision...) oude navigation (position, vitesse) avec une meilleure couverture géographique qu'un système terrestre et pour un coût plus faible, puisqu'il requiert des infrastructures terrestres comparativement réduites. Ce type de prestation se développe dans les années 1970, qui voient la mise en place de satellites placés sur uneorbite géostationnaire. Cette orbite permet de maintenir le satellite au-dessus d'une région choisie et d'assurer ainsi une couverture permanente. Une constellation de trois à quatre satellites géostationnaires peut offrir une couverture complète duglobe terrestre (hors régions polaires, car un satellite géostationnaire est nécessairement positionné à unelatitude nulle, c'est-à-dire à l'aplomb de l'équateur). Cette solution est adoptée pour la première couverture météorologique du globe, assurée par une constellation formée de satellites de différentes nations — Europe (Météosat), Etats-Unis (GEOS), Russie, Chine, Inde — judicieusement positionnés, ainsi que par les systèmes de télécommunicationsIntelsat etInmarsat.

Lessatellites géostationnaires présentent plusieurs inconvénients. Leur première limitation est untemps de réponse élevé, lorsque le service est interactif (par exemple : téléphonie ou navigation sur Internet) ; l'aller-retour du signal radio entre le satellite situé à 36 000 km d'altitude et la Terre est d'environ 250 millisecondes. La solution consiste à utiliser une constellation de satellites enorbite basse (inférieure à 2 000 km). Leur couverture étant plus faible, il faut alors les placer en nombre suffisamment élevé pour assurer une continuité de service. Les premières constellations de ce type sont mises en place à la fin des années 1990 pour assurer latéléphonie par satellite (Iridium,Globalstar) et comportent de 50 à 70 satellites. Au début des années 2020 se mettent en place de nouvelles constellations pour fournir unaccès à internet à haut débit aux utilisateurs trop éloignés des réseaux terrestres. Pour desservir les dizaines de millions d'utilisateurs prévus, ces constellations comptent des centaines (OneWeb), voire des milliers de satellites (Starlink,Kuiper).

La deuxième restriction est la couverture. L'orbite géostationnaire couvre mal ou pas du tout les latitudes hautes. Les applications detélédétection comme le suivi de l'évolution de la végétation, des catastrophes naturelles, lareconnaissance militaire nécessitent une couverture globale qui peut toutefois ne pas être continue. Pour répondre à ce besoin, les satellites sont placés sur des orbites basses souventhéliosynchrones. Pour obtenir une fréquence de revisite plus grande, on a alors recours à une constellation comportant quelques (deux, trois...) satellites identiques.

Pour qu'un utilisateur puisse obtenir sa position précise en temps réel, sonterminal (ex. :GPS) doit pouvoir réaliser unetriangulation entre trois ou quatre satellites au minimum, visibles et largement écartés. Le premier système denavigation par satellite,TRANSIT, mis au point pour lesforces armées des États-Unis, repose sur une constellation de dix satellites enorbite basse polaire. Mais compte tenu de l'altitude des satellites (environ 1 000 kilomètres) et de leur nombre réduit, un seul satellite est généralement visible à un instant donné. La position ne peut être actualisée qu'une fois par heure (au mieux) et la précision est médiocre (200 mètres au mieux). Le système de navigation par satellite qui remplace TRANSIT dans les années 1990, le GPS, repose sur une constellation d'une trentaine de satellites circulant enorbite moyenne (20 000 kilomètres). Il résout les limitations du système précédent en fournissant une position immédiate avec une précision de l'ordre du mètre.

Domaines d'application

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Article détaillé :Applications des satellites.

Télécommunications

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Article connexe :Satellite de télécommunications.
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Navigation

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Article connexe :Système de positionnement par satellites.
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Observation de la Terre

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Articles connexes :Satellite de télédétection,Satellite d'observation de la Terre etSatellite de reconnaissance.
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Caractéristiques d'une constellation de satellites

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Article détaillé :Satellite artificiel.

Besoin

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Segment spatial

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Segment terrestre

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Terminal utilisateur

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La part des méga-constellationStarlink etOneWeb dans les satellites placés en orbite est devenue prépondérante en 2022. Le diagramme présente l'évolution entre 2012 et 2022 de la ventilation du nombre de satellites par grande catégorie : satellites géosynchrones, mégaconstellations,CubeSats et picosatellites (<1 kg), et autres satellites (sources : Gunter's Space Page, Nanotsats.eu, Space Activities in 2022 de McDowell).

