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Conservatoire national des arts et métiers

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Pour les articles homonymes, voirArts et métiers etCNAM.

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Ne doit pas être confondu avecArts et Métiers ParisTech,Institut catholique d'arts et métiers ouÉcole catholique d'arts et métiers.

Conservatoire national des arts et métiers
Logo du conservatoire national des arts et métiers.
Histoire
Fondation
(231 ans)
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERSVoir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Fondateur
Président
Administratrice générale
Bénédicte Fauvarque-Cosson (par décret du 29 août 2022)
Devise
Docet omnes ubique (Il enseigne à tous et partout) -latin
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
69 000[3]
Enseignants
En 2011, 539 permanents et 1 900 vacataires au siège, 130 permanents et 4 350 vacataires pour l'ensemble des centres régionaux[2].
Localisation
Pays
Ville
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LeConservatoire national des arts et métiers (Cnam, prononcé[knam]) est un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherchefrançais placé sous la tutelle duministère chargé de l'Enseignement supérieur. Il est dirigé par unadministrateur général, nommé par leprésident de la République pour un mandat de cinq ans, renouvelable une fois[5].

Fondé par l'abbéHenri Grégoire à Paris le19vendémiaireanIII () pour« perfectionner l'industrie nationale », il est avec l'École polytechnique et l'École normale supérieure l'une des trois créations de laRévolution française ayant pour but de promouvoir les sciences et les techniques[6]. Héritier de l'esprit desLumières et desencyclopédistes, le Cnam a, dès son origine, une vocation multidisciplinaire[7].

Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de laConférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est l'une des 204écoles d'ingénieursfrançaises accréditées au à délivrer undiplôme d'ingénieur.

Les formations du Cnam sont destinées :

  • aux cadres en activité dans l'industrie, dans les entreprises et dans les services publics qui souhaitent approfondir leurs connaissances, s'initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme de bac à bac+8[8] ;
  • aux jeunes étudiants en apprentissage, à tout niveau du BAC+1 au BAC+5 ;
  • aux étudiants dans des formations internationales en anglais, en licence et master.

Le Cnam abrite en son sein une école d’ingénieurs, créée en 1922[9], et des instituts délivrant des diplômes autorisant l'exercice de professions réglementées.

Le Cnam forme chaque année environ 50 000 élèves, souvent des actifs, appelés aussi auditeurs, ainsi que de plus en plus d'apprentis.

Le siège du Conservatoire national des arts et métiers est situé à Paris aux 270, 278 et 292,rue Saint-Martin (Paris). Cet ensemble de bâtiments historiques correspond à l'ancienprieuré Saint-Martin-des-Champs. Il abrite lemusée des Arts et Métiers autour duquel s'est construite toute l'histoire de l’établissement[10].

Le Cnam pilote un réseau régional de plus de 200 implantations enFrance métropolitaine et enoutre-mer[11], ainsi que plusieurs centres à l'international accueillant près de 9 000 étudiants (soit 10 % du total), principalement auLiban (3 800 élèves), auMaghreb et enAfrique francophone (4 000), mais aussi enAsie et enAmérique. L'établissement possède au moins un campus dans chacune desrégions françaises[2].

Histoire

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Serment du Jeu de Paume (1789) parDavid : l'abbé Grégoire, fondateur du conservatoire national des arts et métiers, est représenté au centre.

Fondation par l'abbé Grégoire en 1794

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Le Conservatoire national des arts et métiers est créé au début de laConvention thermidorienne, quelques semaines après l’exécution deRobespierre. L’acte de naissance de la nouvelle institution – un décret de laConvention nationale du19vendémiaireanIII () – résulte d’un rapport très étayé, en date du8vendémiaireanIII (), établi parHenri Baptiste Grégoire (Vého,-Paris,)[12].

Henri Grégoire s’attache particulièrement à la sauvegarde du patrimoine national et à la diffusion de la culture. Il se donne notamment pour but d’engager la Nation dans la voie du progrès, défend le principe d’une souveraineté économique et propose en ce sens l’établissement d’un Conservatoire« pour les arts et métiers ».

« Au nom des comités d’agriculture, des arts et d’instruction publique, je viens vous présenter des moyens de perfectionner l’industrie nationale. »

L'abbé Grégoire envisage de rassembler en un même lieu machines, outils, instruments et dessins avec l'idée de :

« marquer un esprit curieux aussi bien qu'un tableau de maître peut encourager des vocations d'artistes[13]. »

À l’origine, conformément aux décrets des19vendémiaireanIII () et9brumaireanIII (), desdémonstrateurs composent statutairement un triumvirat de direction[14]. Ces trois figures sont : le mathématicien et musicologueAlexandre Théophile Vandermonde ; le physicienJean Baptiste Le Roy (tous deux membres de l’ex-Académie des Sciences) ;Nicolas Jacques Conté, chimiste et aérostier. Un dessinateur est également désigné : François Beuvelot ; puis un certain Gruvel, en qualité de bibliothécaire. Il s’agit de recevoir des curieux, des artisans, des inventeurs de Paris, de province ou des pays étrangers ; de leur expliquer le fonctionnement des machines sous la forme dedémonstrations, exercice qui se pratiquait déjà dans les grands cabinets de physique duSiècle des Lumières, tel celui de l’abbéJean Antoine Nollet, mais d’une manière encore confidentielle et pour un public privilégié.

Les premières collections du Conservatoire ne sont pas immédiatement fixées en un lieu. Les modèles, notamment les machines et outils conçus par le mécanicienJacques Vaucanson (1709-1782)[15] et légués par ce dernier au roiLouis XVI, sont déposés àHôtel de Mortagne sous la responsabilité deVandermonde[16]. AuLouvre sont entreposées provisoirement les collections scientifiques de l’ex-Académie des Sciences. Plusieurs dépôts parisiens renferment les nombreux objets techniques saisis chez desaristocrates pendant laRévolution. Enfin, dans divers « dépôts littéraires » s’accumulent les ouvrages à caractère scientifique et technique qui constitueront les premiers fonds de la bibliothèque de l’établissement.

