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Congrès national indien

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Pour les articles homonymes, voirINC etCongrès (homonymie).

Congrès national indien
(hi)भारतीय राष्ट्रीय कांग्रेस
(en)Indian National Congress
Image illustrative de l’article Congrès national indien
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentMallikarjun Kharge (en)
Fondation
Siège24, Akbar Road
New Delhi 110011
Drapeau de l'IndeInde
PositionnementCentre gauche[1]
IdéologieSocial-démocratie
Socialisme démocratique
Social-libéralisme
Nationalisme
Populisme de gauche
Sécularisme
Progressisme
Affiliation nationaleINDIA
Affiliation internationaleInternationale socialiste[2]
Alliance progressiste
Adhérents20 à 40 millions[3]
CouleursBleu
Site webinc.in
Symbole électoral
Symbole électoral
Présidents de groupe
Lok SabhaRahul Gandhi
Rajya SabhaMallikarjun Kharge (en)
Représentation
Lok Sabha
102  / 543
Rajya Sabha
31  / 245
Ministres en chef
4  / 31
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LeCongrès national indien (enhindi :भारतीय राष्ट्रीय कांग्रेस ; enanglais :Indian National Congress ouINC) est l'un des principauxpartis politiques d'Inde.

Le Congrès a été fondé en1885, pendant leRaj britannique. Il devient, à partir du début duXXe siècle, l'acteur majeur dumouvement pour l'indépendance de l'Inde, rassemblant plus de 15 millions de membres dans son opposition à la colonisation[4]. À partir de1915, leMahatmaGandhi en devient une des figures principales, aux côtés deJawaharlal Nehru,Vallabhbhai Patel.

Après l'Indépendance en1947, le Congrès domine lavie politique indienne jusqu'à la fin desannées 1970 sous la conduite desPremiers ministresJawaharlal Nehru,Lal Bahadur Shastri etIndira Gandhi qui adoptent une politique d'inspirationsocialiste. Il doit depuis faire face à l'opposition d'abord duJanata Party puis de partis régionaux et duBharatiya Janata Party. Dans lesannées 1990, le Congrès préside à lalibéralisation de l'économie indienne.

Le Congrès est au pouvoir de2004 à2014 sous la direction duPremier ministreManmohan Singh au sein de l'Alliance progressiste unie. Il connait en 2014 sa pire défaite depuis l'Indépendance, ne remportant que 44 sièges à laLok Sabha.

Dans le paysage politique indien, le Congrès est considéré comme un parti decentre gauche et il se réclame de lalaïcité, de lajustice sociale et dudéveloppement inclusif[5].

Idéologie

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Mur aux couleurs du Congrès dans leKerala.
Rassemblement de partisans du Congrès àDelhi.

À partir desannées 1920, pendant lalutte pour leSwaraj (indépendance), le Congrès adhère aux principes deGandhi denon-violence et d'harmonie entre les classes sociales[6]. Après l'Indépendance, le Congrès affirme son soutien à ladémocratieparlementaire et devient le parti dominant de lavie politique indienne, continuant d'abriter en son sein des courants parfois divergents, notamment des socialistes commeJawaharlal Nehru et des conservateurs tel queVallabhbhai Patel[6],[7]. Au niveau national, le parti proclame sous la direction de Nehru vouloir suivre un« schémasocialiste de la société »[8] : le Congrès favorise uneéconomie mixte avec unsecteur public important et des mesures devant mettre fin à la misère et au chômage[6]. Mais malgré cette orientation nationale marquée à gauche, la structure souple du parti permet alors aux courants conservateurs de continuer à évoluer au sein du Congrès, notamment auniveau local[7].

Sous les mandats d'Indira Gandhi, le Congrès adopte un tournant socialiste plus marqué : elle met l'accent dans ses programmes électoraux sur la disparition de la pauvreté et des injustices et son gouvernement procède à desnationalisations[6]. Cette nouvelle orientation crée une fracture avec l'aile droite du parti, alors conduite parMorarji Desai, qui aboutit à une scission.

