Carte des États-Unis avec le Connecticut en rouge.
Surnom The Constitution State,The Nutmeg State,The Blue Law State Enfrançais : « L'État de la Constitution, L'État de laMuscade, L'État de la Loi bleue ».
Devise Qui transtulit sustinet (latin) « Celui qui le transplanta le maintient ».
Les premiers colons anglais ont fondé lacolonie de Connecticut en 1633 avec la première ville deWindsor. Les villes deWethersfield etHartford ont été créées en 1634 et 1636. Au sud, d'autres colons plus puritains ont fondé lacolonie de New Haven en 1637. Les deux colonies étaient séparées de la colonie de Massachusetts,principalement parce que les puritains de Massachusetts ont regardé ces nouvelles colonies comme soupape de sûreté pour les personnes non-conformistes.[réf. nécessaire]
Les deuxguerres mondiales ont fourni à l’État une occasion de fournir au gouvernement des armements, età ce jour[Quand ?] l'État demeure un centre de l'industrie américaine de la défense. La capitale Hartford est devenue, à la même période, le siège de nombreuses compagnies d'assurance américaines.
Aujourd'hui, le Connecticut reste une région urbaine ; cependant, beaucoup de villages et forêts bucoliques entourent les villes principales. L’État est récemment devenu un centre de tourisme pour descasinos ; c'est un État de contrastes, avec des manoirs champêtres, d'anciennes églises et des villes pauvres situées à quelques minutes les unes des autres.
Le Connecticut reste un des États les plus riches des États-Unis, malgré sa petite superficie et sa faible population. La proximité de l'État de New-York, de New-York et de sa grande banlieue en fait une des destinations préférées des New-Yorkais en fin de semaine, le vendredi, le samedi et le dimanche. De nombreuses résidences secondaires existent dans cet État pourtant densément peuplé.
L’État est le troisième plus petit des États-Unis (aprèsRhode Island et leDelaware). Le Connecticut est beaucoup plus densément peuplé que la moyenne américaine. La majeure partie de la population habite au centre, centre sud, et sud-ouest, à la côte et dans les grandes vallées duConnecticut (fleuve), dufleuve Housatonic, et dufleuve Thames. Forêts et espaces naturels s'étendent au nord-ouest et nord-est de l’État.
Le territoire du Connecticut n’est pas riche en ressources naturelles et le sol est rocheux, en raison du mouvement ancien des glaciers, qui ont érodé le relief pendant la dernièrepériode glaciaire. Néanmoins, l’État produit de grandes quantités demaïs, de feuilles detabac, detomates et de fruits pour les marchés locaux et régionaux.
Parc de 95 acres, leBolton Notch State Park(en) est un lieu propice à l'escalade et la randonnée. Un sentier y est entretenu par laBolton Conservation Commission[2].
LeBureau de la gestion et du budget a défini cinq aires métropolitaines et une aire micropolitaine dans ou en partie dans l'État du Connecticut[4].
Aires métropolitaines
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Hartford-West Hartford-East Hartford, CT
1 212 381
1 215 211
0,2 %
46
Bridgeport-Stamford-Norwalk, CT
916 829
939 904
2,5 %
57
New Haven-Milford, CT
862 477
862 287
0,0 %
63
Norwich-New London, CT
274 055
274 150
0,0 %
169
Worcester, MA-CT
118 428
(916 980)
117 604
(926 710)
-0,7 %
(1,1 %)
(58)
Aire micropolitaine
Zone urbaine
Population (2010)
Population (2013)
Variation (2010-2013)
Rang national (2013)
Torrington, CT
189 927
186 924
-1,6 %
3
En 2010, tous les Connecticutais résidaient dans une zone à caractère urbain, dont 94,7 % dans une aire métropolitaine et 5,3 % dans une aire micropolitaine.
Avec 3 574 097 habitants en 2010, le Connecticut était le29e État le plus peuplé des États-Unis. Sa population comptait pour 1,16 % de la population du pays. Le centre démographique de l'État était localisé dans le comté deNew Haven dans la ville de Cheshire[7].
Entre 2010 et 2013, l'accroissement de la population (+ 21 983) était le résultat d'une part d'unsolde naturel positif (+ 26 522) avec un excédent des naissances (121 106) sur les décès (94 584), et d'autre part d'unsolde migratoire négatif (- 1 314) avec un excédent des flux migratoires internationaux (+ 49 186) et un déficit des flux migratoires intérieurs (- 50 500)[14].