Le22prairialanVI (), sur les instances de Grégoire, leConseil des Cinq-Cents affecte une partie des bâtiments deSaint-Martin-des-Champs à l’établissement du Conservatoire.

Une institution nationale qui s'enracine sous le Consulat, l'Empire et la Restauration

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À la mort de Vandermonde, un président de l'institution est élu le9fructidoranIV (). Il s'agit deJean Baptiste Le Roy.Claude Pierre Molard, nommé secrétaire, y joue dès le début duConsulat un rôle capital, assurant notamment une veille technologique essentielle pour maintenir le Conservatoire dans l’élan de sa vocation primitive. Le28vendémiaireanIX, moins d’un mois avant son remplacement parJean Antoine Chaptal, un arrêté confère à Molard le titre d’« administrateur du Conservatoire des arts et métiers »[17].

Une« ordonnance du confirme dans son siège directorial Gérard Joseph Christian, l’homme par lequelLouis XVIII peut affranchir le Conservatoire de ses origines républicaines »[13]. Dans le même temps est instauré un premier« conseil de perfectionnement », placé sous la conduite duduc de La Rochefoucauld-Liancourt, pair de France et inspecteur général des écoles d’arts et métiers et du Conservatoire.

Ce conseil se compose de huit personnalités :

Création des trois premières chaires du Cnam

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Le, sous l'impulsion ducomte Decazes, nouvellement nommé ministre de l’Intérieur, un haut enseignement constitué de trois chaires est créé aux Arts et Métiers : la Mécanique appliquée aux Arts, confiée àCharles Dupin ; la Chimie appliquée aux Arts, confiée àNicolas Clément Desormes ; l’Économie industrielle, attribuée àJean Baptiste Say. Il faut entendre ici par « haut enseignement » une manière de distinguer ces nouveaux projets didactiques, assortis d’un appareil théorique développé, de ceux qui les ont précédés au Conservatoire et qui relevaient plus d’une forme d’apprentissage : l’École de Dessin ou « Petite École », créée dès 1798-1799 sous la houlette deFrançois Beuvelot, et l’École de Filature, née au début de l’Empire.

Avec la création des trois premières chaires, le gouvernement confie au Conservatoire la mission d’assurer un enseignement scientifique et technique de qualité, mais toujours dans une optique bien spécifique : la théorie doit être appliquée aux « arts », ce dernier mot désignant alors non pas les beaux-arts, mais bien les arts dits « mécaniques », c’est-à-dire, dans une acception élargie, toutes les techniques qui relèvent du secteur industriel et manufacturier, alors en pleine croissance.

Cet enseignement gratuit, s’adressant à des auditeurs, n’est pas encore diplômant. Il est destiné surtout aux ouvriers, artisans,curieux,[non neutre] « artistes » de tous horizons, souhaitant acquérir un savoir-faire recherché et bénéficier d’une promotion sociale. Contrairement à l’École polytechnique, autre grande école de l’An III, il n’est pas ici question, à cette époque, de former des ingénieurs, mais plutôt des chefs d’atelier, des inventeurs potentiels, des contremaîtres et des entrepreneurs aux connaissances solides.

Au cours duXIXe siècle seront encore créées plusieurs chaires nouvelles, en 1829, 1836, 1839 et bien d’autres encore… Les figures essentielles de cet enseignement serontClaude Pouillet,Arthur Morin etThéodore Olivier, qui tous trois assureront la direction de l’établissement ; mais aussiLouis Wolowski,Anselme Payen, Louis Moll, Joseph Ébelmen,Michel Alcan,Edmond Becquerel,Émile Trélat,Henri Tresca, Jean Persoz,Jean Baptiste Boussingault, ou encoreLucien Magne.

Tandis que, dès la première moitié duXIXe siècle, les collections parfois vieillissantes deviendront desobjets vénérables[non neutre] plus que des instruments ou des machines de démonstration, le musée du Conservatoire – aujourd’huimusée des Arts et Métiers – prendra des orientations patrimoniales. Le Conservatoire développera parallèlement aux enseignements, dans la seconde moitié duXIXe siècle, une vocation de recherche et d’expérimentation longtemps écartée de ses missions. La création duLaboratoire national d'essais, en 1901, ou de l’Institut aérotechnique de Saint-Cyr, en 1909, seront quelques-unes des multiples manifestations de cet élargissement des champs de compétence du Conservatoire.

Missions

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Médaille du Conservatoire national des arts et métiers,Monnaie de Paris.

Le Conservatoire national des arts et métiers est un établissement public de l'État à caractère scientifique, culturel et professionnel, doté, comme leCollège de France, du statut de « grand établissement ». Placé sous la tutelle du ministère chargé de l'Enseignement supérieur, il remplit trois missions :

  • la formation tout au long de la vie ;
  • la recherche technologique et l'innovation ;
  • la diffusion de la culture scientifique et technique.

Deux membres de l'Institut de France siègent de façon permanente au conseil d'administration du Conservatoire national des arts et métiers.

La devise du Cnam estDocet omnes ubique qui signifie « il enseigne à tous et partout » enlatin. Il est implanté dans plus de 150 villes en France et à l'étranger.

Organisation : les seize équipes pédagogiques nationales

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Le, le Conseil d'administration a approuvé la modification du règlement intérieur, créant seize équipes pédagogiques nationales (EPN) en lieu et place des écoles Sciences industrielles et technologies de l’information (Siti) et Management et société (MS) :

Le Cnam est membre fondateur en 2010 duPôle de recherche et d’enseignement supérieurHésam, avec six autres établissements :Arts et métiers ParisTech, l’École française d’Extrême-Orient, l’École des hautes études en sciences sociales, l’École pratique des hautes études, l'ESCP Europe et l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne.