À partir desannées 1980 et, plus encore, dans lesannées 1990, le Congrès adopte des positions plus favorables ausecteur privé et favorise lalibéralisation de plusieurs secteurs de l'économie et lesinvestissements étrangers[6]. Toutefois, face auBJP, le Congrès continue de se réclamer de lajustice sociale et dudéveloppement inclusif[5].

Le parti se définit également comme« nationaliste »[5] ce qui, selon Nehru, signifie l'« unité dans la diversité » et la reconnaissance que l'Inde compte de nombreuses religions, langues et cultures différentes[7]. De même, le Congrès défend historiquement lalaïcité et la protection desminorités religieuses[7].

Histoire

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Avant l'Indépendance

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Fondation et premières années

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Le Congrès national indien est fondé en1885 par des membres britanniques de laSociété théosophique, dont l'ÉcossaisAllan Octavian Hume[9]. Une invitation à la première Union nationale indienne est envoyée en pour une réunion prévue àPune en décembre de la même année[10]. L'objectif initial est d'obtenir une participation plus importantes desIndiens éduqués au gouvernement duRaj britannique et de créer un espace de dialogue civique et politique entre eux et les autorités.

La première réunion est finalement déplacée àBombay, en raison d'une épidémie decholéra à Poona. Elle est organisée du au avec l'approbation duvice-roilord Dufferin.Womesh Chandra Bonnerjee est élu premier président du Congrès. Parmi les soixante-douze délégués présents, cinquante-quatre sont hindous et deux musulmans[11].

Gopal Krishna Gokhale, partisan de réformes sociales et nationaliste modéré, est élu président du Congrès en 1905.
Gopal Krishna Gokhale, partisan de réformes sociales et nationaliste modéré, est élu président du Congrès en 1905. 
Bal Gangadhar Tilak (debout), un« extrémiste », s'exprime en 1907.
Bal Gangadhar Tilak (debout), un« extrémiste », s'exprime en 1907. 

Dans les années qui suivent, les revendications du Congrès deviennent plus radicales face au refus constant du gouvernement britannique d'y donner droit et plusieurs courants émergent.Gopal Krishna Gokhale, président du Congrès en 1905, mène l'aile« modérée », qui favorise les réformes sociales en même temps que politiques mais ne met pas l'accent sur l'activisme public. L'aile« extrémiste » souhaite un mouvement plus militant et considère que les réformes sociales sont une distraction dunationalisme. Parmi les« extrémistes »,Bal Gangadhar Tilak tente de mobiliser les Indiens hindous par une rhétorique centrée sur une identité politique hindoue[12].

Parmi les autres personnalités du Congrès à cette époque figurentDadabhai Naoroji (membre de l'organisation sœur l'Association nationale indienne, président du Congrès en 1886 et premier Indien député à laChambre des communes du Royaume-Uni de 1892 à 1895),Bipin Chandra Pal,Lala Lajpat Rai,Gopal Krishna Gokhale etMuhammad Ali Jinnah (qui prend plus tard la tête de laLigue musulmane et joue un rôle central dans la création duPakistan).

Le Congrès devient un mouvement plus important lors de l'agitation créée par lapartition du Bengale en1905 et dumouvement Swadeshi qui en découle, avec la participation deSurendranath Banerjee etHenry Cotton[11].

Mouvement de masse

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Gandhi à la conférence du Congrès de 1924.

Mohandas Karamchand Gandhi rentre d'Afrique du Sud, où il a acquis une réputation de militant nationaliste et théoricien, en1915. Avec l'aide de l'aile modéré de Ghokale, il devient une figure importante du Congrès et participe à plusieurs mobilisations de paysans contre les autorités coloniales. Dans lesannées 1920, le Congrès s'allie aumouvement Califat et fait de lanon-coopération un des principes fondamentaux de son militantisme[13]. Le parti subit toutefois une scission avec la création duSwaraj Party parChitta Ranjan Das,Annie Besant etMotilal Nehru qui participent auxélections boycottées par le Congrès.

