Laconsonne fricative vélaire sourde est un son consonantique assez fréquent dans les langues parlées. Le symbole dans l’alphabet phonétique international est[x]. Ce symbole est celui de la lettre cyrilliqueX (Kha) minuscule.
Selon les langues, il peut être simple[x],labialisé[xʷ],éjectif[xʼ], éjectif labialisé[xʷʼ], semi-labialisé[x̜ʷ], fortement labialisé[x̹ʷ], etc.
Voici les caractéristiques de la consonne fricative vélaire sourde.
Son point d'articulation estvélaire, ce qui signifie qu'elle est articulée sur la partie antérieure de la langue (le dorsum) contre le palais mou (ou velum).
Son mode d'articulation estfricatif, ce qui signifie qu’elle est produite en contractant l’air à travers une voie étroite au point d’articulation, causant de la turbulence.
Sa phonation estsourde, ce qui signifie qu'elle est produite sans la vibration des cordes vocales.
C'est uneconsonne orale, ce qui signifie que l'air ne s’échappe que par la bouche.
C'est uneconsonne centrale, ce qui signifie qu’elle est produite en laissant l'air passer au-dessus du milieu de la langue, plutôt que par les côtés.
Son mécanisme de courant d'air estégressif pulmonaire, ce qui signifie qu'elle est articulée en poussant l'air par les poumons et à travers le chenal vocatoire, plutôt que par la glotte ou la bouche.
Le français ne possède pas le[x] en tant que consonne autonome. Dans les mots d'emprunt (Juan Carlos, par exemple), il est généralement prononcé[ʁ]. Toutefois, quelques variantes locales peuvent le prononcer en tant qu'allophone de[ʁ]. La réalisation du "r" au voisinage d'une consonne telle que t, f, c ou s se rapproche souvent de[x], comme dans "train", "fraction", "arc", "arthrose" ou encore "ours".
𐌲 engothique (transcrit g en alphabet latin), prononcé /x/ à la fin d'un mot, après une voyelle, mais jamais avant un phonème voisé[1].
L'anglais possède ce son dans certains mots d'origine non germanique commeloch[lɒx],San Jose ouchanukah[xanukaː].Notons toutefois que certains anglophones n'arrivent pas à prononcer ce son et le remplacent par[k] ou[h][réf. souhaitée].
Les parties grisées indiquent une articulation jugée impossible. Les cases blanches vides indiquent des articulations théoriques possibles mais non encore attestées. Les cases marquées d’un astérisque (*) indiquent des sons attestés non encore représentés officiellement dans l’API. Lorsque deux symboles apparaissent dans une case, celui de gauche représente uneconsonne sourde, celui de droite uneconsonne voisée (ne s’applique pas aux clics, présentés au centre des cases en bas du tableau). Les cases séparées par des pointillés emploient normalement les mêmes symboles API de base, et ne diffèrent éventuellement que par les diacritiques appliqués pour déplacer leur articulation, par exemple la nasalen represente une dentale ou une alvéolaire. Lesaffriquéest͡s,d͡z,t͡ʃ,d͡ʒ,t͡ɕ,d͡ʑ sont parfois notées à l’aide desligaturesʦ,ʣ,ʧ,ʤ,ʨ,ʥ ne faisant plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par les deux articulations, liées avec uneligature tirant – suscrite ou souscrite). Lesocclusivesinjectivessourdes, sont parfois notées à l’aide des symbolesƥ,ƭ,ƈ,ƙ,ʠ (formés sur la base de la consonne pulmonique correspondante avec une crosse ajoutée), qui ne font plus partie de l’API (il est recommandé de les remplacer par le symbole de la consonne voisée avec l'anneau diacritique de dévoisement).