Devenu unecommunauté d'universités et établissements en 2013,HeSam Université compte alors neuf membres (Cnam,Arts et métiers ParisTech,École du Louvre,Institut national d'études démographiques,CNRS,École nationale supérieure d'architecture de Paris-La Villette,École nationale supérieure de création industrielle–Les Ateliers,Institut national du patrimoine,Institut national d'histoire de l'art) et six membres affiliés (France Clusters,CFJ,IFM, Fondation nationale Entreprise et Performance,Cési, Conférence des écoles supérieures d’Arts appliqués de Paris). La ComUE est dissoute en[19].

Liste des directeurs et administrateurs généraux du Conservatoire national des arts et métiers

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No NomDébut du mandatFin du mandat
Administrateurs
1Claude-Pierre Molard[20]

(1759-1837)

18001817
2Joseph-Gérard Christian[21]

(1778-1832)

18171831
3Claude Pouillet[22]

(1790-1868)

18311849
4Arthur Morin[23]

(1795-1880)

18491852
5Théodore Olivier[24]

(1793-1853)

18521853
Directeurs
7Arthur Morin[23]

(1795-1880)

18541880
8Hervé Mangon[25]

(1821-1888)

18801881
9Aimé Laussedat[26]

(1819-1907)

18811900
10Gabriel Chandèze[27]

(1846-1926)

19001906
11Louis Bouquet[27]

(1885-1952)

19061915
12Henri Gabelle[27]

(1867-1936)

19151931
13Louis Nicolle[27]

(1876-1945)

19311940
14Louis Ragey[27]

(1895-1970)

19401965
15Paul Guérin[28]

(1928-2018)

19651974
16Laurent Citti[29]

(1938)

19741977
17Francis Cambou[30](1930-2001)19771981
18Jean Saurel[31]

(1924-2020)

19811987
19Raymond Saint-Paul[32]19871990
Administrateurs généraux
20Guy Fleury[33]

(1941-2020)

19901998
21Laurence Paye-Jeanneney[34]

(1944)

19982008
22Christian Forestier[35]

(1944)

20082013
23Olivier Faron[36]

(1959)

20132022
24Bénédicte Fauvarque-Cosson[37]2022

Formations

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Cette section relève duguide pratique, ce qui n'est pas denature encyclopédique (octobre 2016).

Le Cnam est voué à la formation tout au long de la vie. Il donne à chacun les moyens de se former à tout moment de sa carrière selon ses projets et ses intérêts, tout en poursuivant son activité professionnelle et sociale :

  • formations à la carte :multidisciplinaires (sans limitation de durée)[38] ;
  • le Cnam possède son école d'ingénieur : l'EICnam est l'une des205écoles d'ingénieursfrançaises accréditées au à délivrer undiplôme d'ingénieur[39]. Elle délivre le titre d'ingénieur diplômé du Conservatoire national des arts et métiers, (habilité par lacommission des titres d'ingénieurs) et des mastères spécialisés, labellisé par laConférence des grandes écoles. Le diplôme d'ingénieur est délivré après l'obtention de toutes les unités de valeurs (UV), l'entrée à l'EICnam, la remise et soutenance du travail d'étude et de synthèse technique (TEST) et la rédaction et soutenance du mémoire d'ingénieur, résultat des9 à 12 mois de stage en entreprise ou en laboratoire. Le diplôme d'ingénieur peut être validé par une procédure de validation des acquis de l'expérience (VAE). Le candidat à une procédure de VAE peut valider les modules de la formation d'ingénieur et doit dans la majorité des cas faire la rédaction et la soutenance du mémoire d'ingénieur. Cette dernière étape est identique à la procédure pour l'obtention du titre d'ingénieur diplômé par l'état (IDPE). L'école d'ingénieur EICnam organise la validation du titre d'ingénieur diplômé par l'État. Cette validation est structurée en deux modules : « l'épreuve d'évaluation de l'expérience et des acquis professionnels » et « la rédaction d'un mémoire d'ingénieur IDPE ». À l'issue de la présentation du mémoire d'ingénieur, le jury décide de valider le titre d'ingénieur diplômé par l'État ;
    Entrée principale,rue Saint-Martin àParis, du Conservatoire national des arts et métiers.
  • formations diplômantes : formations en cours du soir (hors temps ouvrable - HTO), initiale ou en alternance. Le Cnam délivre : environ500 diplômes différents d'État ou d'établissement, des titres ou des certificats inscrits auRNCP, des diplômes debac + 2 à bac +8 ; de nombreux enseignements du Cnam sont au format dit de Bologne ouL-M-D (licence-master-doctorat). Parmi les titres délivrés actuellement par le Cnam, on a :
  • près de 1 200 unités d'enseignement proposées et organisées en crédits européens (ECTS = European Credit Transfer System) ;
  • les unités d'enseignement, anciennement appelées unités de valeurs (UV), peuvent avoir de 2 à 8 ECTS ;
  • 64 000 inscrits dans l'ensemble du réseau en France et dans le monde ;
  • un auditeur sur dix se forme à distance, grâce aux technologies de l’information et de la communication (Tic) grâce à la plateforme Pleiad jusqu'en 2016, remplacée parMoodle également ouverte aux auditeurs en présentiel.

En 2010, l'École Vaucanson est créée à l'initiative du Cnam. Elle vise à offrir aux bacheliers de l'enseignement professionnel une voie d'excellence dans le supérieur, afin de leur permettre d'obtenir le grade de la licence générale et de continuer vers un master ou bien un diplôme d'ingénieur.

Les enseignements du Cnam sont complétés par des séminaires, des colloques, des conférences de haut niveau et de nature multidisciplinaire. Ils couvrent tous les domaines : desmathématiques pures à laphysique théorique, en passant par l'épistémologie, leshumanités et les sciences sociales.

Recherche

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Laser hélium-néon utilisé enmétrologie (2010).

