
Cet articlene cite pas suffisamment ses sources().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant lesréférences utiles à savérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?Cet article est uneébauche concernant leLiban et l’histoire.
| Date | 18 mai 1985 - 25 mai 2000 (15 ans et 7 jours) |
|---|---|
| Lieu | Sud du Liban auLiban |
| Issue | Victoire duHezbollah
|
Guerre du Liban
Conflit par procuration Iran-Israël
Conflit israélo-libanais
Leconflit au Sud-Libandésigne quinze années de guerre du 18 mai 1985 au 25 mai 2000 au Liban du Sud sousoccupation israélienne. Il oppose l'armée israélienne et ses milices supplétives de l'Armée du Liban sud, à une coalition de groupes dont leHezbollah, leMouvement Amal, leJammoul et leFPLP-CG, appuyés par l'Iran[1],[2].
Ce conflit peut également faire référence à la prolongation des tensions dans cette région, notamment avec le transfert des opérations de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) vers le Sud-Liban après les événements duSeptembre noir enJordanie. Les tensions historiques entre lesréfugiés palestiniens et les factions libanaises ont alimenté la lutte politique interne au Liban, opposant de nombreuses factions. Dans ce contexte, le conflit du Sud-Liban peut être considéré comme une partie intégrante de laguerre civile libanaise.
Cette guerre s'est terminée lors duretrait israélien du Liban, qui a entrainé la chute de l'Armée du Liban sud.
Lors de conflits antérieurs à l'intervention militaire israélienne au Liban de 1982, y compris l'opération Litani,Israël a tenté d'éradiquer les bases de l'OLP du Liban et de soutenir les milices chrétiennes maronites. L'invasion de 1982 a entraîné le départ de l'OLP du Liban. La création de la zone de sécurité au Sud-Liban a profité aux civils israéliens, bien que cela ait coûté très cher aux civils palestiniens et libanais. Malgré ce succès israélien dans l'éradication des bases de l'OLP et son retrait partiel en 1985, l'invasion israélienne a accru la gravité des conflits avec les milices libanaises locales et a entraîné la consolidation de plusieurs mouvementsmusulmans chiites locaux au Liban, dont le Hezbollah etAmal, une organisation auparavant non organisée, qui avait alors la forme d'un mouvement de guérilla dans le sud. Au fil des ans, les pertes militaires des deux côtés ont augmenté, car les deux parties ont utilisé des armes plus modernes, et le Hezbollah a progressé dans ses plans tactiques. Au début des années 1990, le Hezbollah, avec le soutien de laSyrie et de l'Iran, a émergé comme le principal groupe et comme une puissance militaire, monopolisant la guérilla au Sud-Liban.
Selon le journall'Humanité, le Hezbollah a bénéficié d'un soutien quasi unanime de la population libanaise, qu'elle soit chiite, sunnite ou chrétienne. Il a intégré dans ses rangs des combattants d'autres mouvances que celle du parti islamiste chiite[3].
En l'an 2000, à la suite d'une promesse decampagne électorale, le Premier ministre nouvellement éluEhud Barak a retiré les forces israéliennes du Sud-Liban au cours de l'année[1], conformément à larésolution 425 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée en 1978; le retrait a par conséquent entraîné l'effondrement total et immédiat de l'Armée du Liban sud[4]. Le gouvernement libanais et le Hezbollah considèrent toujours le retrait comme incomplet, jusqu'à ce qu'Israël se retire desfermes de Chebaa. Après le retrait israélien, le Hezbollah a pris un contrôle militaire et civil total sur la partie sud du Liban. Après la guerre, le Hezbollah a appelé la population a ne pas prendre part à des actes de vengeance contre les anciens collaborateurs, et de laisser la justice enquêter.Hassan Nasrallah a appelé les « familles innocentes » (celles des collaborateurs) à rentrer d’Israël, ce que certaines ont fait[5].
Côté israélien, 256 soldats sont morts au Sud-Liban de 1985 à 2000[6].
Au cours de l'occupation, les combats et une politique d'expulsion délibérée ont fait passer le nombre des habitants de la région de 800 000 à 70 000[7].
En 2019, près de 2 000 hectares de terres au Sud-Liban, principalement des champs agricoles en friche, demeurent pollués par lesmines antipersonnel déposées par l’armée israélienne. Un secteur d'une superficie équivalente est interdit d'accès en raison de sa présence desous-munition qui n'ont pas explosé. Le gouvernement israélien a toujours refusé de fournir la carte des zones minées[8].
Sur les autres projets Wikimedia :