Méga-constellations

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Les 72 plans orbitaux occupés par les 1 584 premiers satellitesStarlink.
Éjection de60 satellites Starlink immédiatement après leur lancement.

Dans les années 2010, les opérateurs desatellites pour Internet lancent des projets de méga-constellation, à l'image deStarlink deSpaceX (12 000 satellites) ouOneWeb (648 à 2 000 satellites), permettant aux constructeurs de satellites d'abaisser drastiquement les coûts. Ainsi deThales Alenia Space, déjà fabricant desGlobalstar de seconde génération,Iridium Next etO3b[1],[2].

Controverses

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En démultipliant le nombre d'objets en orbite, les projets de méga-constellations de fournisseurs d'Internet par satellite soulèvent des inquiétudes et critiques à travers le monde. D'une petite dizaine de milliers en 2020, ces objets seraient en effet plusieurs dizaines de milliers à terme[3],[4],[5].

Débris spatiaux

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Article détaillé :Débris spatiaux.

La multiplication des satellites lancés fait craindre la multiplication de fait du nombre potentiel desdébris spatiaux susceptibles d'être générés par ce type de projet[6]. En effet, au risque de collision des satellites en fonctionnement s'ajoute celui de pannes, qui les rendraient incontrôlables, risque d'autant plus élevé qu'ils sont nombreux[4]. Dans le pire des cas, unsyndrome de Kessler rendrait les orbites basses totalement impraticables.

LeBureau des affaires spatiales des Nations unies a publié en 2007 des lignes directrices en matière de réduction des débris spatiaux, mais ce texte reste insuffisant étant donné l’absence de contraintes sur les États[7].

Pollution lumineuse du ciel nocturne

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Article détaillé :Pollution lumineuse spatiale.
Photo du ciel en pose longue montrant les traces visuelles de différents satellites.

Cette multitude de satellites rejoint l'ensemble des projets en cours de déploiement (12 000 satellites voire 42 000 pourStarlink deSpaceX[4], 3 250 pour Kuiper d'Amazon[8], 650 à 2000 pourOneWeb[4],[9]etc.), qui pose le problème de lapollution lumineuse spatiale duciel nocturne. Celle-ci s'ajoute à la pollution lumineuse terrestre (issue de l'éclairage à la surface).De fait, lesmagnitudes des satellites peuvent atteindre la valeur de -2[réf. nécessaire], soit davantage queSirius, l'étoile la plus brillante, qui atteint -1,76. Lorsque tous les satellites seront déployés, une centaine seront visibles dans le ciel à tout instant, plus brillants que Sirius.

Cette pollution perturbe beaucoup le travail des astronomes, professionnels et amateurs, ainsi que des photographes de paysages de nuit, qui devront filtrer ces sources indésirables de lumière[4].

Constellations opérationnelles ou à l'étude

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Les satellites sont catégorisés selon leur poids, traduit par un préfixe ou un qualificatif : « pico » inférieur à 1 kg ; « nano » entre 1 kg et 10 kg  ; « micro » entre 10 kg et 100 kg ; « mini » = entre 100 kg et 500 kg ; « moyen » entre 500 kg et 1 000 kg  ; « gros » supérieur à 1 000 kg[réf. nécessaire].