Le Cnam crée de nombreux partenariats avec les entreprises, il participe notamment à l'élaboration de brevets, essais, cessions de licence, processus d'innovation[41], transfert de technologies, incubation d'entreprises…

  • 23 équipes de recherche et 25 masters habilités ou cohabilités ;
  • 250 doctorants accueillis et 900 mémoires d'ingénieur soutenus annuellement ;
  • 7 millions d'euros de contrats recherche et développement par an.

Culture scientifique et technique

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Un exemplaire duCray-2 (1985) est exposé aumusée du Conservatoire national des arts et métiers.

Le plan national de diffusion de la culture scientifique et technique définit cette mission culturelle comme une priorité. Le Cnam et sonMusée des arts et métiers en sont des acteurs majeurs :

  • 350 rendez-vous, expositions et conférences ;
  • 50 000 participants aux conférences ;
  • 200 000 visiteurs auMusée des arts et métiers ;
  • 534 500 consultations de la bibliothèque en ligne et du conservatoire numérique.

Expositions temporaires

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Tricentenaire de l'Académie des Sciences (1666-1966) au musée du Conservatoire National des Arts et Métiers.

Parmi les expositions temporaires, on peut compter :

  • 1966 :Histoire et prestige de l'Académie des sciences. Exposition réalisée dans le cadre de la célébration du tricentenaire de l'Académie des sciences.
  • 1994 :Polytech. Exposition réalisée dans le cadre de la célébration du bicentenaire de l'École polytechnique et du Conservatoire national des arts et métiers.
  • 2000 :Mesurer l'atmosphère.
  • 2007 :Benjamin Franklin, homme du monde, homme de science.
  • 2018 :Sur mesure, les 7 unités du monde.

Instituts rattachés, laboratoires, centres de recherche et chaires

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Une trentaine d'instituts célèbres et autres laboratoires de recherche bénéficient de la tutelle pédagogique du CNAM. Cette agrégation au CNAM permet à cet établissement dont l'enseignement est professionnel et scientifique, d'être davantage impliqué dans les branches professionnelles par des formations sur mesure, reconnues et permettant des évolutions de carrières directement indexées sur l'obtention des titres de ces instituts.

Parmi lesquels, on peut compter :

Sigles[42]Descriptifs, remarques
CEDRIC[43]Centre d'étude et de recherche en informatique et communications (EA4629) : systèmes sûrs, médias interactifs et mobilité, méthodes statistiques de data-mining et apprentissage, optimisation combinatoire, systèmes d'information et de décision, bases de données avancées, traitement du signal et architectures électroniques.
DSOChaire de développement des systèmes d'organisation, où nombre de grandes avancées sur les concepts de la sécurité, de sûreté, des réseaux, de l'organisation stratégique et opérationnelle, etc. sont réévalués à l'aune des derniers développements internationaux.
EICNAMÉcole d'ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers
ENASSÉcole nationale d'assurances qui délivre un diplôme de niveau I afin d’embrasser une carrière de cadre supérieur dans le secteur de l’assurance.
ENJMINÉcole nationale du jeu et des médias interactifs numériques, qui délivre un master, un diplôme d'ingénieur, une licence, ainsi qu'un mastère spécialisé (en partenariat avec Gobelins, l'école de l'image)[44].
ESCPIInstitut du CNAM, dispensant des formations en génie électronique et informatique, génie mécanique et génie électrique pour le diplôme d'ingénieur.
ESGTÉcole supérieure des géomètres et topographes qui délivre un diplôme d'ingénieur dans les domaines de la géomatique et de latopographie.
HT2SHistoire des Techno-sciences en société, laboratoire d'histoire des sciences et des techniques articulé aux formations STS (Magister, Licence, Certificat).
IATInstitut AéroTechnique, qui met à la disposition des entreprises et de l’industrie ses compétences et ses grands moyens d’essais en aérodynamique industrielle et sciences associées.
ICHInstitut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation.
ICSVInstitut National des Cadres Supérieurs de la Vente, spécialiste de la formation « marketing-vente » depuis 1956.
IESTOInstitut des Études Économiques, Sociales et Techniques de l'Organisation ; organisme créé en 1958, a été rattaché dans les années 2002-2010 à l'IIM, et est devenu depuis une des composantes de l'École Management et Société du Cnam. Ses formations de3e cycle figurent généralement aux premières loges du classement SMBG.
IHIEInstitut d'hygiène industrielle et de l'environnement.
IITBTPInstitut d'ingénieur des techniques du bâtiment et des travaux publics, qui propose une formation d'ingénieur par l'alternance.
IIMInstitut international du management.
IFFIInstitut français du froid Industriel et de génie climatique.
INETOPInstitut national d'étude du travail et d'orientation professionnelle.
INMInstitut national de métrologie, qui intervient pour les domaines enmétrologie tels que les longueurs, la masse, les rayonnements optiques et la température.
INTDInstitut national des techniques de la documentation.
DICEN-IDFDispositifs d’Information et de Communication à l’Ère Numérique (EA 7339[45]) une unité de recherche multi-tutelles entre le Conservatoire national des arts et métiers, l’Université Gustave Eiffel et l’Université Paris-Ouest Nanterre La Défense
INTECInstitut national des techniques économiques et comptables, plus célèbre institut de formation aux diplômes d'État en comptabilité, jusqu'aux postes les plus hauts de la branche comptable.
ISTBTPInstitut Supérieur des Techniques du Bâtiment et des Travaux Publics.
LIPSChaire de prospective industrielle, où les derniers travaux sur les redéploiements des structures innovantes les plus avancées sont données régulièrement.
LISELaboratoire interdisciplinaire pour lasociologie économique.
LIPSORLaboratoire d’investigation en prospective stratégie et organisation.
LMSSCLaboratoire de Mécanique des Structures et des Systèmes Couplés
PIMMLaboratoire de Procédés et Ingénierie en Mécanique et Matériaux (UMR8006) : procédés de mise en œuvre, microstructures et propriétés des matériaux, interactions laser-matière, fabrication additive, procédés laser, modélisation numérique pour les structures, les systèmes et les procédés, approches multi-échelles expérimentales, théoriques, et numériques, durabilité des matériaux polymères, matériaux architecturés.
STSCentreScience, technologie et société.
UNICNAMUnion des ingénieurs du Conservatoire national des arts et métiers
LAFSETLaboratoire du froid et des systèmes énergétiques et thermiques