Selon des estimations de 2013, 82,6 % des Connecticutais étaient nés dans unÉtat fédéré, dont 55,1 % dans l'État du Connecticut et 27,6 % dans un autre État (18,5 % dans leNord-Est, 4,3 % dans leSud, 2,8 % dans leMidwest, 1,9 % dans l'Ouest), 3,5 % étaient nés dans unterritoire non incorporé ou à l'étranger avec au moins un parent américain et 13,9 % étaient nés à l'étranger de parents étrangers (45,0 % en Amérique latine, 25,9 % en Europe, 23,3 % en Asie, 2,8 % en Afrique, 2,7 % en Amérique du Nord, 0,2 % en Océanie). Parmi ces derniers, 49,0 % étaient naturalisés américain et 51,0 % étaient étrangers.
Selon des estimations de 2012 effectuées par lePew Hispanic Center, l'État comptait 130 000 immigrés illégaux, soit 3,5 % de la population[15].
Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (2,39 %), principalement blanche et noire (0,69 %) et blanche et autre (0,50 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (0,20 %).
Les non-hispaniques représentaient 86,60 % de la population avec 71,24 % de Blancs, 9,38 % de Noirs, 3,75 % d'Asiatiques, 1,66 % de Métis, 0,19 % d'Amérindiens, 0,03 % d'Océaniens et 0,34 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, tandis que lesHispaniques comptaient pour 13,40 % de la population, principalement des personnes originaires dePorto Rico (7,08 %), duMexique (1,42 %), de laRépublique dominicaine (0,73 %), de l'Équateur (0,66 %), de laColombie (0,56 %), duGuatemala (0,47 %) et duPérou (0,46 %)[13].
Historique récent de la composition ethno-raciale du Connecticut (en %)[13],[16]
1940
1950
1960
1970
1980
1990
2000
2010
Blancs
98,02
97,26
95,61
93,53
90,08
86,99
81,64
77,57
———Non hispaniques
88,02
83,79
77,49
71,24
Noirs
1,93
2,66
4,24
5,98
7,00
8,34
9,10
10,14
———Non hispaniques
7,94
8,68
9,38
Asiatiques (et Océaniens jusqu'en 1990)
0,04
0,05
0,09
0,22
0,61
1,54
2,42
3,79
———Non hispaniques
2,40
3,75
Autres
0,01
0,03
0,06
0,27
2,31
3,13
6,84
8,50
———Non hispaniques
2,02
2,23
Hispaniques (toutes races confondues)
4,01
6,48
9,41
13,40
En 2013, leBureau du recensement des États-Unis estime la part des non hispaniques à 85,3 %, dont 69,3 % de Blancs, 9,6 % de Noirs, 4,1 % d'Asiatiques et 1,9 % de Métis, et celle desHispaniques à 14,7 %[17].
En 2000, les Connecticutais s'identifiaient principalement comme étant d'origineitalienne (18,6 %),irlandaise (16,6 %),anglaise (10,3 %),allemande (9,9 %),polonaise (8,4 %),française (6,3 %), portoricaine (5,7 %), américaine (3,2 %) et canadienne-française (3,2 %)[18].
L'État abrite la12e communautéjuive des États-Unis. Selon le North American Jewish Data Bank, l'État comptait 116 050Juifs en 2013 (105 000 en 1971), soit 3,2 % de la population. Ils se concentraient principalement dans les agglomérations de Bridgeport-Stamford-Norwalk (47 200), Hartford-West Hartford-East Hartford (33 000) et New Haven-Milford (27 100)[19]. Ils constituaient une part significative de la population dans les comtés deFairfield (5,1 %),Hartford (3,3 %) etNew Haven (3,1 %).
Les Amérindiens s'identifiaient principalement comme étant Mohegan (6,0 %), Pequot (5,9 %) et Cherokee (4,6 %).
LesHispaniques étaient principalement originaires dePorto Rico (52,8 %), duMexique (10,6 %), de laRépublique dominicaine (5,4 %), de l'Équateur (4,9 %), de laColombie (4,2 %), duGuatemala (3,5 %) et duPérou (3,4 %)[20]. Composée à 47,2 % de Blancs, 6,9 % de Métis, 5,7 % de Noirs, 0,9 % d'Amérindiens, 0,3 % d'Asiatiques, 0,1 % d'Océaniens et 38,9 % de personnes n'entrant dans aucune de ces catégories, la population hispanique représentait 38,8 % des Amérindiens, 35,8 % des Métis, 32,9 % des Océaniens, 8,2 % des Blancs, 7,5 % des Noirs, 1,1 % des Asiatiques et 93,9 % des personnes n'entrant dans aucune de ces catégories.