Gandhi et sa méthode duSatyagraha deviennent toutefois très populaires et il entraine avec lui la plupart des dirigeants du Congrès, notammentVallabhbhai Patel,Jawaharlal Nehru,Rajendra Prasad,Khan Mohammad Abbas Khan,Khan Abdul Ghaffar Khan,Chakravarti Rajagopalachari,Anugrah Narayan Sinha,Jayaprakash Narayan,Jivatram Kripalani ouMaulana Abul Kalam Azad. Les mouvements de désobéissance du Congrès sont toutefois réprimés par l'administration coloniale et de nombreux dirigeants du Congrès, dont Gandhi lui-même, effectuent plusieurs séjours en prison.

Lors de la conférence de1929 àLahore, le Congrès — sous la présidence deJawaharlal Nehru — adopte comme objectif lePurna Swaraj, c'est-à-dire l'indépendance complète de l'Inde. Le est déclaré commePurna Swaraj Diwas, le Jour de l'Indépendance.

En1931, lepacte Gandhi-Irwin marque un adoucissement relatif de la répression du gouvernement colonial contre le Congrès et permet la participation de Gandhi à laconférence de la table-ronde sur l'avenir constitutionnel de l'Inde. Toutefois, les Britanniques remettent en cause la capacité du Congrès à représenter tous les Indiens et invitent notamment laLigue musulmane pour représenter les musulmans etB.R. Ambedkar pour représenter lesbasses castes. En1934, le Congrès participe pour la première fois auxélections, qu'il remporte. En1935,Government of India Act est adopté et accroit la participation des Indiens au gouvernement duRaj. Lesélections provinciales de 1937 voient le Congrès former le gouvernement dans huit des onzeprovinces contestées[14].

En1939, levice-roi Linlithgow déclare laguerre à l'Allemagne au nom de l'Inde, sans consulter les élus indiens. En protestation, l'ensemble des gouvernements provinciaux du Congrès démissionnent en et[15].

Azad, Patel et Gandhi à une réunion du comité pan-indien du Congrès à Bombay en 1940.

LaSeconde Guerre mondiale est un moment de tension au sein du Congrès, qui abrite alors en son sein des tendances très diverses, des socialistes radicaux aux conservateurs hindous et musulmans. Les organisations socialistes sont exclues du parti en1939 etSubhas Chandra Bose, qui est alors le président du Congrès, démissionne la même année[16],[13]. En1943, il fonde àSingapour— avec le soutien duJapon alors en guerre contre la Grande-Bretagne — l'Azad Hind, qui se revendique gouvernement indien[17],[18]. Bien que l'Azad Hind ait été formé en dehors du Congrès, ce dernier soutient après la Guerre les soldats qui ont combattu avec le Japon lorsque ceux-ci sont jugés par les Britanniques[19].

Après l'Indépendance

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Jawaharlal Nehru et Lal Bahadur Shastri (1947-1966)

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Jawaharlal Nehru, premierPremier ministre de l'Inde (1947-1964).

L'Inde devient indépendante le au prix de lapartition avec lePakistan à laquelle Gandhi s'oppose mais que les principaux dirigeants du Congrès finissent par accepter.Jawaharlal Nehru devient alorsPremier ministre et le Congrès domine lavie politique en remportant de larges victoires aux élections de1952,1957 et1962[20].

Pendant son mandat, Nehru met en place une politique d'industrialisation par substitution aux importations et favorise uneéconomie mixte où coexiste un importantsecteur public avec lesecteur privé[21]. Les investissements du gouvernement se dirigent alors vers l'industrie — acier, fer, charbon, énergie — et des politiques protectionnistes sont mises en place[21]. En plus de la politique d'industrialisation d'inspirationsocialiste, le Congrès se fait également partisan d'un Étatlaïc et d'une politique étrangèrenon-alignée[22] qui permet à l'Inde de recevoir l'aide financière et technique à la fois duBloc de l'Est et duBloc de l'Ouest[23],[24].