Partenaires

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Publics

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Industriels

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Etrangers

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Des institutions renommées à travers le monde, telles queHarvard University, l'Institut Polytechnique de Hanoi - University of Science and Technology, leMassachusetts Institute of Technology, lePolitecnico di Milano, la Smithsonian Institution et Yale University, figurent parmi les établissements étrangers les plus prestigieux.

Fondations

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Fondation Louis-de-Broglie

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Lafondation Louis-de-Broglie est une fondation française pour la recherche fondamentale en physique créée parLouis de Broglie (Prix Nobel de physique). Elle fut accueillie au Conservatoire national des arts et métiers de1973 à1988. Les deux premiers Présidents de laFondation Louis-de-Broglie ont étéLouis Néel (Prix Nobel de physique) etRené Thom (Médaille Fields).

Mécénat Besnard-de-Quelen

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Le Mécénat Besnard-de-Quelen a pour objet d'encourager l'innovation dans la construction. Il est rattaché au Conservatoire national des arts et métiers depuis sa création en1980. Le MécénatBesnard-de-Quelen est dirigé par un conseil réunissant des architectes, des ingénieurs et des professeurs et attribue chaque année un Grand Prix de l'Innovation ouvert à tous (personnes physiques et morales), ainsi que des bourses de voyage et d'études à des étudiants architectes, ingénieurs, auditeurs Cnam en fin de cycle.

Personnalités du Conservatoire national des arts et métiers

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Voir les catégories :Enseignant au Conservatoire national des arts et métiers etÉlève du Conservatoire national des arts et métiers.

Notoriété

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Grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche, membre de laConférence des grandes écoles, le Conservatoire national des arts et métiers est reconnu pour la qualité de ses anciens élèves[63].

Le Cnam est l'une des204écoles d'ingénieursfrançaises accréditées au à délivrer undiplôme d'ingénieur[64].

La formation s'appuie sur un corps enseignant de notoriété internationale, un enseignement scientifique pluridisciplinaire de haut niveau et une culture managériale[65]. Le Cnam est fréquemment cité dans les classements publiés dans les journaux spécialisés[66],[67].

Le Conservatoire dispose également d'instituts. L'ICH (institut des études économiques et juridiques appliquées à la construction et à l'habitation), accrédité par laRoyal Institution of Chartered Surveyor (RICS), spécialisé dans les métiers de l'immobilier ; l'Intec (institut national des techniques économiques et comptables) qui prépare à l'expertise comptable. Le CNAM a créé, en 1820, lapremière chaire d'économie en France.

Les anciens élèves du Cnam sont présents dans des entreprises, privées ou publiques, comme : Airbus, Alstom, Capgemini, CEA, CNES, CNRS, Commission Européenne, Dassault Aviation, Dassault Systèmes, DGA, École Polytechnique, EDF, Engie, Gaumont, INSERM, Institut Pasteur, Michelin, Ministère de la Défense, Ministère de l'Éducation Nationale, ONERA, Orange, Orano, Renault, Safran, Sanofi, Saint-Gobain, Sanofi, SNCF, Stellantis, TDF, Texas Instruments, Thales, TotalEnergies[68].

En décembre 1935, le conservatoire accueille, comme cinq autres lieux de la capitale, lapremière diffusion publique de programmes télévisés en France[69].

Conservatoire national des arts et métiers au cœur de Paris

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Plan de l'église de Saint-Martin-des-Champs

Le Conservatoire national des arts et métiers est situé au cœur deParis, sur lecardo, à l’emplacement et en partie dans les bâtiments historiques de l'ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs. Ce grand monastère clunisien fondé par le roi Henri Ier en 1059-1060 sur des vestiges de l’époquemérovingienne, est encore aujourd’hui en partie conservé. L’ancien réfectoire duXIIIe siècle, destyle gothique, y est situé et est devenu, au milieu duXIXe siècle, sur l’idée deLéon Vaudoyer, la bibliothèque de l'établissement.Guillaume Postel, l'un des premiers professeurs duCollège de France, est enterré dans l’église de l’ancien prieuré.

Sont encore visibles : des vestiges de l’enceinte médiévale protégeant leprieuré Saint-Martin en regardant la tour à l’angle de la rue Saint Martin et de larue du Vertbois, un fragment de courtine rue du Vertbois et une tour servant de cage d’escalier au 7, rue Bailly. Le plan du chœur de l’église Saint-Martin-des-Champs a trouvé son inspiration dans le chœur de labasilique de Saint-Denis construite quelques années plus tôt.

Les cours à Paris ont principalement lieu au 292, rue Saint-Martin mais également dans la rue voisine au 2 rue Conté, dans l’Annexe Montgolfier, ancien bâtiment de l'École centrale des Arts et Manufactures jusqu'en 1969.

De à, le musée du Conservatoire est entièrement rénové dans le cadre desGrands Travaux de l'Etat.

Tradition

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Vandermonde a donné son nom à la société secrète des élèves du Conservatoire national des arts et métiers[70].

Dans la littérature

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Balzac parRodin.
Deux pages manuscrites du poème deStéphane MallarméUn coup de dé jamais n'abolira le hasard exposées au Conservatoire national des arts et métiers devant l'amphi Abbé-Grégoire à l'occasion du Time World 2021.

