Cet article est uneébauche concernant un homme politiquecongolais (RDC).
| Constant Ndima Kongba | |
Constant Ndima Kogba en 2021 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Gouverneur de la province duNord-Kivu | |
| – (2 ans, 4 mois et 9 jours) | |
| Président | Félix Tshisekedi |
| Premier ministre | Jean-Michel Lukonde |
| Gouvernement | Lukonde |
| Prédécesseur | Carly Nzanzu Kasivita |
| Successeur | Peter Cirimwami |
| Lieutenant-généralFARDC | |
| Biographie | |
| Date de naissance | (62-63 ans) |
| Nationalité | Congolaise |
| Profession | militaire |
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Constant Ndima Kongba, né en 1962, est un militairelieutenant-général de laRépublique démocratique du Congo. Il est le gouverneur de laprovince du Nord-Kivu de mai 2021 à.
Constant Ndima est lieutenant-général.
Après la campagneEffacer le tableau qui fait entre 60 000 et 70 000 morts, laMission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUC) diligente une enquête fin 2002[1]. L'équipe recueille plus de 500 témoignages« àMangina,Oicha,Butembo, Erengeti etBeni », à Mambasa, à Mandima[1]. D'après le rapport de la MONUC, deux commandants impliqués dans l'opération sont sous la responsabilité de Constant Ndima, général du groupe politico-militaireMouvement de libération du Congo (MLC)[2]. Ce dernier est surnommé « Effacer le tableau »[3],[4] et il a fait partie d'un groupe portant le même nom[2]. Néanmoins, le MLC en 2021 déclare que Constant Ndima n'a pas pris part à ces opérations[5].
Le 4 mai 2021, Constant Ndima Kongba est nommégouverneur de laprovince du Nord-Kivu par le présidentFélix Tshisekedi, après que ce dernier ait déclaré l'état de siège fin avril dans la province, en proie à une insécurité grandissante. Il succède àCarly Nzanzu Kasivita le 10 mai[6]. Il devient ainsi le10e gouverneur de la province du Nord-Kivu.
Le, àGoma, la répression par lesForces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) d'une manifestation interdite contre la présence de laMission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (Monusco), les forces déployées par laCommunauté d'Afrique de l'Est dans le Nord-Kivu, et contre l'état de siège dans la région fait au moins 56 morts[7],[8]. Plus de 150 manifestants sont arrêtés[9],[10],[11]. Parmi les personnes arrêtées, 140 sont jugées devant un tribunal militaire pour association de malfaiteurs et participation à un mouvement insurrectionnel[12]. Plusieurs militaires de laGarde républicaine (en) sont aussi jugés dans un autre procès pourcrime contre l'humanité devant un tribunal militaire[13]. Constant Ndima, gouverneur de la région et commandant des opérations militaires, est aussi critiqué pour ce massacre par des organisations de la société civile et rappelé à Kinshasa[14]. Il est remplacé à titre intérimaire par le général-majorPeter Cirimwami le[15].
En,Amnesty International publie une enquête sur la tuerie de Goma et demande que plusieurs officiers haut gradés (dont Constant Ndima Kongba) soient jugés. L'ONG parle de « possiblescrimes contre l'humanité »[16].