En1964, la mort de Nehru provoque un vide politique[25],[26],[27]. Sous l'influence deK. Kamaraj, président du comité pan-indien du Congrès[28], le populaireLal Bahadur Shastri devient Premier ministre[29],[30]. Il garde au sein de son gouvernement de nombreuses figures du gouvernement de Nehru[31] et nommeIndira Gandhi, la fille de Nehru, au poste de ministre de l'Information et de la Radio-télédiffusion[32].

En tant que Premier ministre, Lal Bahadur Shastri poursuit la politique de non-alignement de Nehru[33] mais, alors que laChine — avec laquelle l'Inde est enguerre en 1962 — noue des liens militaires avec lePakistan, il se rapproche de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Il fait également la promotion de la Révolution blanche et crée la Commission nationale de développement des produits laitiers afin d'accroitre la production et la distribution delait[34]. En1965, Lal Bahadur Shastri conduit l'Inde à la victoire à l'issue de laDeuxième guerre indo-pakistanaise[35] et galvanise le pays avec le slogan« Jai Jawan Jai Kisan » (« Victoire au soldat, victoire au paysan »[36]. Le, Lal Bahadur Shastri signe ladéclaration de Tachkent avec le Pakistan. Il meurt le lendemain, d'unecrise cardiaque[37].

Indira Gandhi (1966-1984)

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Indira Gandhi, Première ministre de 1966 à 1977 et de 1980 à 1984. Seule femme à avoir exercé cette fonction.

À la mort de Lal Bahadur Shastri,Indira Gandhi est choisie pour lui succéder face àMorarji Desai, chef de file de l'aile droite du parti. Le Congrès gagne une nouvelle fois les élections en1967 mais avec une majorité réduite, ce qui conduit Indira Gandhi à adopter des positions plus àgauche. Ce changement conduit à des tensions entre la Première ministre et la direction du parti et elle est finalement exclue du Congrès en1969 par son présidentS. Nijalingappa[38],[39]. Indira Gandhi lance toutefois sa propre faction, le Congrès (R) (pour« Ruling ») et est soutenue par la majorité des députés du Congrès et seuls soixante-cinq restent au sein du parti officiel, le Congrès (O), dirigé par K. Kamaraj.

Le gouvernement d'Indira Gandhi nationalise les quatorze plus importantes banques d'Inde en1969[40] et, lors desélections de 1971, elle fait campagne avec un programmepopuliste, promettant l'élimination de la pauvreté (« Garibi Hatao ») et l'abolition desPrivy Purses versés aux anciensmaharajas. Elle remporte une victoire écrasante contre le Congrès (O) conduit parMorarji Desai[41]. Après les élections, laCommission électorale indienne reconnait le Congrès (R) comme le Congrès national indien officiel[42].

Toutefois, la popularité d'Indira Gandhi diminue au cours desannées 1970 ce qui la pousse à adopter des politiques plusautoritaires. Le, laHaute Cour d'Allahabad invalide son élection àLok Sabha pour fraude électorale[43] mais Indira Gandhi refuse de démissionner et annonce faire appel à laCour suprême. Alors que l'agitation monte, la Première ministre ordonne l'arrestation des chefs de l'opposition participant aux manifestations et recommande auprésidentFakhruddin Ali Ahmed de déclarer l'état d'urgence, ce qui est fait le.