Au cinéma

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Les bâtiments parisiens servent régulièrement de décors pour le tournage de films ou séries télévisées, par exemple :

Réseau

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Le Cnam porte cette triple ambition au sein de la collectivité grâce à son réseau, présent sur l'ensemble du territoire et à l'étranger :

  • 150 centres de formation, en métropole et dans les DOM-TOM, regroupés autour de 28 centres régionaux ;
  • plusieurs centres associés à l'étranger, par exemple au Liban (depuis 1970) et en Espagne (depuis 2002) ;
  • 32 pays partenaires en Europe, au Maghreb, en Afrique, au Proche-Orient, en Asie, en Amérique latine.

Spécificités du réseau en région

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Le centre de Reims sur le campus Moulin de la Housse.

Le décret du 27 juillet 1952 a fixé le cadre pour la création de centres régionaux associés au CNAM[74] avec pour objectif d'ouvrir l'accès aux savoirs du public le plus large. La première expérimentation aura lieu à Lille, suivie de Lyon en octobre 1953, puis de nombreux autres[75]. Le nombre des auditeurs inscrits dans ces centres associés (CRA) passe de 1 800 dans 2 centres en 1953, à 51 700 dans 47 centres, 20 après en 1973 ; dépassant ainsi le nombre des inscrits au CNAM de Paris (page 44 de la référence[75]).

Le support juridique de ces centres associés était très varié, pour la plupart des associations régies parla loi de 1901, créées par des industriels, universitaires ou personnalités locales. Ce paysage émietté a beaucoup évolué, en raison notamment de la mise en place desRégions, ayant des responsabilités dans la formation et la promotion sociale. Un décret de 1989[76] a précisé les effets de larégionalisation sur la structure du réseau des centres associés, avec comme conséquence le regroupement des centres parRégion. En 2022, on trouve 13 centres associés en métropole et 7outre-mer[77] ; souvent implantés dans la capitale régionale, ils ont des centres de formation dans d'autres villes pour répondre au plus près à la demande. Par exemple,le centre CNAM-Pays de la Loire, dont le siège est àNantes est implanté dans les chefs-lieux des 4 autres départements (Angers,Laval,Le Mans,La-Roche-sur-Yon) et pilote des centres de formations àSaint Nazaire,Choletetc.

Les CRA ont pour mission de déployer l'offre de formation du CNAM (éducation, culture, recherche) ; les moyens humains, techniques et financiers étant gérés par convention avec l'organisme public[77].

  • plusieurs centres en province ont obtenu la certification de qualitéISO 9001, et récemment le centre proche de Genève en Suisse a obtenu le label EduQua, certification de qualité des organismes de formations suisses. L'antenne du Cnam-Léman pour lebassin lémanique est ainsi le premier établissement français à obtenir le précieux sésame, gage d'un échange transfrontalier engagé depuis 1970 ;
  • les filières d'ingénieurs du Cnam ont été certifiées par l'organe d'accréditation de la Qualité suisse (OAQ) (par la CTI :Commission française des titres d'ingénieur) ;
  • en province : les centres du Cnam et leurs antennes sont soutenues à plus de la moitié de leur budget par les fonds de laPromotion sociale et professionnelle, fonds alloués par les conseils régionaux dont la formation continue est l'une des attributions ;
  • à Aix-en-Provence, le Cnam est hébergé par l'école nationale supérieure d'arts et métiers, au 2 cours des Arts et Métiers ;
  • en Alsace, le Cnam Alsace déploie ses activités au bénéfice d'un millier d'auditeurs, dans 3 centres d'enseignements principaux : Strasbourg, Mulhouse et Colmar, et dans un centre situé en Allemagne (Darmstadt). Il œuvre pour la qualification et l’adaptation des compétences des salariés et demandeurs d’emploi dans le cadre de projets individuels ou d’entreprises (cours du soir ou du samedi, cours à distance) et pour la professionnalisation des jeunes dans le cadre de l’alternance.

Depuis octobre 2006, le Cnam en Rhône-Alpes propose — entre autres formations — une licence par alternance (apprentissage, contrat de professionnalisation, CIF, etc.) dans le domaine des énergies renouvelables : l'éolien et le photovoltaïque. Cette licence, dont plusieurs unités d'enseignement ont été développées en Rhône-Alpes, est accueillie dans le département de l'Ardèche, très précisément àAubenas. Le centre d'enseignement du Cnam en Ardèche propose d'autres licences en alternance dans les domaines de la radioprotection, du génie civil (bois; bioclimatique), et des économies d'énergies. Depuis, le Cnam Auvergne-Rhône-Alpes s'articule autour de trois sites principaux :Lyon,Saint-Étienne etGrenoble.