Principales constellations de satellites
DésignationOpérateurNationalitéType de prestationOrbiteDétail orbiteNbre satellites (actifs)CouvertureTaille satelliteDate opérationnelStatut
Télécommunications
IridiumIridiumDrapeau des États-UnisTéléphonie satellitaireBasseAltitude : 780 km
Inclinaison 86,4°
66GlobaleMini2000Opérationnel
GlobalstarGlobalstarDrapeau des États-UnisTéléphonie satellitaireBasseAltitude : 1 400 km
Inclinaison 52°
48Mini1999Opérationnel
OrbcommOrbcommDrapeau des États-UnisMessagerie, AISBasseAltitude : 8 000 km
Inclinaison 0°
18MiniPartiellement opérationnel
O3b MEOSESDrapeau du LuxembourgInternetMoyenneAltitude : 8 000 km
Inclinaison 45°
18Moyenne2022Opérationnel
WGSUSSFDrapeau des États-UnisTélécommunications militairesGéostationnaire10GrosOpérationnel
StarlinkSpaceXDrapeau des États-UnisInternetBasseAltitude : 550 km
Inclinaison : 53°,70°,97,6°
4 425 (phase 1)GlobaleMini2023En cours de déploiement
OneWebOneWebDrapeau de la FranceDrapeau du Royaume-UniInternetBasseAltitude : 1 200 km
Inclinaison : 86,4°
648MiniEn cours de déploiement
KuiperAmazonDrapeau des États-UnisInternetBasseAltitude : 590–630 km
3 23656°S-56°SMiniConception en cours
QianfanShanghai Spacecom Satellite TechnologyDrapeau de la République populaire de ChineInternetBasseAltitude : 1 000 km648 satellites (phase 1)MiniDéploiement en cours depuis 2024
KinéisKinéisDrapeau de la FranceInternet des objetsBasseAltitude : 650 km25GlobaleMini2025Opérationnel
Navigation
GPSDoDDrapeau des États-UnisNavigationMoyenneAltitude : 20 200 km
Inclinaison 55°
≈30GlobaleGros1993Opérationnel
GLONASSVKSDrapeau de la RussieNavigationMoyenneAltitude : 19 100 km
Inclinaison : 64,8°
≈30GlobaleGros1995Opérationnel
BeidouCNSADrapeau de la République populaire de ChineNavigation1) Moyenne
2) Géosynchrone
1) Altitude : ~20 000 km
Inclinaison : 55°
2) 36 000 
km
≈30 + 6GlobaleGros2020Opérationnel
GalileoESADrapeau de l’Union européenneNavigationMoyenneAltitude : 23 222 km
Inclinaison : 56°
≈30GlobaleGros2020Opérationnel
Observation de la Terre
SkySatPlanet LabsDrapeau des États-UnisImagerieBasseAltitude : 500 km
Polaire
21GlobaleMicro2017Opérationnel
Jilin-1Chang Guang Satellite TechnologyDrapeau de la République populaire de ChineImagerieBasseAltitude : 700 km

Héliosynchrone

130GlobaleMini2015Opérationnel
Renseignement d'origine électromagnétique (ROEM)
BroUnseenlabsDrapeau de la FranceSurveillance maritimeBasseAltitude : 450 km

Quasi polaire (inclinaison : 97,6°)

13 (au)GlobaleMicro2019Opérationnel

Galerie

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  • Téléphone satellitaire Iridium.
    Téléphone satellitaire Iridium.
  • Allocation des fréquences aux systèmes de navigation par satellite GPS, Galileo et COMPASS/BEIDOU.
    Allocation des fréquences aux systèmes de navigation par satellite GPS, Galileo et COMPASS/BEIDOU.
  • Satellite Galileo en cours de test.
    Satellite Galileo en cours de test.
  • Parabole d'une station terrienne du système Galileo à Redu.
    Parabole d'une station terrienne du système Galileo à Redu.
  • Comparaison des orbites de plusieurs constellations de satellites.
    Comparaison des orbites de plusieurs constellations de satellites.

Notes et références

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  1. « Satellites : la bataille des orbites divise le secteur »,Les Échos,.
  2. Stefan Barensky, « La course à l'innovation - constellations »,Air & Cosmos,no 2445,.
  3. « Combien y a-t-il de satellites au-dessus de nos têtes ? », surÇa m'intéresse,(consulté le).
  4. abcd eteFabrice Mottez et Lucas Gierczak, « Starlink, un cauchemar pour les astronomes »,Pour la science,no 509,‎,p. 7(lire en ligne).
  5. Pierre Barthélémy, « Le casse-tête croissant des débris spatiaux », surLe Monde,(consulté le).
  6. Rémy Decourt, « Les centaines de satellitesOneWeb ne produiront pas de débris spatiaux », surFutura,.
  7. « Constellations de satellites : Un nouveau défi pour le droit spatial », surSpaceLaw,(consulté le).
  8. « Amazon va envoyer des milliers de satellites en orbite pour fournir un accès internet partout sur Terre »,Le Journal du geek, 2019-04-06 consulté le=2019-05-26.
  9. (en) « OneWeb weighing 2,000 more satellites », surSpaceNews,(consulté le).

Bibliographie

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Annexes

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Articles connexes

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