Cette procédure, prévue par laConstitution, permet au gouvernement d'Indira Gandhi — assistée de son filsSanjay Gandhi — de disposer d'importants pouvoirs : les opposants sont emprisonnés, les élections repoussées et le Parlement adopte plusieurs amendements à la Constitution afin d'empêcher l'immixtion de la justice dans la conduite du gouvernement[44],[45],[46]. Indira Gandhi annonce le la fin de l'état d'urgence, la libération de tous les prisonniers politiques et la convocation de nouvelles élections.Celles-ci ont lieu en[47] : pour la première fois depuis l'Indépendance, le Congrès est défait face à une coalition des partis d'opposition appeléeJanata Party. Indira Gandhi perd elle-même son siège à laLok Sabha face au candidat du Janata.Morarji Desai, l'ancien opposant d'Indira Gandhi au sein du Congrès, devientPremier ministre

Alors qu'Indira Gandhi est plusieurs fois arrêtée et jugée pour ses actions pendant l'état d'urgence (elle n'est toutefois reconnue coupable que d'avoir violé les privilèges du Parlement), une partie du Congrès souhaite l'écarter bien que les procès intentés par le gouvernement du Janata Party et sa proximité affichée avec les pauvres et lesDalits lui permettent de regagner en popularité. En, Indira Gandhi conduit ainsi une nouvelle scission du Congrès, le Congrès (I) (I pour« Indira »). Elle réussit à retrouver un siège à la Lok Sabha à la faveur d'une élection partielle en. Durant cette période, le Congrès — qui regagne en popularité — devient un parti très centralisé et lesleaders locaux sont désormais choisis directement par Indira Gandhi et son filsSanjay[42].

Au gouvernement, les différents courants duJanata Party connaissent très vite des frictions.Charan Singh remplace Morarji Desai mais de nouvelles élections sont convoquées dès1980 : le Congrès (I) remporte le scrutin et Indira Gandhi est de nouveau nomméePremière ministre[48].

En,Sanjay Gandhi, le fils d'Indira et son bras droit, meurt dans un accident d'aéroplane[49],[50]. Après cet accident, Indira pousse son autre fils,Rajiv Gandhi, à entrer en politique.

En1982, le Congrès (I) est reconnu par un tribunal comme le Congrès officiel[42].

Le second mandat d'Indira Gandhi est marqué par l'agitation auPendjab en faveur duKhalistan et les actions deJarnail Singh Bhindranwale qui se réfugie en1983 avec ses militants et des armes dans leTemple d'Or d'Amritsar[51],[52]. En, Indira Gandhi ordonne l'opération Blue Star : l'Armée indienne entre dans le Temple pour déloger les insurgés[53]. L'opération fait plusieurs centaines de morts, endommage grandement le Temple d'Or et choque lessikhs.

Quatre mois plus tard, le, deux gardes-du-corps sikhs d'Indira Gandhi, l'assassinent avec leur arme de service au sein de la résidence de la Première ministre[52],[54]. Desémeutes anti-sikhs qui font plus de 3 000 morts éclatent après l'assassinat[55].

Rajiv Gandhi (1984-1991)

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Rajiv Gandhi, Premier ministre de 1984 à 1989.

En1984, après l'assassinat d'Indira Gandhi, son filsRajiv devientPremier ministre[56]. En de la même année, il mène le Congrès à une victoire écrasante lors desÉlections législatives indiennes de 1984 avec 404 sièges à laLok Sabha[57].

Son gouvernement prend des mesures afin de réduire labureaucratie etlibéraliser l'économie[58]. En1987, Rajiv Gandhi envoie des troupes indiennes auSri Lanka afin d'y faire appliquer l'accord de paix indo-sri lankais et combattre la guérilla desTigres tamouls. Toutefois, en Inde, les tentatives de Rajiv Gandhi de mettre fin aux mouvements séparatistes duPendjab et duCachemire échouent. Son gouvernement est impliqué dans divers scandales financiers, ce qui handicape son leadership[59]. Bien que Rajiv Gandhi soit généralement vu comme une personnalité consensuelle, qui consulte les adhérents du parti avant de prendre des décisions[60], lescandale Bofors porte atteinte à son image d'honnêteté[61] et en1989 le Congrès ne parvient pas à reconduire sa majorité : ungouvernement minoritaire de coalition, leFront national, se met en place.