Les Métis se décomposaient entre ceux revendiquant deux races (92,3 %), principalement blanche et noire (26,7 %), blanche et autre (19,2 %), blanche et asiatique (15,6 %) et blanche et amérindienne (10,2 %), et ceux revendiquant trois races ou plus (7,7 %)[22].
Selon une enquête annuelle effectuée par l'institut The Gallup Organization en 2012[24], 30,5 % des Connecticutais se considéraient comme « très religieux », soit 9,6 points de moins que la moyenne nationale (40,1 %), 29,2 % comme « modérément religieux » et 40,4 % comme « non religieux », soit 9,3 points de plus que la moyenne nationale (31,1 %). Par ailleurs, 41,5 % des Connecticutais s'identifiaient comme catholiques, 32,1 % comme protestants, 17 % sans appartenance religieuse et 9,4 % avec une autre religion.
Le Connecticut est un État modéré et libéral. Ses habitants sont majoritairement affiliés comme électeurs indépendants (44 %) sur les listes électorales devant les démocrates (33,7 %) et devant les républicains (22 %). Les démocrates sont nombreux dans les villes de Hartford,New Haven etBridgeport tandis que les républicains dominent plutôt dans les zones rurales tels que lecomté de Litchfield, les petites villes de l'ouest ducomté de Hartford, les villes industrielles de la vallée deNaugatuck et les villages du sud ducomté de Fairfield (notamment les villages deNew Canaan etDarien).
Jusqu'en1896, les élections présidentielles dans le Connecticut se caractérisent toujours par des victoires très étroites de l'un ou l'autre des candidats, qu'ils soient républicains (1880) ou démocrate (1884,1888 par moins de 500 voix d'écart et1892).
En2004, le candidat démocrateJohn Kerry y a obtenu 54 % des suffrages contre 44 % au présidentGeorge W. Bush. Ce dernier réalisait cependant le meilleur score républicain depuis1988, dernière année où un candidat républicain a remporté l'État.
En2012, le président démocrateBarack Obama l'emporte une nouvelle fois dans cet État après sa victoire en 2008, mais avec un score moindre (58 % en 2012 contre 61 % en 2008).
Pour lalégislature 2019-2021, la Chambre des représentants comprend 92 démocrates qui font face à 59 républicains tandis qu'au Sénat on dénombre une majorité de 21 démocrates contre 13 républicains.
Le a été déclaréjour duCorsair, en l'honneur de ce célèbre avion, à partir de 2005.
Enavril 2005, le Connecticut a été le deuxième État du pays, après leVermont, à légaliser les unions civiles entre couplesgays. Les contractants bénéficient dorénavant des mêmes droits que les couples mariéshétérosexuels. Cette même loi qui a légalisé ces unions civiles a par ailleurs renforcé l'institution dumariage hétérosexuel, en la définissant par l'union entre personnes de sexe opposé. Il était ainsi hors de question d'ouvrir le mariage civil aux personnes de même sexe comme auMassachusetts, ce qui aurait rencontré l'opposition de la majorité de la population de l'État. Cependant, le vendredi 10 octobre 2008, la cour suprême de l'État a décidé de légaliser le mariage entre personnes de même sexe à la suite d'une demande déposée depuis 2004 par des couples homosexuels. L'État est ainsi devenu le troisième à légaliser le mariage entre personnes de même sexe après le Massachusetts et la Californie (qui l'a toutefois interdit depuis le 4 novembre 2008).
L'État est très prospère, surtout en matière de services et de recherche. Hartford reste un centre important dans le domaine desassurances, tandis qu'une importante communauté de chercheurs et d'enseignants vit grâce à la présence de plusieurs universités, écoles d'enseignement supérieur, centres et laboratoires de recherche d'institutions universitaires ou d'entreprises privées.
Malgré un déclin au cours des années 1970 et 80, l'industrie reste implantée dans cet État qui est un des pionniers de l'industrialisation des États-Unis.
L'Association des écoles du Connecticut est un organisme dont le rôle consiste à promouvoir l'excellence en matière d'éducation et ce pour tous les étudiants du Connecticut.
L'association est une organisation privée à but non lucratif[32],[33],[34].