Centres à l'étranger

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Annexes

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Bibliographie

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  • Recueil des lois, décrets, ordonnances, arrêtés, décisions et rapports relatifs à l'origine à l’institution, l'organisation et la direction du Conservatoire national des arts et métiers et la création des cours publics de cet établissement, Paris, Imprimerie nationale,(lire en ligne) lire en ligne surGallica
  • Michel Yves Bernard,Le Conservatoire national des arts et métiers. Vers leXXIe siècle, Eyrolles, Paris, 1994.
  • NicolasBourbaki,Éléments d'histoire des mathématiques[détail des éditions]
  • Michel Le Moël et Raymond Saint-Paul dir.,Le Conservatoire des arts et métiers, 1794-1994 (coll. « Paris et son patrimoine »), Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1994, 238 p., ill.
  • Claudine Fontanon, " Les origines du Conservatoire national des arts et métiers et son fonctionnement à l'époque révolutionnaire (1750-1815) ",Les cahiers d'histoire du Cnam,no 1, Cnam Medias, Paris, 1992,p. 17-44.[2][78]
  • Claudine Fontanon, André Grelon,Les professeurs du Conservatoire national des arts et métiers, Collection " Histoire biographique de l'enseignement ", INRP, Paris, 1994.
  • Emmanuel Grison, « L'École de Monge et les Arts et Métiers »,Bulletin de la Sabix,no 21, 1999,p. 1-19.[79]
  • Jacqueline Hecht,Un exemple de multidisciplinarité : Alexandre Vandermonde (1735-1796), Population, 4, 641-676, INED, Paris, 1971.[3][80]
  • Dominique Julia,Les trois couleurs du tableau noir. La Révolution, Éditions Belin, Paris, 1981.
  • Alain Mercier,1794, l’Abbé Grégoire et la création du Conservatoire national des Arts et Métiers, Paris, Éditions du Musée national des Techniques, 1989.
  • Alain Mercier,Les Arts et Métiers en toutes lettres. Regards d’écrivains sur un musée technique, Paris, Éditions du Musée national des Techniques, 1992. 104 p.
  • Alain Mercier,Un Conservatoire pour les Arts et Métiers, Paris, Découvertes/Gallimard, 1994. 128 p.
  • Alain Mercier, « Les débuts de la Petite École. Un apprentissage graphique, au Conservatoire, sous l’Empire »,Cahiers d’Histoire du CNAM, n° 4, juillet 1994.
  • Alain Mercier, « La Journée des Semelles »,Revue des Arts et Métiers, mars 1998.
  • Alain Mercier, « Saint-Martin-des-Techniques »,Connaissance des Arts, mars 2000.
  • Alain Mercier, « L’abbé Grégoire et les Arts et Métiers », dans [Jean-Pierre Changeux, dir.]La Lumière au Siècle des Lumières et aujourd’hui, Paris, Éditions Odile Jacob, 2005.
  • Alain Mercier, « Un Conservatoire pour les Arts et Métiers : les origines d’une grande idée »,La Revue pour l’histoire du CNRS, n° 27-28, automne-hiver 2010, p. 15-19.
  • Alain Mercier,La Deuxième Fille de Cluny. Grandeurs et misères de Saint-Martin-des-Champs, Paris, Éditions Glénat / Le Cnam, 2012. 576 p.
  • Alain Mercier,Le Conservatoire des Arts et Métiers, des origines à la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam, 2018. 640 p.
  • Michel Nusimovici,Les écoles de l'an III, 2010[4]
  • Loïc Petitgirard (dir.),Le Cnam et la métrologie nationale depuis les Trente Glorieuses, Cahiers d'histoire du Cnam, vol. 3, Paris, 2015.[5]
  • Bernard Plongeron,L'abbé Grégoire et la République des savants, Éditions du CTHS, Paris, 2001.
  • Jean-Luc Souchet,Le Cnam - Pays de la Loire - Histoire, Goubault Imprimeur, Nantes 2017 (FRBNF45320292)