Malgré la défaite, Rajiv Gandhi se maintient à la tête du Congrès et, en moins de trois ans, le gouvernement s'effondre et desélections anticipées sont organisées. Alors qu'il est en campagne auTamil Nadu, le, Rajiv Gandhi est tué par une bombe cachée dans un panier de fleurs transportés par une femme associée auxTigres tamouls[62].

Ère des coalitions

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Pamulaparthi Venkata Narasimha Rao est Premier ministre de 1991 à 1996. Il est le premier Premier ministre issu d'Inde du Sud.

Le Congrès remporte lesélections de 1991 mais sans obtenir de majorité absolue à laLok Sabha.Pamulaparthi Venkata Narasimha Rao est élu président du Congrès et devient Premier ministre à la tête d'ungouvernement minoritaire soutenu par lespartis de gauche[63]. Narasimha Rao est également ministre du Commerce et de l'Industrie et lance d'importantes réformes delibéralisation de l'économie[64], ce qui lui vaut le surnom de« père des réformes économiques indiennes »[65],[66] : avec le ministre des FinancesManmohan Singh, il revient sur les politiques d'inspiration socialiste des gouvernements précédents et, aux prises avec une crise économique, applique les réformes préconisées par leFonds monétaire international[67],[68],[64].

Le mandat de P. V. Narasimha Rao est également marqué par des scandales de corruption et une hausse destensions communautaires qui culminent avec la destruction de lamosquée de Babri par une émeutenationaliste hindoue. Lors desélections de 1996, le Congrès ne remporte que 140 sièges et est supplanté pour la première fois par leBharatiya Janata Party (BJP). Rao quitte la tête du gouvernement et démissionne de la présidence du Congrès en[69]. Il est remplacé parSitaram Kesri, le premier chef nonbrahmane du parti[70].

Sonia Gandhi, présidente du Congrès entre 1998 et 2017.

Après l'effondrement du gouvernementFront uni, de nouvelles élections sont convoquées dès1998 mais le Congrès subit une nouvelle défaite. Le parti fait alors appel àSonia Gandhi, laveuve deRajiv Gandhi, qui avait jusqu'à présent refusé d'entrer en politique. En raison de ses originesitaliennes, ce choix suscite la polémique au sein du parti et leParti du congrès nationaliste (NCP) fait scission.

En 1999, le gouvernement de coalition dirigé parAtal Bihari Vajpayee (BJP) perd la majorité à laLok Sabha : denouvelles élections sont convoquées et le BJP, à la tête de l'Alliance démocratique nationale (NDA), parvient à s'assurer une coalition majoritaire.

Toutefois, dans les années qui suivent, le Congrès remporte plusieurs succès dans lesÉtats. Lors desélections de 2004, alors que le gouvernement NDA sortant, favori en raison des succès économiques enregistrés par l'Inde, fait campagne pour« L'Inde qui brille » (« India Shining »), le Congrès forge des alliances avec les partis régionaux tels que le NCP et leDMK tout en avançant un message centré sur le bien-être des gens ordinaires. À l'issue du scrutin, le Congrès crée la surprise en remportant 145 sièges contre 138 au BJP. Il forme l'Alliance progressiste unie (UPA) et reçoit le soutien extérieur des partis duFront de gauche. Sonia Gandhi est favorite pour devenirPremière ministre mais une campagne contre ses origines italiennes lancée par les mouvements nationalistes la pousse à renoncer et elle choisitManmohan Singh pour le poste. Elle reste cependant à la tête du Congrès et préside le Conseil national consultatif, chargé de conseiller le gouvernement[71].

