Cet article est uneébauche concernant leJapon.
À l'instar des étudiants internationaux(留学生,ryūgakusei?) envoyés enOccident, l'administrationjaponaise employa également des étrangers, lesconseillers étrangers(お雇い外国人,oyatoi gaikokujin?), dès la fin dushogunat Tokugawa et dusakoku dans le même but d'intégrer les techniques et institutions modernes occidentales. Leur salaire était de 120yens par mois, sauf pour les « spécialistes indépendants » qui n'étaient payés que 75 yens par mois.
Il en existait deux catégories :
À l'aube de l'ère Meiji (1868-1912), on ne comptait pas moins de 2 299 ingénieurs et conseillers étrangers venus pour moderniser le Japon, dont 928 Britanniques, 374 Américains et 259 Français. Après la signature dutraité d'amitié et de commerce entre la France et le Japon, laFrance deNapoléon III avait en effet envoyé, à la demande des autorités japonaises, des spécialistes dans de nombreux domaines[1]. Ladéfaite française face à laPrusse en 1871 fit hésiter le gouvernement japonais de se tourner vers le savoir-faire militaire allemand plutôt que français ; mais les relations entre la France et le Japon continuèrent tout de même leurs échanges, autant dans les domaines militaires (marine notamment) que civils (électricité) et industriels (usines textiles).