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Florence Parly nommée présidente du conseil d’administration du Cnam
  2. a etbRapport d'évaluation du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par l'Aeres, mars 2011
  3. Rapport d'évaluation du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) par l'Hceres, juillet 2018
  4. « "Il faut former davantage d'ingénieurs pour soutenir l'industrie française" », surcapital.fr,(consulté le).
  5. « Décretno 88-413 du 22 avril 1988 relatif au Conservatoire national des arts et métiers », surlegifrance.gouv.fr(consulté le).
  6. [PDF]École de l'an III.
  7. Jacqueline Hecht, « Un exemple de multidisciplinarité : Alexandre Vandermonde (1735-1796) » InPopulation, n° 4, 1971. pp. 641-676.[lire en ligne].
  8. Présentation du Cnam.
  9. « Cnam - École d'ingénieur.e.s : 1000 ingénieurs diplômés chaque année en formation continue », surecole-ingenieur.cnam.fr(consulté le).
  10. « ACNAM | Établissements | Des Métiers pleins d'Énergie | FEDENE », surFormations(consulté le).
  11. « Cnam - Régions - Accueil », surRégions(consulté le)
  12. Henri Grégoire,Rapport sur l’établissement d’un Conservatoire des Arts et Métiers, Séance du 8 vendémiaire, l’an 3 de la République une et indivisible,, Paris, Imprimerie nationale, vendémiaire an iii.
  13. a etbAlain Mercier,Le Conservatoire des Arts et Métiers, des origines à la fin de la Restauration. 1794-1830, Paris, Éditions Snoeck / Le Cnam,, 640 p.,p. 112-116.
  14. « Une pédagogie par l’objet », surMusée des arts et métiers(consulté le).
  15. « Métier à tisser les étoffes façonnées de Vaucanson destiné à remplacer l'ancien métier à la tire », surMusée des arts et métiers(consulté le)
  16. « Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) », surEncyclopædia Universalis(consulté le).
  17. Arrêté mettant le Conservatoire des arts et métiers sous l’autorité d’un administrateur et constituant un conseil de cet établissement, Paris, Imprimerie nationale,,p. 44-43.
  18. AntoinePicon, « Christian Gérard-Joseph (1778-1832). Directeur du Conservatoire (1816-1831) »,Publications de l'Institut national de recherche pédagogique,vol. 19,no 1,‎,p. 332–336(lire en ligne, consulté le)
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  24. « CNUM - A11476.2 : p.326 - im.327 », surcnum.cnam.fr(consulté le)
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  26. « CNUM - A11476.2 : p.61 - im.62 », surcnum.cnam.fr(consulté le)
  27. abcd eteGeorges-Albert Boutry, Maurice Dumas, Jean Fourastié, Paul Guérin, Jacques Payen et Louis Ragey,1820-1970 Cent cinquante ans de haut enseignement technique au conservatoire national des Arts et Métiers, Paris,
  28. ClaudineFontanon et AndréGrelon, « Introduction »,Publications de l'Institut national de recherche pédagogique,vol. 19,no 1,‎,p. 13–59(lire en ligne, consulté le)
  29. « Le directeur du Conservatoire national des arts et métiers a remis sa démission »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
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  31. « Jean Saurel, ancien recteur de Créteil et fondateur de l'université Paris 13, est décédé », suractu.fr(consulté le)
  32. Décret du 3 août 1990 mettant fin aux fonctions du directeur du Conservatoire national des arts et métiers(lire en ligne)
  33. « Disparition de Guy Fleury, ancien président de l'université du Havre », surparis-normandie.fr(consulté le)
  34. « Laurence Paye-Jeanneney: biographie et actualités sur EducPros », surletudiant.fr(consulté le)
  35. « Forestier », surCentre Inffo,(consulté le)
  36. « Olivier Faron, administrateur général du Cnam », surpresse.cnam.fr(consulté le)
  37. Décret du 29 août 2022 portant nomination de l'administratrice générale du Conservatoire national des arts et métiers - Mme Fauvarque-Cosson (Bénédicte)
  38. « Formations à la carte : modules capitalisables sans limitation de durée » (Le Cnam Paris en pratique, Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 2009-2010,p. 4).
  39. Arrêté du 28 janvier 2020 fixant la liste des Écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé
  40. Station conçue dans le cadre du bicentenaire du Conservatoire national des arts et métiers(1794-1994).
  41. [PDF]Philippe Binant,Au cœur de la projection numérique, Actions, 29, 12-13, Kodak, Paris, 2007.
  42. En ordre alphabétique
  43. https://cedric.cnam.fr
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  47. Y. Pavlova, « Gaumont »in Jean-Michel Frodon and Dina Iordanova (editors),Cinemas of Paris, University of St Andrews, St Andrews Film Studies, Scotland, 2016, p. 145-150. Trad. fr. Éditions du CNRS, 2017Lien.
  48. VoirLes salles de cinéma : enjeux, défis et perspectives (2013).
  49. Paul Doumer
  50. VoirAlgèbre et analyse tensorielle (2007).
  51. Cf.Les cahiers d'histoire du CNAM,no 1, Conservatoire national des arts et métiers, Paris, 1992,p. 9-10.
  52. Groupe de travail de l'Académie des sciences sur les unités de base et les constantes fondamentales.
  53. Des équations aux dérivées partielles au calcul scientifique (2007).
  54. Par Ariane Riou Le 29 octobre 2022à 07h10 et Modifié Le 30 Octobre 2022À 08h53, « «Jean-Claude Romand vivra caché jusqu’à sa mort» : dans l’Indre, la discrète retraite du faux médecin tueur », surleparisien.fr,(consulté le)
  55. Biographie de Pierre Larousse.
  56. Pierre Marry,Géométrie différentielle élémentaire, séminaire de géométrie et physique mathématique, Conservatoire national des arts et métiers, Paris.
  57. Jean-JacquesDroesbeke, GilbertSaporta et ChristineThomas-Agnan,Modèles à variables latentes et modèles de mélange, Editions Technip,(ISBN 978-2-7108-0959-3,lire en ligne), vi
  58. Hervé Reinhard.
  59. Séminaire de géométrie et physique mathématique.
  60. Vandermonde
  61. Identifiants et référentiels pour l'enseignement supérieur et de la recherche, « Vélu, Jacques (1943-....) »(consulté le) :« Avant de s'occuper d'enseignement à distance, Jacques Vélu a passé une partie de sa carrière comme professeur au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) »
  62. « André Wahl (1872-1944) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », surdata.bnf.fr(consulté le).
  63. http://www.vuibert.fr/auteur-stephane-natkin.html
  64. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  65. Devenez ingénieur, Conservatoire national des arts et métiers, 2010,p. 4.
  66. UsinesNouvelle
  67. 01net
  68. Sources :Cnam Info, 6, Conservatoire national des arts et métiers, 1994 ;Lettre, JLR/lm-457/99, Gaumont, 1999 ;Annuaire, UNICNAM, 2009-2010,p. 329-369.
  69. Dounia Hadni, « Il y a 80 ans : Radiovision-PTT diffuse la première émission de la télé française », surradiotsf.fr, 88 décembre 2015(consulté le).
  70. Vandermonde, sur le site de l'UMR CNRS 7351.
  71. Honoré de Balzac,La maison du chat-qui-pelote, Flammarion GF, 1985,p. 34.
  72. Victor Hugo,Les misérables, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1951,p. 38-49.[1].
  73. Gustave Flaubert,Bouvard et Pécuchet, édition Conard, 1910,p. 11.Page:Flaubert - Bouvard et Pécuchet, éd. Conard, 1910.djvu/14
  74. « Décret n° 52-908 du 25 juillet 1952 relatif à la création de centres régionaux associés au Conservatoire National des Arts et Métiers »(consulté le)
  75. a etbJean-LucSouchet,Le Cnam Pays-de-la-Loire : histoire, Nantes, Cnam des Pays de la Loire,, 192 p.(ISBN 978-2-9541672-1-3 et2-9541672-1-1,OCLC 1010325322,lire en ligne)
  76. « Décret n°89-108 du 20 février 1989 relatif aux centres régionaux du Conservatoire national des arts et métiers »(consulté le)
  77. a etb« Le CNAM en Régions », surCNAM.fr(consulté le)
  78. Conservatoire numérique, CNAMFrance, « CNUM - P5200.1 : Les Cahiers d'histoire du CNAM - N. 1, [1992] », surCNAM-BIB P 5200 (1)(consulté le)
  79. EmmanuelGrison, « L’Ecole de Monge et les Arts et Métiers »,Bulletin de la Sabix. Société des amis de la Bibliothèque et de l'Histoire de l'École polytechnique,no 21,‎1er juin 1999,p. 1–19(lire en ligne, consulté le)
  80. JacquelineHecht, « Un exemple de multidisciplinarité : Alexandre Vandermonde (1735-1796) »,Population,vol. 26,no 4,‎,p. 641–676(DOI 10.2307/1529855,lire en ligne, consulté le)
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