Le gouvernement UPA fait adopter plusieurs mesures sociales, notamment unprogramme national d'emploi garanti pour les zones rurales, l'inscription dans la loi dudroit à l'éducation mais également de laliberté d'accès aux documents administratifs. Malgré le retrait du Front de gauche à la suite d'un accord avec les États-Unis sur lenucléaire civil, le gouvernement parvient à se maintenir au pouvoir cinq ans[72]. Lors desélections de 2009, le Congrès et l'UPA améliorent leur score et Manmohan Singh est reconduit pour un second mandat[73].

Durant son second mandat, le gouvernement UPA perd en popularité en raison du ralentissement de la croissance économique mais également de plusieurs scandales de corruption impliquant des ministres[74],[75].Rahul Gandhi, le fils deSonia Gandhi, prend plus de responsabilités au sein du Congrès, dont il devient vice-président en2013[76], mais son leadership n'empêche pas la défection de partis alliés lors de différents scrutins dans les États.

Dans l'opposition (depuis 2014)

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À l'approche desélections de 2014,Manmohan Singh annonce qu'il ne se représente pas etRahul Gandhi se voit confier la direction de campagne[77]. LeBJP choisit comme candidatNarendra Modi, leministre en chef duGujarat, controversé pour ses actions durant lesémeutes anti-musulmans de 2002 mais crédité de l'essor économique de l'État.

Le scrutin se solde par une défaite sans précédent pour le Congrès, qui ne remporte que 44 sièges[78], soit le pire résultat de son histoire[79], alors que le BJP remporte à lui seul la majorité absolue.

Le Congrès subit par la suite plusieurs défaites dans différentsÉtats, notamment l'Uttar Pradesh en 2017, même si une nouvelle stratégie d'alliance avec les partis duJanata Parivar a permis une victoire auBihar en 2016. Ces résultats conduisent plusieurs dirigeants du parti, dont Rahul Gandhi, à souhaiter des« changements structurels », sans que le leadership de lafamille Nehru-Gandhi soit remis en cause[80].

Le 16 décembre 2017,Sonia Gandhi cède la place à la présidence du parti à son filsRahul Gandhi, qui en était jusqu'alors vice-président.

Bien qu'étant l'artisan du tournantnéolibéral de l'Inde[81], le Congrès national indien entreprend un virage à gauche à l'approche des élections législatives de 2019 : revenu minimum garanti pour les plus démunis, mesures de lutte contre la pollution ou encore remise en cause des lois d’exception permettant à l’armée de réprimer en toute impunité au Cachemire. Il ne progresse que faiblement à l'issue des élections, passant de 44 à 52 sièges (19,5 % des voix)[82].

Organisation interne

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Présidents

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Instances

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Les statuts du Congrès sont toujours basés sur l'organisation adoptée à l'initiative duMahatma Gandhi entre1918 et1920. En particulier, la cotisation d'adhésion au parti n'est que de 5 ₹ et les membres sont théoriquement tenus de respecter certaines règles dans leur vie quotidienne, tel que porter dukhādī, s'abstenir de boire de l'alcool, ne pas pratiquer l'intouchabilité et avoir une activité manuelle[83].

L'unité de base du Congrès et le comité primaire, qui regroupe les membres résidant sur le territoire d'unbureau de vote. Il existe des comités du Congrès parbloc,tehsil etdistrict. Au niveau de chaqueÉtat etterritoire, il existe un comité d'État du Congrès (Pradesh Congress Committee) responsable des campagnes politiques dans l'État ou le territoire. Enfin, au niveau national, le Congrès est administré par un comité pan-indien (All India Congress Committee ou AICC) où siègent les délégués des comités d'État, les leaders des groupes parlementaires duParlement et desVidhan Sabhas et des représentants des députés. L'instance suprême du Congrès est la session : à l'origine, elle se réunissait chaque année et élisait le président du parti pour un mandat d'un an. Aujourd'hui, les statuts prévoient une session du Congrès tous les trois ans. Enfin, l'organe exécutif du Congrès est le comité de travail (Working Committee)[83].

Toutefois, malgré les élections prévues par les statuts, le pouvoir au sein du Congrès est concentré par sa direction et notamment lafamille Nehru-Gandhi, dont est issue la présidente du parti depuis 1998Sonia Gandhi ainsi que le vice-président depuis 2013Rahul Gandhi. Cette centralisation date de l'époque d'Indira Gandhi, alors qu'elle dirigeait le parti avec l'aide de son filsSanjay puis, à la mort de ce dernier,Rajiv[7]. Il est ainsi fréquent depuis lesannées 1970 que les dirigeants du Congrès ne soient pas élus mais désigné directement par la direction nationale, y compris en ce qui concerne les membres des comités dans les États[7]. L'organisation d'élections internes a été annoncée pour2015 mais repoussée : début2017, laCommission électorale indienne a ordonné au parti de les organiser avant le[84].

Organisations associées

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Comme les autres importants partis politiques indiens, le Congrès dispose d'organisations affiliées dans certains secteurs :

Symboles

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En1931, le Congrès adopte le drapeau duSwaraj comme symbole officiel. Le drapeau est inspiré d'une proposition deGandhi en1921. Les couleurs du drapeau représentent le sacrifice du peuple, la pureté et l'espoir[85] et lecharkha (rouet servant à filer le coton) est un symbole de la philosophie gandhienne de l'auto-suffisance. Ce drapeau a servi de base à l'actueldrapeau de l'Inde et est toujours officiellement le drapeau du Congrès, bien qu'il ne soit plus utilisé[83].

Après l'Indépendance, le Congrès utilise comme symbole électoral deuxbœufs retenus par unjoug[86]. Après l'exclusion d'Indira Gandhi en1969, le Congrès (R) utilise unevache et sonveau[87]. En1978, lorsqu'Indira Gandhi crée le Congrès (I), le symbole qu'elle choisit est une main ouverte[88],[89]. C'est toujours ce symbole qui est utilisé aujourd'hui.

  • Drapeau du Swaraj, adopté par le Congrès en 1931.
    Drapeau duSwaraj, adopté par le Congrès en 1931.
  • Symbole électoral du Congrès de 1951 à 1969.
    Symbole électoral du Congrès de 1951 à 1969.
  • Symbole électoral du Congrès (R) puis du Congrès de 1969 à 1978.
    Symbole électoral du Congrès (R) puis du Congrès de 1969 à 1978.

Résultats électoraux

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États où le Congrès…
  • … forme le gouvernement seul.
  • … forme le gouvernement en coalition.
  • … est le partenaire minoritaire de la coalition au pouvoir.
  • … est le principal parti d'opposition.
  • Autres situations.
Année%SiègesRangRésultatGouvernement
Assemblée législative centrale
1920N/A
0  / 104
BoycottOpposition
1923N/A
0  / 105
BoycottOpposition
1926N/A
0  / 105
BoycottOpposition
1930N/A
0  / 105
BoycottOpposition
1934N/A
42  / 106
1erOpposition
1945
59  / 102
1erMajoritéGouvernement
Lok Sabha
195244,99
364  / 487
1erMajoritéGouvernement
195747,78
371  / 492
1erMajoritéGouvernement
196244,72
361  / 492
1erMajoritéGouvernement
196740,78
283  / 518
1erMajoritéGouvernement
197143,68
352  / 518
1erMajoritéGouvernement
197734,52
153  / 542
2eOpposition
198042,69
353  / 542
1erMajoritéGouvernement
198449,10
404  / 533
1erMajoritéGouvernement
198939,53
197  / 545
2eOpposition
199135,66
244  / 545
1erMajoritéGouvernement
199628,80
140  / 545
2eOpposition
199825,82
141  / 545
2eOpposition
199928,30
114  / 545
2eOpposition
200426,53
145  / 545
1erMajoritéGouvernement
200928,55
206  / 545
1erMajoritéGouvernement
201419,31
44  / 545
2eOpposition
201919,49
52  / 545
2eOpposition
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99  / 543
2eOpposition

Notes et références

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